Le football, roi des jeux, a aussi son histoire, et ce 23 mars est l’occasion de revisiter deux des plus fameux derbys entre Lyon et Saint-Etienne, et de mesurer, à travers eux, l’évolution d’une société.
Un seul sponsor pour toutes les équipes, la télévision qui refuse de diffuser un match avec publicité sur les maillots des joueurs les obligeant à en changer, des spectateurs qui se pressent en masse malgré le déluge (dans des stades bien sûr non couverts) et refusent de plier bagage, et, last but not least, des voisins foréziens conquérants: tout a changé en un petit demi-siècle…. sauf l’insubmersible Michel Drucker, toujours en vue dans le paysage.
A Lannion, quelques années plus tard, de fameux derbies ont eu lieu sur les tables surchauffées de St-Elivet, où une grande marque de bière s’était invitée comme sponsor.
Table 1, dite « Changements de maillot » : Dom régale à Meuterer, un jeu tout petit où un équipage à la composition fluctuante navigue entre des îles, cherchant à y faire commerce de diverses denrées comme le sel, le vin, le tissu ou les rubis. A ce jeu original, plusieurs mécanismes se combinent: la conduite du navire, sous la direction du capitaine, une possible mutinerie (initiée par un mutin, le fameux Meuterer qui donne son nom au jeu, et un éventuel mousse complice), et enfin la vente des marchandises aux deux derniers ports visités, tout en gardant un œil sur les ventes possibles au port de destination, qui n’est qu’
accessible au tour suivant. La partie prit un tour paisible, votre serviteur faisant office de capitaine au long cours avant de décider de changer de maillot et de se saborder, mais victime d’un tirage de cartes si défavorable qu’il ne réalisa pas une seule vente de la partie ! Relégué à l’étiage du tableau de marque (13 points), je vis des marchands plus chanceux et opportunistes (Franck: 28, Armand: 35) disputer en vain la victoire à Dom (38).
Table 2, dite « Feuille de score floue » : à cette table de Praetor on œuvra jusqu’au bout de la nuit, mais on ne prit pas la peine de compter les points avec précision. Si la feuille de score ressort singulièrement floue entre Tristan (400), Thibault (300), Doc Nico (200), et Olive (100), on peut penser que l’ordre d’arrivée est fidèle.
Table 3, dite « Dantesque » : Nicolas II, François-René, Xel, Jérôme, Sophie et Solène composent la feuille de match de Room 25, où la cohorte des prisonniers se sortit d’affaire, laissant cependant pour morte Sophie, livrée dans une chambre isolée aux griffes de l’impitoyable Nicolas II, gardien sans pitié, sous l’oeil approbateur de Solène. Spectacle dantesque dont se délecta François-René dans une chambre voisine, avant de filer rejoindre ses camarades d’infortune.
Table 4, dite « Au nom de tous les chiens » : dans l’arène de Mythic battles, des gladiateurs, des bêtes curieuses telles les chiens des enfers, tout cela manœuvré par Mickaël, Guillaume, Paul junior, et Quantin, et qu’on aurait aimé voir commenté en direct par Michel Drucker. Au fait, vous aimez les chiens ?
Table 5, dite « Derby » : à l’écart du monde, dans le silence feutré, on n’entend que le bruit des mètres ruban coulisser pour déterminer les cibles des attaques de Warhammer 40 000 – encore une partie qui conduisit les joueurs jusqu’à point d’heure, et vit l’expérimenté Julien venu de sa lointaine contrée Paimpolaise damer le pion à Baptiste dans ce derby de la cinquième circonscription.
Table 6, dite « Une-deux » : délestée de Franck, la table 1 enchaîne sur Azul – encore une version maison d’un jeu honorablement connu et qui nous replonge dans le Portugal de la renaissance. Munis de truelles et de jolis azulejos, nous construisons des palais de toutes les couleurs, à l’horizontale, à la verticale et dans toutes les couleurs. Une partie que je m’adjugeai avec 81, sur un joli une-deux de fin de partie avec Armand (53), qui eut pour effet de priver Dom (73) d’une victoire qui lui tendait les bras.
Table 7, dite « Monstre édenté » : Pour le premier match de la saison 1970, l’OGC Nice reçoit l’Olympique lyonnais. Titulaire, Domenech se voit confronté aux rapides attaquants niçois. Le meneur de jeu de Nice le dribble puis se fait sévèrement tacler par un joueur de l’équipe adverse, qui s’avère être Jean Baeza. Il se fracture le tibia et le péroné. Or Raymond Domenech, qui n’est alors qu’un jeune débutant, se voit attribuer la faute et se fait alors traiter de « boucher » par la presse à la suite d’une erreur des journalistes. Il décide pourtant de ne pas protester et se justifiera beaucoup plus tard : « Baeza et moi avions la même coupe de cheveux. Les journalistes nous ont confondus. Je n’ai rien fait pour les contredire. Je débutais, il me paraissait important que l’on parle de moi, en mal ou en bien. Il y avait une sorte de bravade, je suis alors entré dans mon personnage ». C’est ainsi que naît alors la réputation de « boucher », que Domenech traînera jusqu’à la fin de sa carrière de joueur, au point d’en devenir son surnom. À la suite de ce fait de jeu, il deviendra un joueur dur, capable de se battre sur tous les ballons, même les plus anodins, et surjouera cette réputation en se laissant pousser une moustache inhospitalière et des cheveux noir corbeau. A la table de Not alone, qui rassemblait les protagonistes de la table 3, il y avait aussi un monstre, mais il finit déconfit, n’ayant presque pas mordu. « Quelle tristesse » conclut François-René, qui en endossait le rôle.
