Séance de VENDREDI 04/10/2019 à Servel

Le 4 octobre 1945, une ordonnance créait la sécurité sociale, organisation destinée à « garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent. »

74 ans plus tard à Parties Civiles, aucune garantie sur la capacité de gain n’était disponible.

Table 1, dite « Le grand houblon » : pour ce classique revisité, Brass: Birmingham, Thomas a apporté de la bière, mais il est interdit de l’utiliser pour vendre ses marchandises. On apprend à ce propos que brass, en anglais, n’a rien à voir avec les brasseries, mais se traduit par laiton. Le houblon aidant, Thomas est survitaminé, et s’offre une victoire de prestige avec 176, juste devant Xel, 170. Votre serviteur termine à 132 sur un dernier tour splendide (2 aciéries retournées derechef à la suite !), et Eric fait un début honorable avec 109.

Table 2, dite « Couverture universelle » : à Root on s’encanaille à jouer avec deux vagabonds, et ce sont eux qui tinrent le haut du pavé, Doc Nico devançant Jérôme pour tirer à lui une couverture universelle. François-René, avec l’alliance de la forêt, Vivien, avec les chats, et Nicolas II, lézard de service, avaient un domicile fixe mais pas les points qui vont avec.

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Aristeia

Table 3, dite « Humains, sinon rien » : voici Aristéia, un jeu de plateau type MOBA qui permet aux joueurs de devenir managers d’une équipe dans le plus grand show télévisé de la Sphère Humaine. Tout un programme, dont on ne sait malheureusement rien sinon que Frédéric et Olivier.L en furent les protagonistes.

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Table 4, dite « Ombre déportée » : encore une découverte à cette table dans une soirée riche en surprises. Il s’agit de l’ombre de Kilforch – la réédition du jeu Gloom of Kilforth, de Tristan Hall, 3ème Kickstarter de la compagnie (la première édition de GoK donc, et un jeu de carte sur la bataille d’Hastings 1066, Tears to many mothers). Jouable en mode coopératif ou compétitif il permet aux joueurs de vivre une aventure épique, avec en prime les splendides illustrations de l’artiste polonaise Anna Kryczkowska. On meuble, on meuble, car, pour tout vous dire, de Mickaël, Frank et le petit Paul, nous ignorons qui a eu le dessus.

Table 5, dite « Mineur accompagné » : Dom initie à la Gloire de Rome Elouan, Frédéric, Audrey et Olive (le seul à déjà avoir joué). Le tuteur finit par sortir une combo de cartes typique de ce jeu : disposant d’une clientèle doublée, il recrute 11 clients d’un coup ! A 5 joueurs, la pioche descend vite : la partie prend fin juste après, et si Dom l’emporte c’est avec un modeste 14 PV devant 11 pour Frédéric (le seul à avoir une ressource dans sa chambre forte, qui lui rapporte 6 PV), puis 10, 9 et 7. Et en complément : les mêmes jouent ensuite à The Boss. Partie courte (en 3 manches) dominée par le retors Elouan suivi par Dom et Audrey à égalité. Il faudra garder un œil sur ce jeune-là.

Table 6, dite « Parcours de soin » : à Trône de fer Maxime le sauvageon a tant pris soin de Jeff Lannister qu’il l’a laissé, lui offrant une égalité alors que tout indiquait qu’il devait gagner.

Table 7, dite « Docteurs non conventionnés » : à Trône de fer encore, c’est Jacques – Stark qui joute avec Christophe le gardien de nuit. Deux docteurs en jeu certifiés, mais ne leur demandez pas de ticket modérateur, ce sont des passionnés ! L’un d’eux dévoilera-t-il l’issue sur le forum ?

Table 8, dite « Salle d’attente » :pour ce Codenames final nous retrouvons les Rouges (Doc Nico, Nicolas II, Thomas, Xel) affronter les Bleus (Dom, Vivien, François-René, et votre serviteur).

Rouges 1-0 : les Bleus foncent sur le mot assassin Cercle pour un pourtant indiscutable Militant 2 qui visait Colle et Route.

Bleus 1-1 : les Bleus égalisent mais sont contestés dans leur choix douteux de l’indice Bonduelle visant Casse + Grain !

