Séance de MARDI 14/02/2017 à St-Elivet

Ce soir c’était les vacances. Certains étaient malades et d’autres sont venus voir et repartis sans jouer (Frank, Sophie et DocNicolas restés aussi tard que les joueurs). C’était aussi la Saint-Valentin et il y avait une fille à chaque table. Et en souvenir de Saint Valentin qui introduisit la musique dans la liturgie de l’Eglise, des chansons viennent agrémenter ce compte-rendu.

Table 1, dite « Fly me to the moon / Let me play among the stars (Frank Sinatra) » : Xel, Jeff, Florian et Yvan se font un 1969. Après plein de lancers de dés, Jeff en sort vainqueur.

Table 2, dite « Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague (Jacques Brel) » : VHN, Mickaël et Olive découvrent Les Pillards de la Mer du Nord sous la conduite de Neox et sous le regard de Sophie. Un jeu de placement d’ouvrier au mécanisme malin (on pose 1 ouvrier et on fait l’action du lieu, puis on prend ailleurs 1 ouvrier et on fait l’action du lieu). Neox met en place une solide combo dès le début de la partie (avec le fameux Fourrageur qui augmente les quantités de provisions obtenues). Olive expérimente avec le Valhalla mais ne parvient pas à atteindre le bout de la piste des héros morts au combat. Tout décompte fait, les néophytes ne peuvent lutter contre l’expérience du jeu de Neox (et son talent !) et il l’emporte devant VHN, Mickaël et Olive.

Table 3, dite « Animal, on est mal / On a le dos couvert d’écailles (Gérard Manset) » : Camille réussit à convaincre Guillaume, Nourdine et François de jouer à Evolution. Le dernier nommé, à qui le jeu réussit décidément, fait des ravages, combote astucieusement et finit loin devant Camille, Nourdine et Guillaume dans cet ordre.

Table 4, dite « Attirés par l´odeur du sang / Il en vint des mille et des cents (Serge Reggiani) » : Nicolas-2 et Axelle s’affrontent à La Bataille des 5 Armées sans que le bruit et la fureur de ladite bataille ne parviennent jusqu’à l’étage de St-Elivet.

Table 5, dite « J’habite une maison hantée / De la cave jusqu’au grenier (Charles Aznavour) » : les anciens de la table 3 se lancent dans un Mysterium. Le fantôme Guillaume parvient à mener sa petite équipe au succès.

Table 6, dite « I think my spaceship knows which way to go (David Bowie) » : en fin de soirée, VHN entraine Guillaume, Mickaël et Olive dans la découverte de Gravwell: Escape from the 9th Dimension dans une version DUC, le tout sous le regard de N2. Il s’agit pour chaque astronaute d’échapper à une anomalie gravitaire en faisant progresser son vaisseau spatial par un choix judicieux de carte. Ce jeu de parcours réussit à être à la fois calculatoire et chaotique ; on peut y reculer tout autant qu’avancer et il vaut mieux ne pas trop prendre d’avance sur ses collègues. Situation qu’Olivier expérimentera à ses dépens, rattrapé par un Dom opportuniste qui l’utilise pour se propulser vers la victoire.

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Séance de MARDI 02/08/2016 à Ti-Koad

Le 2 août 1897 naissait Philippe Soupault. Ce poète surréaliste sera, avec André Breton, l’un des deux artisans des Champs magnétiques, recueil de textes en prose écrits en 1919, fruit des premières applications systématiques de l’écriture automatique, et considéré par Breton comme le « premier ouvrage surréaliste ». Ce livre « longtemps plus célèbre que connu » est à la fois l’aboutissement de la quête dans laquelle s’est engagé André Breton depuis 1916 et le point de départ d’un « mouvement ininterrompu [où] la poésie vient se confondre avec la vie. »

Constituée de plusieurs textes sans aucun lien entre eux, cette œuvre « d’un seul auteur à deux têtes [et au] regard double » a permis à Breton et Soupault « d’avancer sur la voie où nul ne les avait précédés. » En signant conjointement, les auteurs ont voulu signifier qu’« ils ont parlé ensemble, [qu’] ils ont mêlé leurs voix non pour se cacher mais pour éclater ». Contrairement à une idée généralement répandue, l’écriture automatique représente le contraire de la facilité. Elle impose à celui qui ne veut plus être que le récepteur le plus fidèle possible de la parole intérieure une tension difficile à maintenir entre les pôles opposés de l’abandon et de la vigilance.

