Séance de VENDREDI 29/12/2017 à St-Elivet

Ce fut l’une des toutes premières décisions de l’actuel président des États-Unis. À peine investi, en janvier dernier, il a fait accrocher, dans le Bureau ovale, un portrait d’un de ses lointains prédécesseurs, Andrew Jackson (1767-1845), élu en 1828 et réélu en 1832. Le tableau dépeint un homme d’âge mûr, au visage long, sévère même, à la chevelure grise abondante. Deux mois plus tard, Donald Trump se rendait à Nashville (Tennessee), à l’Hermitage, l’ancienne plantation de Jackson, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du “président du peuple”.

Autre président, presque homonyme, Andrew Johnson, né le 29 décembre 1808 à Raleigh (Caroline du Nord) élu comme vice-président d’Abraham Lincoln en 1864, et qui lui succéda après son assassinat l’année suivante. Lorsque les États du Sud, dont le Tennessee, firent sécession pour former les États confédérés d’Amérique, Johnson resta un défenseur fervent de l’Union. En 1862, Lincoln l’avait nommé gouverneur militaire du Tennessee dont une grande partie avait été reprise. En tant que démocrate partisan de la guerre et Sudiste et opposé à la sécession, Johnson était le candidat logique pour devenir le colistier de Lincoln.

Dans le cadre de la Reconstruction, Johnson voulut réintégrer rapidement les États du Sud dans l’Union et il les autorisa à organiser des conventions et des élections pour reformer des gouvernements civils. Les électeurs sudistes réélurent cependant beaucoup d’anciens dirigeants confédérés et votèrent en faveur des Black Codes qui privaient les afro-américains d’un grand nombre de leurs droits civiques.

Le Congrès refusa d’accueillir les représentants du Sud et adopta des législations pour annuler leurs décisions. Dans ce qui devint la règle jusqu’à la fin de son mandat, Johnson posait son veto aux lois et le Congrès l’annulait. Il s’opposa en particulier au 14e amendement de la Constitution accordant la citoyenneté aux afro-américains. Alors que les relations entre les branches exécutive et législative se tendaient, le Congrès vota le Tenure of Office Act qui limitait la capacité de Johnson à limoger les membres de son Cabinet. Quand il persista à vouloir renvoyer le secrétaire à la Marine, la Chambre des représentants lança une procédure de destitution qui échoua à une voix près au Sénat.

Après la fin de son mandat, il retourna au Tennessee avant de devenir le seul ancien président à être élu au Sénat en 1875, où il siégea quelques mois avant sa mort. Même si les évaluations de sa présidence ont varié au cours du temps, il est actuellement considéré comme l’un des pires présidents américains du fait de son opposition à des droits garantis au niveau fédéral pour les afro-américains.

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209 ans après sa naissance, on débat ces jours-ci à l’occasion de cet anniversaire pour savoir si Andrew Johnson est réellement le pire président de l’histoire américaine. Selon une enquête de CBS auprès d’historiens, il serait seulement 42ème sur 44, Jackson étant au milieu du classement. La place du 45ème président, que certains voient plus proche politiquement de Johnson que de Jackson, attendra le jugement de l’hstoire. En attendant, la place de numéro 1 revient actuellement à… Abraham Lincoln !

Et à Lannion, pour cette dernière séance de 2017, on revisita l’histoire, la géographie, et la gastronomie !

Table 1, dite « Rose is the new black » : Reef encounter a la cote ces temps-ci. Tristan, le taulier, initie Johnattan, tandis que Xel et VHS jouent les comparses. Une partie remportée sans coup férir par Tristan sur une construction d’anthologie: un corail rose de 10 pièces quasiment inviolable, qui lui assura 30 points sur les 41 de sa victoire. Pourtant, Jonhattan eut le flair de booster l’orange (qui fut même mieux côté in fine que le rose – car on fit la chasse au rose sur la table de marque – tout comme, dans une partie récente on la fit aux noirs), et finit à une belle place d’honneur avec 34. Avec seulement deux couleurs, mais les plus lucratives: orange et jaune, Xel optimise un score de 24, tandis que votre modeste serviteur, trop dispersé, ferme la marche avec 22, en ayant misé sur les couleurs inverses.