Rouges 2-1 : victoire à longue maturation des Rouges qui finissent par un petit digestif sur un Williams 1

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Séance de MARDI 03/09/2019 à Servel

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De retour de vacances, le 3 septembre 1928, le savant anglais Alexander Fleming remarque sur sa paillasse de laboratoire un champignon qui, en contaminant une boîte de culture, en a éliminé les bactéries. Il devine qu’une substance sécrétée par le champignon en est responsable et l’appelle aussitôt « pénicilline ». Par cet heureux hasard, les antibiotiques sont découverts. Mais il faudra encore plus de dix ans avant qu’ils soient mis en oeuvre.

91 ans plus tard, à Lannion, un véritable bouillon de culture se développait dans les laboratoires de Parties Civiles.

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Wildlands

Table 1, dite « Appariements destructifs » : Petit événement de rentrée, Thomas nous présente le dernier opus de Martin Wallace !
A Wildlands, la grande obscurité s’est abattue et l’Empire a sombré. Les cristaux magiques qui alimentaient autrefois des villes entières ont été brisés, et l’obscurité a été détruite par la magie libérée. Tout ce qui reste, ce sont les ruines maudites, connues sous le nom de Wildlands, dans lesquelles les éclats des cristaux ont été éparpillés. Maintenant, quelques individus, les plus courageux ou désespérés, cherchent les éclats pour exploiter leur pouvoir à leurs propres fins. Chacun prend le contrôle de l’une des quatre factions : la Guilde des Mages pour Olivier-3, les Gnomades agiles de votre serviteur, les Lawbringers polyvalents de Thomas ou les Pit Fighters de Xel, qui cognent dur. Il faut progresser à travers les ruines pour saisir ses cristaux ou concentrer ses efforts sur la suppression de l’opposition (un assassinat réussi apporte 1 PV, comme un cristal) – mais attention, le danger rôde dans l’obscurité et l’on peut se faire occire par une mauvaise rencontre au coin de la rue et faire un appariement aussi destructif qu’un champignon de pénicilline avec une bactérie. Le timing est important à gérer, et c’est Thomas qui sort vainqueur avec les 5 PV qui mettent fin immédiatement à la partie !

Table 2, dite « Antibiotique » : Root continue à soulever les foules (tant que les règles sont fraîches), et fait un nouvel adepte: Benjamin, autour d’une table fréquentée par trois vétérans: Neox, Tristan, et François-René. Cet opus se joua comme un drame en trois actes:
I – Tristan doit gagner, il va gagner….mais tous se liguent contre lui et sortent les antibiotiques !
II – Benjamin va gagner au prochain tour, c’est certain…..mais, c’est automatique, tous font cause commune pour lui barrer la route à coup d’antibiotiques !
III – Neox, vagabond sournois comme un virus, profite de la confusion ambiante et tire les marrons du feu: il a vraiment gagné !

Table 3, dite « Chef de labo » : la table 1 finit avec The boss, jeu assez calculatoire au point que, à scruter les expressions de certains, l’on se croirait presque dans un laboratoire de calculs de probabilités. Une partie que Thomas, grand chef de labo de la soirée, souffle à Xel pour 1 point !

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Séance de MARDI 07/05/2019 à Servel

Ce mardi, Thomas Piketty fêtait son anniversaire. Cet économiste engagé, spécialiste des inégalités, s’est attaqué à des monuments de l’économie, comme la courbe de Kuznets, (selon laquelle l’évolution des inégalités de revenu devait prendre, sur une longue période, la forme d’une courbe en cloche du fait du déversement sectoriel lié à la révolution industrielle), l’effet Laffer (voulant que des taux marginaux d’imposition élevés sur les hauts revenus poussent ceux-ci à moins travailler), et même le fameux théorème de Schmidt (Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain). Un monument, il en produisit un lui-même, son Capital au XXIème siècle, vendu 150 000 exemplaires en France, un tour de force pour un ouvrage de recherche économique de plus de 1000 pages, cependant écrit dans une langue accessible et visant le grand public. Son entrée en politique, dans le rôle de chantre de l’impôt progressif sur le revenu (il fut l’auteur d’une proposition de fusion avec la CSG aboutissant à une progressivité d’autant plus forte qu’il formulait l’idée iconoclaste de taxer les propriétaires occupants d’un loyer fictif), si elle eut le mérite de susciter le débat, n’a jusqu’à présent pas été couronnée du même succès. Il est vrai qu’en se mettant au service de Ségolène Royal, Jeremy Corbyn ou Benoît Hamon, il se créa probablement pour lui-même une forme d’inégalité de destin dont on se demande s’il en avait une conscience aussi aiguë que ses théories.

