Séance de VENDREDI 26/10/2018 à Servel

Les vacances arrivées, on prend ses aises à Servel avec 3 tables de jeu dans 3 salles.

Table 1, dite « Corruption » : c’est l’époque du salon d’Essen et les livraisons de nouveautés sont encore plus intenses que le reste de l’année. Mickaël déballe un magnifique exemplaire deluxe de Gùgōng, le dernier jeu de Andreas Steding (auteur de Hansa Teutonica et Kogge). Et comme avec Mickaël le service est compris, il connaît les règles. Jeu de gestion donc, dont le rédacteur sait tout juste qu’il s’agit de s’attirer les faveurs de dignitaires pékinois par un mécanisme de don/contre-don utilisant des cartes. Il sait aussi qu’il vit le pion rouge de Xel en tête sur la piste de score, position qu’il occupait toujours avec 49 PV à la fin du décompte, juste devant Tristan.

Table 2, dite « Trahison » : le groupe d’aventuriers de Gloomhaven (faut-il le rappeler ? Jack, Julien, Neox et Dom) part s’oxygéner en forêt dans la Forgotten Grove, à la recherche de plantes médicinales. Il ne manque plus que Bambi pour que le tableau enchanteur soit complet. Et bien non, c’est sur une quantité d’ours et de chiens-loup qu’il tombe, avec pour faire bonne mesure des Forest Imp qui volètent alentour et qui dispensent blessures et empoisonnements (pour nous) et soins (pour eux). En plus, le parcours est semé d’obstacles et d’embûches qui gênent le positionnement. Dom se fait attaquer par une meute au plus mauvais moment et perd 3 cartes sur 11 pour garder la vie sauve. Heureusement que l’expérimenté et fiable Julien vient s’interposer devant l’ours qui venait donner le coup de grâce (mais que ferons-nous sans notre tank après sa retraite imminente ?). On est toujours surpris par le comportement masochiste du Berserker de Jacques qui accumule les XP en se blessant. Soirée abstinence pour Neox qui ne ramasse pas le moindre sou (mais son personnage est déjà tellement équipé qu’on pourrait le surnommer la Samaritaine !). L’équipe progresse dans les bosquets et finit face au coffre au trésor. Dom jette ses dernières forces dans la bataille avec une double attaque au contact contre 3 ennemis simultanés et Julien finit le dernier ours. Oui mais on a l’impression de s’être un peu faits rouler en se faisant envoyer dans ce traquenard, il y a une alchimiste qui ne perd rien pour attendre.

Table 3, dite « Interruption » : une partie de Captain Sonar regroupe deux fines équipes : Vincent, ThomasC, KreeNox d’une part, Camille, Maïwen, Nourdine de l’autre.  Le premier équipage a remporté les deux parties, légèrement perturbées par l’abandon de poste d’une matelote ayant reçu un câble urgent.

Puis tandis que la table 2 range ses figurines et la table 1 n’est pas encore prête à ranger ses cubes, ils jouent à Time Bomb en se mentant effrontément. Puis pour se réconcilier ils finissent par Codenames.

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Séance de VENDREDI 12/01/2018 à St-Elivet

C’était la séance à ne pas rater, celle où on déguste les fameuses galettes (des rois, pas saucisse !) faites maison par Hélène. L’affluence était là et on a eu le plaisir de (re)voir des anciens et des occasionnels. Et bientôt, ce sera l’AG annuelle de l’association.

Table 1, dite « Mijotez à couvert » : les amateurs de plats de résistance (en occurrence Neox, Tristan, DocNico et Marie-Anne, la seule y ayant déjà joué, il y a bien longtemps) inaugurent la nouvelle édition d’Antiquity de Splotter Spellen. On pouvait s’y attendre, la partie dura fort tard. Selon des témoins, Marie-Anne a su à quelques tours de la fin se tourner vers la théologie stratégiquement et se convertir à une nouvelle croyance (Santa Barbara) qui lui a octroyé la victoire grâce aux bâtiments. Elle a suggéré que ses adversaires avaient joué plus « bisounours » que son Jack de mari.

Table 2, dite « Aplatissez au rouleau » : une brochette de joueurs moustachus (JiBee, Jack, Jeff et Jourdine) se confrontent à Scythe. La maîtrise dudit Jack (aux commandes de la faction Polonia) s’est comme souvent imposée.

Table 3, dite « Incorporez délicatement » : Baptiste rameute l’essentiel des femmes présentes (Xel, Sophie et Hélène) auxquelles s’adjoint Vincent pour jouer au classique Lords of Waterdeep. Le Gentleman-aux-poches-pleines finit en tête, devançant Hélène de 2 PV.

Table 4, dite « Hachez menu » : pour jouer à Mythic Battles Pantheon, il faut presque une salle entière mais il faut dire que le travail de peinture des figurines réalisé par Mickaël et consorts est remarquable. A ce jeu en équipe il  y a eu deux batailles qui ont vu d’abord Mickaël et Paul-le-jeune battre Guillaume et Axel, puis F-R et Axel battre Thierry et Mickaël.

Table 5, dite « Battez énergiquement » : Nicolas-2 rassemble Frank et Thibault autour de Olympos. Cela aura été une quasi-constante ce soir, le propriétaire du jeu remporte la partie.

Table 6, dite « Faites couler » : à l’écart pour ne pas déranger par son raffut, une configuration idéale à 8 joueurs (jaunes : Paul, Michal, Maël et François-René / bleus : Christophe, Hugo, Thierry et VHN) pour découvrir Captain Sonar. Mine de rien, il faut être ultra-concentré dans ce faux party-game. Les joueurs ont pu tourner entre les postes de combat, les parties ont été riches et les victoires réparties entre les équipages.