Table 2, dite « Aternative facts » : également populaire ces jours-ci, Mythic battles voit une victoire de Mickael et Neox, à l’arrache et sur le dernier tour, face à François-René et Doc Nico. Ces derniers prennent alors le parti de réécrire l’histoire en faisant une partie à deux.

Post-scriptum: selon une source (non corroborée), le couple vainqueur de cette partie ne serait pas celui indiqué plus haut

Table 3, dite « Fire and fury » : du bruit, comme toujours, du feu et de la furie à cette table de Dice Town, même si ni Trump ni Kim Jong-Eun n’y étaient conviés. C’est au contraire le gentil Guillaume qui s’impose devant Frank, Paul et Cécile.

Table 4, dite « Master chef » : à Stir fry 18, partie bille en tête, la douce Cécile s’impose en cheftaine, et sans avoir menti une seule fois (mais on n’a pas vérifié) dans une partie plutôt Bisounours mais qui réunissait, pourtant, tous les requins de la table 1.

Table 5, dite « Green is the new red » : Innovation peut aussi se jouer en équipes. Sur la proposition de Tristan, nous essayons ce format, qui est plus doux mais pas moins chaotique qu’en version solo. Xel, à la tête d’un cartel démesuré, met fin à la partie en mettant la main sur 10 cartes vertes, délaissant ses rouges fétiches et ignorant superbement les moissons d’ères que faisait Tristan, son coéquipier. En face, Guillaume et votre humble narrateur ont expédié les affaires courantes.

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Séance de VENDREDI 16/12/2016 à St-Elivet

Oliver Cromwell est resté dans les mémoires pour avoir pris part à l’établissement d’un Commonwealth républicain en Angleterre, en Irlande et en Écosse, puis en être devenu Lord Protecteur, le 16 décembre 1653.

Issu de la gentry, converti à une forme de puritanisme considérant que la Réforme n’était pas encore achevée, il est impliqué dans la Guerre civile anglaise en opposition aux royalistes. Promu de simple chef d’une troupe de cavalerie à commandant de l’armée entière, Cromwell se trouve parmi les signataires de l’arrêt de mort prononcé contre le roi Charles Ier en 1649, et membre du Rump Parliament (Parlement croupion), précurseur du groupe parlementaire du même nom formé quelques siècles plus tard par François Fillon (le RUMP, officiellement Rassemblement UMP, était en fait surtout un UMP croupion). Ce parlement envoie Cromwell conquérir l’Irlande, pour se tourner ensuite contre l’armée écossaise.

Le 20 avril 1653, Cromwell dissout par force le parlement, et établit le Barebone’s Parliament, également nommé « Assemblée des Saints », en raison de la stricte doctrine puritaine qu’il se donne pour mission d’établir. Des officiers lui ont offert la Couronne, mais il l’a déclinée et est fait Lord Protecteur d’Angleterre, du pays de Galles, d’Écosse et d’Irlande.

À sa mort, il est d’abord enterré à l’abbaye de Westminster, mais lorsque les royalistes reviennent au pouvoir, ils déterrent son corps, l’enchaînent et le décapitent. Cromwell est l’une des figures les plus controversées de l’histoire des îles britanniques. Certains historiens voient en lui un héros de la liberté, d’autres en font un tyran, dictateur régicide. Au sein de la population, les sentiments exprimés sont tout aussi mitigés et passionnés, puisque pour les uns, il s’agit de l’un des plus grands héros nationaux de la patrie anglaise, alors que pour d’autres, ses mesures prises contre les catholiques irlandais étaient génocidaires.