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Thomas Piketty

Évolution de la part du revenu des 10 % les plus riches dans le revenu total aux États-Unis

Table 1, dite « Monnaie hélicoptère » : La théorie économique prend toute sa force à Container – ce jeu où un mécanisme en apparence simple (je produis des ressources, j’achète celle des autres, et je les vends au marché aux enchères) se double de règles retorses sur le décompte des points, qui introduisent ce que les économistes appelleraient des asymétries d’information. On admire toujours la livrée maison du jeux fabriqué des mains habiles de maître Dom, avec notamment les fameux bateaux en découpe laser, tout comme le marqueur premier joueur, d’une inutilité ironique. Cette partie montra que les théories les plus subtiles peuvent être entravées par les erreurs humaines, à l’image de Dom qui prit un jeton bleu pour un rouge, ou de votre serviteur qui crut qu’un container bleu lui appartenait, une erreur qui lui coûta 25 points au décompte final. Les scores furent impressionnants, surtout celui de Dom qui ne gagna qu’une seule enchère de la partie, celle où justement il s’était trompé, mais finit à 175 ! Christophe le talonne fièrement avec 160 et la stratégie inverse, son entrepôt regorgeant de marchandises, Olive, 133, Thomas, 122, et votre modeste serviteur, 105, fermant la marche. Une partie riche en points donc (lors de la dernière fois, le vainqueur culminait à 103), mais, autant que l’habileté des joueurs, on doit aussi ce résultat à la banque, généreuse pourvoyeuse de monnaie hélicoptère !

La boîte du jeu
The river

Table 2, dite « Inégalités de destin » : Dans The River, les joueurs s’affrontent dans le but de posséder la plus belle colonie du nouveau monde et de poser la première pierre d’une inégalité de destin pour des générations. Camille fut le premier à bâtir sa dynastie avec 42, Benjamin l’imita ensuite dans une seconde partie avec 39. Laurent et Olivier3 furent pour leur part appelés à rester à la place que la destinée leur assigna: la dernière.

Table 3, dite « Sous le pavé, la plage » : Starcraft c’est un livret de jeu épais comme un pavé de Thomas Piketty, au point qu’au bout de deux heures de temps, Florian, Nicolas II, Vincent-2 et Joseph en étaient encore à boire les paroles du Doc. Une plage de temps tout aussi considérable s’est ensuite ouverte à eux pour mettre les paroles en actes. Un résultat sera peut-être publié sur le forum.

Table 4, dite « Corruption passive » : à cette quête du Seigneur des anneaux, Neox, FR, Baptiste et LN ont enchaîné deux échecs, victimes passives à chaque fois d’un mauvais spectre. Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument, apprirent-ils à leur contact. Ils auront donc le temps de méditer cette autre maxime de lord Acton: « La liberté n’est pas le pouvoir de faire ce que l’on veut, mais le droit de faire ce que l’on doit. « 

Table 5, dite « Dernier décile » : votre serviteur vidant les lieux de sa personne, la table 1 se reconfigure pour The Boss avec Olive, FR, Dom, Thomas, autant dire le dernier décile des fidèles quand approchent les laudes. Partie courte en 3 manches que FR remporte grâce à une belle première manche à 6 points. Dom réussit à envoyer 2 de ses gangsters à l’infirmerie !

Table 6, dite « Premiers de cordée » : trois joueurs ont disputé deux parties de 7 Wonders. A la première, Laurent l’emporte largement avec 59 PV. A la seconde, Olivier3 l’emporte de peu avec 57 PV. Le troisième de cordée, CamilleB, finit corde tranchée.

