Séance de MARDI 02/05/2017 à St-Elivet

Petite séance pour ce mardi coincé entre deux grands week-ends.

Table 1, dite « Gomme brûlée » : c’est au bord de la piste de Silverstone sous un beau soleil que se retrouvent François-René, Nicolas-2, Jérôme, Julien-Lannion et VHN pour disputer en 3 tours une course de Formule Dé. Jeu de dé, oui, mais certainement pas jeu de hasard. En témoigne la performance du surentraîné F-R qui, après avoir déjà brillé en début d’année, survole la course après avoir finement réglé sa monoplace.

Dans le premier tour, il prend le large et gère ensuite sa course en père de famille sans que ses poursuivants ne soient jamais menaçants. N2 occupera longtemps la deuxième marche du podium mais lors de son arrêt au stand à la fin du deuxième tour, il se retrouve juste derrière Dom et Jérôme en pleine explication, explication qui tourne en faveur du second. Jérôme est aussi celui qui a le plus serré ses concurrents, assumant les risques d’accrochage. Malheureusement pour Julien, c’est lui qui se retrouve hors course suite à un tel frotti-frotta avec Jérôme, terminant sa course après 2 tours et à quelques centaines de mètres de l’entrée des stands où il aurait pu réparer sa carrosserie. Il est intéressant de noter la variété des tactiques de course, allant de 2 arrêts au stand (F-R) à 0 (Jérôme).

Table 2, dite « Soleil brûlant » : c’est sur les pistes d’Asie centrale que s’affrontent aux Voyages de Marco Polo Baptiste, Neox, Jean-Yves et DocNicolas. Le premier nommé (avec je crois le personnage du commerçant) remporte une partie où Nicolas aura eu bien du mal à tirer un « 6 » de ses dés.

Table 3, dite « Le tour le plus long » : reprenant ses bonnes habitudes, le groupe restant ne se sépare pas sans avoir joué à Codenames. Les Rouges (Doc, Julien et VHN) disputent une première manche serrée aux Bleus (Jérôme, F-R et N2), ces derniers l’emportant finalement à cause d’un Coffre 2 pas assez fort (c’était Caisse, Bois et non pas Caisse, Casse). La seconde manche (VHN/F-R, le choc des maîtres-espions) voit un fail mémorable : les Rouges ouvrent par un Richard Claydermann 3 (pour Piano, Main, Tube). Après Piano et Main, les espions s’accordent facilement sur Banc qui était l’assassin ! Frustration de l’adversaire qui gagne sans avoir joué. F-R s’affronte alors à Julien et, égal à lui même, fait le trou avec son Balle 4. En face cela patauge : malgré le plaisant Attente 2 (File, Poste), le Port 3 (« dans une Ile, il y a forcément un port » ? eh bien non !) les coule et les Bleus arrivent à 3-0. Cela ne suffisait pas à certains qui ont insisté pour une quatrième partie. Elle a traîné en longueur, le binôme Doc/N2 ayant eu du mal à maintenir ses joueurs éveillés mais a permis aux Bleus de sauver l’honneur.

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Séance de VENDREDI 14/04/2017 à St-Elivet

Dans la dernière heure du 14 avril 1912, le RMS Titanic, fleuron de la White Star Line, en route vers New York pour son voyage inaugural, heurtait un iceberg et coulait après quelques heures. Plus grand navire de son temps, réputé insubmersible et doté des derniers perfectionnements techniques, ses canots de sauvetage ne purent néanmoins accueillir qu’une partie de ses passagers et de son équipage. Sa perte fut l’une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. 115 ans plus tard, c’est avec un équipage réduit (mais en présence de son Capitaine) que Parties Civiles se réunissait.

Table 1, dite « Insubmersibles » : sur le pont supérieur de St-Elivet, Neox, Baptiste et Jean-Baptiste fêtent le retour de ce dernier avec un classique, les Voyages de Marco Polo. Partie serrée sans croiser d’iceberg entre Venise et Pékin, mais où le bonheur parfois ne tient qu’à un coup de dé. Et une fois la poussière retombée, c’est Nicolas qui finit devant de 3 points.

