Séance de VENDREDI 22/12/2017 à St-Elivet

« Et Dieu dans tout ça ? », demanda un jour de 1978 à l’invité de son émission Radioscopie Jacques Chancel, rappelé à son créateur le 22 décembre 2014, un quart de siècle jour pour jour après Samuel Beckett. « Oh, le beau jour encore que ça aura été… ». Pas comme ce jour de 1969 où le prix Nobel de littérature lui est attribué : il considère cela comme une « catastrophe »! En fait, il rejette par là une certaine industrie beckettienne, au sens où cette récompense accroît considérablement l’intérêt de la recherche universitaire pour son œuvre.
D’autres écrivains s’intéressent à lui, et un flot constant de romanciers et de dramaturges, de critiques littéraires et de professeurs passeront par Paris pour le rencontrer. Son désarroi de recevoir le prix Nobel s’explique aussi par son désintérêt pour les mondanités et les devoirs qui y sont liés.
« Quelle humiliation pour un homme si orgueilleux ! La tristesse d’être compris! ».

Son éditeur Jérôme Lindon ira tout de même chercher le prix, dont il redistribuera la somme à ses amis.

En ce 22 décembre 2017 à Lannion, on attendit en vain un chroniqueur. Godot finit par nous faire parvenir ce compte-rendu lapidaire.

Table 1, dite « Mal vu, mal dit » : il me semble que plusieurs joueurs ont exploré Mythic Battles.
Après, je ne sais plus, j’ai du travailler du chapeau. Je suis comme ça. Ou j’oublie tout de suite ou je n’oublie jamais.

Table 2, dite « Fin de partie » : je me souviens de Neox et François-René discutant en cherchant un jeu – en atteste ce dialogue entendu: « En attendant, essayons de converser sans nous exalter, puisque nous sommes incapables de nous taire. » Puis, ils se sont accordés pour aller chercher, dans l’armoire, une antique édition d’Impérial, le seul jeu qui pouvait les réunir. J’ai un écho vivace d’une victoire du second nommé. Mais j’ai surtout la conviction que nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de MARDI à Ti Koad 24/02

Table n°1 dite « féodale », racontée par Jeff :

François-René Stark, Pierre Baratheon, Jeff Martell, Nicolas Tyrell, Justine Lannister et Leo Greyjoy se sont affrontés pour le contrôle de Westeros et du Trône de Fer.

Des le début, la cavalerie Martell anéantie la cavalerie Baratheon qui venait de prendre Accalmie.
Les Martell s’y installeront et y resteront en défense jusqu’à la fin de la guerre.
La perte de sa cavalerie dès le début va mettre un coup d’arrêt à l’expansion des Baratheon qui stagneront avant de disparaître à la fin de la guerre.

Les Tyrell et Martell passent un pacte de non agression qui sera étonnamment tenu jusqu’au bout.

Le premier tournant du jeu est l’attaque des Jumeaux tenu par les Greyjoy par les Lannisters depuis Vivesaigues. Le soutien de la flotte des fers-nés est décisive et les Lannisters sont repoussés. Les Greyjoy en profite pour envoyer des troupes à Vivesaigues et ainsi anéantir les troupes qui venaient de s’y replier.
Les Tyrell en profitent peu après et grâce à Loras Tyrell, ils prennent Port-Lannis. Les Lannisters se réfugient à Harrenhal qu’ils fortifient.

Le second tournant du jeu commence par une descente de navires Stark au large des îles de fer. Les Martell dénoncent l’expansionnisme des hommes du Nord et attaquent. Soutenus par les navires Greyjoy et Lannister, la flotte Martell met en fuite ses adversaires. Grâce à Doran Martell, les Stark sont désavoués et se retrouvent à la dernière place à la Cour du Roi. Place qu’il garderont jusqu’au bout. Ce second tournant intervient quand, les navires martell brisent le soutien des navires Greyjoy grâce à un raid. Ils en profitent pour prendre Pouce Flint aux greyjoy.

Pendant ce temps Greyjoy et Stark se font la guerre. Moat Calin et les Jumeaux changent plusieurs fois de propriétaires. Les Martell, eux,prennent Port-Réal tranquillement.