Table 8, dite « Diluvienne » : la table 2 enchaîne son marathon en passant des colonnes romaines aux colonnes d’eau, par une plongée dans les eaux troubles d’Abyss, dont on ne verra sortir ni résultats ni lumière.
Table 9, dite « L’esprit d’équipe » : à cette table de Codenames nous trouvons les Bleus (VHS, Guillaume, Quentin, Maïwenn, Nicolas II – ce dernier plutôt en spectateur désengagé), et les Rouges (Xel, Jérôme, Dom, Mickaël, François-René) pour une partie où il valait mieux avoir l’esprit d’équipe pour comprendre ses partenaires.
- Rouges 1-0: les Bleus s’égarent dans une Chambre (Porte, Suite, Carreau) qui dérape sur une robe inattendue, une Navigation mal maîtrisée (Route, Manche, Souris) incomprise, et finissent par un audacieux Gigot 4 (qui visait Bouche et Souris), tout aussi incompris, tandis que les Rouges déroulent, certes non sans talent, une grille plus facile, à l’image de l’inaugural Cardiologie 3 (Docteur, Veine, Pompe)
- Rouges 2-0: le naufrage Bleu se poursuit avec les indices Epilation, Boulangerie, Militaire, et Aube, tous aussi énigmatiques pour l’équipe, à l’image de la Rivière associée à l’Aube (« les reflets de la rivière à l’aube, c’est joli »), ou de Eclat associé à Epilation (« des jambes bien lisses, ça brille »)
- Rouges 2-1: on dissertera longuement dans le chaumières pour savoir comment les Rouges ont pu perdre cette manche, qui vit une remontada historique conclue par un très osé Multipède, sélectionnant Mouche et Mouton, mais ni Pigeon ni Poule !
- Rouges 3-1: C’est le Berezina pour les Bleus avec un incroyable Chien 0 en fin de partie, qui offrit la victoire aux Rouges – qui n’en demandaient pas tant, s’égarant dans le Régime pour Privé, ou dans les Champs de Chanvre
Table 10, dite « Occultée » : pas de retransmission pour cette table, qui eut cependant lieu, et dont on débattait encore du thème au moment où s’éteignaient les projecteurs.
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que les lyonnais » avait titré la presse au lendemain du match. Malgré les trombes d’eau qui s’abattent sur Gerland, l’arbitre de la rencontre, M. Wurtz, décide de maintenir la rencontre.



e 13 ans, le rejoint à Richmond avec sa mère. Le 30 janvier 1847, Virginia décède à Fordham, à l’âge de 24 ans. Edgar, gravement malade, s’engage dans une quête frénétique d’amitiés féminines avec Mrs Lewis, dont il corrige les poèmes sentimentaux contre rétribution, avec Mrs Nancy Locke-Richmond (dont il s’éprend et qui sera l’Annie des derniers poèmes), enfin, avec Mrs Sarah Whitman, poétesse spiritualiste à qui il adresse le second poème À Hélène et qu’il demande en mariage. En novembre 1848, dans des circonstances assez obscures, il absorbe une forte dose de laudanum qui manque de l’empoisonner. De plus, il s’est mis à boire, lors de la maladie de Virginia, entre 1842 et 1847, et il est victime de crises d’éthylisme. Il souffre même un moment d’une attaque de paralysie faciale. Le 13 novembre, Mrs Whitman accepte de l’épouser s’il renonce à l’alcool. Le 23 décembre, il donne devant deux mille personnes sa célèbre conférence sur Du Principe poétique. Deux jours plus tard, 25 décembre, doivent être célébrées les noces avec Mrs Whitman. Toutefois, le lendemain, celle-ci reçoit une lettre anonyme lui apprenant de prétendues « relations immorales » entre Edgar et une de ses amies. De plus, on lui apprend que son fiancé a passé la nuit à boire avec des jeunes gens dans une taverne de la ville. Aussitôt, elle décide de rompre avec lui. De retour à Fordham, Edgar reprend un projet de revue littéraire. Après une visite à Mrs Richmond, il entreprend un voyage dans le Sud pour rassembler des fonds. Parti de New York le 30 juin 1849, il séjourne tout l’été à Richmond, où il retrouve Elmira Royster Shelton, veuve depuis la mort de son mari en 1844, avec laquelle il songe à se marier, mais il mourra dans l’année même.
Capone ou Lucky Luciano. La corruption gangrène la police et l’administration. La criminalité s’étend…
bien sûr. Introduits par les Maures, les azulejos (carreaux de revêtement mural en faïence, originalement décorés de bleu ou polychromes) furent adoptés par les Portugais au moment où leur roi Manuel 1er, durant une visite au palais de l’Alhambra dans le sud de l’Espagne, fut conquis par l’éblouissante beauté des tuiles décoratives. Manuel 1er ordonna la décoration immédiate, avec des tuiles semblables, des murs de son palais. Le jeu, qu’on doit à Micheal Kiesling, auteur de Tikal, vous transporte au 16e siècle, truelle en main, à embellir les murs du Palais Royal de Evora !
ouré de son papa Neox, et couvé par tata Xel et tonton Tristan. Ce petit frère de Terra Mystica invite à poursuivre les terraformations dans l’espace lointain, et même à y conclure des alliances interstellaires. Tristan croyait fermement l’emporter, mais c’est Neox qui sprinte au dernier tour pour conclure, 219 à 205, tandis que Xel, plus soucieuse de son empreinte écologique, culmine à 120.


