Séance de MARDI 25/04/2017 à St-Elivet

Soirée à événement ce mardi à St-Elivet : l’association Parties Civiles accueillait une délégation de joueurs issus d’une entreprise locale et en profitait, en partenariat avec FunForge, pour organiser un petit tournoi. Les réguliers se virent donc renforcés de trois sympathiques visiteurs : Étienne, Mickaël et Didier.

Table 1, dite « Eurêka ! » : c’est The Big Idea qui était donc le support du tournoi.  Un jeu de cartes garanti 0% cubes mais où il faut de la tchatche pour imaginer et faire la promotion d’un nouveau produit ou service improbable. S’y affrontèrent les visiteurs et les marketeurs en herbe Neox, F-R, Vincent et VHN. Parmi les trouvailles, une perruque-TV un poil bling-bling (mieux que les Google Glass !), une voiture dont le système antivol consiste en une autocombustion et un ouvre-pantalon ciblant un marché de niche. Vu le mode de scoring, mieux vaut être régulier et c’est Etienne qui s’impose au terme des 3 manches. Il repart ravi avec sa boîte de jeu sous le bras.

Table 2, dite « Boooo ! » : la table 1 poursuit par une partie de Mysterium. C’est Neox qui entre au Panthéon des fantômes pour avoir entraîné, sans utiliser un seul corbeau, son équipe de mediums vers un sans-faute final. Belle réussite collective !

Table 3, dite « Et hop ! » : au calme dans la bibliothèque, Nicolas-2 initie Jean-Yves à 7 Wonders Duel. Le dernier nommé montre qu’il apprend vite et remporte une victoire aux poings points.

Table 4, dite « Ouch ! » : à quoi jouer quand on reste à 5 et qu’il est déjà tard ? à Dungeon Raiders, un jeu qui apprend à la fois à coopérer et à se méfier de ses associés. Les visiteurs étant repartis, les mauvais instincts de la paire de Nicolas, F-R, J-Y et VHN ont pu se libérer. Dans le dernier étage du donjon (habité comme chacun sait par le redoutable Boss), Neox perd le petit point de vie qui permet à VHN de ressortir à la fois vivant (c’est un prérequis pour gagner !) et chargé de piastres.

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Séance de MARDI 14/02/2017 à St-Elivet

Ce soir c’était les vacances. Certains étaient malades et d’autres sont venus voir et repartis sans jouer (Frank, Sophie et DocNicolas restés aussi tard que les joueurs). C’était aussi la Saint-Valentin et il y avait une fille à chaque table. Et en souvenir de Saint Valentin qui introduisit la musique dans la liturgie de l’Eglise, des chansons viennent agrémenter ce compte-rendu.

Table 1, dite « Fly me to the moon / Let me play among the stars (Frank Sinatra) » : Xel, Jeff, Florian et Yvan se font un 1969. Après plein de lancers de dés, Jeff en sort vainqueur.

Table 2, dite « Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague (Jacques Brel) » : VHN, Mickaël et Olive découvrent Les Pillards de la Mer du Nord sous la conduite de Neox et sous le regard de Sophie. Un jeu de placement d’ouvrier au mécanisme malin (on pose 1 ouvrier et on fait l’action du lieu, puis on prend ailleurs 1 ouvrier et on fait l’action du lieu). Neox met en place une solide combo dès le début de la partie (avec le fameux Fourrageur qui augmente les quantités de provisions obtenues). Olive expérimente avec le Valhalla mais ne parvient pas à atteindre le bout de la piste des héros morts au combat. Tout décompte fait, les néophytes ne peuvent lutter contre l’expérience du jeu de Neox (et son talent !) et il l’emporte devant VHN, Mickaël et Olive.

Table 3, dite « Animal, on est mal / On a le dos couvert d’écailles (Gérard Manset) » : Camille réussit à convaincre Guillaume, Nourdine et François de jouer à Evolution. Le dernier nommé, à qui le jeu réussit décidément, fait des ravages, combote astucieusement et finit loin devant Camille, Nourdine et Guillaume dans cet ordre.

Table 4, dite « Attirés par l´odeur du sang / Il en vint des mille et des cents (Serge Reggiani) » : Nicolas-2 et Axelle s’affrontent à La Bataille des 5 Armées sans que le bruit et la fureur de ladite bataille ne parviennent jusqu’à l’étage de St-Elivet.

Table 5, dite « J’habite une maison hantée / De la cave jusqu’au grenier (Charles Aznavour) » : les anciens de la table 3 se lancent dans un Mysterium. Le fantôme Guillaume parvient à mener sa petite équipe au succès.

Table 6, dite « I think my spaceship knows which way to go (David Bowie) » : en fin de soirée, VHN entraine Guillaume, Mickaël et Olive dans la découverte de Gravwell: Escape from the 9th Dimension dans une version DUC, le tout sous le regard de N2. Il s’agit pour chaque astronaute d’échapper à une anomalie gravitaire en faisant progresser son vaisseau spatial par un choix judicieux de carte. Ce jeu de parcours réussit à être à la fois calculatoire et chaotique ; on peut y reculer tout autant qu’avancer et il vaut mieux ne pas trop prendre d’avance sur ses collègues. Situation qu’Olivier expérimentera à ses dépens, rattrapé par un Dom opportuniste qui l’utilise pour se propulser vers la victoire.

