Séance de VENDREDI 01/11/2019 à Servel

Le premier novembre est dans nos contrées la Toussaint, la fête des Morts. Avec un grand M.

Table 1, dite « Miniatures » : Jack et Jeff déploient les figurines de A song of Ice and Fire sous le regard de Maxime.

Table 2, dite « Mixité » : Frank poursuit le développement de son prototype déjà vu, entretemps renommé My Dungeon Break. Ses testeurs d’un soir sont Olivier3, Kristell et Benoit. Toujours coopératif, toujours difficile : trois parties disputées, trois défaites même si l’une d’elles aurait pu être une victoire sans une inattention fatale.

A la mi-temps, Kristell est remplacée par Jeff et le quatuor se lance dans Race for the Galaxy (qui a fait un grand retour depuis quelques semaines). On sait que Jeff y est redoutable mais aucun résultat ne nous est parvenu.

Table 3, dite « Maladroit » : partie de A Study in Emerald (2e Ed.) pour Thomas, Tristan, Gérard, Christophe et VHN. Le démarrage est relativement paisible, chacun achète des cartes pour enrichir son deck sans trop gêner ses collègues. Tristan révèle rapidement ses penchants restorationnistes tout en perdant de la santé mentale. Alors qu’on pressent l’arrivée d’une vague d’attaques, Dom met fin à la partie en faisant perdre à Tristan sa 3e santé mentale. Mais il a a mal décodé l’allégeance de Thomas (loyaliste) qui, en faisant perdre 5 PV à son équipe, laisse Tristan et Christophe, l’autre restorationniste, à égalité sur le podium. Oups.

Après le départ de Gérard, les mêmes se lancent avec enthousiasme dans une partie de Meuterer (version dite Kingsroad rethémée à Westeros). La couronne de roi a souvent changé de tête au fil des rébellions, et la pioche, maladroitement brassée selon certains, aurait outrageusement favorisé Thomas (qui a reçu plusieurs fois les quatre seules cartes rouges du paquet) et puni Tristan (qui a beaucoup pesté). Au final VHN finit avec 35 PV, 2 points devant Thomas.

Table 4, dite « Maîtrise » : DocNico entraîne en compagnie de Vincent un couple de visiteurs, Charles et Julia, dans la découverte du riche univers du jeu de plateau. Ils choisissent Dead of Winter, jeu coopératif (sans traître ce soir) à l’atmosphère bien rendue. Le petit groupe de survivants résiste plutôt bien aux zombies qui tapent à la porte et parvient même à réaliser un second objectif.

Table 5, dite « Mégalomanie » : Paul-Jr est mis à la tête d’une multinationale spatiale et s’installe avec ses concurrents, Lucas, Nicolas-2 et Thibault, autour de Terraforming Mars. Lucas accumule les points de terraformation sans négliger sa présence sur la planète rouge et est couronné colon de l’année.

Une fois le jeune couché, les grands remettent le couvert avec une orgie de 7 Wonders où toutes les extensions (Leaders, Cities, Babel et Armada) sont étalées sur la table !

Table 6, dite « Morsures » : aventures militaires coopératives pour Neox, F-R, Jérôme, Axel et Olivier-L qui jouent à V-Commandos. Il était question de faire joujou avec un mini-char télécommandé mais de l’avis des protagonistes c’était plutôt mal parti.

Ils poursuivent avec Cerbère, une nouveauté qui a eu pas mal de succès au récent Festival Scorfel. Il s’agit de s’enfuir d’un souterrain avec à ses trousses un chien méchant, s’il vous rattrape vous passez dans son camp. Le genre de jeu riche en coups bas qui rappelle une histoire (« Comment échapper à un ours qui vous poursuit ? en courant plus vite que l’autre gars »). Il y a eu au moins 3 parties et au moins 2 victoires de Nicolas dans le rôle du toutou tricéphale.

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Séance de VENDREDI 25/10/2019 à Servel

Le 25 octobre 1415 se déroulait la bataille d’Azincourt. Les troupes françaises, fortes de 15 000 hommes, y tentent de barrer la route aux 8 000 de l’armée du roi d’Angleterre Henri V, qui veut regagner Calais, devenue anglaise depuis 1347, et donc, par là même, l’Angleterre.

