La date du 6 avril 1722 marquerait l’abolition de la taxe sur les barbes instaurée par Pierre le Grand le 5 septembre 1698, à son retour de son long voyage d’observation en Europe. Elle s’inscrivait dans son ambition de moderniser son pays en lui faisant adopter les techniques, mais aussi les modes de l’Occident. Le paiement de la taxe se matérialisait par une pièce en métal qu’il fallait garder sur soi, faute de quoi la police avait le pouvoir de vous raser de force.
Quelques siècles plus tard, au moins un barbu (à jour de sa taxe cotisation) figurait à chacune des tables de jeu.
Table 1, dite « 1 barbu c’est un barbu, 3 barbus c’est des barbouzes » : à la table de Rising Sun se joue une épopée nippone avec alliances, luttes et intrigues (mais pas de coups tordus ?). Parmi Neox, Julien, Elouan, Anthony, Mickaël et Cédric, on retrouve trois barbus et c’est le second nommé qui est vainqueur (avec le clan Bonsaï).
Table 2, dite « Pas rasoir » : une séance de Battlestar Galactica, on s’y ennuie rarement. Cette fois au sein du groupe formé par Michal, François-René, Frank (featuring Paul Jr), Xel, Maël et Guillaume, les cylons ont pris la forme d’un binôme père-fils bientôt rejoint par LE cylon (barbu) de PC. Ajoutez-y une Xel pas claire et un Guillaume-boulet (dixit ses collègues) : les humains ont passé un sale moment.
Table 3, dite « Moustache et favoris » : à Grand Austria Hotel, VHN convie Thomas, Eric, Christophe à gérer un hôtel-café viennois à coup de lancers de dés et sous le regard sévère de l’Empereur (François-Joseph 1er, qui a donné son nom à un fameux style de barbe) qui débarque par trois fois distribuer ses bons et mauvais points. Y avoir déjà joué a été certainement avantageux pour l’heureux narrateur qui, ayant collecté les trois objectifs à 15 PV, finit avec 165 points devant Eric et Christophe réunis dans un mouchoir de poche autour de 110 points. Le malus de 5 PV par convive encore en salle en fin de partie en a fait couiner plus d’un !
Table 4, dite « Au nez et à la barbe » : Nicolas-2 a convaincu Thibault et Victor bientôt rejoints par Quentin et Maïwenn qu’il détenait les clés des règles de Munchkin. Après un bon moment de jeu chaotique, un cas de figure improbable (une « intervention divine à deux », ne me demandez pas) désigne deux vainqueurs-surprise, N2 (qui en rit encore dans sa barbe) et Maïwenn (dont un Codenames récent a révélé toute l’expertise en techniques d’épilation).
Table 5, dite « Au poil » : la table 4 continue avec un Hanabi qui semble s’être parfaitement déroulé, mais avec le tourbillon du lancement de la table 7, son résultat n’a pas été consigné.
Table 6, dite « A un poil près » : la table 3 moins Xof poursuit avec Gipsy King, intéressant jeu semi-abstrait de placement sur un territoire renouvelé de partie en partie et où la gestion de l’initiative (ordre du tour) est clef. Au terme de la première moitié, Dom creuse l’écart grâce à un groupe de 10 tentes qui lui rapporte 55 PV. Dans le seconde, Eric fait le meilleur score et finit avec un total juste inférieur de 3 points à Dom.
Table 7, dite « Pas un poil de sec » : le Codenames vespéral attire son lot d’amateurs et la joute en 3 manches a été serrée, loin du désastre de la semaine passée. Les maîtres-espions se cantonnent pour l’essentiel à des indices en 2 avec quelques déviations en 1 (ce qui est habituellement rare par ici) ou en 3. En présence on trouvait des Bleus (Guillaume, Eric, VHN, Victor puis Maïwenn) et des Rouges (Xel, F-R, Thibault puis N2 et Quentin).