La guerre finit à la 8° année (au lieu de 10). L’alliance entre Jeff Martell et Nicolas Tyrell contrôle Westeros, chacune des deux chefs de famille ayant 6 châteaux.
FR Stark et Leo Greyjoy n’en ont que 4, Justine Lannister n’a plus que Harrenhal.
Pierre Baratheon ne possède plus que quelques troupes disséminées. Plus de châteaux, plus de navires mais il est toujours sur le trône.

Table n°2 dite  « shintoïste » autour de Takenoko avec Audrey, Dom & Co.

Le plus humble a gagné.

Table n°3 dite « impériale » racontée par François :

Table d’Imperial réunit  David, Xel, Christophe et VHS. Dans cette version vintage, je contrôle rapidement l’Autriche-Hongrie et m’étends au centre sans réelle concurrence. David m’arrache la Russie, qui se déploie, mais a fort à faire avec l’Allemagne, son voisin, cerné par l’Angleterre, pilotée par Christophe. Xel contrôle la France et l’Italie, enfin surtout l’Italie, dont les enchères s’affolent au-delà du raisonnable. La bataille de la Russie fait rage entre David et moi, et je l’arrache au dernier tour de jeu moyennant une dépense de 30 Millions, aussi osée qu’opportune, puisqu’au tour suivant je mettrai fin au jeu. Entretemps, la France, longtemps alliée à son voisin transalpin, est remontée en flèche et son trésor a gonflé hors de tout contrôle. Au centre, la Germanie s’est effondrée, et j’ai sabordé l’empire du milieu après une dernière taxation, au profit de la Russie. L’Angleterre a prospéré sur les décombres de l’empire Germanique, et a fait profiter l’Italie d’une alliance contre nature en fin de partie. Derrière la Russie (valeur 5), la France, l’Italie et l’Angleterre font un tir groupé (4), les deux autres fermant la marche à 3.
Les positions finales sont resserrées: David l’emporte avec 202 grâce à un tableau équilibré, un score canon en Russie (80), des achats opportuns (contrôle d’un pays juste avant sa taxation, razzia de titres anglais sur la fin). Malgré un score survodkaminé à l’Est (100 en Russie, 39 en Autriche-Hongrie), je termine seulement deuxième (194), plombé par mon impasse anglaise. Suivent Xel à 178, bien partout mais mirifique nulle part, devançant d’une paille Christophe, bon sur la France et l’Italie mais totalement absent sur le front de l’Est. Le plus opportuniste a gagné, comme souvent à ce jeu.

 

Pour discuter de cet événement RDV sur le forum.

Séance de MARDI à St-Elivet 23/07

Séance à 2 tables ou plus dont :

Table n°1 dite « Sauron strikes back »…

… racontée par Marvin :

Jibee, François-René et moi-même avons initié Thomas aux joies de La Quête des Terres du Milieu.

Jibee fut désigné pour jouer Sauron (il en mourait d’envie) et ce fut une bonne chose pour lui, puisqu’il a gagné la partie. Nous autres, les héros, fîmes notre possible pour ralentir sa progression, avec un certain succès puisque nous gagnâmes la course… mais pas la guerre. Jibee nous a infligé deux corruptions dans le dernier tour de jeu, sans que nous ayons la moindre occasion de nous en défaire. Notre « mission » était de n’en avoir qu’une à la fin du jeu.
Notre objectif n’étant pas rempli, nous fûmes contraints de mener le combat final. Après tirage des cartes, je fus désigné, mais il apparut très vite que mes chances étaient minces. Je blessai les Nazgûls à hauteur de 4 points, il m’en manquait donc 5 quand j’abandonnai.
Le combat final me semble assez difficile pour les Héros et quand on sait que le jeu en lui-même est plutôt Sauron-friendly, nous avons la consolation de n’avoir pas démérité. Saluons la première victoire de Jibee à ce jeu, d’autant qu’il est à ma connaissance le seul à avoir déjà perdu en jouant Sauron 😉
Table n°2 dite « Suspects ordinaires » …
… racontée par François :