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Séance de MARDI 07/02/2017 à St-Elivet

Le 7 février 1914, Charlot se rend à une course de voiturettes pour enfants. Une équipe de tournage cherche à filmer l’évènement, mais Charlot les dérange en permanence en essayant de s’imposer devant la caméra. Le réalisateur tente alors de le faire disparaître du champ de vision par de grands gestes et des coups de pieds et de poings, ce qui va perturber la course, les deux hommes se retrouvant régulièrement au milieu de la piste. Les spectateurs, au début intrigués par ce comportement, vont finir par s’amuser des pitreries de Charlot. Charlot est content de lui est le premier film où l’on découvre le personnage du Vagabond. Le personnage a été créé juste avant, pour le film L’Étrange Aventure de Mabel, mais celui-ci n’est sorti que deux jours après Charlot est content de lui, film plus court, achevé plus rapidement, et expédié aussitôt pour être exploité.

Le tournage s’est déroulé lors de la deuxième édition de la Pushmobile Parade qui se tenait à Venice, Californie, le 11 janvier 1914. La prestation de Chaplin fut improvisée, sans scénario préalable, et n’aurait nécessité que 45 minutes de tournage. Ce film d’une demi-bobine permet d’observer les premières réactions du public face au personnage de Charlot. Les spectateurs – qui ne sont pas des acteurs, mais des personnes venues pour assister à la course – semblent tout d’abord perplexes vis-à-vis du comportement et des pitreries de Charlot. Puis, au fur et à mesure du film, cette perplexité se change en amusement et en rires. Une carrière est lancée sur les chapeaux de roues !

103 ans plus tard, pas de charlots à St-Elivet, des joueurs, et des vrais !

Table 1, dite « Opinion publique » : Une table de Mysterium de niveau « difficile » (mais avec trois corbeaux, selon une combinaison maison préconisée par Nicolas III) se met en place. Votre modeste narrateur prend, presque à son insu, la place du fantôme. Devant lui, Sophie, Guillaume, Vincent, Nourdine et Franck. Après un début quelque peu poussif sur les criminels, illustré par la déconvenue de Franck avec le cuisinier (à sa décharge, il n’a pas vu « Ratatouille »…), les lieux plongent nos enquêteurs dans une certaine perplexité, notamment Vincent, surpris à l’évocation d’un mariage dans une crypte. Pour l’arme du crime, c’est en revanche un carton plein, tous découvrant, du premier coup ou presque, l’engin utilisé. La partie sera néanmoins perdue de peu, par la faute du lieu du crime de Guillaume qui ne sera pas identifié (c’était une chambre jaune avec un phonographe, un trophée et une coupe). Pour l’énigme finale, tout le monde part sur une fausse piste, faute d’avoir identifié dans une araignée velue le fil de la pelote d’une couturière…

Table 2, dite « Les temps modernes » : la Russie, ou plutôt l’URSS, est en plein essor dans l’univers de Russian Railroads. C’est Baptiste qui en profita le mieux, coiffant la chapka avec 380, devant Neox (365), Yvan (358), et Xel (342).

Table 3, dite « Une vie de chien » : Dead of Winter: La nuit la plus longue vous amène à Raxxon, où le résultat d’horribles expériences du laboratoire pharmaceutique risque de se répandre en ville si les joueurs ne parviennent pas à les contenir. C’est donc un jeu à part entière, pouvant se jouer seul ou en complément de « Dead of Winter – A la Croisée des Chemins » (jeu qui lui plonge une colonie de survivants dans l’hiver au lendemain d’une apocalypse provoquée par des zombies). Une vraie vie de chien pour François-René et sa meute (David, Nicolas II & III, Jean-Yves) pour une partie longue comme un jour sans pain, toujours active à l’heure où s’éteignaient les dernières lumières de la ville…

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Table 4, dite « Les feux de la rampe » : Votre modeste narrateur invite Sophie et Guillaume à faire l’artificier à Hanabi mais en oubliant au passage une règle primordiale, ce qui donne au final deux parties en mode Bisounours et des scores que la morale réprouve. S’il est mis en examen pour ces faits, le coupable se fera hara kiri. En attendant, il vivra sa vie de présumé innocent.

Table 5, dite « Un parfum de meurtre » : à la table de Codenames, dans sa version domifiée, les Bleus (Dom, Sophie, Guillaume) affrontent les Rouges (VHS, Xel, Neox) – deux compositions d’équipes inédites !

  • 1-0 pour les Bleus sur une manche serrée, marquée par un joli Encre 3 (Bleu, Signe, Poudre), les Rouges ayant frôlé l’assassin (Tête) à propos d’un Dictature 2 énigmatique (Fou, Régime).
  • Les Rouges égalisent, concluant sur un très inspiré Descendance 2 (Fils, Jeu) pendant que les Bleus tournent autour de l’assassin (Ordre), sans toutefois jamais oser le désigner.
  • Les Bleus l’emportent 2-1, l’assassin (Blanc) étant désigné d’emblée par les Rouges sur un Himalaya 2 peu inspiré, qui visait Terre et Sommet.
    Le coupable, s’il a survécu à son hara-kiri, sera condamné à escalader l’Everest en tongs.

