Le le pasteur et militant américain Martin Luther King prononce, durant la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté, un discours qui marquera le XXè siècle.
Devant 250 000 manifestants, il en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains. Point d’orgue du Mouvement des droits civiques, le discours débute par une référence à la Proclamation d’émancipation qui libéra plusieurs millions d’esclaves en 1863. King déclare ensuite « qu’un siècle plus tard, le Nègre n’est toujours pas libre ». Il s’écarte peu à peu de ses notes et improvise une anaphore, martelant l’expression « I have a dream » après que Mahalia Jackson lui a crié : « Parle-leur de ton rêve, Martin ! ».
Par cette seule phrase, Martin Luther King rejoindra Jefferson et Lincoln parmi les hommes qui ont façonné l’Amérique moderne.
Il décrit ensuite son rêve de liberté et d’égalité émergeant d’un monde marqué par l’esclavage et la haine, constellant son discours de références et de citations bibliques ou historiques. La dernière de ces références, empruntée aux mots du vieux negro spiritual Free at Last, sera gravée sur son cercueil: « Free at last! Free at last! Thank God Almighty, we are free at last!»
A Lannion, 55 ans après, de doux rêveurs ont envahi Servel, et cru à de belles histoires.
Table 1, dite « London grammar » : à la version de London estampillée Neox (37), pas de carte de Londres ! Xel (17) en perd sa grammaire, et c’est Elouann (26) qui résiste le mieux au taulier. Eric pour sa part repart avec un score négatif, n’ayant pas mieux éradiqué la pauvreté que le pays de l’oncle Sam 55 ans après le discours mythique du King.
Table 2, dite « Chemins tortueux » : dans son discours, le pasteur faisait le rêve qu’un jour chaque vallée s’élèvera et chaque colline et montagne sera aplanie, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux redressés, et la gloire du Seigneur sera révélée et tous les êtres faits de chair la verront ensemble. C’est un peu ce qui se passe à Innovation où l’on refait en une heure l’histoire du monde, et qui s’impose comme la nouvelle religion particivilienne, rejointe chaque jour par de nouveaux disciples, en l’occurence ici Julien-2 et Armand. Mais il y a bien sûr une courbe d’apprentissage, et, si pour ce baptême, ils n’ont pas démérité (Armand engrangeant notamment la rare domination octroyée après six comptabilisations dans un même tour), votre serviteur a conclu son office sur le score de 5-3-1.
Table 3, dite « Rouge sang » : à Blood bowl, Julien et Baptiste baignent dans le sang rouge jusqu’aux coups, esclaves de leur jeu aux poings qu’on n’en vit pas l’epectase.
Table 4, dite « Minorités invisibles » : à Raids on vit François-René gagner à une courte majorité devant Nicolas II (50 à 49). Le 1% restant se répartit entre Maïwenn et Xof, deux minorités invisibles.
Table 5, dite « Enfants de choeur » : à Olympos, les protagonistes de la table 4 reçoivent le prix d’une victoire collective. Tous les enfants de Dieu ont pu y chanter sa gloire (this will be the day when all of God’s children will be able to sing with new meaning) et le sacrifice de Maïwenn, qui tomba la première au chant donneur.
Table 6, dite « Témoins gênés » : en fin de soirée, nous découvrons Witness – un petit jeu de détectives dans l’univers de Blake et Mortimer. Ayant terminé l’enquête N° 22 sur le score pitoyable de 0, les témoins de cette affaire, un peu gênés, resteront avantageusement anonymes.
Table 7, dite « Code d’honneur » : pas de Codenames pour finir cette soirée: le code a changé et met le lemming à l’honneur avec les vainqueurs de la table 4, rejoints par celui de la table 1. Dans cette partie de Lemming mafia, entre conquérants et néanmoins mafieux, on ne badinait donc pas avec l’honneur – au risque de se trouver sous l’eau lesté de quelques parpaings. Comme quelqu’un l’a dit de manière piquante à propos d’un académicien qui s’est récemment révélé mortel, si celui qui a gagné a dit n’aimer le mot honneur qu’au singulier, il ne détesta pas les recevoir au pluriel.
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