En cette chaude nuit de juillet, Xel, Grégoire, VMN et Baptiste étant réunis, on a rejoué « usual suspects »: Xel a gagné à Impérial grâce à l’Italie, et Grégoire s’est vengé à Endeavour.
Pourtant cette soirée ne fut pas un long fleuve tranquille. Grégoire découvrait Imperial et fut désigné premier joueur. Avec l’Autriche-Hongrie, il fit une entame inédite à ce jeu: occuper l’Allemagne. Alors que tous les autres pays construisaient des usines ou produisaient, on mit ce mouvement sur le compte de son inexpérience à ce jeu. Que nenni: il récidiva tout au long de la partie!! VHS, titulaire de l’Allemagne, en fut totalement bloqué: production à 0 (toutes usines occupées), taxation itou, et plus un mark en caisse! Inutile de dire que l’Allemagne termina à 0 et ne rémunéra pas fort ses créanciers. J’étais aussi un pilote anglais, pays que j’avais imaginé allié à son cousin saxon, ma fois joliment développé, et que je m’apprêtais à taxer. C’est alors que le titulaire d’Investor (Grégoire, bien entendu), en prit le contrôle et fit une énorme taxation! Pendant ce temps, la Russie de Baptiste prospérait, annexant les Balkans délaissés par l’Autriche. L’Italie colonisait l’Afrique sous l’oeil bienveillant du Français, tous deux contrôlés par Xel. La cote des titres russes et italiens montait en flêche avec leur expansion, l’Angleterre suivait et devint inabordable pour mes moyens limités, la France sombra après être tombée dans les mains de Baptiste, privée du soutien de son voisin transalpin. Quant à l’Autriche-Hongrie, elle resta détenue par Grégoire tout au long du jeu, avec juste la carte 2 ! La raison de cet égarement persistant ne nous aveugla de sa lumière qu’à la toute fin, lorsque Grégoire s’empara de la Russie, puis la taxa, et la fit passer à 25 points, mettant ainsi fin au jeu. Il termina avec le score hallucinant de 86, seulement coiffé par Xel, 87, écrasant Baptiste avec 29 et pulvérisant VMN, englué à 13 pour cette partie « historique » ! Dans « Usual suspects », Keyser Söze, harcelé par une bande rivale de Hongrois, avait tué sa famille plutôt que de la voir tomber aux mains de ses ennemis. Par sa manoeuvre diabolique, Grégoire, notre Keyser Söze d’un soir, a donc réussi le tour de force de sacrifier l’Autriche en étouffant l’Allemagne, pour mieux faire triompher la Russie et l’Angleterre, qu’elles prenaient toutes les deux en étau, tout en misant sur l’Italie, s’assurant la bienveillance de Xel sur les Balkans. Se sacrifier pour persuader le monde de l’absence du danger, voilà une stratégie que n’aurait pas reniée Roger « Verbal » Kint, incarné magistralement à l’écran par Kevin Spacey. Le coup le plus rusé que le Diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire au monde qu’il n’existe pas (« The greatest trick the Devil ever pulled was convincing the world he didn’t exist »). Saviez-vous que cette réplique culte, qui clôt le film, est une paraphrase de Charles Baudelaire dans Le spleen de Paris?

Le match retour de Grégoire se joua à la maison (Endeavour), où il paracheva son emprise sur la table avec un score de 70, devant Xel, 52, et VMN avec 48. Au moins, à ce jeu, personne ne douta de son existence.

Table n°2 dite « Le mal contre le mal » …
… où Michal et Gérard ont joué à Labitynth.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de VENDREDI à St-Elivet 14/06

Une séance partiellement déportée pour cause de gardiennage d’enfants. Il y a eu de tables à St-Elivet dites « non prestigieuses » …

Table n°1 à St-Elivet dite « à peine impériale »

… racontée par François :

