Séance de VENDREDI 17/08/2018 à Servel

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Le 17 août 2005, à Montpellier, Zinédine Zidane revient sur son retrait de l’équipe de France (qu’il avait annoncé un an auparavant), et joue son match de retour contre la Côte d’Ivoire en tant que capitaine. Dans cette rencontre, qui se joue à guichets fermés et est suivie par près de dix millions de téléspectateurs, la France s’imposera 3-0, avec notamment un but de Zidane. La suite de l’histoire d’amour avec les Bleus connaîtra des épisodes heureux à la coupe du monde 2006, avec notamment sa monumentale prestation contre le Brésil, mais, comme les histoires d’amour en général, elle se terminera mal, sur le coup de boule fatal de Berlin. Mais comme il y a toujours un bien pour un mal, ce fait donnera lieu à une oeuvre d’art aussi monumentale que le fut le geste, et qui fait la joie de la collection Lambert à Avignon, où elle accueille le visiteur.

13 ans après, et alors que Zidane amorce une nouvelle phase de retrait, les onze tables de cette soirée à rallonge à Lannion nous permettront de revisiter certains des plus grands joueurs de l’histoire à travers notre équipe idéale.

Table 1, dite « Dino Zoff » : à Descendance, le pouvoir de l’église permet à Maël (68) d’imposer sa loi, face à Sophie (61) et Nicolas II (54). C’est ce qui s’appelle, comme ne disaient pas les Italiens avant d’apprendre cette expression par l’entremise de Rudi Garcia, remettre l’église au centre du village. En attendant, si, champion du monde en 1982 à 40 ans, Dino Zoff reste le joueur le plus âgé à avoir gagné un Mondial, pour notre jeune vainqueur, la valeur n’attend pas le nombre des années.

Table 2, dite « Benjamin Pavard » : à Abyss surgit, venu de nulle part, Paul (85), qui étourdit d’une frappe de batard Xel (73) et Jérôme (68), qui coulent dans les profondeurs.

Table 3, dite « Marcelo » : à Troyes, Dom avait fière allure avec sa Chevalerie. Ce moteur dont le dé rouge est un carburant puissant a des airs de défenseur, mais il se révèle, comme Marcelo, redoutable en attaque. Et, comme, à l’instar du latéral du Réal, Dom n’est pas gauche dans ses jets,  il nous a roulés dessus avec le score surréel de 65, devant votre serviteur (39) et Gérard (32).

Table 4, dite « Fabio Cannavaro » : aussi brutal et imposant que le libéro italien Ballon d’or 2006, Doc Nico a fait la loi à Scythe dans une partie où Xof, Jack et Gérald ont surtout évité le un-contre-un. Une entrée en scène musclée pour Gérald, qui découvrait Parties Civiles, mais qui a eu l’air d’aimer ça !.

Table 5, dite « Franz Beckenbauer » : à Conan, Neox se risque à l’auto-analyse de sa contre-performance, car il ne joua pas le Kaiser – merci à lui :

« Alors que se déroule une conspiration dans le but de mettre Valerius sur le trône d’Aquilonie, Conan à disparu en voulant récupérer le coeur d’ahriman. Mais un petit groupe d’aventuriers composé de Neox, Hélène, François-René et Maiwenn, fidèles au roi Conan, ont suivi sa piste. Guidés par Ikhmet le renégat Stygien, les aventuriers ont découvert l’entrée d’un réseau souterrain complexe le long des berges du Styx… C’est là que Conan serait détenu. Le groupe nettoie tranquillement la grotte tout en cherchant le puits qui permettrait de descendre à l’étage inférieur. Une fois découvert, l’overlord (Mickaël) réveilla le gardien ultime de ses lieux, la reine scorpion! Elle commenca par pondre de nombreuses unités dans le but de nous freiner, mais rien ne pouvait plus arrêter les aventuriers qui mirent les têtes de ces arthropodes sur des piques. »

Table 6, dite « Andrès Iniesta » : Sea of clouds voit une issue proche de la table 2: Paul (88) remet le couvert face à Xel (65) et Jérôme (42). A l’instar du roi de la passe, avec Paul, tout casse, tout passe, sauf les baffes.

Table 7, dite « Dominique Rocheteau » : Baptiste, Hélène et un accolyte se la jouent comme Rocheeau à Warhammer 40,000. Ils ont été précis. Le bon ailier droit, c’est celui qui a de la craie sur les chaussures.