La bataille se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers anglais et gallois, équipés de grands arcs à très longue portée. Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l’ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, qui se renforcera avec l’invention des armes à feu. Elle est, en réaction, une cause majeure de l’épopée de Jeanne d’Arc, puis de l’investissement dans l’artillerie qui deviendra une spécialité française.

Les pertes des Anglais sont de 13 chevaliers et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 6 000 chevaliers dont le connétable, et de nombreux grands seigneurs. La débâcle de la chevalerie française d’Azincourt, qui fait suite à celles de Crécy et de Poitiers, prive la France de cadres administratifs et militaires en grand nombre du fait des nombreux tués chez les baillis et les sénéchaux du roi. Elle met également en évidence la conception dépassée que se font de la guerre les armées françaises en particulier une partie de la chevalerie, alors qu’Anglais et Ottomans ont déjà organisé des armées unies et disciplinées : les Français, supérieurs en nombre, mais incapables d’obéir à un chef unique et placés dans l’impossibilité de faire manœuvrer les chevaux, comme à la bataille de Poitiers, soixante ans auparavant, auraient eu intérêt à négocier avec Henri V, qui avait abandonné son rêve de revendiquer la couronne de France.

Cette bataille marque un tournant dans l’art de la guerre en Europe : des armées plus maniables et plus articulées (comme l’était déjà celle d’Édouard III, dont la composition et le comportement permettaient de préfigurer le déroulement des batailles intervenant dès la fin du XIVe siècle) défont des masses hétéroclites pleines d’inutile bravoure. Enfin, cette bataille fait naître dans la population française un sentiment anti-anglais, qui nourrit un patriotisme préexistant en France depuis la bataille de Bouvines, et qui s’amplifiera au cours de la guerre de Cent Ans.

604 ans après Azincourt, la pluie tombait dru sur Lannion, et, si aucun cheval ne s’y embourba, la soirée fut peuplée de fantômes.

Table 1, dite « Planification défaillante » : sorti tout droit du moyen-âge, Hermagor, qui fait son retour après 3 ans de purgatoire sur nos tables, est le premier fantôme de cette soirée. Votre narrateur y initie Gérard, un homme d’expériences, et Benoît, nouveau venu chez nous. Une partie étrange que votre serviteur sembla dominer largement tandis que Gérard paraissait en perdition, peinant à établir ses citadelles. Mais tout se détraqua dans le dernier tour: ayant épuisé toutes mes citadelles, je me retrouvai à l’arrêt, et la machine s’enraya. Et Benoît s’impose largement avec 133, devant Gérard, 109, suite à une remontada de folie, et je termine dernier avec 95 !

Table 2, dite « Au champ d’honneur » : à l’issue de cette table de V Commandos les fantômes de Camille, Olivier, Jérôme, Nicolas II flottaient dans l’air. Les quatre terminent sur le carreau, malgré un premier objectif atteint.

Table 3, dite « Jaune canari » : à Wingspan c’est le jaune canari de Thomas, 86, qui sort en tête, un battement d’ailes devant Vincent, 82, et Julien, 81. Un vol d’hirondelles plus loin, Xel nous fait comprendre que son score lui rappelle l’Orne.

Table 4, dite « Maillot jaune » : à Shards of Infinity la table 3 refait le match, mais enregistre le même vainqueur !

Table 5, dite « Ghostbusters » : à Demeures de l’épouvante, les fantômes étaient omniprésents. La fin en fut déroutante Y a-t-il une vie dans l’au-delà se demandèrent Neox, François-René, Olivier et Thomas_2nd ? Une chose est sûre, Anthony, qui a collectionné les indices, ne s’y ennuiera pas.

Table 6, dite « Triangle isocèle » : un Mythic Battle à trois, c’est chacun pour soi. Mais comme dans tout bon triangle amoureux, il faut que deux s’y chamaillent: ce fut le cas d’Axel et Mickaël, permettant à Armand, le troisième larron qui jouait Artémis, de tirer les marrons du feu sans effort.

Table 7, dite « Ni grâce ni pardon » : on résumera cette partie de A song of ice and fire dans l’univers de GOT à l’équation suivante: Stark.Jack > Lannister.Jeff. Ni grâce ni pardon, comme l’a chanté Cabrel à propos d’Azincourt.