L’Europe est carrée: Xel, David, Jeff et  moi-même en occupent les quatre coins pour étendre leurs empires à Imperial. A l’origine, c’est plus exactement un triangle qui se met en place, notre BAT (Bien Aimé Trésorier) décidant de thésauriser des obligations et de ne gouverner aucun pays. Il laisse donc Xel mener l’Italie et l’Autriche-Hongrie, David la France et la Russie, pendant que je conduis la flotte anglaise et les fantassins germains. L’Angleterre déploie ses bateaux, mais, amie avec l’Allemagne, se lance dans une guerre stérile au Bénélux qui l’oppose à une France rapidement exsangue. L’Italie voit plus grand et colonise tout le sud de l’Europe jusqu’à l’Espagne, pendant que la Russie se lance à l’assaut de l’Autriche-Hongrie. Cette dernière, finalement parvenue aux mains de Jeff, attaque enfin l’Allemagne (passée entre temps dans les mains de David), allant jusqu’à en détruire une usine. A marche forcée, au son du canon financier (scandé par le refrain Investor / Taxation), les transalpins grimpent rapidement sur l’échelle des valeurs. Les obligations italiennes s’arrachent, au point d’en assécher le stock, les emprunts russes s’envolent, pendant que les titres français et anglais sont boudés. C’est en effet l’Italie qui termine en tête, suivie de loin par la Russie. Les porteurs des emprunts italiens en sont récompensés à 5 fois leur mise, les Russes, 2 fois, les autres 1 fois. Xel qui a fièrement porté le rouge-vert-blanc triomphe avec 97, David, plus Dostoïevski que Dante, suit avec 77, pendant que je culmine à 47 (plombé par des titres français et anglais peu lucratifs) et BATman (qui a un peu de tout mais rien de valeur) dépasse de peu la quarantaine: pour ces derniers, la valeur a en effet attendu le nombre des années.

Table n°2 à St-Elivet dite « si peu héroique »…

… racontée par Baptiste 1er dit « La crinière ! What else ? »

Un archer Elfe (Franck), un guerrier Nain (Yann), une voleuse Humaine (William, nouveau venu) et un guerrier Humain (moi-même) affrontèrent vaillamment une série de monstres à Sang Rancune. Malgré une horde de gobelins à l’entrée du donjon, la traversée de ce dernier fut une promenade de santé. L’esprit d’équipe, ou plutôt l’absence de cartes de traîtrises dans nos mains, nous aida à éliminer les créatures les unes après les autres. Même la salle des pièges ne nous causa aucune sueur froide, et nous la traversâmes en marchant sur les mains. La Nécromancienne ayant fait l’un des monstres, nous essayâmes désespérément de profiter de cette dernière rencontre pour contrer William, mais sans succès. Sa voleuse remporte la partie, quoi de plus normal dans ce jeu où il faut achever les blessés pour marquer des points?

Quelques parties de Skull & Roses conclurent la soirée, la dernière voyant le départ de Franck et l’arrivée de Xel et François. Nombreux furent les vainqueurs, et plus nombreux encore les perdants.

et la Table n°3 à Ploum’ dite « de prestige »…

On a gagné ! On a gagné !

… autour d’un Descent V2 avec Julien aka « Nekro », Marie-Anne aka « Je Tape », JiBee aka « Artefactor », Laurent aka « Dancer in the Dark » et Votre Humble Serviteur aka « Seigneur de Ténébres au bord de dépression ». Ce dernier tentait donc de défendre un donjon que les 4 sus-cités ont investi, ont gaiement pillé et s’apprêtaient à quitter en chantant à tue-tête « Hey Ha Hey Ho, on rentre du Donjon » tout en emportant une inestimable relique. En face, VHS a positionné ses maigres opposants sur leur chemin. Il l’a fait dans un esprit du dépit total, avec une certitude de servir d’une IA dans un First-Person-Shooter, ayant un temps songé à brûler le donjon et devenir un acteur de l’action humanitaire à Terrinoth (l’univers du jeu). Décision quasi-prise quand l’infâme guérisseur incarné par JiBee releva d’un vague geste avec la relique Trop-Bourrine-Pour-Pouvoir-Etre-Jouable-Mais-Qui-Est-Là-Et-On-N-Y-Peut-Rien les  phychop… les héros assommés au prix du sang et de la sueur des monstres héroïques. Heureusement le scénario permettait de mettre les monstres au niveau de l’immortalité des héros : pour 1 tué, 1 revenait. Ce qui, au four et à mesure que les monstres grignotaient les PVs des héros, permettait de réduire l’écart de forces et égaliser les affrontements. Malgré cela le (très pénible) « Nekro » a failli s’échapper avec l’artéfact; cependant son saut au dessus d’une cascade a été mal réceptionné et le personnage s’effondra avec une colonne vertébrale en miettes et 2 cassures ouvertes aux tibias (ce qui somme toute correspond à une blessure légère qui permet au « héros » de se relever le tour suivant). Le Grand-Méchant-Qui-Vient-De-Se-Révéler-Avec-Un-Rire-Qui-Va-Bien profita pour subtiliser la relique portée par le Nekro pour s’enfuir vaillamment avec. Ainsi se termina cette rencontre d’Interlude que les Mamans-Des-Méchants pourront raconter le soir à leurs enfants avant que ceux-ci n’aillent se coucher tout en piquant avec un bout de fer un petit lutin innocent enfermé dans une cage offerte pour leur anniversaire. Quant à moi je remercie tous les joueurs de la table d’avoir redonné au Seigneur de Mal de la confiance et un peu d’espoir pour les jours pires ou meilleurs c’est selon le point de vue.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de MARDI à St-Elivet 21/05

Deux tables pour cette séances racontées par le ‘zident.