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Séance de MARDI 12/06/2018 à St-Elivet

En ce 12 juin, il aurait eu 512 ans. Grand maître de la langue française, Pierre Corneille est le champion du théâtre classique, celui du Grand Siècle (le XVIIe), lequel se définit par la célèbre règle des trois unités (durée, action, lieu). Une règle que nous avons suivie scrupuleusement lors de cette soirée de Parties Civiles.

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Table 1, dite « Dilemme cornélien » : Coopératif ou compétitif ? Un dilemme souvent cornélien, que les joueurs présents à cette table (Florian, Julien-2, François-René, Maïwenn) tranchent en faisant les deux: d’abord un Robinson Crusoe, qui se traduit par un « sauvetage collectif de génie », puis The boss – dont le vainqueur a préféré garder l’anonymat.

Table 2, dite « Unité d’action » : Thomas, Xel, Thibault et Olivier font dans l’unité d’action: à la guerre comme à la guerre, avec d’abord Vikings gone wild, un jeu chaotique réglé par Olivier, puis In Flanders field où Xel tint le haut du pavé.Résultat de recherche d'images pour "vikings gone wild"

Table 3, dite « Les yeux de Rodrigue » : à cette table de Kogge, il fallait garder sa concentration et ses nerfs ! Votre modeste serviteur prit un départ éclair (construction d’un comptoir dès le premier tour), mais perdit les deux à la fois après avoir été victime d’un raid brutal d’Olive sur son bateau, et finit la partie sur une impasse, bloqué dans une ville dont il ne put sortir.

A l’inverse, Dom livra une prestation de haut vol, réussissant à finir la partie avec 5 DP, avant donc le deuxième tour du maître de guilde, événent assez rare pour être signalé. Quant à Nicolas II, il n’attaqua personne, restant blotti dans le ventre mou du classement.

A l’instar de Corneille au sujet du Cid, qui fit scandale à sa création pour ne pas respecter les canons du genre, Dom pourra être accusé d’avoir fomenté un trop grand nombre de péripéties, et nous laisserons sur ce sujet le dernier mot à Boileau, qui soutint à l’époque son ami par ces vers:

« En vain contre le Cid un ministre se ligue,
Tout Lannion pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
L’Académie en corps a beau le censurer,
Le public révolté s’obstine à l’admirer. »

StelliumTable 4, dite « L’imitation de Jésus-Christ » : tandis que Cédric se cherche une table, Paul et Jack-2 débarquent et l’invitent à Stellium, un jeu où, à l’aube de la création de l’Univers, vous incarnez les premières divinités du Cosmos. Mais le jeune homme n’était pas venu pour tendre la joue gauche, et impose sa doctrine à la stupeur générale !

Table 5, dite « La place royale » : un majestueux affrontement eut lieu entre les deux Nicolas autour de Lorenzo le magnifique. C’est le Doc qui en remontra au Président !

Table 6, dite « L’illusion comique » : à-propos et concentration sont requis à Magic maze où chacun joue presque en même temps pour peu que la coordination soit de la partie. Or, les protagonistes de cette table, à peine revenus de l’espace-temps tourmenté de Stellium, en ont parfois manqué, se perdant dans les dédales du labyrinthe, et créant, pour qui voulait l’observer, l’illusion comique de ne plus savoir qui jouait.

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Séance de VENDREDI 09/02/2018 à St-Elivet

Le 9 février est une date notable dans l’histoire de l’aviation civile avec les premiers vols des Boeing 727 (1963, un moyen-courrier robuste et polyvalent qui fit beaucoup pour développer les aéroports régionaux) et 747 (1969, le jumbo-jet qui a créé le tourisme intercontinental de masse).

Prenons un instant pour rappeler (comme quoi les stratégies industrielles ont un effet à long terme) que dans les années 50, la part de marché de Boeing dans les avions civils était de moins de 1%. C’est son pari réussi sur les avions de ligne à réaction (tirant parti de son expérience dans les bombardiers) qui lui a permis de prendre le pas sur Lockheed (sorti du segment) et McDonnell-Douglas (racheté en 1997) et d’être l’acteur dominant pendant des décennies, avec plus de 80% du marché. En parallèle Airbus, créé dans les années 70 par l’association de plusieurs entreprises européennes (et pariant de son côté sur l’informatisation et la suppression d’un poste en cabine) est maintenant quasiment à parité avec le titan américain.