Table 2, dite « White Star Line » : Bruno, Olive et Nicolas-2 s’attaquent à un jeu de gestion récent par les auteur(e)s de Zhang Guo : Railroad Revolution. Un jeu où on revit la rivalité entre sociétés de chemin de fer pour construire une liaison transcontinentale aux Etats-Unis. C’est tout ce que nous pouvons dire.

Table 3, dite « Les femmes et les enfants d’abord » : Frank, Xel, Tristan, Nourdine, Mickaël et VHN démarrent la soirée par une partie d’essai de Trésors et Dragons, un work in progress de Frank. C’est un jeu familial coopératif, au matériel superbe, et où la réflexion domine sur l’aventure (il s’agit de bien lire le positionnement de chacun sur la grille des cases et anticiper les mouvements possibles). Les règles sont simples, tournent bien et devraient plaire aux femmes, aux enfants et aux autres. Comme dans le Pac-Man de ma jeunesse, les monstres sont irrésistiblement attirés par les personnages qu’ils ont en ligne de vue, avec l’astuce supplémentaire qu’ils peuvent aussi s’envoler (ben oui, ce sont des dragons) pour venir se poser sur une case adjacente. Il y a intérêt de rester dispersé et ce n’est pas si simple de gagner, comme le montre notre partie (toute l’équipe perd dès qu’un personnage est éliminé).

Puis le groupe se coupe en 2 : Les uns (Xel et Nourdine) font un Pandémie Contagion où le jeu les malmène sévèrement. Les autres poursuivent en s’essayant à Unlock, jeu d’énigmes augmenté d’une app sur téléphone. Ils ont eu l’immodestie de s’attaquer directement à la 3e aventure : bien mal leur en a pris, ils ont bien pataugé dans l’île et le gong a sonné sans que les deux moitiés du groupe aient été réunies au terme de leur naufrage ludique.

Comme une bande de vieux rockers, le groupe se reforme et Tristan, Mickaël, Xel et VHN découvrent Fourberies, un jeu récent. Sur le thème improbable de troupes d’acteurs à tête d’animaux cherchant à plaire à un monarque à l’humeur variable, doté d’un matériel inutilement riche, ce jeu familial repose sur une mécanique de choix secret et simultané (comme à Mission Planète Rouge, mais où les choix de plusieurs joueurs ayant fait le même s’annulent). De l’avis général, en y ajoutant des cartes de pouvoir qui permettent de changer les règles et un scoring qui dépend sensiblement d’objectifs secrets, le chaos qui en découle affaiblit le plaisir ludique, et le jeu pâlit de la comparaison avec MPR. Ce soir c’est Tristan qui, ayant le mieux surnagé avec ses cartes de scoring personnelles, l’emporte devant Xel.

L’affluence réduite dans la dernière heure de ce mardi n’a pas permis de lancer le Codenames habituel, nous nous en excusons auprès de nos lecteurs à qui nous proposons en consolation de chercher « Titanic 4 ».

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Séance de MARDI 20/12/2016 à St-Elivet

A défaut de neige, un effectif fourni en cette fin d’année, déjà une ambiance de fêtes et quelques boîtes neuves suggérant des petits souliers garnis par anticipation.

Table 1, dite « Le temps des cathédrales » : Nicolas-3 réussit à convaincre Tristan et Xandra de jouer aux Piliers de la Terre. Avec une victoire de peu de Tristan, si ma mémoire est bonne.

Table 2, dite « J’ai un blanc » : Baptiste-plaqué-or, Yvan et Neox essaient GearWorld : The Borderlands, un jeu avec une carte, du développement économique, un peu de conflit, euh bon demandez-leur ce qu’ils en ont pensé, par exemple à Neox qui a gagné.