Table 8, dite « Claude Makelele » : à Innovation votre serviteur ramasse les châteaux chez Dom et Gérard, comme le fit Claude Makelele en France et en Espagne, grâce à la combinaison machiavélique des cartes Monothéisme et Ingénierie. Cette destruction en règle fut le fruit d’une incroyable erreur de Dom qui me permit de dominer les âges 2 et 3 et d’infliger un incroyable 5-1-0 à mes adversaires (c’est Dom qui sauve l’honneur) !

Table 9, dite « Delio Onnis » : malins comme de vieux renards des surfaces (dont Delio Onnis reste à jamais l’éternel modèle), Xel, Paul, Jérôme, Nicolas II, Maël et François-René ont arpenté celle bien glissante du tableau de Room 25. Les gardiens (Maël et Jérôme) ont été aussi efficaces qu’Arconada en finale de l’Euro 1984 !

Table 10, dite « Diego Maradona » : comme le stade Monumental de Buenos-Aires qui fit les beaux jours de l’argentin, cette partie d’Innovation restera dans les annales pour son incroyable final et son suspense digne du récent France-Argentine de la coupe du monde. Pourtant Doc Nico découvrait le jeu, mais c’est qu’il apprend vite ! Par la grâce de la main de Dieu, la victoire se joua à un tour près en ma faveur (6 dominations à 5) dans une partie qui monta très haut dans les tours et restera à jamais dans les annales. Frustré, le Doc remit son billet, mais il y fut défait cette fois nettement, 6 dominations à 1. Comme les deux buts si différents du Pibe de Oro lors du fameux Angleterre-Argentine de la coupe du monde 1986, à ce jeu, aucune partie ne se ressemble.

Table 11, dite « Garrincha » : à Codenames on a fait un petit tour en mer avec le commandant Cousteau et Tabarly, mais c’était surtout des ronds dans l’eau. Cette partie chaloupée comme un dribble de Garrincha aura au moins permis à quelqu’un à faire connaissance avec les Helvètes, dans une partie plutôt underground.

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Séance de VENDREDI 20/04/2018 à St-Elivet

Le 20 avril 1825, le roi Charles X fait voter une loi sur le Sacrilège, croyant de la sRésultat de recherche d'images pour "charles 10 sacrilège cartoon"orte « re-christianiser la France ». Le texte condamne à mort, avec amende honorable (obligation de se repentir en public avant l’exécution) toute personne qui aurait en public profané des hosties ou les vases les contenant !

C’est du jamais vu. Cette loi, qui assimile le sacrilège à un parricide, est promulguée malgré les critiques, y compris chez les « ultra-royalistes », mais ne sera jamais appliquée et le successeur de Charles X l’abrogera sans attendre, le 11 octobre 1830.

A Lannion, quelques années plus tard, nombre des parties jouées ont vu un résultat sacrilège: un roi, un grand duc et un baron perché ont été aperçus chutant de leur piedestal !

Table 1, dite « Vieillesse et naufrage » : embarqués dans Les contrées de l’horreur Guillaume, François-René, Neox, Maël et Nicolas II se sont fait coincer par le grand Ancien.

Table 2, dite « Lèse-majesté » : cette table de Mythotopia vit une lutte sans merci de près de 4 heures entre Thomas, Paul et votre humble serviteur, que Justine observait à une petite longueur. Le mécanisme de fin de partie concourt à cette longueur exceptionnelle: un joueur peut mettre fin à la partie si elle est suffisamment avancée, et, surtout, s’il la remporte après la résolution de tous les combats en cours. On vit ainsi fleurir les combats en suspens qui visaient à empêcher l’un des trois larrons d’en user. C’est finalement Justine qui, choisissant de défendre une de ses positions, et privant de ce fait Thomas d’un gain potentiel, scella la victoire de votre narrateur (49). Ce n’était qu’une question de temps: m’étant forgé une position inexpugnable au sud-est et au nord-ouest, je conduisais depuis ces bases fortes des raids toujours plus meurtriers, étant de plus protégé par une carte acquise dès le premier tour (celle qui fait gagner) – et que je ne révèlerai que sous le sceau du secret. Thomas (44), victime de cette lèse-majesté, devance Paul (41) et Justine, qui n’était pas si loin (33).

Table 3, dite « Défroquée » : à Troyes, c’est à la chute de frère Dominique que nous assistâmes. La coupable était encore une femme (Xel), sous les yeux ébahis de Mickaël et Christophe.

Table 4, dite « Triangle secret » : à la sortie  de L’auberge sanglante un triangle secret semblait s’être formé entre trois jeunes exaltés: Cédric (51), Axel (50), et Elouann (48) – unis dans la commission de l’innommable forfait dont Eric l’ancien (25) allait être la victime expiatoire.