Table 8, dite « Lucas crâna » : Lucas était désireux de découvrir Race for the Galaxy, Dom l’initie en compagnie de Thibault. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’initié s’en est bien tiré ! A la première partie, il déroule une stratégie quasi-parfaite basée sur les ressources brunes et finit avec 62 PV (contre 34 et 21 respectivement). Tout le monde repart pour une seconde partie que Lucas, avec 4 mondes de production et 4 développements de valeur 6, remporte de nouveau avec 50 PV.

Table 9, dite « Fantômes de nuit » : comme la soirée ne finit toujours pas, nous abandonnons Camille, François-René et Neox à Greenville 1989 – un jeu narratif, où les joueurs incarnent une bande d’adolescents coincés dans un univers parallèle et cauchemardesque. Les fantômes de la nuit enveloppent l’issue de cette quête.

Table 10, dite « Ombres de nuit .» : c’est notre dernier revenant de la soirée: Shadow hunters n’était pas sorti sur nos tables depuis un an. Jérôme était bien sûr à la manœuvre ! Les ombres de la nuit enveloppent l’issue de cette joute.

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Séance de MARDI 17/07/2018 à Servel

Soirée « deux étoiles » avec un demi-onze dans l’agréable salle de Servel, entourés de personnages new-age mangeant et fumant des produits végétaux divers.

Table 1, dite « 4-2 » : table unique pour 6 joueurs devant choisir parmi les jeux apportés, le contenu de l’armoire étant en stockage temporaire. For Sale ? trop court, Codenames ? trop drôle, Cash’n Guns ? pas là. Ce fut finalement V-Commandos, jeu coopératif offrant de multiples scénarios d’opérations clandestines pendant la seconde guerre mondiale. Un jeu original, riche et très bien documenté. Ce soir nous devions, coupés en deux groupes, voler des éléments-clés du chasseur à réaction Me262. La prise en main des capacités de son personnage et la maîtrise des règles a pris du temps. Et on n’a pas échappé à des erreurs, certains significatives comme l’utilisation du mortier (non il ne peut pas atteindre l’intérieur des bâtiments ni la tuile voisine ; oui il peut viser un autre terrain que celui d’où il tire). Les deux groupes ont connu des destins très différents : le groupe de 4 (Neox, Xel, Olivier-L et VHN) s’en est bien tiré avec son sniper aux jets de dés magiques tandis que le binôme Jérome & Julien-2, à l’action handicapée par les blessures reçues (et qui a un peu marqué contre son camp en tardant à se déguiser), s’est fait tailler en pièces. Il faut probablement jouer plus finement que pour cette partie de découverte en parvenant à regagner sa furtivité, en sachant combattre à l’arme blanche voire en ralentissant le rythme pour mieux se faire oublier.

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Séance de VENDREDI 6/10/2017 à St-Elivet

Le 6 octobre 1993, à trente ans, Jordan annonce sa retraite sportive, invoquant une perte de motivation. Il déclarera plus tard que l’assassinat de son père, quelques mois plus tôt, est une des causes de cette décision.

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James Jordan est assassiné lorsqu’il fait une sieste le 23 juillet 1993 sur une aire de repos de Caroline du Nord par deux adolescents, probablement attirés par la berline haut-de-gamme, qui seront localisés par des appels faits depuis le téléphone portable de la victime, et condamnés à la prison à vie.

Dans son autobiographie, Jordan écrit qu’il préparait sa retraite dès l’été 1992, l’épuisement dû à sa participation à la « Dream Team » aux Jeux olympiques de 1992 renforçant ses sentiments sur le jeu et son statut de célébrité. L’annonce de la retraite sportive de Jordan provoqua une onde de choc dans toute la NBA et apparaîtra en première page de nombreux journaux à travers le monde.

Cela semble loin déjà, mais il est vrai que cette retraite sera suivie d’un retour, d’une nouvelle retraite et d’un nouveau retour, avant son véritable dernier match NBA, le 16 avril 2003.