Table 3, dite « Un hiver chez les zombies » : F-R entraîne Guillaume et Nourdine dans la découverte de Dead of Winter. Apparemment tout s’est (trop ?) bien passé pour cette mission, sans traître, qu’ils ont remportée.

Table 4, dite « Un barbu chez les poilus » : Jérôme pour son retour propose à Frank, Christophe et Xel deux parties des Poilus (je me demande même si je n’ai pas vu l’extension ?). Pour les résultats, merci de consulter le monument aux morts.

Table 5, dite « Camel Trophy » : excursions commerciales sur la route de la soie au programme de Bruno (Johannes Caprini), Dom (Merkator ex Tabriz) et Thomas (Matteo Polo) avec les Voyages de Marco Polo. Abreuvé par les ressources gratuites récoltées par son personnage, VHN finit avec 56 PV plusieurs encolures de chameau devant ses concurrents qui seront départagés par la photo-finish (un naseau d’avance pour Bruno).

Table 6, dite « Massacre express » : rien de tel qu’un Shadow Hunters pour souder un groupe (issu des tables 3 et 4). Bon ici on a plutôt dessoudé, en particulier F-R qui en un tour a éliminé 2 joueurs à coups de mitraillette. Il emmène ses Hunters à la victoire, avec Xel-Allie dans leurs bagages.

Table 7, dite « L’heure du rut » : bien que la journée entamât sa dernière heure, les amateurs restaient enthousiastes et Tristan mettait en place Antler Island quand votre rédacteur prit congé. Il était aussi question de Codenames pour des amateurs en manque de double-sens et de gauloiseries.

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Séance de VENDREDI 14/10/2016 à St-Elivet

Le 14 octobre 1066, à Hastings, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, défait les troupes du roi d’Angleterre, Harold qui meurt d’une flèche dans la bataille. Guillaume, qui après sa mort, en 1087, sera surnommé le Conquérant, est proclamé roi d’Angleterre sous le nom de William.  C’est la dernière tentative réussie de conquête de l’île, et la naissance de l’Angleterre moderne

La bataille de Hastings sera immortalisée dans l’une des cinquante-huit scènes de la célèbre tapisserie de Bayeux, brodée entre 1066 et 1077. Qui a eu l’idée de la Tapisserie de Bayeux… qui est d’ailleurs une broderie ? Les spécialistes du sujet sont partagés. Le commanditaire le plus communément évoqué est Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume,  pour orner la cathédrale de Bayeux  et conter par l’image les exploits de Guillaume à ses sujets, dont peu savent lire. Odon, reconnaissable à sa tonsure ecclésiastique, est lui-même en bonne place dans la tapisserie puisqu’il participe à la bataille en personne, muni d’un bâton au lieu d’une épée — les ecclésiastiques ayant le droit de frapper l’ennemi, mais pas de faire couler le sang.

A St-Elivet, le 950è anniversaire de cet événement qui inspira la tapisserie de Bayeux fut célébré à grands renforts d’une pâtisserie des aïeux, la gaufre (que, dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris pour un demi-dernier). Joan était à la manœuvre pour une réalisation parfaite sous forme d’oxymore géométrique entre les fameux petits carrés et sa propre rondeur, et aux doux parfums d’enfance, comme Proust a su les relater dans un passage célèbre du côté de chez Swann (où il était, bien sûr, question d’une madeleine).

Table 1, dite « sans motif précis » : Xel, Thierry, Agnès et Bruno lancent un Mystérium dont personne ne réussira à sortir vainqueur.

Table 2, dite « ça plane pour elle » : Baptiste engrange les cotisations mais trouve le temps de convier Xel, Joan, et Julien à Mission: planète rouge. Ce jeu semble faire l’unanimité et c’est Joan qui se fait sauter la gaufrette à l’issue d’une partie disputée.