Table 5, dite « Le discours d’un roi » : Julien-de-Paimpol n’a pas fait pour rien le voyage de sa lointaine province à cette table de Warhammer 40 000  qui le vit triompher d’un Baptiste-aux-poches-pleines. « Mais c’était serré » résuma-t-il dans le bref discours qui suivit cette joute.

Table 6, dite « Ultra-royaliste » : après le départ de Cédric, les protagonistes restants de la table 4 enchaînent sur un King of Tokyo au résultat incertain.

Table 7, dite « Histoires parallèles » : une foultitude de joueurs termine la soirée sur une série de parties de Secret Hitler aux résultats variés.

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Séance de MARDI 27/06/2017 à Ti Koad

 Le 27 juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre russe. Sur le moment, l’événement passe inaperçu dans une Russie bouleversée par une première Révolution et une guerre désastreuse contre le Japon, mais il va acquérir beaucoup plus tard une notoriété mondiale et accéder au rang de mythe historique, par la vertu d’un film que lui a consacré le réalisateur Eisenstein vingt ans après.

Depuis sa défaite de Tsushima, un mois plus tôt, face à la flotte japonaise, la marine du tsar Nicolas II est agitée par des mouvements divers et les officiers ont le plus grand mal à se faire respecter de leurs hommes. Sur terre, dans tout le pays, se multiplient grèves et rébellions depuis la révolte sanglante du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg (dimanche rouge).

Sur le cuirassé Potemkine, le commandant, le capitaine de vaisseau Golikov a su jusque-là préserver la discipline par une relative humanité. Mis en service deux ans plus tôt, le navire mesure 113 mètres de long, déplace 12 600 tonnes et transporte 700 hommes. Ses marins sont pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt pour combler les effectifs creusés par la guerre. Ils n’ont pas encore l’expérience du feu.

Tandis qu’il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d’Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s’approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d’asticots. Ils se rassemblent autour des carcasses. C’est l’indignation. Le médecin du bord, le docteur Smirnov, examine la viande. Avec mépris pour les brutes qui l’entourent, il prétend sentencieusement que la viande est « comestible » sous réserve d’être simplement lavée avec du vinaigre.

Les marins murmurent et se retirent. Arrive l’heure du déjeuner. Dans le réfectoire, les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c’est l’explosion. Les marins refusent de manger et conspuent les cuisiniers. Alerté par le vacarme, le second du navire, un aristocrate polonais brutal et cassant, le capitaine de frégate Hippolyte Giliarovsky, alerte le commandant. Devant celui-ci, le docteur réitère son verdict sur l’état de la viande.

Alors, le commandant a la mauvaise idée de faire battre les tambours et de rassembler l’équipage sur le pont. Il harangue les hommes et demande à ceux qui acceptent de manger la viande d’avancer de deux pas. Maladresse ! Par habitude et résignation, seuls quelques vétérans obéissent. Les autres se tiennent cois. Bafoué, le commandant se contente d’annoncer que les marins n’auront rien d’autre à manger. Là-dessus, il se retire et son second poursuit la harangue.

Dans l’équipage figurent quelques militants révolutionnaires du parti social-démocrate, dont leur chef Afatasy Matiouchenko. Ils ont reçu de leur parti la consigne de préparer les marins à une insurrection générale de la flotte de la mer Noire. Matiouchenko se dit que voilà l’occasion de devancer l’insurrection générale. Il excite ses camarades à la révolte. Le ton monte… Guiliarovski, réalisant que l’anarchie risque de s’installer à bord, ordonne alors aux marins de se mettre au garde-à-vous et réclame une bâche. Traditionnellement, en cas de mutinerie dans la marine impériale russe, les mutins étaient recouverts d’une bâche avant d’être fusillés. Il est possible qu’à ce stade, le second ait simplement voulu bluffer pour impressionner l’équipage.

Les marins persistant à refuser de manger leur bortsch, Guiliarovski ordonne alors que les « meneurs » soient rassemblés par les hommes d’armes ; ceux-ci s’emparent au hasard d’une douzaine de membres d’équipage. La colère achève de gagner l’équipage. Plusieurs appellent à s’emparer des armes et à prendre le contrôle du navire. Guiliarovski aurait alors ordonné au peloton de tirer, ce qui n’aurait eu pour effet que d’exciter les marins, tandis que les hommes d’armes, face à la foule, refusaient d’obéir à son ordre. L’un des meneurs tire un coup de feu en l’air. Guiliarovski lui tire dessus, le blessant mortellement. Il sera l’unique victime parmi les matelots. Le commandant en second est ensuite à son tour abattu par Matiouchenko.