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Séance de MARDI 10/01/2017 à St-Elivet

Jauge respectable pour un mardi, et une grande variété de jeux.

Table 1, dite « Village fantôme » : Jérôme, Xel, Frank et VHN sortent ce jeu favori des masochistes, Ghost Stories. Malgré l’utilisation d’une stratégie originale dite « du hara kiri » où un joueur utilise son dernier point de vie pour supprimer un fantôme qui allait éliminer un autre joueur, les moines concèdent l’habituelle défaite sans avoir vraiment eu l’impression qu’ils pouvaient gagner la partie.

Table 2, dite « Jungle tuiles » : Vincent et François-René découvrent Karuba sur proposition de Marion. Jeu familial de placement de tuiles mais sans hasard ni interaction puisque tous les joueurs jouent en simultané. F-R emporte cette partie de découverte, d’un petit point je crois.

Table 3, dite « Barbarian queen » : Guillaume, Nourdine et Amina affrontent Mickaël à Conan. Seule Amina réussira à ressortir vivante et victorieuse.

Table 4, dite « Faucheuse polonaise » : Baptiste-le-fortuné, Neox, Nicolas-III et Jack s’attablent autour de Scythe. Jack aux commandes des Polonia (what else?) précipite la fin de la partie en marquant 3 étoiles en un tour et, aux dires de ses concurrents dépités, se retrouve avec plus du double de leurs points.

Table 5, dite « Rebel rebel » : Star Wars: Rebellion qui est déjà sorti à PC, c’est apparemment un jeu où 2 adversaires se font face sans rien dire pendant 5 heures puis se séparent ravis. Et là c’est Frank-2 avec l’Empire qui jette l’éponge, jugeant inéluctable la victoire de la Rébellion menée par Jeff.

Table 6, dite « Visions brumeuses » : fusion des tables 1 et 2 pour une partie de Mysterium avec F-R comme fantôme en difficulté « moyenne ». Jérôme et Marion parviendront bien vite à reconstituer leur triplet de cartes avec une chance insolente (pour l’arme, ils se retrouvent tous les deux avec une demi-douzaine de cartes indices indéchiffrables, ils choisissent au hasard et dans les deux cas ont vu juste !) tandis que VHN se traine au point de ne pouvoir voir qu’une seule des 3 cartes finales. Malgré cela, il fait le bon choix et, grâce au même choix éclairé de Marion, permet la victoire du carré de mediums.

Table 7, dite « Le temps des assassins » : le Codenames rituel de fin de soirée opposera en 2 manches gagnantes Xel, Guillaume et Jérôme à Dom, F-R, Nourdine et Nicolas-III. Dans la première, les Rouges tuyautés par N3 ont du mal avec ses indices (Maîtresse … d’école ou bien de 5 à 7 ? Orage … évoque-t-il un tronc -foudroyé- ou un chapeau -coiffé comme protection- ?). Les Bleus doivent gagner avec Champ-2 quand leur ultime choix, « Canne » (à sucre) se révèle assassin. Dans la seconde, F-R commence par un Lannister-4 qui lui ressemble bien : il provoque la consternation chez ses groupies quand le premier mot choisi, « Nain », est blanc ! Heureusement les Bleus ne sont pas mieux inspirés et les Rouges finissent victorieusement la partie.

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Séance de MARDI 06/12/2016 à St-Elivet

Petite jauge à PC ce mardi soir placé sous le signe des jeux coopératifs. En guise d’apéritif, quelques joyeux drilles s’échauffent avec Pyramide d’animaux (aka Tier auf Tier) joué dans sa variante dite canadienne avec moins de hasard que la version standard. Un jeu où la coopération n’exclut pas les crocs-en-jambe, et où il faut des yeux vifs et une main qui ne tremble pas, autant dire que les jeunes sont avantagés. Et c’est la toujours jeune Christel qui s’en tire le mieux. C’est aussi un jeu ou on peut régler des comptes à coups de mouton et où on découvre l’ophidiophilie de certain trésorier.

Tier auf Tier

Table 1, dite « Balles traçantes » : à ma gauche, du combat coop avec un nouveau scénario du récent V-Commandos, l’attaque d’une base sous-marine. L’escouade comprend F-R, Nicolas-2, Frank, Nourdine et Mickaël. Mission réussie, avec relevé au cours du debriefing un N2 russe tirant gaiement dans le tas et un personnage de « passe-muraille » particulièrement intéressant.

Table 2, dite « Tables tournantes » : à ma droite, une assemblée d’anciens et de nouveaux membres décide de faire un Mysterium : Baptiste-il-me-manque-encore-des-cotises, Audrey, Neox, Xel, Ivan, Xandra et VHN. Xandra qui connaît déjà le jeu assure le rôle de fantôme (difficulté « moyenne »). Certains mediums progressent rapidement tandis que d’autres tâtonnent, mais le solide esprit d’équipe qui règne permet à chacun de prendre connaissance d’au moins 2 des 3 visions finales. Avec un bel ensemble, les votes se portent presque unanimement sur un mauvais coupable. Seule Xel avait vu clair, mais dans la lande écossaise, on ne vous entend pas crier.