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363 ans plus tard, pas de décapitation à St-Elivet lors de cette séance aussi martiale que virile, car marquée par l’absence de totale de la gent féminine. Cependant, un président y fut malmené, des chocolats y furent surfacturés, et l’on y observa une table qui par son nombre, n’était pas très loin d’une constituante (on se gardera cependant, au vu de sa composition, de la qualifier d’assemblée des saints).

Table 1, dite « Restauration rapide » : Tristan embarque dans Jeff, JiBee et Gérard dans la franchise Food Chain Magnate, et s’impose sans discussion, procédant par là à une restauration plutôt rapide de son autorité, quelque peu malmenée ces derniers temps. Il semble désormais rompu à la stratégie gagnante, confirmée  face à deux débutants et un apprenti de ce jeu où, si l’on peut se permettre de gagner très tardivement, il est tout aussi facile de perdre précocement si l’on n’applique pas la dite stratégie (qui est, je vous glisse cela au passage, de prendre les cartes gagnantes dès le début, les fameuses cartes Milestone, attribuées au premier joueur qui accomplit un parcours donné dans une des lignes de métier).

Table 2, dite « Common wealth » : l’équipe d’inspecteurs de choc habituelle (Dom, FR, Thomas, VHS) accueille à la table de la cuisine et de Sherlock Holmes: Détective conseil le preux chevalier Paul. Mettant nos richesses déductives en commun, nous nous lançons dans l’enquête N°6, La malédiction de la momie, et terminons avec le score ma foi honorable de 40 points (30 selon certains esprits chagrins et rigoristes). Plusieurs de nos options ont en effet été validées, et pour les autres, nous avions des hypothèses très séduisantes, mais infructueuses, car, contrairement à son habitude, Dom ne trouva pas la visite qui fait gagner. Et comme le dit l’un des membres de notre confrérie, face à ce mystère, « les voies du seigneur sont impénétrables (mais ce sont les seules) ».

Table 3, dite « La voie du seigneur » : c’est à la table de Signorie que nous découvrons un trio de gentilshommes à la barbe naissante, endossant le rôle d’un Seigneur dans l’Italie de la Renaissance pour apporter la gloire à leur famille, envoyant les uns se former aux carrières politiques, cléricales et militaires, et mariant les autres à des membres de nobles familles. Neox, empruntera la voie royale avec 103, devançant Nicolas III, 94, et Bruno, 72.

Signorie

Table 4, dite « Cavalière » : beaucoup de monde à la table de Cash N’ Guns : Frank, Mickaël, Axel, Julien, Nicolas II, mais une issue incertaine. Alors qu’avec les mêmes (ou presque ?), à Dice Town, c’est Mickaël qui s’impose.

Table 5, dite « Are you talking to me ? » : et encore beaucoup plus de monde à la table de Mafia de Cuba: jusqu’à 11 joueurs se retrouvèrent à La Havane, comme au 29 décembre 1955. A la fin du repas offert à ses « fidèles » hommes de main, Don Alessandro évoque les « affaires » en cours quand retentit le téléphone de l’arrière salle du restaurant. Le parrain est convoqué au bureau du président Batista. Il confie sa précieuse boîte à cigares à ses sbires. Il faut dire que celle-ci possède un double fond, sous un premier rang de cigares se trouve une cachette remplie de diamants ! Chaque joueur va prendre cette boîte, l’ouvrir et choisir de trahir et voler quelques diamants, rester un fidèle et « honnête » mafioso, être un chauffeur, un tueur ou même un agent infiltré de la CIA. Le soir venu, le Parrain récupère sa boîte passée de main en main. Il s’étouffe de rage et enquête sur la disparition des diamants. Il doit retrouver son trésor en faisant parler ses comparses, sans manquer de punir les coupables en leur offrant des chaussures en ciment avant de les jeter dans la baie. Les trois parrains, Nicolas III, Julien et Bruno connurent des fortunes diverses, mais on a beaucoup ri, croqué du diamant, fumé du havane, et siroté du rhum.