Table 3, dite « cousue main » : dans l’espace clos de la cuisine propre aux préparations au longs cours, l’équipe de choc d’inspecteurs patentés (Dom, FR, Thomas, VHS) se lance dans le cinquième opus de Sherlock Holmes: Détective Conseil, intitulé Le mort mystérieux. On ne peut bien entendu pas dévoiler ici l’intrigue dans ses détails, mais sachez q’un message codé, présent dès l’exposition, nous aura donné du fil à retordre… Nous avons péniblement cherché à renouer le fil des différents événements, et terminons cependant avec le score très honorable de 35, grâce à une intuition fulgurante de Dom qui a permis au groupe de se refaire la pelote.

Table 4, dite « tapis volant » :  Agnès, Thierry, Bruno et Olivier se lancent dans Les voyages de Marco Polo, une partie studieuse remportée par le dernier cité.

Table 5, dite « décousue » : Paul, Julien – de Paimpol, Mickaël et Jeff explorent Mare Nostrum. Une partie dont Julien perdit le fil, troublé de laisser la victoire à Paul, au point qu’il en laissa son pull sur la chaise. Xel, qui s’en aperçut, le confiera aux bons soins de Joan.

Table 6, dite « aux conquérants » : Nicolas II, Jack, Tristan et Michal se lancent dans un Scythe que l’on imagine épique, forcément épique, et que le premier nommé s’adjuge.

Table 7, dite « embobinée » : Mickaël, Dom et VHS essaient Eternity. Voici un jeu de plis au principe simple: il s’agit de remporter des plis avec trois couleurs de cartes, dont l’une à un moment donné joue le rôle d’atout, mais avec un mécanisme vicieux de pari sur le nombre de plis réalisés qui influence énormément le jeu, car il attribue un bonus, bonus qui va croissant au fil des trois manches (2, 4 et 7 points). C’est Mickaël, avec 19 (avec le bonus à 7) qui remporte cette partie inaugurale devant Dom, 14 (gratifié également du bonus à 7), et VHS, 10. On devrait revoir ce jeu sur les étals de Scorfel, équipé d’un démonstrateur.

Table 8, dite « le cinquième aliment » : Agnès, Dom, et Joane, les bleus, affrontent Xel, Thierry et VHS, les rouges, dans un Codenames réclamé à grands cris nonobstant l’heure tardive. Une partie remportée sans équivoque par les rouges, emmenés par un Thierry au meilleur de sa forme dans un Varan 3 (Dragon, Peau, Dent), VHS étant au diapason sur un Colisée 3 (Rome, Cirque, Boxer) pendant que les bleus se gaufraient allègrement, échafaudant d’improbables coups de billard à trois bandes où Joan et Dom se répondaient étonnamment, à l’image de cet Aliment 5, qui dévoilait 4 mots, le cinquième restant enfoui à jamais, et ce n’était pas Pépin (ni Gaufre, qui n’est pas un mot du jeu mais pourrait le devenir). Une partie conclue sur un coup de poker de votre modeste narrateur, qui, avec 3 mots en main (Boxer, Mine et Livre)  lança un très tactique Mike Tyson 1 (même Xel identifia Boxer), pour laisser jouer les rouges (qui avec 5 mots restants n’avaient aucune chance de conclure). Le coup réussit: le Tissu 3 lancé par Joan élimina la Bande, intrus gênant, et qui me permit de proposer un Dessinateur 2, qu atteignit sa cible pour les deux mots restants.

Table 9, dite « bubble star » : Nicolas II mystifie Julien à Bubblee pop – je ne vois rien à ajouter à ce constat bleu comme une orange.

Table 10, dite « le dixième commandement » :  Julien mate Nicolas II à Alien menace – je ne vois rien à ajouter à ce constat vert comme une guêpe.

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Séance de MARDI 27/09/2016 à St-Elivet

Le 27 septembre 1905 paraissait un article scientifique intitulé Ist die Trägheit eines Körpers von seinem Energieinhalt abhängig ? Son auteur, un certain Albert Einstein, y proposait une relation entre masse et énergie capturée par la formule E = mc². Exactement 111 ans plus tard, une douzaine de joueurs chargés d’une masse de jeux débordait d’une énergie communicative.