Le 9 février est aussi le jour de la mort de Freddie Laker, homme d’affaires anglais pionnier du low-cost aérien. Bien avant R. Branson (Virgin) et M. O’Leary (Ryanair), ce patron légendaire divisa par 3 le billet Londres-New York mais finit en faillite, victime d’une lutte à mort avec les compagnies en place qui cassèrent les prix, influencèrent les régulateurs et avec qui il multiplia les procès pour distorsion de concurrence.

Lors de cette séance de jeu, on vit des paris gagnés ou perdus et des rivalités sans merci.

Table 1, dite « Choc des titans » : ils ne se lassent pas de Mythic Battles Pantheon : Mickaël, Paul-Junior, Guillaume et Elouan s’affrontent en paires avec ce jeu magnifique, sans que la tour de contrôle n’ait été informée du résultat.

Table 2, dite « Quasi parité » : Frank ressort son prototype déjà bien mûr de My Little Secret Dungeon : associé à Hugo, il prend le pas sur l’association entre Olivier et Maël au terme d’une partie longue, équilibrée et tendue qui leur a bien plu.

Table 3, dite « Procès en première instance » : pour essayer Cursed Court, le choix avait été fait de bricoler un prototype quick and dirty (à déconseiller si vous fabriquez un avion, NDLR) à base de jetons de poker, d’élastiques et de cartes d’un autre jeu. Xel, Tristan, Thomas, Eric et VHN acceptent de faire les pilotes d’essai et découvrent ce jeu récent de bluff et de paris. Impossible d’arrêter Eric qui, avec 24 points contre 8 au dernier (un père de famille blond) l’emporte malgré (ou grâce à ?) sa maîtrise limitée des règles.

Table 4, dite « Distorsion de concurrence » : la table 3 poursuit sa soirée avec A Study in Emerald. Une fois la partie arrivée à son altitude de croisière, il apparaît clairement que Eric est un Réformateur et que seuls deux Loyalistes (Xel et Dom) œuvrent à l’avènement des Grands Anciens. Xel précipite la fin de partie mais son boulet la fait reculer de 5 PV, juste au niveau de Eric. Nous exhumons alors une règle qui en tel cas attribue la victoire aux Réformateurs, une manifeste distorsion.

Table 5, dite « Patron légendaire » : la même équipe choisit ensuite The Boss, un jeu avec (tiens tiens) du bluff et des paris. Thomas s’amuse d’égarer de nouveau Tristan et l’emporte d’une courte tête.

Table 6, dite « Procès en appel » : deuxième audience pour Cursed Court avec dans le prétoire Xel, Thomas, Maël, F-R et VHN. Une gamme de scores similaire (23 à 7) avec ici Maël dans le rôle de l’acteur dominant.

Table 7, dite « Témoins à la barre » : vol inaugural à P-C pour le jeu d’enquête Witness avec Michal, Neox, François-René, Hélène, Christophe et Nicolas-2 (bizarre, il est sensé se jouer exclusivement à 4 ?). 3 affaires ont été examinées avec des résultats variés (une réussite, une quasi-réussite et un échec).

Table 8, dite « Lutte à mort » : la table 7 poursuit avec le classique Room 25 : F-R se révèle comme gardien en éliminant un autre joueur mais dans la foulée Hélène, l’autre gardien, lui règle son compte. Encore une victime de la concurrence sauvage.

Table 9, dite « Tigre celtique » : on vit fort tard Tristan et N2 autour de Samhain.

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Séance de VENDREDI 27/10/2017 à Ti Koad

Migration vacancière vers Ti Koad pour une belle population de joueurs, des jeunes et d’autres moins, des têtes connues et d’autres moins, des à jour de leur cotisation et d’autres non.