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Séance de MARDI à St-Elivet 22/10

Racontée par Xel :

1 table à géométrie variable :
AUGUSTUS avec aux manettes David pour les explications, Hélène et Rémi pour l’écouter, Vincent venu faire son bicéphale (en attendant l’arrivée de NIP), Audrey, Jérôme et VHN… A la fin des explications – coïncidant avec l’arrivée tardive de NIP – Vincent se tire ailleurs et entraîne avec lui David… (Cf CR du trio de la bibliothèque 😉 )
Reprenons, je disais donc, un Augustus avec David, Hélène, Rémi, Vincent, Audrey, Jérôme et VHN…
Rémi termine le premier en accumulant pas mal de PV mais se fait coiffer sur le poteau par Audrey (59 PV) qui avait de super combos, suivent ensuite Jérôme, VHN et Hélène.

DICE TOWN avec les mêmes
Rémi prend sa revanche, Audrey est un shérif non corrompu, Hélène se fait voler ses cartes à chaque tour et n’obtient pas une seule pépite…

THE BOSS avec Audrey, Jérôme, Hélène et VHN [Rémi part savourer sa victoire en allant se coucher]
Jeu en 5 tours :
Pendant les trois premiers tours, tout va bien pour Hélène qui braque tous les points et prend la tête (11 PV alors que les autres sont à 2, 5 ou 6 !). Ensuite les choses se gâtent pour elle, prison, expert tué et plus de points… Audrey en profite et prend la tête : on ne la reverra plus ! En marquant 5 PV lors du dernier tour, je rejoins Jérôme et nous doublons Hélène.
Bonne soirée pour Audrey 😉 (victorieuse de deux jeux sur trois) et pour les autres aussi.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 04/10

4 tables ce soir, et 20 joueurs ! Un nouveau record ?

Tables n°1..N
: La parole est à François :

Depuis 82 ans et le Congrès international pour la protection des animaux de Florence, le 4 octobre est la Journée mondiale des animaux, jour de la Saint-François d’Assise, saint Patron des animaux. Pour Saint-François, même un ver de terre répondait à la volonté divine et était digne de protection. En cette soirée, l’arche de St-Elivet accueillit 4 tables, 20 joueurs, plusieurs nouveaux et même nouvelles, des retours de joueurs disparus, à manger et à boire, adhésions et chèques à foison. Une soirée qui se termina donc bien tard et dans la bonne humeur, d’autant que nul déluge ne sévissait à l’extérieur, c’était même l’été indien, qui n’en finit pas.

Une de ces tables réunit Hélène et Baptiste, Xel, Jeff (secondé d’une conseillère privée) et VMN, votre modeste narrateur. Une partie d’Endeavor s’ensuivit, dont maître Grégoire énonça les règles (sans jouer, ce qui laissait une lueur d’espoir aux trois joueurs aguerris), Hélène, Baptiste et la conseillère du trésorier les absorbèrent sans encombre. Les continents furent assez vite colonisés, Baptiste se focalisant sur l’AmSud, je devançai Jeff aux Indes, lui laissant l’Amérique du Nord, Xel raflant les Caraïbes. La conquête de l’Afrique, seule région non gouvernée au septième tour, s’annonçait décisive: alors que je pensais y aboutir, Jeff me devança par un double affrétage. Nous étions tous deux au-delà des dix points sur les quatre zones d’influence, mais, contre toute attente, c’est Xel qui triompha, grâce à un nombre incroyable de colonisations et de liaisons qui la propulsèrent à 68, devançant VMN (59), et Jeff (51), trop court en politique comme en géopolitique. Baptiste, assidûment attaqué à coups de canon, échoua au pied du podium mais à distance peu pédestre du trésorier.

Il prit ensuite une revanche éclatante à une partie bruyante de Dice Town, tel Bébel dans « l’as des as ». Une révolte ? Non, une révolution, que n’aurait pas reniée Orwell dans sa « Ferme des animaux ».