La fin de soirée fusionne les deux tables autour d’un petit Codenames. Audrey découvre le jeu et apprécie le challenge d’être le maître-espion. Avec un peu de finesse et de chance, l’équipe « des filles » ne fait qu’une bouchée d’une équipe « des garçons » moins inspirée. Comment ça, « radio » et « énergie » (ou NRJ) n’ont rien à voir ? un jockey doit-il évoquer un nain et des toilettes un meurtre à l’arbalète ?

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Séance de VENDREDI 18/11/2016 à la Ludothèque

Le 18 novembre 1793 ouvrait officiellement le Musée du Louvre, dans l’ancienne résidence des rois de France. L’assemblée révolutionnaire de la Convention avait décidé la création d’un « Museum de la République » où seraient mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d’art confisquées aux émigrés et aux églises. Quelque 223 années plus tard, la Ludothèque mit à disposition du peuple de Parties Civiles un véritable musée du jeu, joyeux patchwork de  boîtes multicolores.

Impossible de recenser toutes les tables qui furent jouées lors de cette nuit féérique. Je me souviens de tendres murs pastel résonnant de rires d’enfants dans une ambiance de pré-Noël tandis que, dehors, soufflait le mauvais vent d’automne qui allait amener, à la faveur de la nuit, son cortège de flocons.

Je me souviens d’une table de A study in Emerald avec Tristan, Thomas, Michal, et Paul, ces deux derniers étant des Restaurateurs que Paul fit plonger dans les profondeurs du score, dont je sortis à ma grande surprise vainqueur, en tête de la coalition des Loyalistes avec 11 PV, devant Tristan (8) et Thomas (7). Je me souviens de la tête déconfite de Michal englué dans un tourbillon de cubes et de dés, lorsqu’il perdit son troisième et dernier point de vie (sur trois lancers !), mettant fin, à son soulagement, au guêt-apens où il s’était fourré.

Je me souviens que les mêmes enchaînèrent sur un La Boca, jeu reposant sur joyeux assemblage de pièces de bois peintes aux formes diverses, où deux joueurs coopérant à tour de rôle pour former un motif compatible de leurs deux points de vue de part et d’autre du plateau, gagnant d’autant plus de points qu’ils reconstituent ledit motif en le moins de temps, pour un podium en forme de mouchoir de poche (Paul, 27, Michal 26, Tristan 25).

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Je me souviens que s’ensuivit une table de Camelot où la victoire m’était promise, mais que Tristan s’adjugea sur le fil. Je me souviens du mauvais coup que nous fîmes à Thomas, le laissant gagner tout seul un tournoi rouge dont il n’avait plus l’usage.

Je me souviens d’un petit vélo à guidon chromé reposant à l’entrée de la salle, d’avoir vu Dom surgir de ce vélo plus tôt dans la nuit, puis, d’une geste scorfelienne, animer plusieurs tables de Diamant avec des ludopathes en herbe de plus en plus jeunes.

Je me souviens de Jeff, à la table d’à côté, expliquant doctement les règles de Kingsburg à ses  comparses, sérieux comme un prof avec ses lunettes carrées, et de Jacques et ses compères habituels bataillant à Scythe, indifférents à leur environnement comme s’ils avaient été copiés-collés depuis St-Elivet.

Je me souviens d’avoir vu dans des pièces attenantes des tables de Mysterium (dont l’issue restera mysterieuse), Rumble in the house (un joyeux b… je vous dis), et Conan où Mickaël, François-René, Nicolas II et Julien P. n’avaient pas l’air de déc….

Je me souviens de Joan explorant l’âge de pierre avec deux autres joueurs en attendant fièvreusement l’heure de Codenames. Quant cette heure fut venue, en exégète de Van Gogh, elle affirma non sans raison (voir la reproduction ci-dessous d’un autre Moulin de la galette) que Moulin devait compléter Tableau et Cadre dans le Van Gogh 3 lancé par Marina (nous en face, étions persuadés que c’était Docteur, mais finalement ce n’était ni l’un ni l’autre, c’était Pomme – une allusion érudite aux fameux Mangeurs de pomme de terre ?). Les bleus s’adjugèrent facilement 3-0 cette partie en deux sets gagnants qui fut prolongée en cinq sets après le « transfert » de Dom vers les bleus, qui ne changea rien à l’affaire. Je conclus un des sets par un renversement de sens sur Pompe, que j’avais d’abord associé à Tsahal, puis finalement à Clown. Paul réussit un joli bull’s eye en associant But et Oeil pour Cible 2, et un non moins superbe Verre 3 (Bouteille, Bar et Pied) que Dom déchiffra avec lucidité.

Je me souviens que les rouges ont passé le plus clair de leur temps à l’obscurcir, à l’image d’un mystérieux Pâté 2, que personne ne comprit vraiment, et qui visait Assiette et Mule….

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Je me souviens qu’on se dit qu’il fallait partir parce qu’il fallait bien que nos hôtes ferment un jour et qu’ils étaient trop affables pour nous mettre dehors. Je me souviens des courbes noires que laissaient les pneus sur le manteau blanc du bitume, et d’une maison, éclairée dans la nuit.