Table 1 : Dîte « de défrichage ».

Ou Xel et Jeff ont aidé Baptiste et Jérôme à découvrir Imperial.
Un des deux premiers a gagné. Et l’un des deux suivants a déclaré qu’il réessaiera peut-être pour voir si c’est toujours douloureux la deuxième fois.

Table 2 : Dîte « évasive »

Mks, FR, Gaëtan un nouveau venu et JiBee Votre incarcérable Président ont essayé :

1) Alcatraz: the scapegoat (« le bouc émissaire »)
C’est un jeu « coopératif ». Les quatre prisonniers incarnés par les joueurs doivent sortir de la prison incarnée par Alcatraz. MAIS, il faut un « scapegoat » qui se sacrifie (ou que l’on sacrifie) pour le bien de l’opération. Donc soit tout le monde perd et on ne s’évade pas. Soit on s’évade tous sauf 1. C’est FR qui est resté sur le carreau.

2) Room 25
Pour rester dans le thème, les 4 mêmes ont enchaîné avec room 25. Alors nous sommes encore 4 incarcérés mais cette fois dans un genre de labyrinthe carré truffé de pièges. On veut encore sortir en coopérant, mais à défaut de scapegoat, il y a parmi nous un gardien infiltré qui veut nous empêcher de sortir. Le vile gardien (sans doute d’origine cylon) était MKS qui s’était téléchargé dans une petite fille. Il a réussi à nous embrouiller, et à faire naître la suspicion, puis la défiance, puis l’incompréhension, la colère et enfin la souffrance et la mort. Mais surtout la défaite pour les trois autres.

3) The Big Boss
Le jeune Papa Mks que nous félicitons est retourné préparer des biberons. Et les trois autres ont essayé The Big boss. Une jeu de mafieux afin de connaitre les raisons qui nous avaient poussé en prison. La mécanique est simple le jeu est rapide et Gaëtan remporte la victoire. FR qui enchaînait sa troisième défaite consécutive précisa quand même que le jeu est mieux à 5 ou 6.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de MARDI à St-Elivet 18/12

Une seule table ce mardi, le dernier avant Noël, et pour l’occasion Parties Civiles ne vous offre non pas un, mais deux CR de la soirée !
Car en effet, PC ne recule devant aucun sacrifice pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes™.

C’est donc Xel puis François qui vous racontent cette soirée inoubliable placée sous le signe de la Galanterie™.

Soirée impériale avec 5 joueurs (David le bleu, Baptiste le Brestois in utérus [c’est lui qui l’a dit], François [sans René ni Jean], Vincent le revenant et VHN [votre humble narratrice] seule membre féminin présent autour de cette table testostéronée et guerrière.
Après quelques explications, la partie débute et comme Vincent est très gourmand, il commence avec 3 pays à gouverner (sur 6) et forcément David, le « petit dernier », se retrouve à poil… Beaucoup de bons mots plus tard et après moults changements de mains, deux empires se sont vraiment développés : la Russie qui atteint 25 et l’Allemagne juste derrière (x4), les autres empires justifiant à peine les investissements (x1).
Vers 0 h 30, je terrasse ces messieurs avec 120 points et les laisse à leur désespoir…
Accidentellement je gagne parfois 😉

Une table, dite « L’Empire contre-attaque »

Un double retour en cette soirée: Imperial a été de nouveau joué, et Vincent est sorti de son hivernage pour revenir tâter des Parties Civiles.
Une table guerrière s’est donc composée de