Table n°N+1
, racontée par Julien :

Pour la table de World of Warcaft, la farouche équipe de la Horde, un Troll Voleur (Gwen), un Mage Mort-vivant (François-René) et une Chaman Orque (Clarisse, nouvelle venue, amenée par Gwen) affrontait la glorieuse équipe de l’Alliance composée d’un Chasseur Nain (Laurent), d’un Druide Elfe de la Nuit (VHN) et d’une Humaine Démoniste (jouée en commun par Laurent et VHN, faute de 6eme joueur). Les deux équipes s’affrontait pour avoir le privilège d’affronter Nefarian, le seigneur des dragons noirs. Pour cela, maintes quêtes furent accomplies et nombreux furent les monstres tombés sous les coups de nos valeureux héros. Mais Nefarian approchait rapidement et au bout du compte, nous fumes obligés de l’affronter plus tôt que prévu.

La Horde chargea mais fut rapidement mise en déroute par le puissant dragon (en gros, ils se sont fait one-shot). L’Alliance se prépara à affronter le dragon. Au terme d’un combat homérique (on a tenu 2 rounds !!!) l’Alliance du s’avouer vaincue également (il ne lui restait que 5 points de vie !!).

Cela se solda donc par un match nul mais nos héros ayant pris goût à l’aventure, il est possible qu’ils reviennent un jour fouler les terres d’Azeroth et prendre leur vengeance sur le Dragon, ou tout autre menace qui se mettrait en travers de leur route !

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Séance de MARDI à St-Elivet 02/04

Séance racontée par notre précieux trésorier :

Présents : Jérôme, François-René, Franck, Michal, Baptiste 1°, Baptiste 2, Hélène et Jeff

Table 1 dite « tuons ce qui est déjà mort » : Baptiste dit « L’aérodynamique », François -René et Michal sont partis tuer des zombies dans Zombicide.

Table 2 dite « essayons une nouveauté » : Franck et Jérôme ont joué à Wu shang, création de Franck

Table 3 dite « essayons une vieillerie » : Jeff a persuadé Baptiste dit « La comète » et Hélène à jouer à Corruption, un blue games de B. Faidutti.

Table 4 dite « dégainons les dés » : fusion des tables 2 & 3 autour d’un Dice Town.

La table 3 a vu une victoire du trésorier, normal dès qu’il s’agit de corrompre à coup de pot de vin et de mettre de l’argent en Suisse, on peut compter sur Harpagon.

La table 4 a vu la victoire de Jérôme suivi du shériff Franck puis loin derrière Jeff qui devance d’un malheureux point Baptiste et Hélène qui finissent 4° ex aequo.
A noté que le trésorier qui a été à la traîne tout le jeu, s’est hissé à la 3° place en braquant la banque.

 

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Séance de MARDI ailleurs qu’à St-Elivet 14/08

Séance à 2 tables à Ploum’ :

Table n°1 dite « fraîcheur mentholée d’un cow-boy » …

… ou Cécile, Xel, Marie-Anne, Frank et François se sont attablés autour  de 2 jeux : Potion-Making, le jeu gracieusement offert par Right Games, partie gagnée par Xel, puis Dice Town, partie gagnée par François.

Table n°2 dite « odeur de poudre au petit matin » …

… où Charles, un habitant temporaire du coin et néanmoins joueur avec de la bouteillé, fut challengé par Jeff, Laurent, JiBee et Votre Humble Serviteur lors de la découverte de Wallenstein : un jeu allemand mais guerrier et qui simule les affrontements de la guerre de 30 ans. A noter que c’est l’évolution de Shogun (déjà joué à Parties Civiles) et qui lui-même est une évolution de Wallenstein de 2001. Oui. C’était important à dire et notre ligne éditoriale courageuse met un point d’honneur à souligner ce genre de détail indispensable pour la culture ludique de nos innombrables lecteurs.