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Séance de VENDREDI 14/10/2016 à St-Elivet

Le 14 octobre 1066, à Hastings, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, défait les troupes du roi d’Angleterre, Harold qui meurt d’une flèche dans la bataille. Guillaume, qui après sa mort, en 1087, sera surnommé le Conquérant, est proclamé roi d’Angleterre sous le nom de William.  C’est la dernière tentative réussie de conquête de l’île, et la naissance de l’Angleterre moderne

La bataille de Hastings sera immortalisée dans l’une des cinquante-huit scènes de la célèbre tapisserie de Bayeux, brodée entre 1066 et 1077. Qui a eu l’idée de la Tapisserie de Bayeux… qui est d’ailleurs une broderie ? Les spécialistes du sujet sont partagés. Le commanditaire le plus communément évoqué est Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume,  pour orner la cathédrale de Bayeux  et conter par l’image les exploits de Guillaume à ses sujets, dont peu savent lire. Odon, reconnaissable à sa tonsure ecclésiastique, est lui-même en bonne place dans la tapisserie puisqu’il participe à la bataille en personne, muni d’un bâton au lieu d’une épée — les ecclésiastiques ayant le droit de frapper l’ennemi, mais pas de faire couler le sang.

A St-Elivet, le 950è anniversaire de cet événement qui inspira la tapisserie de Bayeux fut célébré à grands renforts d’une pâtisserie des aïeux, la gaufre (que, dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris pour un demi-dernier). Joan était à la manœuvre pour une réalisation parfaite sous forme d’oxymore géométrique entre les fameux petits carrés et sa propre rondeur, et aux doux parfums d’enfance, comme Proust a su les relater dans un passage célèbre du côté de chez Swann (où il était, bien sûr, question d’une madeleine).

Table 1, dite « sans motif précis » : Xel, Thierry, Agnès et Bruno lancent un Mystérium dont personne ne réussira à sortir vainqueur.

Table 2, dite « ça plane pour elle » : Baptiste engrange les cotisations mais trouve le temps de convier Xel, Joan, et Julien à Mission: planète rouge. Ce jeu semble faire l’unanimité et c’est Joan qui se fait sauter la gaufrette à l’issue d’une partie disputée.

Table 3, dite « cousue main » : dans l’espace clos de la cuisine propre aux préparations au longs cours, l’équipe de choc d’inspecteurs patentés (Dom, FR, Thomas, VHS) se lance dans le cinquième opus de Sherlock Holmes: Détective Conseil, intitulé Le mort mystérieux. On ne peut bien entendu pas dévoiler ici l’intrigue dans ses détails, mais sachez q’un message codé, présent dès l’exposition, nous aura donné du fil à retordre… Nous avons péniblement cherché à renouer le fil des différents événements, et terminons cependant avec le score très honorable de 35, grâce à une intuition fulgurante de Dom qui a permis au groupe de se refaire la pelote.

Table 4, dite « tapis volant » :  Agnès, Thierry, Bruno et Olivier se lancent dans Les voyages de Marco Polo, une partie studieuse remportée par le dernier cité.

Table 5, dite « décousue » : Paul, Julien – de Paimpol, Mickaël et Jeff explorent Mare Nostrum. Une partie dont Julien perdit le fil, troublé de laisser la victoire à Paul, au point qu’il en laissa son pull sur la chaise. Xel, qui s’en aperçut, le confiera aux bons soins de Joan.

Table 6, dite « aux conquérants » : Nicolas II, Jack, Tristan et Michal se lancent dans un Scythe que l’on imagine épique, forcément épique, et que le premier nommé s’adjuge.

Table 7, dite « embobinée » : Mickaël, Dom et VHS essaient Eternity. Voici un jeu de plis au principe simple: il s’agit de remporter des plis avec trois couleurs de cartes, dont l’une à un moment donné joue le rôle d’atout, mais avec un mécanisme vicieux de pari sur le nombre de plis réalisés qui influence énormément le jeu, car il attribue un bonus, bonus qui va croissant au fil des trois manches (2, 4 et 7 points). C’est Mickaël, avec 19 (avec le bonus à 7) qui remporte cette partie inaugurale devant Dom, 14 (gratifié également du bonus à 7), et VHS, 10. On devrait revoir ce jeu sur les étals de Scorfel, équipé d’un démonstrateur.

Table 8, dite « le cinquième aliment » : Agnès, Dom, et Joane, les bleus, affrontent Xel, Thierry et VHS, les rouges, dans un Codenames réclamé à grands cris nonobstant l’heure tardive. Une partie remportée sans équivoque par les rouges, emmenés par un Thierry au meilleur de sa forme dans un Varan 3 (Dragon, Peau, Dent), VHS étant au diapason sur un Colisée 3 (Rome, Cirque, Boxer) pendant que les bleus se gaufraient allègrement, échafaudant d’improbables coups de billard à trois bandes où Joan et Dom se répondaient étonnamment, à l’image de cet Aliment 5, qui dévoilait 4 mots, le cinquième restant enfoui à jamais, et ce n’était pas Pépin (ni Gaufre, qui n’est pas un mot du jeu mais pourrait le devenir). Une partie conclue sur un coup de poker de votre modeste narrateur, qui, avec 3 mots en main (Boxer, Mine et Livre)  lança un très tactique Mike Tyson 1 (même Xel identifia Boxer), pour laisser jouer les rouges (qui avec 5 mots restants n’avaient aucune chance de conclure). Le coup réussit: le Tissu 3 lancé par Joan élimina la Bande, intrus gênant, et qui me permit de proposer un Dessinateur 2, qu atteignit sa cible pour les deux mots restants.