Alors que la masse des marins ne s’est pas encore engagée, une cinquantaine de mutins se sont emparés d’armes : plusieurs officiers subalternes, présents sur le pont, sont tués à leur tour. Le reste des marins est entraîné par le déchaînement de violence. Les autres officiers sont débusqués de leurs cabines et abattus pour la plupart. Six d’entre eux parviennent à sauter à l’eau et à nager jusqu’au torpilleur 267, conserve du Potemkine. Le commandant Golikov est lui aussi tué, son cadavre jeté à la mer. Le pilote du 267 tente de prendre la fuite mais le torpilleur, visé par les canons du Potemkine, doit faire demi-tour et les mutins en prennent le contrôle.

Onze officiers du Potemkine ont survécu à la mutinerie.

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L’empire du soleil levant et les pratiques moyenâgeuses ont servi de toile de fond aux quatre tables qui réunirent, 112 ans plus tard, une poignée de mutins aux intentions pacifistes.

Table 1, dite « Mutinée » : à Troyes, au terme d’une partie épique, Neox, avec 46, sonne la révolte et, mutinerie bien ordonnée commençant par soi-même, s’empare de la victoire qui semblait promise à Xel (45), qui aurait pu – et même dû – s’en saisir. Baptiste sera un peu court (41). Jérôme  (32) complète le tableau, mais au champ d’honneur.

Table 2, dite « Faisandée » : Tournay partage avec Troyes le décor mais s’en différencie substantiellement par ses règles. Et il vaut mieux les avoir étudiées avec attention pour comprendre les mécanismes qui font gagner, car l’histoire ne repasse pas les plats. Ce qu’a évidemment compris Tristan, qui s’impose sans mal avec 37. Suivent votre modeste narrateur (32) et Nourdine (28). Une partie faisandée dès sa mise en route, en quelque sorte.

Table 3, dite « Honorable » : au début de l’ère Meiji, Yokohama, qui n’était qu’un petit village de pêcheurs endormi, est devenu, avec l’ouverture du commerce vers l’étranger et le déclin de Edo, la première plaque tournante de commerce du Japon. Pendant cette période, les produits japonais tels que le cuivre et la soie sauvage ont été installés à Yokohama pour être exportés vers des pays étrangers. De plus, la culture et la technologie étrangères ont été peu à peu incorporées au Japon, provoquant une vague de modernisation dans les rues de la ville. Derrière ces incroyables changements se dressaient les marchands de Yokohama. Chaque joueur est un marchand qui rivalise avec d’autres pour gagner de la renommée: présenter des marchandises commandées par des commerçants étrangers, ou apprendre de nouvelles technologies, développer la ville en construisant des « Shop house » et des Maisons de commerce. C’est l’honorable Bruno qui connut la renommée la plus fameuse (150), devant Nicolas II (136) et Thomas (126).

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Table 4, dite « Hara Kiri Dory » : la table 2  enchaîne sur Hanabi. Deux manches furent jouées. Dans la première, jouée en mode Dory, 12 petits points furent engrangés. La seconde, avec 16, consacra une sortie d’amnésie pour conclure ce dyptique finalement peu mémorable.

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Séance de VENDREDI 01/07/2016 à Ti-Koad

Des joueurs enthousiastes (dont l’état-major de Scorfel) et un petit air de vacances ce soir à Ty Koad, malgré une météo pas du tout de saison.

Table 1, dite « écossaise » : une partie de Mysterium regroupe Jérôme-le-fantôme, François-René, Marvin, Axel, Nicolas-Neox et Laurent. Ont-ils trop forcé sur le single malt ? nul ne le sait mais les visions des mediums n’ont pas été assez concordante pour qu’ils l’emportent.
Les mêmes moins Marvin poursuivent avec L’Auberge Sanglante d’où Nicolas ressort en vainqueur, les menottes aux poings. En fin de soirée, on les a vus s’affronter à Rumble in the Dungeon.

Table 2, dite « champenoise » : Tristan, Thomas et VHN se lancent dans une session de Troyes assaisonnée des cartes de l’extension Les Dames de Troyes qui promettent de bien renouveler les parties. Nous nous souviendrons de l’utilisation habile par Tristan de l’Eclaireur et de son incapacité dans le dernier tour à améliorer son 1 jaune (3x 1 et 1x 2 sur 4 relances !). Cela ne l’empêche pas de remporter une nette victoire (51 points contre 38 pour VHN et 31 pour Thomas), il mérite sa coupe de Champagne.
Avant de se séparer, les protagonistes bientôt rejoints par un Mickaël tardif jouent à Croc puis à Welcome to the Dungeon.