Table 1, dite « Tentacules victoriens » : Thomas, David, Xel, Christophe-2 et Hugo s’attablent devant A study in emerald, un jeu rare qui mèle un thème fantastique (une conspiration de Grands Anciens à la fin du XIXe siècle) et des règles originales (rôles cachés et asymétriques, conditions de victoire en fin de partie). En une phrase, « c’est un jeu où l’on gagne seul et l’on perd en équipe ». En fin de partie, Christophe a perdu juste assez de points pour endosser ce rôle de perdant, au grand soulagement de David. Et c’est la coéquipière du précédent qui finit en tête.

Table 2, dite « Kerker und Drachen » : Julien-de-Paimpol fait découvrir son nouveau précieux, Gloomhaven, aux heureux élus Jack, Neox et VHN. Gloomhaven est représentatif des 5% de projets Kickstarter qui débouchent sur des jeux réussis, d’un bon rapport qualité-prix et non bancaux, mais qui auraient eu du mal à se faire éditer autrement. Il renouvelle le genre du dungeon crawler avec un mélange d’ambition (97 scénarios dans la boîte de base qui pèse 10 kg !) et de mécaniques bien trouvées, avec une inspiration puisée dans les jeux à l’allemande pour dépasser le « je me déplace, je lance un dé » . Ici pas de 1-contre-n comme dans Descent mais un groupe de joueurs qui coopèrent comme à Mice & Mystics, et une gestion de main qui nécessite sérieuse réflexion comme à Mage Knight. Chaque joueur incarne un personnage qui va se développer à travers les différentes aventures et finir par prendre sa retraite une fois sa quête personnelle achevée. Les différentes classes de personnage sont intéressantes et on n’a fait que deviner la richesse du mode « campagne ». Qu’on ne se méprenne pas, le scénario 1, que nous avons perdu malgré un dernier combat héroïque de Jack et de sa meute de rats, n’est pas une promenade de santé. Leçon à retenir : ne pas ouvrir une porte tant qu’on n’est pas vraiment prêts.

Table 3, dite « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » : Marvin, Guillaume, Nicolas-2, Armand et Michal méditent sur cette phrase de Clausewitz en jouant à Rex, derniers jours d’un empire. Armand surprend les autres en construisant sa troisième forteresse et met ainsi fin à cette brève partie.

Table 4, dite « De sacrés mechs » : Tristan, Paul, Justine et Mickaël se confrontent au scénario 6 de Mechs vs. minions, où ils triomphent.

Table 5, dite « Retardataires » : Vincent et Camille cherchent un jeu à 2. Ils trouvent Kanagawa où le coup de pinceau de Vincent s’impose.

Table 6, dite « Padrino » : la table 1 poursuit avec The boss que Christophe remporte.

Table 7, dite « Mwahahaha »: bien que le porteur des clés eusse tenté de nous convaincre qu’il ne faut pas rester là, Messieurs Dames, il est attiré par Thomas dans un piège diabolique et se laisse présenter avec Xel et Dom Before I kill you, Mister Spy…, un petit jeu de cartes américain. Jeu où ni la variété tactique ni la dépendance à la pioche n’ont convaincu. Tiens au fait il faudrait rejouer à un certain petit jeu de cartes allemand qui se passe dans une diligence…

Table 8, dite « Bouquet final » : le rideau tombe sur une partie de Hanabi avec Tristan, Paul, N2, Guillaume et Justine.

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Séance de VENDREDI 16/06/2017 à St-Elivet

Pour cette dernière séance d’été avant la transhumance vers Ti Koad, il y eut de nombreux présents et une grande variété de jeux.

Table 1, dite « Mars et ça repart » : dans Terraforming Mars, un jeu où on tente de rendre Mars habitable après avoir terra-déformé notre vieille terre, Jack dans le rôle du jardinier verdit la planète rouge et l’emporte devant Jeff et Mickaël.

Table 2, dite « Naufragé » : Julien de Paimpol, Tristan, François-René et Nourdine vivent une aventure de Seafall. Les événements ne sont pas déroulés selon les plans de Tristan, ce qui l’a attristé.

Table 3, dite « Pan dans la gueule » : Nicolas-2, Frank et Axel disputent une partie de Magic the Gathering – Arena of the Planeswalkers, un jeu où semble-t-il on se met gaiement sur la calebasse.  Aucun des participants n’était disponible pour une interview après match.