A Lannion, 24 ans après, il n’était pas question de retraite, mais plutôt de draft pour quelques rookies candidats à l’ardue sélection au titre de membre de Parties Civiles. Certains ont tenté leur chance, d’autres, membres de longue date mais rarement présents ces derniers temps, sont revenus regoûter à l’odeur entêtante du parquet de St-Elivet. Pour l’histoire, on retiendra de cette soirée un coast-to-coast stupéfiant à Macao, une table surpeuplée de 7 Wonders, et une homérique partie de Codenames qui se joua dans la dernière seconde du money time. Michael Jordan n’aurait pas détesté en être….

Table 1, dite « Coast-to-coast » : il n’est pas facile de se procurer  Macao, un jeu allemand du prolifique Stefan Feld (Notre Dame, les châteaux de Bourgogne…), et encore moins facile d’y jouer, car il ne fut jamais traduit en français. Mais cela n’arrête pas l’ultra-motivé Olivier, qui nous gratifia d’une réalisation entièrement maison d’une grande virtuosité, avec les fameuses roues à rayons tournant sur leur support, et des cubes en bois également découpés et peints à la main (voir illustration) ! Seules concessions au grand commerce, les barquettes d’îles flottantes dans lesquelles logent lesdits cubes en bois, et la boîte de fromage à tartiner qui accueille la réserve d’agent… Le jeu lui-même revisite les lois du commerce à Macao : on achète des marchandises, on part les vendre en mer, et on acquiert des cartes qu’il faut activer pour utiliser leur pouvoir. A ce mécanisme d’un grand classicisme, Macao ajoute un tour totalement original: la roue des ressources. Chaque début de tour est l’occasion d’acquérir des ressources, en nombre égal à la valeur d’un dé de la couleur correspondante, et qui doit, c’est là l’originalité, être placé à l’emplacement adéquat (1 à 6) sur la roue (donc 5 si la valeur du dé est 5). Or cet emplacement peut être éloigné de l’emplacement actuel, car on ne joue qu’un secteur de roue à son tour. De plus, un emplacement vide fait perdre 3 PV, tout comme chaque carte non activée. Du fait de cette particularité, il est difficile de prévoir le vainqueur car les échéances lointaines sur lesquelles sont accumulés les cubes (en général, les 5 et les 6, emplacements les plus juteux), sont décisives. Mais il ne faut pas partir trop tard non plus, car les emplacements pour vendre ses marchandises sur l’archipel sont limités…

Une partie où l’on joua donc les montagnes russes, et dont votre humble serviteur, bon dernier durant l’essentiel de la partie, renversa le cours grâce à un extraordinaire cost-to-coast (en basket, la traversée d’un terrain d’un bout à l’autre), et l’action simultanée de plusieurs cartes pour une combinaison explosive sur les deux derniers tours, où le diplomate et l’ambassade avaient le meilleur rôle. Une victoire éclatante avec 67 couronna cette stratégie, reléguant Dom, 63, Bruno, 57, et Olive, 33, aux rangs de spectateurs admiratifs.

Table 2, dite « Dream team » : à V.Commandos, une équipe de rêve composée de F.-R., Neox, Thierry, Jérôme, Baptiste et Julien de Lannion, parvint à une victoire collective presque aussi probante que celle de la fameuse Dream team. Comme ils étaient six, il fallait une victime, et c’est Jérôme qui fut laissé pour mort.

Table 3, dite « Draft » : rien de tel que Splendor pour drafter des petits nouveaux. C’est Mickaël qui s’y colle pour initier Nolwenn et son fils, et remporter aisément deux parties. L’examen se poursuivit ensuite à Kingdomino.

Table 4, dite « Salary cap » : une partie hors normes de 7 Wonders réunit un impressionnant parterre de vieilles gloires et de stars de Parties Civiles (avec Marvin en tête de gondole). Il n’était donc pas question de salary cap, ce mécanisme qui limite la masse salariale des clubs (99 M$ quand même pour la saison NBA en cours, il y a de la marge). Et comme à Parties Civiles on ne fait rien comme ailleurs, c’est le plus jeune et le moins salarié de la table qui s’est imposé, il paraît même qu’il fréquente encore les bancs d’école.

A propos d’argent, il était très rare que Jordan mette sa popularité au service d’une cause. Il est même presque aussi connu pour cela que pour ses exploits sportifs, notamment à cause d’une phrase controversée prononcée au début des années 1990, quand il avait refusé de soutenir publiquement un candidat démocrate noir face au sénateur de Caroline du Nord Jesse Helms, un adversaire déclaré des droits civiques. « Les républicains achètent eux aussi des chaussures », avait alors dit Jordan, sous contrat avec Nike depuis le début de sa carrière, en 1984.