Lors de l’explication de règles il fallut passer à travers les pièges d’une notice mal rédigée voir incomplète ou carrément incorrecte dans sa version française qui fleure bon la traduction Google et meconnaissance complète du jeu par le « traducteur. Nous nous sommes mis d’accord sur la résolution de quelques situations pas claires. Au final nous n’avons fait qu’une légère entorse aux règles sans incidence sur le résultat. Bref.

Rendez-moi mes cubes !!!

Le jeu commença avec une phase de placement qui peut être déterminante pour l’issu du jeu. Les joueurs avertis que nous sommes avons bien entendu vu le coup venir et avons essayé de groupiren nos troupes. Dans le jeu, les 30 ans de guerre s’étalent sur 2 années. C’est comme ça. Chaque année est divisée en 4 saisons dont 3 qui sont composées des actions des joueurs puis la dernière, l’hiver,  où le peuple est affamé, les révoltes grondent et où les joueurs scorent des points. Chose agréable : le jeu se joue « en simultané » : la programmation et la résolution se font au même temps pour tous les joueurs, il y a peu d’attentes improductives du point de vue ludique. Par ailleurs le système de résolution de combats introduit du hasard grâce à une vicieuse « tour à lancer les cubes » qui retient aléatoirement quelques troupes. La première année fut celle de la découverte du jeu : il s’agit de programmer des actions sur une saison, dans le lot il y a des achats de bâtiments (pour les points), des achats des troupes (pour les massacres) et le déplacement des armées (pour les massacres également). Les joueurs se sont battus entre eux pour gagner des majorités dans les régions et protéger leurs arrières, mais certains, comme VHS, ont lutté contre eux-mêmes car une erreur de programmation est si vite arrivée 😉  Le score d’hiver plaça JiBee, Charles et Jeff dans un groupe de tête, Laurent et VHS dans un groupe… heu… de queue. La deuxième année fut plus fluide et a vu des affrontements plus âpres, mais aussi quelques gamelles de programmation et des paris sur l’avenir ratés (on a notamment vu JiBee avec un slip en toile de jute, et ça, ça gratte). Au final, Charles dans une pirouette guerrière qui enleva un territoire à Jeff se propulsa à la 1ère place, suivi de JiBee, Jeff, VHS et Laurent. Impression globale positive (à part l’imprécision des règles), notamment grâce à une agréable tension qui s’installe lors des résolutions des actions.

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Séance de MARDI à St-Elivet 12/06

1 Table dite « racontée par Xel » :

12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants

Et à St-Elivet ce soir-là, 5 grands enfants – Frank, François-René, François, Xel et JiBee – n’étaient pas venus pour travailler mais pour jouer à Dice Town :
Tour après tour, ils se sont battus pour obtenus des pépites, de l’argent, des cartes, des points de victoires et du pouvoir.
Le Shérif, c’est bien connu, est corrompu et le mot « justice » ne fait pas partie de son vocabulaire
A grands coups de dés, les combinaisons de poker déterminent celui qui gagne avec parfois l’aval du Shérif qui obtient des compensations au passage…
Je l’emporte avec 32 PV assez loin devant les autres joueurs qui ont entre 19 et 26 PV.
Jeu bien chaotique, ludique et bruyant

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Séance de MARDI à St-Elivet 16/11

2 tables pour la séance de mardi !

Table n°1 dite « legère » …

… conçue à l’initiative de Franck qui amena Jeff, Aurore et Fabien devant un Dice Town. Par la suite les mêmes ont prolongé la séance par un Saboteur. Seul le forum dira qui a gagné.

Table n°2 dite « classique » …

… où Elisa et Michał ont abordé le monstre sacré (THE jeu le plus communément apprécié par un échantillon significatif de joueurs de PC : cf >>> ce post <<<) à savoir Funkenschlag. Expliqué par Votre Humble Serviteur et secondé par Marie-Anne le jeu est passé comme une lettre à la poste. Cependant ce matin Michał me disait qu’il a préféré Hansa Teutonica de l’autre semaine, notamment parce qu’il était plus dynamique. Hmmm…

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