Table 9, dite « bubble star » : Nicolas II mystifie Julien à Bubblee pop – je ne vois rien à ajouter à ce constat bleu comme une orange.

Table 10, dite « le dixième commandement » :  Julien mate Nicolas II à Alien menace – je ne vois rien à ajouter à ce constat vert comme une guêpe.

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Séance de VENDREDI 23/09/2016 à St-Elivet

Le 23 septembre de l’an 605 avant notre ère, Nabuchodonosor II était couronné roi de Babylone. Il succède à son père, Nabopolassar, qui devait obéissance au souverain assyrien, le prestigieux Assourbanipal, un conquérant qui avait repoussé jusqu’en Égypte les limites de son empire. Mais après sa mort, l’Assyrie, usée par les guerres et détestée par ses sujets allogènes, se délite sous l’effet des révoltes et luttes de palais. Le gouverneur de Babylone s’allie à Cyaxare, roi des Mèdes (un peuple de l’Iran actuel) et porte le coup de grâce à la monarchie assyrienne. Les Assyriens sont défaits en 615 à Arapkha (aujourd’hui Kirkouk) et leur capitale, Ninive, est détruite en 612. Nabopolassar peut dès lors restaurer l’indépendance de l’empire chaldéen et le prestige de Babylone.

Le principal souci du nouveau roi de Babylone est la lutte contre les Égyptiens qui dominent le Proche-Orient et menacent ses frontières occidentales. Quelques mois avant son couronnement, Nabuchodonosor vainc les Égyptiens du pharaon Néchao II à Kharkémish, les chasse de Palestine et de Syrie et, la même année, en 605, peut ainsi entrer à Jérusalem, capitale du royaume de Juda.

Nabuchodonosor se consacre surtout à l’embellissement de sa capitale. Il fait aménager une enceinte de 18 kilomètres de long dont le principal point de franchissement est la porte d’Ishtar. A partir de celle-ci, une voie processionnelle en brique émaillée conduit au temple de Mardouk, le dieu de Babylone.  Il fait aussi rénover la ziggourat, qui a donné naissance au récit biblique de la «tour de Babel», haute de 90 mètres sur une base de 90 mètres de côté.

Enfin, le roi fait aménager les jardins suspendus. Une légende prétend qu’il aurait ainsi voulu faire une faveur à son épouse d’origine mède, qui regrettait les montagnes verdoyantes de son enfance. Le fait est que cette merveille du monde est la seule à ne pas avoir d’existence officielle: aucune trace archéologique n’a pu confirmer que les jardins ont bel et bien existé. En outre, l’existence de cet édifice n’est relatée que par des textes grecs, jamais par des textes babyloniens. Chose d’autant plus étrange que Nabuchodonosor ne s’est jamais privé de mettre en avant la grandeur des édifices bâtis sous son règne. Il se pourrait, selon une nouvelle hypothèse, que les Grecs aient confondu Babylone et Ninive, la capitale de l’Empire assyrien, qui précéda l’Empire perse…

Hauts de 23 à 92 mètres, les Jardins de Babylone étaient composés de plusieurs étages en terrasses, reliés par un grand escalier de marbre. L’édifice était soutenu par des voûtes et des piliers de brique. L’eau était ramenée de l’Euphrate, et remontait jusqu’au étages à l’aide d’un savant montage hydraulique.

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Songeons que Babylone, du règne d’Hammourabi, vers 1750 avant JC, à celui d’ Alexandre le Grand, vers 330 avant JC, en passant par celui de Nabuchodonosor, aura rayonné presque sans discontinuer sur le Moyen-Orient pendant quinze siècles !… Sans doute un record historique.

Bien des années plus tard, cet autre 23 septembre vit à S-Elivet le dévoilement d’une autre merveille du monde: Scythe, dont notre grand reporter Dom fait ci-dessous le récit emerveillé. Si l’existence du jeu est incontestable, le triomphe de son premier vainqueur fut contesté, comme il le reconnait lui-même avec un fair play qui l’honore.

Table 1, dite « La boîte aux merveilles » : Jack sort avec un air gourmand sa boîte de Scythe tout juste reçue. Scythe est un des jeux qui a fait le plus parler de lui cette année, se hissant rapidement dans le top 20 de BGG après avoir été prévendu à 18000 exemplaires sur Kickstarter. Et il faut avouer que la réputation de qualité et de professionnalisme de son éditeur américain, Stonemaier Games, est méritée : le matériel est exceptionnel, les règles et les plateaux individuels clairs et bien conçus avec un tour de jeu simple et logique et des parties qui tiennent en 2 heures.

Le jeu fait partie de la famille « développement/conquête sur une carte » : chacun développe sa faction en accroissant ses capacités de production et ses effectifs tout en s’étalant sur le plateau de jeu jusqu’à avoir quelques frictions avec les voisins. De plus, de subtiles asymétries assurent renouvellement des parties et orientation des choix stratégiques, mais compliquent la tâche de garder un œil sur les autres. Les mécanismes sont classiques, sauf peut-être le fait que les ressources restent sur le plateau et peuvent être accaparées suite à un combat.