A éviter : se prendre un dégât par sa propre torpille ce qui non seulement endommage votre sous-marin mais dévoile dangereusement votre position. Et n’hésitez pas à consulter Thierry au sujet de sa méthode brevetée de localisation de l’ennemi, très maline mais qui ne pardonne pas les erreurs.

Table 7, dite « Piquez à l’ail » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Citadelles (dans une édition ancienne sans extension et avec bien peu de cartes violettes) N2, Maël, Guillaume, Thibault, Paul et VHN. Après quelques précisions de règles issues de joueurs chevronnés qui n’étaient pas là pour rigoler, le ballet habituel des coups bas commence. Guillaume est le seul à avoir 8 quartiers et finit détaché avec 34 PV.

A noter : en début de partie, il construit la Taverne, ridicule petite carte à 1 PV. Il la défend vaillamment en prenant le condottiere (qui peut la détruire gratuitement), en tuant le condottiere, en prenant l’évêque (qui protège du condottiere) pour finir par la voir disparaître. Mais en fin de partie, alors qu’il avait 7 quartiers, 1 carte en main et peu d’argent et que les autres joueurs spéculaient sur sa capacité à construire à ce tour son dernier quartier, il a eu la joie de nous poser devant le nez une Taverne qui lui a donné la victoire.

Table 8, dite « Flambez et servez chaud » : nous ne tenterons pas de compter les multiples parties de Codenames (boîte du commerce) qui ont eu lieu en clôture, étant donné que la composition des équipes a pas mal varié (allez je tente : Baptiste, Hélène, Xel, Nourdine, Jack, Thierry, Jeff, VHN, Maël, Thibault), ni de résumer chacune. Mentionnons juste le désastre du Baby-Foot 2 dès le premier indice (But puis Partie ou Bar ? vous avez compris ce qui a été choisi) et l’apprécié Chasse 3 (Cartouche, Canard et Neige).

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Séance de VENDREDI 07/10/2016 à St-Elivet

Le 7 octobre 1337, à l’abbaye de Westminster, le roi d’Angleterre Édouard III lançait publiquement un défi à son cousin, le roi de France: contestant la légitimité de Philippe VI de Valois, il revendique la couronne de France pour lui-même. C’est le début de la guerre de Cent Ans.

Bien des années plus tard, une session beaucoup plus pacifique eut lieu à St-Elivet, quoi que les vélléités belliqueuses n’en furent pas absentes.

Table 1, dite « La paix des braves » : dans un bel hommage au nouveau prix Nobel de la paix, Josselin, Nicolas II et Baptiste (au front luisant) se lancent dans un San Juan que s’adjuge le dernier nommé.

Table 2, dite « Mars attacks » : Xel, Dom, VHS et, Baptiste (au coeur d’or) s’initient à Mission: planète rouge. Ce jeu, récente acquisition de l’association et déjà dévoilé la semaine dernière est une improbable mais heureuse combinaison de Citadelles et d’Alien Frontiers. Il faut bien choisir ses cartes de rôle pour faire décoller ses fusées, sans quoi le gadin est assuré, comme le montre l’agent de voyages, un rôle délicat à exploiter (j’échouai par deux fois à utiliser son pouvoir). Un point de règle suscita un débat durant et après la partie: faut-il lire la carte découverte qu’on pioche avant de la placer ? La réponse unanime (ex post) des participants fut oui, la règle n’étant pas détaillée sur ce point. Au final, Baptiste a décollé très haut et avec 53 PV, dame le pion à ses lointains poursuivants Dom (36), VHS (31) et Xel (29).

Table 3, dite « Bataille navale » : à cette partie découverte de l’exemplaire de Captain Sonar reçu pour Scorfel, pas moins de trois parties furent jouées rassemblant une dizaine de joueurs, et la concentration était à son comble dans la grande salle du RDC.

Captain Sonar

Table 4, dite « De toutes les couleurs » :  Nicolas II initie Xel, Dom et VHS à Camelot qui se révèle être un jeu aussi subtil que riche. Une partie où Xel nous en a fait voir de toutes les couleurs.

Table 5, dite « Permis de tuer » : Thomas, Thierry, François-René et Julien (de Lannion) s’entretuent pendant 10 minutes, au jeu éponyme 10′ to kill.

Table 6, dite « Duel sous la lune » : Nicolas II et Baptiste se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé périt.

Table 7, dite « Mort à l’arrivée » : Nicolas II, Dom, Thierry et Mickaël, les bleus, défient Xel, François-René, Thomas et VHS, les rouges, dans un Codenames homérique. Dans une partie où l’onanisme pratiqué à répétition par les bleus eut des conséquences fâcheuses (dont celle de projeter le Liquide, mot assassin), la clairvoyance des bleus à éclaircir les oracles même les plus brumeux (l’historique Garrincha 3: Génie – élu membre de l’équipe mondiale du vingtième siècle, Centre – c’était un ailier et non pas un milieu, donc il en adressait et des beaux, Pont comme ses géniaux petits ponts), ou encore l’antique Trirème (voir image ci-dessous), qui visait Cale et Double, fut récompensée. La victoire des rouges 3 – 2 fut scellée par une mauvaise intuition de Dom sur le dernier coup, qui opta, au doigt mouillé, pour le dernier mot des rouges (Table), alors qu’il fallait choisir Ordre, héritage d’un Académique 2 laissé en route. A la décharge du maître espion bleu (Thierry), trouver un mot rassemblant bobine, manche et ordre n’était point chose aisée (Pêche, bien choisi, permettant de dévoiler les deux premiers). Quant à l’intuition qui mena mystérieusement Dom à la table, on ne saurait l’expliquer. Comme l’écrit Laurent Binet dans la septième fonction du langage, « L’intuition est un concept commode, comme Dieu, pour se dispenser d’explications ».

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