La première manche ouvre sur un Lumière 3 (Aube, Ampoule et ???) et se termine par un tour où il ne reste plus qu’un mot aux Bleus à trouver pour l’emporter, probablement un reliquat de Lumière 3 ou de Route 2. Hélas, raisonnant que par un trou on peut voir de la lumière (ou, moins convaincus, qu’une lumière est un trou dans un moteur deux-temps), ils se noient dans le Trou fatal (c’était Bombe). 0–1
La 2e manche voit Mineurs 3 (Nain, Fer, Pelle) répondre à Architecture 3 (Pont, Pilier et ???). Les Rouges sont convaincus que Arc est le 3e mot (mais ne se décident pas à le toucher de toute la partie), ce qui n’empêche pas les Bleus, face à Recourbé.e 2, d’être longtemps tentés avant d’aller sur Corne et Crochet. Pour le dernier tour, il ne manque qu’un mot aux Bleus, situation confortable s’il en est. Mais quand avec Démangeaison 1 son équipe se rue sur Croûte (blanc !), le maître-espion transpire un bon coup. Heureusement, ils finissent bien par lui préférer Puce ! 1–1
Dans la manche décisive affrontant Xel à Maïwenn, la tension monte encore. Les Rouges prennent l’ascendant après le raté du Meuble 2 initial (Table et Planche) et déroulent avec supériorité. Les Bleus, sur la défensive et sous la pression, proposent un Chocolat 1 (pour Suisse). Mais le Lorient 2 ne parvient à révéler que Bretagne. Le dernier indice, Chaudron 2, révèle Asterix et Vapeur et les Bleus touchent enfin Verre (le Meuble manquant) et se retirent sur le score final de 2–1.
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Un projet discuté à l’automne 1636 et soumis au Parlement l’année suivante prévoit que les contrats n’incluront plus une obligation d’achat, mais ne seront que des options. C’est une aubaine pour les spéculateurs, qui affluent sur le marché… jusqu’à ce jour de février 1637 où les cours s’effondrent brusquement. Mackay raconte l’histoire d’un marin anglais qui, ayant confondu un bulbe de tulipe avec un bulbe d’oignon, le mangea au cours d’un repas, et fut envoyé en prison plusieurs mois pour cette félonie.
 entraina avec elle l’effondrement des prix. Mais avec les contrats à terme, des engagements pris devaient être honorés (tous ne le seront pas), ce qui provoqua la ruine de nombreux spéculateurs et la richesse de quelques autres. En effet, ceux qui achetèrent des tulipes en février 1637 au prix du marché (très bas) et les revendirent au prix conclu avant l’éclatement de la bulle (élevé) s’enrichirent. Les autres, qui durent acheter des tulipes à un prix exorbitant, se retrouvèrent avec un stock de tulipes ne valant presque plus rien, ou, en situation d’insolvabilité, ne purent honorer leurs engagements.
nvoie des soldats, des moines, on y combat aussi, mais, surtout, on influence ces combats avec de l’argent et un système d’enchères cachées qui pimente les relations entre clans et qui fait de ce jeu un hybride étrange entre le combat militaire et le marché à terme. Une autre originalité du jeu est le système d’alliances, au début de chaque ère, alliances que l’on peut évidemment trahir, ce qui en général se paie à tempérament par règlement de comptes différé. Des mécanismes originaux, un sys
tème de jeu interactif, de magnifiques pièces: tout invite au voyage et à la découverte au pays du soleil levant. Dans cette partie où plusieurs joueurs occupèrent un rôle à contre emploi, à l’exemple de Neox-la-libellule ou de votre-serviteur-la-tortue, j’eus la malchance de tirer des actions impossibles – à l’image des deux trahisons que je commis en début et fin d’automne (d’autant plus original que pour la deuxième, j’étais donc déjà célibataire), mais terminai à ma surprise en numéro 2 avec 40, grâce à une stratégie de conquête maîtrisée. C’est Doc Nico qui l’emporte avec 45, talonné par Tristan (39), François-René (36), Julien (31) et Neox (30).