Plus qu’une épopée, le jeu est un mélange d’optimisation et de course tandis que la force est le plus souvent une menace protégeant son territoire et ses ressources (les combats sont assez coûteux pour l’attaquant pour que seule une poignée ait lieu à chaque partie). La première moitié du jeu (assez lente car les ressources sont rares et les actions chères) voit chaque faction faire ses choix de développement et élargir son contrôle autour de la base de départ. Puis la rivalité s’exprime pour atteindre ou contrôler les zones au centre de la carte et le rythme s’accélère. La fin de partie est soudaine et nécessite de bien jauger où en sont les adversaires.

Cette première partie a regroupé Laurent (Saxon), Neox (Rusviet) et Dom (Nordic) autour de Jacques (Crimea). Logiquement, nous sommes concentrés sur le développement de notre faction et l’exploitation de ses spécificités mais on peut s’attendre que dans le futur il y ait plus d’attention portée aux choix et aux positions des autres. Jacques ayant envoyé son Héros un peu trop près de Dom s’attira en retour une double contre-attaque qui lui rogna les ailes. Laurent pendant ce temps se répandait sur la carte et Neox avec ses recrues profitait des actions des autres. Dom mit fin à la partie juste avant que Laurent et Neox soient en mesure de le faire. Après décompte, il finit 2 points devant Laurent mais sa victoire ne sera pas homologuée : en cours de partie il avait fait un mouvement illégal qui lui avait permis de récolter les bénéfices d’une carte Rencontre. On peut s’attendre à revoir Scythe sur les tables de PC !

Table 2, dite « Babies alone in Babylone » : Axel, Elaine, Gael, Baptiste (au poil dru), François-René et VHS, tous des grands enfants, se retrouvent au carrousel enchanté de Mickaël, fantôme clairvoyant de Mysterium. Une fort joyeuse partie, où tous les protagonistes ont découvert les ressorts de leur énigme. Comme à l’école des fans, tout le monde a donc gagné, mais pour la petite histoire, c’est Axel et François-René qui remportent de concert la victoire au score, par leur habilité à miser sur les paris de leurs adversaires.

Table 3, dite « Merveilleusement simple » : c’est à Barony que Paul mate sans effort une opposition composée de Xel, Baptiste (aux poches pleines) et Sly, de retour et qui, d’un assaut vengeur, provoqua la sortie de route de Xel qui faisait alors la course en tête. Les mêmes enchaînent sur Cap’taine Carcasse, qui voit cette fois la victoire de Sly.

C’est alors que Vincent fit son apparition cameo. A l’instar d’Alfred Hitchcok dans ses propres films, ses passages dont la brièveté n’ont d’égal que l’intensité sont très attendus, et souvent le théâtre de joutes oratoires qui font le régal des initiés. Il fut ce soir là (mais pourquoi ?) question de Jaï Alai, alias cesta punta, un jeu très populaire au pays basque, et non pas de la Lorelei, nymphe de la mythologie germanique dont la légende a donné son nom à un rocher surplombant le Rhin.

Table 4, dite « Suspendue » : Après le départ de Gael et Elaine, les survivants de la table 2 flottent un bon moment avant de jeter leur dévolu sur Smash Up. Ils découvrent en Axel un fin connaisseur de ce jeu et ses différents peuples, allant jusqu’à explorer les recoins des forums pour arbitrer telle ou telle propriété absconse d’une créature… Rappelons qu’à ce jeu, chaque joueur est muni de 2 peuples, qui doivent conquérir des bases. Chacun dispose des créatures sur ces bases, et joue optionnellement des cartes actions. Lors de la conquête d’une base (matérialisée par une somme des forces des créatures attachées supérieure ou égale à la valeur de la base), des PV sont attribués aux joueurs majoritaires. Une étape clé du jeu est donc la draft des peuplades, que nous avons pour le coup choisies au hasard. Je me trouvai avec une jolie combinaison Dinosaures-Zombies, mais très mal mélangés entre eux.. La victoire m’était promise, mais, à 14 PV, tout le monde me tomba dessus (la victoire étant à 15), et, alors qu’Axel, nanti de peuples aux pouvoirs extraordinaires, semblait voué à l’emporter, c’est FR et ses Ninja « tout pourris » qui lui dama le pion…Ah oui, j’oubliais: c’est un jeu chaotique, forcément chaotique..

Table 5, dite « Dans son jardin » : le premier Baptiste rejoint le second au sous-sol (*) pour former, avec Paul et Xel, une table de Pandémie: Contagion. Xel s’impose avec un bras et une jambe d’avance, dépassant même l’espace prévu sur la piste de score.

(*) : on me souffle dans l’oreillette que techniquement, cette salle est au RdC, pas au sous-sol. Question de point de vue, aurait dit Einstein…

Table 6, dite « Aux laboureurs déchus » : à Codenames , les rouges (Dom, Xel, Neox, renforcés brièvement par Axel) s’imposent 3 à 2 face aux bleus (Paul, VHS, FR), dans une partie étrange, où la vérité sembla souvent ailleurs. On y fit ainsi connaissance de l’île de Kourou, et de Flipper le requin. Les règles furent malmenées (mots trop longs, utilisation abusive du smartphone…), Tyrion Lannister fit une apparition, et FR démontra une aussi improbable que parfaite connaissance du chausseur de luxe Louboutin. Les rouges, partis pour gagner largement, ne durent finalement leur salut qu’à un hasard improbable: un Bigouden 2 qu’ils prirent pour un 3: ils choisirent donc trois mots, le troisième tombant sur un rouge (ce mot était cependant bien choisi: voile). Quant aux bleus, ils réussirent l’exploit de proposer à chaque manche un « Labourer », mais ne prenez pas conseil sur eux car ils font usage de pelles et de fourches…