Table 3, dite « internationale » : David, Paul, Xel, Nicolas-2, Baptiste-banquier-suisse et Hélène s’affrontent à Imperial 2030. La partie était proche du dénouement lorsque le rédacteur de ces lignes prit congé.

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Séance de MARDI 07/06/2016 à St-Elivet

9 joueurs motivés ce soir qui très vite se lancent dans des jeux pour adultes : du lourd, du riche et du classique.

Table 1, dite « Plan à Troyes » : Thomas, Mickaël (qui découvre) et Jean-Yves se lancent avec VHN dans une partie de Troyes, un jeu où les dés sont moins des agents de hasard qu’une ressource objet d’âpres convoitises.

Une force du jeu est sa grande rejouabilité du fait des cartes Activité qui changent à chaque partie et se combinent plus ou moins bien (sans même parler des 27 cartes supplémentaires de l’extension Les Dames de Troyes). Comme du placement d’ouvrier sur un plateau qui changerait à chaque fois.

Et cerise sur l’andouillette, VHN avait amené pour la tester sa propre mini-extension, 9 nouvelles cartes Evénement (on vous recommande tout particulièrement le Trébuchet qui saccage la cathédrale et le Siège qui affaiblit peu à peu la population).

BC3

Comme souvent avec ce jeu, la partie a été serrée avec quelques couinements lors de l’achat de dés par les collègues. Mickaël a beaucoup utilisé l’Archer (qui permet de lutter contre les événements externes) et Thomas a su profiter de la Confession (qui ajoute 2 à la valeur de chaque dé d’un lot) mais dans l’ensemble on a vu peu de combos à couper le souffle. Elle se termina sur une relance miraculeuse de Dom qui en transformant un 1 jaune en 6 (quasiment son seul 6 de la partie !) parvint à gagner le point d’influence qui lui manquait

A l’heure du décompte des points, le dernier mécanisme proposé par Troyes est les objectifs cachés mais communs (chaque joueur en connaît 1 mais en fin de partie chacun s’applique à l’ensemble des joueurs : on essaie de déduire des choix des autres joueurs l’objectif qu’ils connaissent et on s’adapte en conséquence). Au final VHN ayant, faute d’accès à de bonnes combinaisons de cartes Activité, pas mal misé sur la lutte contre les événements (7 contrés au total, sans parler des maraudages) a eu la bonne surprise de faire carton plein sur l’objectif de J-Y et sort en vainqueur de la partie avec 42 points.

Avant de se séparer, le quarteron de troyens se détend en testant Crossing, un amusant et rapide party game japonais au thème arbitraire (des gobelins récoltant des gemmes sur des champignons ? hmmm). Il offre en tous cas le double intérêt d’être un bon jeu d’initiation (au hasard, à un festival comme Scorfel) et d’être aisément DUCifiable. C’est comme si c’était fait !

Table 2, dite « Terre promise » : Terra Mystica, c’est un jeu aux mécanismes très bien faits, sans hasard et où chaque joueur tente de développer économiquement et territorialement son peuple (qui a des pouvoirs spécifiques). S’y attellent Xel, Jean-Baptiste, Bruno, Paul et Baptiste-2. Peu de détails nous sont connus mais le grand JiBee a fait triompher son peuple de nains.

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Séance de MARDI 01/03/2016 à St-Elivet

Durant l’hiver glacial de 1691 à Salem, des femmes se mettent à agir d’une curieuse manière : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds. Les médecins ne parviennent pas à identifier le problème. L’un d’eux conclut même à une possession satanique. Les jeunes filles se décident alors à nommer qui les ont maudites.

C’est le 1er mars 1692 que les trois premières femmes seront accusées de sorcellerie: Sarah Good, une mendiante déshéritée, Sarah Osborne, une vieille femme alitée, et Tituba, une esclave. D’autres accusations suivent. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Aucun procès n’a lieu avant la fin mai 1692. Sarah Osburne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d’une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades et 80 personnes attendent leur procès dans les geôles.

Une seule accusée sera relâchée, après rétractation. Tous les autres procès se terminent par la condamnation à mort de l’accusé pour sorcellerie. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d’autres suspects évitent la peine capitale. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l’été, avec la pendaison de dix-neuf personnes, dont un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d’arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d’une certaine fortune. Six des victimes sont des hommes, la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables.