TIntrigues à Veniseable 5, dite « Prise à 2 » : encore un nouveau jeu ce soir, et c’est Julien de Paimpol qui régale avec Intrigues à Venise, jeu où il s’agit de reconnaître son partenaire  au grand bal masqué de la Sérénissime. C’est Joan qui a déjoué les pronostics en s’imposant, gondolée devant Xel, Thomas et donc Julien.

Table 6, dite « Pick & roll » : on sait peu de chose de cette table de Tigre & Euphrate, sinon qu’elle investit l’espace feutré et confidentiel de la cuisRésultat de recherche d'images pour "pick roll"ine, qui fit écran avec le reste des tables comme dans un bon vieux pick and roll. Les vétérans Jeff, Jack et Gérard y auraient été cependant aperçus.

Table 7, dite « Saison régulière » : ici, la bande des habitués a poursuivi sa saison régulière de Mechs vs. Minions. Verront-ils les plays-off un jour ?

Table 8, dite « Money time » : nous en arrivons donc à cette table historique de Codenames, opposant les Rouges (Dom, Joan, Thomas, Olive et Xel pour le money time) aux Bleus (VHS, Mickaël, Guillaume, F.-R.). Jérôme doit aussi être crédité au générique, pourvoyeur non seulement du jeu, mais aussi des bières, et d’un oeil avRésultat de recherche d'images pour "bernard rhino"erti sur cette parti qu’il observa en spectateur désengagé et qu’il écouta aussi, car on y parle, et parfois ces parties tiennent du café du commerce (« J’étais super fier de moi, du coup je suis allé boire une bière »).

  • 1-0 pour les Bleus emmenés par VHS, qui sut attendre son heure (la disparition de Balle sur la grille) pour placer son Verdun 3 (Ville, Tir, Eclat), et finir par l’impeccable Loi 2 (Table, Balance) tandis que les Rouges s’égaraient dans une Sodomie mal maîtrisée… Certain.e.s crurent bon de railler certain.e qui voyait en Bernard Hinault un cycliste zoomorphe, mais la réalité dépasse parfois la fiction, comme l’illustre l’image ci-contre, qui montre que d’autres, qui avaient la corne du commerce, y avaient pensé avant…
  • 1-1: les Rouges égalisent sur une hésitation fatale des Bleus à propos d’un Endroit: Site, Espace et non Bois ! A cet instant, la discussion s’enflamme et deux camps s’opposent: les Picon-bière et les PABX, certains trouvant même un pied dans l’un comme dans l’autre.
  • Menés 6 mots à 2, les Rouges s’imposent dans un renversement stupéfiant après une Menstruation Bleue complètement déréglée: les évidents Rouge et Col n’étaient pas au programme, il fallait trouver Larme et Pointe, et demandez à qui vous savez pour le décodeur !
  • Les Bleus égalisent 2-2 sur un Braqueur 3 tout en autorité (Casse, Coffre, Main)
  • Pour le Money time, votre modeste narrateur prend la position du maître espion, et, après un beau début tout en harmonique romaine (Péplum et Esclave dévoilant Rome, Film, Cale, Cellule et Colonne), bute sur un Coiffeur incompris (Gel + Bras) et chute à l’instant décisif pour faire deviner Piano et Temps: le Concert proposé mena directement sur une Entrée aux allures de sortie de route… Solfège aurait mieux convenu et VHS fut invité à refaire des gammes. N’est pas Jordan qui veut !

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Séance de MARDI 27/12/2016 à St-Elivet

En ce 27 décembre, Louis Pasteur aurait fêté son 194ème printemps. C’est l’occasion de revenir sur une découverte qui le rendit célèbre: la vaccination contre la rage.

En 1880, en pleine possession de sa méthode expérimentale, il décide de l’appliquer à l’étude d’une maladie humaine. Il choisit la rage parce qu’elle affecte non seulement l’homme, mais aussi l’animal sur lequel il peut expérimenter. Il cherchera d’abord à isoler le virus de la rage, en vain. La résolution des microscopes de l’époque ne permettait pas de voir les virus. Il sera observé pour la première fois, près d’un siècle plus tard, en 1962, grâce à la mise au point de la microscopie électronique.