Princesse Leia-Xel, qui avait reçu des cours d’auto-défense et de tir par un maître d’armes afin de se préparer à rentrer dans la résistance dans un environnement à haute teneur en testostérone
Luke-Baptiste, un jeune homme maîtrisant la Force,
Yoda-Vincent, qui, en plus de sa sagesse et son calme, est connu pour ne pas avoir de défaut si ce n’est son appétit vorace,
Anakin-David, doté de capacités le prédestinant à devenir un grand chevalier, et qui finira en Dark Vador (****spoil***)
R2-D2-VHS, robot de forme ovoïde de taille considérablement inférieure s’exprimant dans un langage sonore électronique

Dans cette partie, la paix ne fut que mensonge.
L’appétit vorace de Yoda-Vincent se manifesta d’entrée de jeu par la maîtrise de trois pays.
Maître austro-hongrois, il perdit sa sagesse dans une folle embardée en Italie, puis se fit rapidement subtiliser ses possessions, et termina dans la sérénité à 73, grâce à un investissement judicieux en emprunt russe.

Luke-Baptiste, aux manettes de l’Angleterre, se prit de passion pour la navale, mais n’obtint pas la puissance, n’ayant presque aucune armée à convoyer.
Il termina à 65, sauvé par ses obligations russes et allemandes qui lui en apportèrent 54. Mais il réussit de justesse à éviter l’infâmie du 0 sur l’Angleterre.

R2-D2-VHS contrôla longtemps l’Italie, puis l’Autriche Hongrie, et épisodiquement la France, autant de nations qui n’inspirèrent pas Moody’s.
Il termina donc au faible score de 49, mais restera comme l’initiateur de l’épopée russe, qui marqua la partie.
A defaut de force, il ne connut pas la peur, mais l’instilla à ses ennemis qui ne l’attaquèrent point. La perte de la Russie causa la sienne.

Anakin-David se distingua par un raid savamment orchestré sur une Russie en pleine expansion, qu’il accompagna jusqu’à la fin.
Pour lui, on crut longtemps qu’il n’y avait pas de mort, il y avait l’immortalité.
Mais il finit par rencontrer le Côté Obscur et échoua au port d’une partiez à laquelle il mit fin par la Russie, avec 105, malgré 55 points en Russie et 36 en Allemagne.

Princesse Leia-Xel se libéra par la Force. Pour elle, il n’y a pas d’ignorance, il n’y a que la connaissance.
Par son pouvoir, elle obtint la victoire avec 120 points, grâce à deux raids implacables sur la Russie (juste avant la Taxation), et surtout l’Allemagne, fort en cours chez Standard & Poor’s, qui lui apporta 68 de ses 120 points.
A 0h30, la messe était dite et tout l’univers se prosterna devant elle dans la mort de la lumière.

Une table chaotique ? Non, car il n’y a pas de chaos, il n’y a que l’harmonie.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de VENDREDI à St-Elivet 14/12

4 Tables ce vendredi, sans doute pour fêter l’heureux évènement qui s’est produit chez deux de nos membres éminents.

J’ai évidemment pris des notes avant de quitter la salle, mais je ne les ai évidemment pas avec moi à l’heure où j’écris ces lignes.
Espérons que ma mémoire sera bonne.

Table n°1 dite « écervelée »…
… où des joueurs (allez, de mémoire, il étaient cinq : F-R, Maud, Marcin et la paire de Sly) se sont alliés pour étriper des Zombies. A part quelques blessures regrettables, je crois que les valeureux combattants ont terrassé tous les zombies et ont tous survécu. Tant mieux pour eux.

Table n°2 dite « petite » …
… où Jeff, Jibee et Julien se sont affrontés à Small World. Ce dernier fut le plus performant et remporta la victoire avec 103 points, devant Notre Illustre Président avec 96 points et Jeff avec 95.
La partie fut agréable si j’en crois cette citation de Notre Insouciant Président : « c’était sympa serré ».

Table n°3 dite « historiquement factuelle »…
… pour le résumé de laquelle je laisse la parole à François :

Une table, dite « Triplicée »

Après la défaite de Sadowa face à la Prusse, l’Empire d’Autriche devient en 1867 une « double monarchie » (impériale et royale) rassemblant l’Empire d’Autriche et le Royaume de Hongrie. Ainsi se mettaient en place des institutions qui dureront jusqu’en 1918: les « affaires communes » (guerre, armée, diplomatie) et les affaires à régler d’un commun accord: la Banque centrale, la monnaie, la politique commerciale, les chemins de fer, les postes et télégraphes. En 1879, l’Empire allemand et l’Autriche-Hongrie (les Empires centraux), constituent une alliance sous le nom de Duplice (Zweibund). Elle devint la Triplice (Dreibund) ou Triple-Alliance en 1882 quand l’Italie vient la rejoindre dans une optique défensive (après l’entrée des Français en Tunisie): elle ne doit fonctionner que dans la mesure où l’un des signataires est agressé.