Plusieurs théories essaient d’expliquer pourquoi la communauté de Salem a explosé dans ce délire de sorcières et de perturbations démoniaques. La plus répandue consiste à affirmer que les puritains, qui gouvernèrent la colonie de la baie du Massachusetts pratiquement sans contrôle royal de 1630 à la promulgation de la Charte en 1692, traversèrent une période d’hallucinations massives et hystériques provoquées par la religion. La communauté puritaine vivait dans l’angoisse. Après avoir perdu sa charte lors de la seconde révolution anglaise, elle ignorait toujours, au printemps 1692, de quoi son avenir serait fait. En butte aux attaques incessantes des Amérindiens, elle ne pouvait compter sur le soutien anglais. Sa milice se recrutait uniquement en son sein et sa population avait été décimée au cours du soulèvement général des Amérindiens de 1675-1676, la Guerre du Roi Philip : en Nouvelle-Angleterre, un colon sur dix avait trouvé la mort dans les attaques amérindiennes..

Parmi les théories modernes, celle de Mary Beth Norton, qui note que Salem et le reste de la Nouvelle-Angleterre étaient harcelés par les attaques amérindiennes, ce qui a créé une atmosphère de peur qui contribua beaucoup au développement de l’hystérie. La plupart des victimes d’accusations possédaient de forts liens personnels ou sociaux avec les attaques amérindiennes dans les quinze années qui précédèrent les événements. Les accusateurs faisaient fréquemment référence à un homme noir, soutenaient l’existence de sabbats entre les sorcières prétendues et les Amérindiens, et décrivaient des tortures provenant directement des récits de captivité entre les mains des Amérindiens. De plus, le clergé puritain assimilait souvent les Amérindiens aux démons, les associait aux sorciers et, au cours d’interminables sermons enflammés, fustigeait Satan et ses cohortes assiégeant les puritains, la sainte armée de Dieu. Le combat des Amérindiens devenait l’assaut des forces du mal essayant d’abattre la société puritaine: les puritains étaient mûrs pour l’hystérie magique.

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324 ans plus tard, la seule hystérie qui opéra à S-Elivet fut procurée par une bouteile de champagne amenée par Xel (of course) et des muffins concoctés par Hélène (who else ?). Il y eut aussi plein de jolies filles et quelques tables bien garnies. Les absents ont donc eu tort !

Table 1, dite « Puritaine » : Dominique et votre humble servieur initient à Troyes Bruno et Jean-Yves. Une partie équilibrée, que le premier nommé remporte avec 40 PV grâce à l’alliance démoniaque du prêtre et de l’orfèvre. Sur des dés blancs, le prêtre ajoute +3 aux dés jaunes, que l’orfèvre convertit en deniers et PV: une combinaison juste imbattable. Bruno (29 PV), VHS (28 PV) et Jean-Yves (25 PV) terminent dans un mouchoir.

Après la bataille, le vainqueur, après de fructueuses recherches, déclare:
*pour la carte Événement « perturbation des travaux », il aurait fallu enlever d’abord les cubes de plus haut niveau et si égalité les cubes dans la colonne la plus à droite. On a fait l’inverse.
*j’ai eu confirmation que si le dernier joueur passe alors que des dés restent, il prend bien 2 deniers
*pour les activités à effet différé, on ne consomme qu’un cube à la fois
*on ne peut placer un homme de métier qu’à condition d’activer la carte au moins 1 fois et donc d’avoir une valeur de dé suffisante pour ce faire
*le joueur majoritaire sur 1 carte Événement la prend quand elle est contrée (un des personnages les score en fin de partie).

Viennent ensuite trois tables avec les mêmes joueurs.

Table 2, dite « Hallucinogène » : François-René, Jérôme et Xel s’exercent à un jeu de deck building basé sur les personnages de Marvel (il s’agit de Marvel dice masters). C’est Jérôme qui s’impose.

Table 3, dite « Sermonée » : La table 2 enchaîne sur les Poilus, et conclut par une victoire collective.

Table 4, dite « Ensorcellée » : La table 2 enchaîne encore, sur un petit Lemming mafia remporté par Xel.

Une grande table mobilisa un certain nombre d’amérindiens dans le fond de la salle.

Table 5, dite « Maudite » :  Maud dégaine le plus vite à Colt express. Ses victimes furent Hélène, Baptiste et son trésor, Julien « kolok », et Matthieu.

C’était enfin l’heure des braves: le dernier pour la route, mais trois parties quand même.