Puisque la rage est une maladie du système nerveux, Pasteur a alors l’idée d’inoculer directement dans le cerveau d’un chien une parcelle de cerveau d’un chien enragé. Le chien ainsi inoculé meurt. L’expérience est reproduite sur le lapin (qui présente moins de risque pour les expérimentateurs que le chien enragé). Après de nombreux passages de lapin à lapin, l’incubation de la rage est toujours de six jours : il a réussi à obtenir un virus doué d’une virulence stable. Il va tenter d’obtenir un vaccin en atténuant cette virulence. Il décide de suspendre des moelles de lapins rabiques dans des flacons où elles sont exposées à l’action de l’air, dans une atmosphère privée d’humidité. La virulence s’atténue peu à peu jusqu’à s’éteindre. Louis Pasteur injecte ces moelles de lapin vieillies à des chiens enragés, puis des moelles de plus en plus virulentes. La rage ne se déclare pas: il a établi un protocole permettant de lutter efficacement contre la maladie.

Cependant, malgré ces résultats satisfaisants, Pasteur redoute de passer aux essais sur l’homme. Le matin du 6 juillet 1885, un garçon de neuf ans, Joseph Meister, venu d’Alsace et mordu quatorze fois par un chien enragé, lui donne l’occasion de vaincre ses ultimes hésitations et de tester son traitement chez l’homme. En 10 jours, l’enfant reçoit au total treize injections de moelles rabiques de moins en moins atténuées. Cette première vaccination est un succès : Joseph Meister ne développera jamais la rage et deviendra le premier être humain vacciné.

Louis Pasteur restera très discret sur ce succès. Il en sera autrement pour son deuxième. En septembre 1885, Jean-Baptiste Jupille, un jeune berger de 15 ans, se présente au laboratoire de la rue d’Ulm, profondément mordu par un chien enragé qui avait attaqué six autres petits bergers. Lui s’était jeté sur l’animal pour couvrir la fuite de ses camarades. Louis Pasteur applique son traitement pour la seconde fois, avec le même succès, et s’assure de faire connaître cette histoire au monde entier. Bientôt, une multitude de « mordus » se présentent à l’École normale supérieure, de France et de l’étranger. Face à l’affluence, il décide de fonder un centre spécialement dédié à la vaccination contre la rage, qui soit également un centre de recherche et un centre d’enseignement. Trois ans plus tard, l’Institut Pasteur est inauguré.

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En cette soirée froide de St-Elivet, si le manteau était de mise – même à l’intérieur – la rage de jouer n’était pas éteinte, bien au contraire: on compta ainsi pas moins de trois inaugurations de jeux jamais expérimentés auparavant au sein de Parties Civiles ! Les cobayes ont survécu, et certains en redemandent !

Table 1, dite « Génération spontanée » :  On vous a déjà parlé (ici) des productions de Splotter. Tristan est fan, et avait eu la bonne idée de commander, avec le déjà fameux Food Chain Magnate, la réédition d’une de leurs productions anciennes, The great Zimbabwe. Une autre production très aboutie de l’éditeur néerlandais, qui se passe dans l’univers mystique de la cité en ruines de l’ancien royaume du Zimbabwe (un site classé UNESCO et dont la construction s’est étalée sur 3 siècles à partir du onzième). Il s’agit bien ici de refaire l’histoire, en construisant, puis en surélevant des monuments, grâce à des artisans, que l’on paie avec du bétail. L’iconographie est riche et le jeu présente des mécanismes très originaux, à commencer par la condition de fin de partie, qui est que l’un des joueurs atteigne son objectif (VR ou Victory Requirement), fixé au départ à 20, mais qui se durcit au fur et à mesure que le joueur acquiert des technologies (poterie, artisanat, travail du bois ou du diamant), ou fait appel à un Dieu pour l’aider dans sa tâche ! Le plateau de jeu se couvre donc peu à peu d’artisans, de ressources, de rivières, de monuments, tout un petit monde qui pourrait faire croire à une génération spontanée (mais, Pasteur l’aurait dit, il n’en est rien bien sûr…).