Christel, Gérard, Baptiste « nuque longue » et François rejouèrent ce moment d’histoire à Impérial, se concentrant respectivement sur l’Autriche-Hongrie, l’Italie, L’Angleterre et la Russie, la France et l’Allemagne. Une Triplice se met en place implicitement, pendant que le pourtour du continent subit les assauts des Russes et des Anglais, qui cherchent à rompre leur isolement. Il est déjà fort tard quand les puissances, ayant bien peu avancé sur l’échelle de valorisation, amassent les armées dans un statu quo au pacifisme quasi-bêlant. La faute à une case Taxation peu visitée, et dont les règles ne seront vraiment comprises qu’en milieu de partie. C’est donc l’Autriche-Hongrie qui rompit la Triplice la première, attaquant sauvagement et sans raison apparente une usine Allemande. Les troupes attaquantes furent bientôt mises en déroute et cette aventure sans lendemain eut surtout pour effet d’affaiblir les deux puissances, qui déclinaient de concert. Christel, suivant les pas de François-Joseph, tenta de compenser les tensions créées par le compromis de 1867, en inaugurant le Drang nach Osten (expansion vers le sud-est, les Balkans) dans une logique de consolidation des positions acquises face à l’expansionnisme russe. Cette politique slave s’opposait aux visées de l’Empire russe sur fond de démembrement de l’Empire ottoman, antagonisme aux sources des causes du futur conflit mondial.

L’Italie, forte de sa base arrière protégée par son accord stratégique, lança alors un grand raid sur l’Atlantique, conquérant Espagne et Portugal, puis menaçant la France, qui ne dut son salut qu’à un raid des navires Anglais qui laissa en tout six unités sur le tapis. La France changea brièvement de mains, passant de François à Christel avant de faire le chemin inverse, mais sa stratégie brouillonne et un conflit incessant avec l’Angleterre l’épuisa rapidement, tout comme l’Allemagne, trop affairée sur le front Russe et Anglais. L’Italie, grand triomphateur de la Triplice quand l’Allemagne en fut la dupe, parvint ainsi rapidement à 25, mettant fin à la partie, et devançant les troupes Russes et Anglaises, bien placées. Son commandant, Gérard, fort chargé en obligations Italiennes, emporta donc logiquement la mise avec 93 points (dont 70 apportés par l’Italie!), devançant Baptiste, 82, et François, 71. Christel, victime de choix d’investissement malheureux, et bien qu’ayant les revenus les plus diversifiés, termina à 66.

Table n°4 dite « de la honte »…
… où Ania, Françoise et Votre Modeste Serviteur échouèrent lamentablement sur la septième enquête de Sherlock Holmes : Détective Conseil. Pour tout dire, nous ne répondîmes correctement qu’à 2 questions, tout en ayant lu de nombreuses pistes… Le score final s’avéra, bien sûr, négatif… Pas de quoi faire honneur à Sir Arthur Conan Doyle et à son illustre création.

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de MARDI à St-Elivet 10/07

Une table dite « le retour du fils de la vengeance » racontée par Xel :

 » Jarnaquerie » impériale
Le 10 juillet 1547, « Gui de Chabot Jarnac, dans un duel, fendit d’un revers de son épée le jarret à son adversaire François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie. Ce coup fut trouvé très habile et fournit une expression proverbiale, qui a pris un sens odieux ; mais c’est un tort de l’usage, car le coup de Jarnac n’eut rien que de loyal, et le duel se passa dans toutes les règles de l’honneur. À la suite de cela, un jarnac s’est dit aussi pour un poignard. »

Point de duel en 2012 mais 5 joueurs autour d’une table : Laurent, Xel, François, NIP et Jeff.
Jeu du soir : Impérial.