Table 4, dite « Pan dans la gueule, le retour » : Michal et Franck s’installent face à face, avec entre eux deux Conflict of Heroes – Guadalcanal. Après quelques heures à revivre le combat féroce pour le contrôle de l’aérodrome de cette petite île des Salomon, Michal-le-Japonais a vaincu.

Table 5, dite « Bière goût Champagne » : Thomas et VHN découvrent ensemble Tournay, un jeu qui rappelle Troyes par moult aspect (auteurs, style visuel, événements, rôle des meeple-ouvriers etc.) mais qui repose sur une mécanique assez différente et à 100% sans dés. Pour la première partie, il faut faire l’apprentissage des symboles au fur et à mesure de l’apparition des cartes et on essaie des voies de développement sans trop savoir. VHN précipite la fin de partie en construisant son second bâtiment de prestige et l’emporte de deux petits points.

Table 6, dite « C’est qui le patron ? » : Xel, Baptiste, Neox et Paul s’affrontent à Lords of Waterdeeep. Au rez-de-chaussée, on ne vous entend pas crier; ce n’est qu’après qu’on a su que la demoiselle avait joyeusement piétiné ses compères, finissant avec plus de 20 PV d’avance.

Table 7, dite « Vous reprendrez bien un peu de pan dans la gueule » : N2 et Axel continuent à s’affronter avec Dungeon Twister – the Card Game.

Table 8, dite « Capo dei capi » : Tristan, F-R, Thomas, Julien et VHN étrennent un exemplaire de The Boss tout frais déballé. Partie courte en 3 manches pour ce jeu bien foutu de bluff et de majorité, remportée par Tristan d’une courte tête devant Thomas.

Table 9, dite « J’ai pas bien entendu, c’est qui le patron ? »: devant l’absence de Codenames, Paul, Nourdine et Xel ouvrent une boîte de Desperados of Dice Town. Un jeu bien chaotique selon leurs dires. Et c’est la silhouette de Xel qui émerge en vainqueur de la poussière des bagarres.

Table 10, dite « Sabre et goupillon » : Après avoir cherché un jeu à 5, Tristan, F-R, Thomas et Julien-barbu sortent un jeu idéalement à 3 mais tout à fait correct à 4, Kardinal und König. F-R démontre s’il était encore besoin sa polyvalence en ajoutant cette victoire à son palmarès.

Mais a-t-on ensuite joué à Codenames ?

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 14/11

Séance à quelques tables :

Table n°1 dite “des petites fourmis” …

… avec Mickael qui initia Julien, Johanne et Aurélie aux arcanes de Myrmes – simulateur (peu) interactif de la fourmilière. Cette même assemblée a poursuivi avec un astucieux jeu de cartes fondé sur le principe de majorités et très interactif : Koryo.

Table n°2 dite “classique” …

… autour d’un Goa qui a réuni Xel, Baptiste et Hélène. Il y avait un vainqueur certainement ainsi qu’un 2ème et un 3ème.

Table n°3 dite « destructrice » …

… qui a réuni Michal, Dom et François autour de (pas que) Rampage : un jeu de démolition d’une meeple-ville à l’aide des fils de Godzilla en carton. Le jeu fut ponctué des éclats de rires, il doit dont contenir aussi une dose du gaz hilarant. Dom raconte :

Nous (MKS, François et Dom) avons commencé la soirée par un 7 Wonders gagné par VHN. Ensuite les hommes d’action ont pris le pas sur les diplomates : MKS a largement gagné la partie de Rampage en utilisant habilement sa « langue élastique » et en n’hésitant pas à aller caffer des infifives au Boxeur joué par François. Voyage ensuite aux USA pour une partie de The Boss (que nous découvrions tous les 3) où MKS a prouvé ses talents de gangster bluffeur en remportant la partie. Ensuite départ de MKS et F+D finissent par le Kuhhandel.

Table n°4 dite « Race for the Bousin de Vache » …

… qui a réuni Marie-Anne, David, Jibee et Votre Humble Serviteur autour d’un Agricola. Comme d’habitude ça va trop vite pour pouvoir trop faire. Malgré être devenu la puissance mondiale de la carotte Marie-Anne atterit en dernière place derrière David, Jibee et VHS a qui des fautes grossières ont été pardonnées.