Le cœur du jeu, ce qui fait gagner les fameux PV, est l’élévation des bâtiments, qui donne lieu à des calculs mentaux…….complexes ! Pour surélever un bâtiment, vous avez besoin d’autant d’objets culturels différents que le bâtiment a actuellement d’étages. Chaque pièce sur le plateau a une portée de 3 cases, portée qui peut être étendue de 3 cases par relais (hub) par lequel passe cette portée, à condition de payer ce relais.  Pour passer un bâtiment de 3 à 4 niveaux, le joueur a besoin de 3 objets culturels différents qu’il ne pourra se procurer que s’il est à portée des artisans produisant ces objets, que ces mêmes artisans sont eux-mêmes à portée de la matière première nécessaire pour construire l’objet, et que cette même matière première n’ait pas déjà été utilisée par un artisan à ce tour. De plus, il existe des artisans secondaires qui viennent compliquer l’affaire car, s’ils ont été construits, ils obligent les joueurs à se fournir chez eux plutôt qu’aux artisans primaires correspondants. Un mécanisme très original, mais également très hautement calculatoire: il faut bien compter ses bêtes avant de se lancer, et ce dès la phase d’enchères pour le tour de jeu !

Le grand vainqueur de cette longue partie (3 heures à quatre) fut Tristan (34 PV pour un VR de 32, donc +2). Paul fut deuxième, échouant à 9 PV de son VR, comme Xel, mais la devançant car son VR était moindre (31 contre 35). Je finis quatrième (20 PV, 13 de moins de que mon VR), victime de la préemption de mes artisans potiers en début de partie qui m’a privé de bétail. Heureusement, j’avais engagé le Dieu Atete, qui permet d’ignorer les utilisations antérieures de matières premières, et donc de plus ou moins négliger la phase d’enchères qui détermine l’ordre du tour (mais qui, en contrepartie, alourdit le VR de 5, on n’a rien sans rien).

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Table 2, dite « Pasteurisée » : Baptiste-plaqué-argent, Mickaël et Neox s’essaient à Barony (et son extension), et terminent dans cet ordre une partie insipide, à laquelle Mickaël mit fin à son corps défendant.

Table 3, dite « Enragée» : F-R, Guillaume, Julien et Camille ressortent collectivement sains et saufs d’un assaut enragé de V.Commandos. Une mission qui a commencé par deux morts, mais qui s’est finalement bien terminée, grâce à une intense protection de l’église.

Table 4, dite « Vaccinée » : la table 2 se reconfigure pour une partie de Not alone. C’est Neox qui sort vacciné contre la défaite (vaccin au stade expérimental et à durée de vie aléatoire, mais il restera cependant à tout jamais le premier vainqueur officiel à ce jeu).

Table 5, dite « Incubée » : à Time bomb, encore une première à PC, deux équipes s’affrontent.  Chacun possède un personnage caché, qui fait partie soit des « gentils » qui veulent désamorcer la bombe, soit des « méchants » voulant faire sauter Big Ben. L’aspect original du jeu est qu’il ne faut pas essayer de découvrir qui est qui, mais arriver à son but: désamorcer la bombe ou la faire exploser. Sherlock et Moriarty sont à la manœuvre dans les deux camps pour camper l’ambiance dans le fog londonien. Un jeu à ne pas confondre avec son homonyme japonais, qui semble inspiré des mêmes intentions… Trois parties furent jouées, qui virent triompher d’abord Sherlock (FR + Camille), puis, par deux fois, Moriarty (FR + Neox, puis Mickaël + Camille).

Timebomb : Sherlock vs. MoriartyRésultat de recherche d'images pour "time bomb moriarty"

Table 6, dite « Fermentée » : C’est en observant des cristaux de paratartrate que Louis Pasteur découvrit la dissymétrie moléculaire. En examinant une solution d’acide paratartrique, il s’était aperçu que sous l’effet d’une moisissure, cet acide avait fermenté et qu’il s’était dissocié : on ne trouvait plus dans le liquide fermenté que l’acide tartrique gauche. L’acide tartrique droit avait été décomposé,  » désassemblé « . Ainsi, une substance inactive sur la lumière polarisée (acide paratartrique) était devenue active (acide tartrique gauche) sous l’influence d’une fermentation. Jusqu’à ces résultats, il était admis universellement que la fermentation était une œuvre de mort, ainsi que le pensait le célèbre chimiste allemand, Justus von Liebig. Or, Louis Pasteur, au terme de ses expériences, prenait le contre-pied de ce dogme : puisque toute substance active provient de la nature vivante, la fermentation est une œuvre de vie: seule la vie est génératrice de substances actives sur la lumière polarisée.