Table 6, dite « Sabbatinique» : à Codenames les bleus (Xel, Dominique, Jérôme) battent 2 à 1 les rouges (VHS, Maud, François-René et Jean-Yves). On en retiendra que François-René n’a pas utilisé le vocabulaire tennistique pour faire trouver service et cloche, mais messe (qui nous dérouta car nous y avions vu Aube), que plusieurs joueurs (victimes de sorcellerie ?) ont fait deviner des mots adverses, et que les champignons sont, selon certains, des végétaux (mais le débat fut enflammé sur ce sujet et ne saurait être tranché si hâtivement).

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 9/11

Petite affluence ce vendredi : 8 joueurs et 2 tables. Le mardi serait-il en passe de devenir le jour le plus populaire ?

D’autre part, Fortune & Glory: The Cliffhanger Game n’a pas été joué cette séance là. Il lui reste encore 3 séances de sursis…

Table n°1 dite « Total Eclipse of the heart »
… qui a vu Notre Indémodable Président (NIP) Jibee, Sly « le fils des âges farouches », Jeff et F-R s’affronter sur un Eclipse à quatre.
Il semble que le jeu (comprendre « les Anciens », et je ne parle pas de Sly) n’a pas été tendre avec les joueurs, tout particulièrement envers Jibee dont je vous livre les réflexions ci-dessous. Il semble en tout cas que Notre Invincible Président se soit pris une fort belle branlée, comme on dit.

Jeff avec les mecas développe une flotte impressionnante, s’empare du centre après avoir beaucoup titillé FR. Puis attaque tous azimuts. Il finit 2ème à cause des retours de bâton. (31 pts)
FR avec les Robots bourrins, se frite longuement avec Jeff, perd pas mal dans un 1er temps puis lui rentre un peu dedans à la fin. Il finit 3ème. (27 pts)
Sly avec les chercheurs, cherche, puis cherche et cherche encore. Puis il se blinde et trouve la victoire. (38 points dont 15 pts de recherche)
JB avec le viel empire Eridani sur le déclin, perd ses 3 premiers combats contre les anciens. Du coup au tour 5 il se retrouve avec son hexagone de base et un 2ème avec une population faisant de la recherche (cf photo, Jibee en rouge, Jeff en blanc)…Quand il commence à se stabiliser Jeff lui rentre dedans. Il finit 4ème (23 pts).

Table n°2 dite « à Quatre sur Troyes »
Ah… Troyes ! Quelle belle ville dans une si belle région… Et quel beau jeu, qui a vu s’affronter Xel, Hélène, Baptiste dit « celui dont les cheveux ne lui cachent pas les yeux » et François.
Je ne doute pas que la partie fut extrêmement plaisante, et je vous livre le retour de François, assorti d’une des ces croustillantes anecdotes historiques dont il a le secret…

En ce 9 novembre propice aux événements historiques en terre germanique, qu’ils soient funestes (nuit de cristal, 1938), ou plus joyeux (mur de Berlin, 1989), un vent d’Est médiéval soufflait sur St-Elivet. Il emmena quatre âmes (Hélène et Baptiste, Xel et VHS (François)) parcourir les couloirs du temps à Troyes en participant à l’essor de l’une des plus remarquables villes médiévales ayant marqué à jamais la culture occidentale. Nous étions notables champenois (militaires, clercs et civils), s’employant à faire fructifier leur royaume, vers l’an 1200. A cette date, la cathédrale de Troyes sortait de terre et ne sera achevée que quatre siècles plus tard, après d’innombrables péripéties.
Ce jeu peut aller assez vite si l’on maîtrise les règles, ce qui n’était pas notre cas, et malgré un pitch inspiré dit par NIP, la lecture des règles par VHS nous entraîna à un début tardif. Une fois les règles lues, cela eut pu aller vite, mais certain joueur prit plaisir à le faire durer. Il est vrai que les choix sont cornéliens: lutter contre les événements adverses, recruter des hommes de métier, bâtir une cathédrale, investir les palais, ou pratiquer l’agriculture. Le dit joueur dont nous tairons l’identité fut tant et bien conseillé par ses acolytes qu’à l’instar de Bonaparte (autre héros du 9 novembre, alias 18 Brumaire an VIII), il fit par un coup d’éclat main basse sur l’Etat avec 42 points, précédant de peu Xel (39), VHS (38), et Hélène (24). On se laisse dire que les 17 points d’influence dont il fut gratifié à la fin par la grâce de son personnage n’y furent pas pour rien.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 11/11

« Après la Toussaint le jeu va bon train ». Et 3 tables dont :

Table n°1 dite « Troyes-y-le petit » …

… avec Sly the Old Man & Co qui ont joué à Troyes. On ne sait pas plus.