Table 1, dite « Le choix de la race » : Jérôme, Paul et Nicolas-2 s’installent au calme au rez-de-chaussée et se lancent dans une partie de Smallworld. Trois heures de baston plus tard, et après de multiples expérimentations sur la relation entre la masse d’une arme contondante et l’énergie des coups qu’elle porte, ils y étaient encore ! Ils se sont bien amusés même s’il semble que le pouvoir des Sorciers ait fait couler beaucoup de salive. Au bout du bout, Paul s’impose.

Table 2, dite « La soie pure Chine » : Bruno (Kublai Khan), Jean-Yves (Mercator ex Tabriz) et VHN (Matteo Polo) s’attablent autour des Voyages de Marco Polo. Partie de découverte pour les deux derniers nommés qui ont très apprécié le jeu, même si les cinq brefs tours nécessitent des choix déchirants, forcément déchirants. VHN laisse des traces de corne sur la route de la soie en lâchant ses chameaux (NDLR : autant en Occident on mesure la puissance en chevaux, autant en Orient ce sont les chameaux qui sont l’unité utilisée – à PC on s’instruit en s’amusant) et distance ses adversaires sur la piste de score (mais avec 67 points, il y a encore de la marge pour atteindre les 90+ points que l’on voit rapportés sur Internet)

Table 3, dite « Y’a du soleil et des mayas » : Xel, Tristan et Baptiste-2 jouent à Tzolk’in. Longue partie au terme de laquelle Tristan finit juste devant Xel au tableau de marque.

Table 4, dite « Should I stay or should I go ? » : Baptiste-le-joaillier et Nicolas-Neox joignent leurs efforts pour initier un nouveau venu, Jocelyn, à Diamant (fort bon jeu d’exploration en mode stop-ou-encore que nous reverrons bientôt au Festival Scorfel) puis à Lanternes. Le petit nouveau s’impose les deux fois. « La chance du débutant » concluent les deux anciens.

A presque minuit, personne ne veut rentrer à la maison et voilà que 2 tables redémarrent. Leurs résultats seront à collecter sur le forum, VHN étant lui resté raisonnable.

Table 5, dite « Les yeux dans les yeux » : Nicolas-2 défie Tristan (ou est-ce l’inverse ?) à 7 Wonders-Duel.

Table 6, dite « Très conceptuel ça, coco » : Xel, Paul, Jean-Yves et Jérôme se lancent dans un Concept où ils n’auront pas manqué d’être créatifs.

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Séance de MARDI 20/09/2016 à St-Elivet

Il y a exactement 70 ans était inauguré le festival de Cannes, avec plus de 7 ans de retard…un petit retour historique s’impose. Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise, née en 1932, le gouvernement français du Front Populaire décide de créer un festival concurrent et choisit Cannes. L’idée en revient au ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts Jean Zay. Mais son ouverture, le 1er septembre 1939, sera reportée en catastrophe du fait de l’invasion de la Pologne, le même jour. C’est donc après la Seconde Guerre mondiale, 7 ans plus tard, que la Croisette reçoit réalisateurs, stars et journalistes pour la plus grande joie des badauds. Il y aura donc deux affiches (que tout oppose, comme on peut le voir) pour ce festival inaugural…

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Un tapis rouge accueille les invités et les vedettes à l’entrée du Palais des festivals. Les photographes immortalisent la montée des « vingt-quatre marches de la gloire » avant la cérémonie d’ouverture, rituel qui va rapidement devenir incontournable. Le premier Grand Prix est remis à un film de René Clément qui exalte la Résistance française : La Bataille du Rail (en 1955, le Grand Prix sera remplacé par la Palme d’Or).

Mais on retiendra aussi de ces premières agapes l’irruption du phénomène des starlettes….70 ans après, si un petit parfum d’été régnait encore à Saint-Elivet, les températures étaient enregistrées en baisse, ne permettant pas une tenue aussi décontractée, quoique certains furent aperçus en bras de chemise.

