En ce 30 juillet, Patrick Modiano fêtait ses 74 ans. Cet écrivain, dont l’histoire familiale est un roman à elle seule, obtint le prix Nobel 2014 de littérature pour l’art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation.
Son univers torturé n’est pas sans résonance avec certaines tables de Parties Civiles, où l’on peut avoir l’impression de rejoindre le Vestiaire de l’enfance. Ajoutons que son phrasé particulier n’aurait pas forcément détonné parmi les membres de notre association, qui, du mutisme au rire sonore, compte une large palette d’expressions vocales.
Table 1, dite « La ronde de nuit » : Hit z Road c’est la promesse d’un voyage à surprises vers la côte Ouest des USA et où il s’agit surtout de gérer ses maigres ressources (munitions, adrénaline et essence) pour affronter les dangers qui attendent au coin du macadam. Un périple qui fut fatal à Xel, que Neox et François-René n’hésitèrent pas à abandonner sur le bitume au bout d’une ronde de nuit mouvementée. Les deux compères ont fini premiers avec 14 points, et le dernier cité emporta au nombre de survivants.
Table 2, dite « La petite bijou » : C’était le grand retour de Vikings, trop peu sorti sur nos tables. Il est d’usage de faire de bisser à ce jeu, et c’est dans la première que Benjamin nous sortit une petite bijou de partie, gagnant tous les bonus du décompte final et culminant au score historique de 76 (Dom, 59, s’est bien développé, tandis que votre serviteur, 49, défaussa les tuiles à foison en oubliant un point de règle). Dans la seconde, Dom prend un petit point de plus et cette fois s’impose, votre serviteur à 57 perd par manque de poissons, et Benjamin revient sur terre avec un néanmoins honnête 50.
Table 3, dite « Livret de famille » : Table exilée, Dice forge et ses jeux de dès bruyants oblige, et où le livret de famille associe Vincent (136) et Yona (114) au sommet du palmarès. Entre les deux, Nicolas II (132) s’intercale: pour lui, la partie tourna en eau de boudin, car c’est son cochon qui engraissa le vainqueur. Olivier, pour sa part, s’est fait du mauvais sang (83).
Table 4, dite « Du plus loin de l’oubli » : la table 3 enchaîne avec Orbis, un jeu où l’on se prend pour Dieu. Le score de cette table sera à jamais dans l’oubli. Et c’est dommage, car, comme l’a dit Jean d’Ormesson, si Dieu n’existe pas, la vie est une farce tellement tragique qu’il faut espérer à tout prix qu’Il existe.
Table 5, dite « La place de l’étoile » : en fin de soirée, c’est la fête des artificiers dans la nuit étoilée. Petits et grands s’émerveillent devant les prestations de Dom, Xel, Neox et votre modeste narrateur à Hanabi, qui, deux fois de suite, réalisent 20, un score qui ravit la foule, nous dit le livret.
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