Table n°2 dite « Chaos in the Robots’ World » …

… où un Roborally a réuni Franck, Xel, Francois et Sly The Young Man. François relate :

Rendant hommage au huitième titre mondial de Sébastien Loeb, Sylvain, Franck, Xel et François se lancent dans un Roborally sur un parcours plutôt facile, à trois drapeaux.
On retiendra de cette partie les nombreuses sorties de routes, enfoncement de murs, et ronds sur place à force de changements de direction improductifs…
A quatre, le fonctionnement du jeu est peu chaotique, les morsures des sabres laser n’ayant pas réussi à entamer la santé de fer de nos machines, même si quelques poussettes inattendues ont perturbé des plans de marche savamment concoctés.
François, après un blitz sur les deux premiers drapeaux, était en excellente position pour rallier le troisième, mais des dérapages incontrôlés l’ont envoyé hors des limites du jeu, laissant le champ libre à Franck pour une victoire sans bavure.

Table n°3 dite « vrrrrrrrrrrr ta ta ta ta ta ta ta ta ta !!! » …

… autour d’un Wings of War. Jeff relate :

« En ce jour où l’on commémorait la fin de la 1° guerre mondiale et la fête nationale polonaise, Michal, Eliza, Mikael et Jeff se sont lancés dans un jeu pacifiste et bisounours : Wings of War.

  • Michal, le Japonais, pilotait deux Mitsubishi A6M2 Reisen
  • Eliza, l’Américaine, pilotait deux Grumann F4F Wildcat
  • Mikael, le Britannique, pilotait un Supermarine Spitfire MkI et un Hawker Hurricane
  • Jeff, l’Allemand, pilotait deux Messerchmitt Bf109

Les 4 pilotes se sont livrés à de belles manœuvres acrobatiques ponctuées par des échanges de tirs.

Au final, Eliza domine les airs en ayant le dernier avion en vol.

En nombre de victoires aériennes :

  • Jeff a abattu un Japonais, un Britannique et un Américain,
  • Eliza a abattu un Allemand et un Britannique,
  • Mikael a abattu un Japonais,
  • Michal a abattu un Allemand.

Le jeu a beaucoup plus, il gagnerait encore en jouant sur une surface plus petite (pour que l’action soit plus rapide et intense) et des scénarios ajouteraient des objectifs .

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 8/07

Après une séance annulée de la semaine précédente, une très petite séance ce vendredi :

Table unique dite « c’est quoi la règle ? » …

… où Christel et François ont sorti leur jeu sur table : Troyes. Votre Humble Serviteur a suivi. Et c’est là que tout a commencé. On a essayé d’aborder le jeu sans les règles. Mais ça ne marchait pas. On ne savait pas quoi faire ni par où commencer. Christel a bien vu la présentation sur TricTrac TV mais il semblerait que les présentateurs n’ont pas lu les règles non plus car « ils n’ont pas joué comme ça » (dixid Christel). Bref. On a essayé un autre abord : « je lis les règles à moitié ». Ça marche mieux, mais quand même on se pose des questions de type  « ça coûte combien ? ». Forcement les points de vue sont subjectifs dans cette situation. Au final on a lu les règles. Quasiment toutes. Voir toutes. Et là c’était plus facile, le jeu s’est dévoilé à nous. On a même essayé les combos – sans trop de succès il faut se l’avouer. VHS s’est retrouvé vers la fin du jeu avec un paquet de fric – sans trop savoir pourquoi d’ailleurs – et en investissant dans une carte d’orfèvre (je crois…) il a ramassé un joli pactol de points, ce qui lui a permit d’emporter la partie devant Christel puis François. Il est bien ce jeu. Avec les règles en plus.

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Séance de MARDI à St-Elivet 1/03

2 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « filez la laine, filez la laine de mes moutons dondaines »  …

… où JiBee et Françoise ont initié Christophe et Lucie à Troyes où donc ils étaient à 4. Une partie « différente » disait notre président. Mais pourquoi ?

Table n°2 dite « run zombie run ! » …

… où Michal a par 2 fois affronté votre humble serviteur dans Earth Reborn. La première partie a prouvé que NORAD sait courir très vite : en 1 tour c’était plié. La deuxième a vu les armes à feu faire leur apparition dans le jeu et malgré une supériorité tactique de NORAD les zombies de VHS ont réussi à clopiner jusqu’à leur abris.  Argh, un lanceur de grenades qui s’enraye c’est pénible. Et Jack Saw a encore fait des siennes… Michal crie revanche !!!

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