C’est justement une partie de Codenames passablement fermentée par de multiples irrégularités qui conclut cette soirée. Les Rouges (Tristan, Guillaume, VHS) affrontaient les Bleus (Xel, FR, Paul) à la version commerciale du jeu. Baptisée sous les auspices de l’Immaculée Conception par un Marie 2 (une religieuse enceinte, bien sûr), la première manche se résuma à un match Chine / USA à deux voix et quatre mots: FR lança un brillant Patton (Amérique, Soldat, Front, Berlin) auquel je répliquai par Mao-Tsé-Toung (Chine, Chemise, Pied, Grain). Malheureusement, mes équipiers choisirent Lunettes, mot assassin ! 1-0 pour les Bleus. Égalisation des Rouges dans la deuxième manche, marquée par un mot Bleu selon moi totalement irrégulier (« La voix du Nord »), qui visait Bureau, Journal et…Champagne (!!) – et qui échoua totalement. La troisième manche fut marquée par une irrégularité encore plus flagrante, le maître-espion Rouge proposant le mot Livre qui figurait sur la grille ! Le tour fut donc perdu et alla derechef aux Bleus, qui déroulèrent Femelle en triptyque (Sirène, Princesse, Maîtresse). Les Rouges avaient les cartes en main, mais échouèrent désespérément à trouver Ninja et Boîte, qui se cachaient (vraiment très bien…) derrière un Village 2 !! Victoire 2-1 des Bleus sur un ultime mot en 1 résolu par élimination (Indemnisation pour Parachute).

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Séance de MARDI 06/12/2016 à St-Elivet

Petite jauge à PC ce mardi soir placé sous le signe des jeux coopératifs. En guise d’apéritif, quelques joyeux drilles s’échauffent avec Pyramide d’animaux (aka Tier auf Tier) joué dans sa variante dite canadienne avec moins de hasard que la version standard. Un jeu où la coopération n’exclut pas les crocs-en-jambe, et où il faut des yeux vifs et une main qui ne tremble pas, autant dire que les jeunes sont avantagés. Et c’est la toujours jeune Christel qui s’en tire le mieux. C’est aussi un jeu ou on peut régler des comptes à coups de mouton et où on découvre l’ophidiophilie de certain trésorier.

Tier auf Tier

Table 1, dite « Balles traçantes » : à ma gauche, du combat coop avec un nouveau scénario du récent V-Commandos, l’attaque d’une base sous-marine. L’escouade comprend F-R, Nicolas-2, Frank, Nourdine et Mickaël. Mission réussie, avec relevé au cours du debriefing un N2 russe tirant gaiement dans le tas et un personnage de « passe-muraille » particulièrement intéressant.

Table 2, dite « Tables tournantes » : à ma droite, une assemblée d’anciens et de nouveaux membres décide de faire un Mysterium : Baptiste-il-me-manque-encore-des-cotises, Audrey, Neox, Xel, Ivan, Xandra et VHN. Xandra qui connaît déjà le jeu assure le rôle de fantôme (difficulté « moyenne »). Certains mediums progressent rapidement tandis que d’autres tâtonnent, mais le solide esprit d’équipe qui règne permet à chacun de prendre connaissance d’au moins 2 des 3 visions finales. Avec un bel ensemble, les votes se portent presque unanimement sur un mauvais coupable. Seule Xel avait vu clair, mais dans la lande écossaise, on ne vous entend pas crier.

La fin de soirée fusionne les deux tables autour d’un petit Codenames. Audrey découvre le jeu et apprécie le challenge d’être le maître-espion. Avec un peu de finesse et de chance, l’équipe « des filles » ne fait qu’une bouchée d’une équipe « des garçons » moins inspirée. Comment ça, « radio » et « énergie » (ou NRJ) n’ont rien à voir ? un jockey doit-il évoquer un nain et des toilettes un meurtre à l’arbalète ?

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