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Table 1, dite « La parole donnée (Palme 1962) » : Xel, Tristan, VHS et Frank jouent à Kardinal und König que Xel et Frank découvrent.  Une partie serrée où votre modeste narrateur s’impose sur le fil, devançant Tristan et Xel d’une demi-hostie. Le tournant du match fut l’implantation par mes soins d’une abbaye à Angoulême, la dernière en France, qui scella le destin du royaume et me rapporta 8 points. Il y eut aussi un pacte avec Tristan, reposant sur la parole donnée, entre Angleterre et Aragon. Bon, j’avais quand même blindé l’Aragon au cas où… Quant à Frank, victime d’une énorme méprise sur la façon de compter les points, il se cantonna dans une attitude belliqueuse qui se révéla improductive, et quitta définitivement les lieux à l’issue de cette partie. Suivit, donc à trois, un 6 qui prend dont Xel sortit victorieuse, me semble-t-il.

Table 2, dite « Le vent se lève (Palme 2006)» : Nicolas-Neox, Baptiste, Jean-Yves, Bruno et Dom prennent le large pour Isle of Skye, une partie que Dom remporte grâce à une dernière vente fort lucrative, selon ses propres dires.

Table 3, dite « Le troisième homme (Palme 1949) » : C’est à Las Vegas que les protagonistes de la table 1 retrouvent Jean-Yves. Un petit jeu fort sympathique où il s’agit de miser sur six tapis de jeu en fonction des dès que l’on a lancés, avec trois règles redoutables: 1. Placer ses dès impose de jouer TOUS les dés identiques sur le tapis idoine, 2. Parmi leu jeu de dès, deux dés blancs ne vous appartiennent pas et pourrissent simplement le jeu, et enfin (et surtout) 3. Les joueurs ex-æquo sur un même tapis (y compris le blanc) s’éliminent. Alors que VHS ramasse des butins lucratifs et que Dom fait son beurre, Xel se lance dans un pari insensé où elle perd près de 100.000$ (heureusement qu’ils sont virtuels). « C’est c…u » lança Dom, ce que l’intéressée confirma… Et, à la fin du film, c’est donc le troisième homme qui remporte la mise sur un tableau de score serré comme un nœud papillon (J-Y 380.000$, Xel 370.000$, Dom 360.000$, et VHS 320.000$).

Table 4, dite « Le goût de la cerise (Palme 1997) » : la table 3 dispute ensuite une partie de Imagine, succédané d’un Linq qui ne démarra jamais et d’un Codenames orphelin de son DUC… A ce jeu où l’on devine des mots (personnages, objets, expressions…) à l’aide de multiples calques transparents, Xel fut la plus habile à reconnaître les mots des autres, mais aussi la moins habile à faire deviner les siens, et notamment l’expression « la cerise sur le gâteau » qu’elle ne put nous faire avaler… Quant à Dom, il se lança dans une description encyclopédique de l’Allemagne (Forêt Noire, Rhin, tout y passa…) sans pouvoir nous faire penser une seule seconde à Angela Merkel…

Table 5, dite « L’éternité et un jour (Palme 1998) » : une table qui dura une éternité et déborda sur la journée suivante, mais qui nous est cependant narrée de première main par Dom, envoyé spécial en mode « heures supp ». Voici donc son récit: « En seconde partie de soirée, Bruno convainc Nicolas et Tristan de jouer aux Voyages de Marco Polo, un jeu des auteurs de Tzolk’in qui a l’air bien intéressant avec des dés, des déplacements sur une carte (la route de la soie) et des personnages aux pouvoirs asymétriques. Neox-le-moulox, capable d’aligner des séries impressionnantes de 6, finit en tête sur la piste de score (d’où la valeur 48 est étrangement absente, une erreur du graphiste !). Selon certaines rumeurs, il y aurait eu quelques approximations de règles qui auraient nui à Tristan ; gageons que ce dernier demandera prochainement à ressortir le jeu. »

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