Table n°5 dite « tardive »

Dom, François, Xel et Marie-Anne se sont attablés autour de Kuhhandel (aka Boursicocotte), un jeu de cartes fondé sur les enchères. Rigolo mais le nombre de cartes pourrait être moindre car le jeu est un peu longuet…

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Séance de MARDI à St-Elivet 22/10

Racontée par Xel :

1 table à géométrie variable :
AUGUSTUS avec aux manettes David pour les explications, Hélène et Rémi pour l’écouter, Vincent venu faire son bicéphale (en attendant l’arrivée de NIP), Audrey, Jérôme et VHN… A la fin des explications – coïncidant avec l’arrivée tardive de NIP – Vincent se tire ailleurs et entraîne avec lui David… (Cf CR du trio de la bibliothèque 😉 )
Reprenons, je disais donc, un Augustus avec David, Hélène, Rémi, Vincent, Audrey, Jérôme et VHN…
Rémi termine le premier en accumulant pas mal de PV mais se fait coiffer sur le poteau par Audrey (59 PV) qui avait de super combos, suivent ensuite Jérôme, VHN et Hélène.

DICE TOWN avec les mêmes
Rémi prend sa revanche, Audrey est un shérif non corrompu, Hélène se fait voler ses cartes à chaque tour et n’obtient pas une seule pépite…

THE BOSS avec Audrey, Jérôme, Hélène et VHN [Rémi part savourer sa victoire en allant se coucher]
Jeu en 5 tours :
Pendant les trois premiers tours, tout va bien pour Hélène qui braque tous les points et prend la tête (11 PV alors que les autres sont à 2, 5 ou 6 !). Ensuite les choses se gâtent pour elle, prison, expert tué et plus de points… Audrey en profite et prend la tête : on ne la reverra plus ! En marquant 5 PV lors du dernier tour, je rejoins Jérôme et nous doublons Hélène.
Bonne soirée pour Audrey 😉 (victorieuse de deux jeux sur trois) et pour les autres aussi.

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Séance de MARDI à St-Elivet 21/05

Deux tables pour cette séances racontées par le ‘zident.

Table 1 : Dîte « de défrichage ».

Ou Xel et Jeff ont aidé Baptiste et Jérôme à découvrir Imperial.
Un des deux premiers a gagné. Et l’un des deux suivants a déclaré qu’il réessaiera peut-être pour voir si c’est toujours douloureux la deuxième fois.

Table 2 : Dîte « évasive »

Mks, FR, Gaëtan un nouveau venu et JiBee Votre incarcérable Président ont essayé :

1) Alcatraz: the scapegoat (« le bouc émissaire »)
C’est un jeu « coopératif ». Les quatre prisonniers incarnés par les joueurs doivent sortir de la prison incarnée par Alcatraz. MAIS, il faut un « scapegoat » qui se sacrifie (ou que l’on sacrifie) pour le bien de l’opération. Donc soit tout le monde perd et on ne s’évade pas. Soit on s’évade tous sauf 1. C’est FR qui est resté sur le carreau.

2) Room 25
Pour rester dans le thème, les 4 mêmes ont enchaîné avec room 25. Alors nous sommes encore 4 incarcérés mais cette fois dans un genre de labyrinthe carré truffé de pièges. On veut encore sortir en coopérant, mais à défaut de scapegoat, il y a parmi nous un gardien infiltré qui veut nous empêcher de sortir. Le vile gardien (sans doute d’origine cylon) était MKS qui s’était téléchargé dans une petite fille. Il a réussi à nous embrouiller, et à faire naître la suspicion, puis la défiance, puis l’incompréhension, la colère et enfin la souffrance et la mort. Mais surtout la défaite pour les trois autres.

3) The Big Boss
Le jeune Papa Mks que nous félicitons est retourné préparer des biberons. Et les trois autres ont essayé The Big boss. Une jeu de mafieux afin de connaitre les raisons qui nous avaient poussé en prison. La mécanique est simple le jeu est rapide et Gaëtan remporte la victoire. FR qui enchaînait sa troisième défaite consécutive précisa quand même que le jeu est mieux à 5 ou 6.

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