NIP explique les règles à François puis la partie commence gentiment à la mode « bisounours » : tout le monde s’arme à donf mais pas un boulet de canon à l’horizon au grand dam de NIP et de Jeff qui voulaient sans doute que nous nous étripâmes violemment afin de pouvoir récupérer « nos » nations sans trop d’efforts…

Finalement l’Autriche-Hongrie sera la nation de Laurent, la France et l’Italie mes nations, l’empire britannique sera chez NIP puis chez François et finalement repris par NIP, l’Allemagne essentiellement chez François et Jeff aura été le Russe plein de ruse Moults péripéties plus tard – dont quelques combats quand même pour l’hygiène – alors que je pouvais terminer avec la France, j’offre un boulevard à Jeff qui met fin à la partie avec sa dernière taxation… Faute d’avoir – peut-être – gagné, je suis troisième avec 90 points, loin devant Jeff avec 113, NIP + de 90, François avec 88 et finalement Laurent…

Excellente soirée même si j’ai « laissé gagner » Jeff et NIP

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de MARDI à St-Elivet 03/07

2 tables ce mardi racontés par Xel :

3 juillet : jour funeste en 1969 (mort de Brian Jones) et 1971 (mort de Jim Morrison) pour tous les fans de rock…

Mais en l’an 2012, 7 joueurs de PC se sont retrouvés autour d’une grande table et de deux jeux:

Françoise, Nathan et Frank se sont battus contre d’affreux virus (Pandémie) [je pense qu’ils ont été plus forts que le Mal => à confirmer par les participants] .Une deuxième partie « familiale » s’est initiée après le départ de Frank [victoire du Mal ?].

Jibee, Vincent, Jeff et moi-même nous sommes affrontés (jusqu’à une heure du matin !) autour du grand plateau d’Impérial. Vincent a bien souvent été apatride, Jeff a fait son Marvin, Jibee a récolté les fruits que j’avais semés en Iltalie… et j’ai été très longtemps la seule à essayer de soutenir les finances de la France.
Au final, Jibee l’emporte (avec 179 ?) suivi de très peu (174 ?) par Vincent qui fulmine, bien plus loin (139) VMN [votre modeste narrateur] et enfin Jeff (134 ?) qui n’a pas vu ses efforts récompensés et qui doit encore en « marviner » ce matin
Excellent jeu, hautement immoral donc hautement recommandable

Pour discuter de cette session RDV sur le forum

Séance de VENDREDI à St-Elivet 10/06

Après une séance de mardi non documentée (mais on me souffle dans l’oreillette comme quoi un Galaxy Trucker a été joué) une séance de vendredi de taille moyenne (quelques absents dus au long WE) mais avec 2 nouveaux venus : JB et Sophie : sa chère et tendre, qui ont découvert des locaux et ses formidables squatteurs de Parties Civiles. Mathias – une ancienne connaissance – nous a également rejoint pour enfin jouer avec nous. Après une légère hésitation due  aux envies de tous et de chacun voici les 2 tables constituées :

Table n°1 dite « brève mais intense » …

… avec JB the New, Sophie, Sly the Mathusalem’s Father et Marvin se sont attablés autour de Race for the Galaxy. Les commentaires des concernés sont attendus avec impatiance. Sans doute.

Table n°2 dite « longue mais intense » …

… où Mathias, Christel, Eliza, Michal et Votre Humble Serviteur (re)découvraient Imperial. J’ai toujours aussi du  mal à comprendre l’esprit de ce jeu, un petit bijou ludique mais également cynique à souhait où les pays sont des marionettes dans les mains des financier. « Nationaliser les coûts, privatiser les bénéfices » n’arrive bien entendu jamais dans la vraie vie. Bref on s’est un peu battu avec le règles mais avec l’aide de Marvin et Sly on a finalement pu les vaincre. Pour le jeu c’est une autre histoire. Les joueurs s’attachent facilement à un pays. Ainsi Mathias a cheri l’Angleterre, Cristel l’Italie, Eliza avais les affinités avec l’Allemagne, Michal assez souvent la France. Votre Humble serviteur a essayé la stratégie de « verrouillage » : prise de contôle de Russie et de l’Autriche, cette dernière étant chargée d’embeter l’Italie (ce qu’elle a réussi pendant tout le jeu). Le final a vu Michal prendre le contrôle de la Russie et gagner haut la main la partie (vers 1h), suivi de VHS, Mathias, Eliza et Christel. Il est bon ce jeu. Vraiment bon. Et je l’aurai un jour. Je l’aurai !

Pour discuter de cette session RDV sur le forum