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Séance de MARDI 19/07/2016 à Ti-Koad

Ce mardi 19 juillet a vu battu le record historique de température à Lannion avec un thermomètre à 35,8°C. Les autres adhérents ayant exprimé le souhait de jouer à « ni oui ni changement climatique », passons sans faire plus de commentaires au compte-rendu de la soirée. Dans une salle Ti-Koad chauffée à blanc et d’humeur vacancière, nous avons vu encore de nouvelles têtes se présenter (et c’est bien ©). Bienvenue donc à Robin et Felipe. Nous avons aussi eu les impressions du représentant de PC au FLIP de Parthenay (qui y a eu le coup de cœur pour Evolution, un jeu dont on reparlera à la rentrée) et échangé divers commentaires sur le palmarès du Spiel des Jahres décerné la veille (go Codenames, go !). En début de soirée, la douzaine de présents se répartit en deux tables :

Table 1, dite « Plein soleil » : Le cagnard méditerranéen, il peut taper dur. Cela n’a pas dissuadé Julien-de-Paimpol, Xel, Neox, Olivier et Felipe de s’attabler devant Mare Nostrum. Beaucoup de conquêtes, d’occupations… et au final trois deux vainqueurs au cours du dernier tour de jeu (c’est l’école des fans ou quoi ?) : Julien et Xel capables de faire une pyramide et Neox qui termine sa cinquième acquisition de héros ! Autant dire que les anciens ont donné une leçon aux nouveaux (qui ne perdent rien pour attendre).

Table 2, dite « Cerveaux en surchauffe » : Vincent fêta sa réapparition en conviant, dans le rôle de fantôme, une assemblée hétéroclite de medium (tendance charlatan, vu que leurs visions se recoupèrent rarement et ce malgré les diverses substances psychotropes dont il se sont arrosés) à jouer à Mysterium (enrichi de sa récente extension) : Thomas, Bruno, Frank, Robin, François-René et VHN.

Malgré quelques traînards et grâce à un vrai coup de pouce du spectre qui retrouva une carte providentielle au fond des poches de son suaire, la petite bande parvient à récupérer avant la fatidique septième heure son triplet de présumés innocents. Dans la phase de vote, seul votre HN aura désigné le véritable coupable après avoir enduré la partie durant les vilénies de ses petits camarades sur le thème « c’est comme à Codenames, il ne faut jamais se laisser influencer par Dom ». Echec collectif, donc.

Table 3, dite « Hot stuff » : Codenames justement. Vincent propose de voir ce que donne en VO cette pépite ludique dont le succès déjà considérable ne pourra qu’être accentué par la consécration reçue la veille au soir. Robin et VHN le suivent pour 2 courts tours de chauffe. L’anglais rajoute à mon sens la difficulté que de nombreux mots peuvent être à la fois un nom et une forme verbale, le plus souvent avec des significations sans rapport (exemple ce soir : ground).

Table 4, dite « A l’ombre de ma hutte » : Thomas entraîne Bruno et F-R dans une partie de Clans, un jeu rapide, simple et malin, limite abstrait. C’est la tribu de Bruno qui l’emporte. Plus tard, on les a vus jouer aux Poilus.

Il faisait encore 25°C à l’heure où les derniers joueurs se séparèrent.

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Séance de VENDREDI 01/07/2016 à Ti-Koad

Des joueurs enthousiastes (dont l’état-major de Scorfel) et un petit air de vacances ce soir à Ty Koad, malgré une météo pas du tout de saison.

Table 1, dite « écossaise » : une partie de Mysterium regroupe Jérôme-le-fantôme, François-René, Marvin, Axel, Nicolas-Neox et Laurent. Ont-ils trop forcé sur le single malt ? nul ne le sait mais les visions des mediums n’ont pas été assez concordante pour qu’ils l’emportent.
Les mêmes moins Marvin poursuivent avec L’Auberge Sanglante d’où Nicolas ressort en vainqueur, les menottes aux poings. En fin de soirée, on les a vus s’affronter à Rumble in the Dungeon.

Table 2, dite « champenoise » : Tristan, Thomas et VHN se lancent dans une session de Troyes assaisonnée des cartes de l’extension Les Dames de Troyes qui promettent de bien renouveler les parties. Nous nous souviendrons de l’utilisation habile par Tristan de l’Eclaireur et de son incapacité dans le dernier tour à améliorer son 1 jaune (3x 1 et 1x 2 sur 4 relances !). Cela ne l’empêche pas de remporter une nette victoire (51 points contre 38 pour VHN et 31 pour Thomas), il mérite sa coupe de Champagne.
Avant de se séparer, les protagonistes bientôt rejoints par un Mickaël tardif jouent à Croc puis à Welcome to the Dungeon.

Table 3, dite « internationale » : David, Paul, Xel, Nicolas-2, Baptiste-banquier-suisse et Hélène s’affrontent à Imperial 2030. La partie était proche du dénouement lorsque le rédacteur de ces lignes prit congé.

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