Au printemps 1919, André Breton est encore mobilisé à l’hôpital du Val de Grâce, Philippe Soupault est détaché au Commissariat des Essences et Pétroles de la rue de Grenelle et Louis Aragon est envoyé en Sarre avec les troupes d’occupation. Les autorités ménagent une transition pour le retour à la vie civile des soldats, craignant la colère de ceux-ci à cause du sentiment de l’inutilité du sacrifice de tant de vies et de l’attitude « jusqu’au-boutiste » de l’arrière allant de pair avec un affairisme sans scrupule. Pour Breton, l’avenir n’a aucune représentation. « On revenait de guerre, c’est entendu, mais ce dont on ne revenait pas, c’est de ce qu’on appelait alors le bourrage de crânes qui, d’êtres ne demandant qu’à vivre et – à de rares exceptions près – à s’entendre avec leurs semblables, avait fait durant quatre années, des êtres hagards et forcenés, non seulement corvéables mais pouvant être décimés à merci. » Il erre sans but, dans sa chambre ou dans les rues de Paris. La revue Littérature lancée en février avec Aragon et Soupault ne lui apporte plus aucune satisfaction. Il voudrait la faire sortir de son côté « anthologique ».

En « logicien passionné de l’irrationnel », Breton est alerté par les phrases involontaires qui se forment dans le demi-sommeil, tout illogiques, gratuites, absurdes même qu’elles soient, elles n’en constituent pas moins des « éléments poétiques de premier ordre » comme certains propos des malades mentaux qu’il a connus en 1916. « Tout occupé que j’étais encore de Freud à cette époque et familiarisé avec ses méthodes d’examen que j’avais eu quelque peu l’occasion de pratiquer sur des malades pendant la guerre, je résolus d’obtenir de moi ce qu’on cherche à obtenir d’eux, soit un monologue de débit aussi rapide que possible, sur lequel l’esprit critique du sujet ne fasse porter aucun jugement, qui ne s’embarrasse, par suite, d’aucune réticence, et qui soit aussi exactement que possible, la pensée parlée. C’est dans ces dispositions que Philippe Soupault, à qui j’avais fait part de ces premières conclusions, et moi, nous entreprîmes de noircir du papier avec un louable mépris de ce qui pourrait s’ensuivre littérairement. »

Le premier essai auquel se livre Breton aboutissant à la formation de quelques phrases le déçoit tout d’abord, à l’exception de quelques mots parmi les premiers Fleur de laque jésuite dans la tempête blonde…. « Ce jésuite dans la tempête blonde me hantait, me donnant à penser que je n’avais pas tout à fait perdu mon temps ». La fréquentation quotidienne de Soupault, Aragon absent, n’explique pas complètement le choix de Breton d’en faire un « compagnon de risque ». Ce qui lui plaît c’est son caractère « aéré », sa disponibilité, sa capacité à « laisser le poème comme il vient, à la tenir à l’abri de tout repentir ». Breton et Soupault passent huit à dix heures consécutives à la pratique de l’écriture automatique. À la fin du premier jour, ils ont noirci une cinquantaine de pages et les seules différences qu’y voit Breton tiennent à l’humeur de chacun. Cependant, pratiquée avec ferveur, l’écriture automatique provoque des hallucinations et au bout quelques jours pendant lesquels ils s’interdisent de « corriger et de raturer nos élucubrations », ils renoncent à poursuivre plus loin leur désir d’écrire un livre « dangereux. »

Le livre aborde les thèmes de la désespérance (Glace sans tain), de la nostalgie de l’enfance (Saisons), de la solitude de la ville et de l’isolement de l’âme errante, de la métamorphose de l’âge d’homme et provoque la perturbation surréaliste comme cette « fenêtre creusée dans notre chair » (Glace sans tain) ou ce pagure, animal double, crustacé au ventre mou, échappé du bestiaire de Maldoror. Nous en extrairons quelques passages pour illustrer les tables de cette soirée ludique, 119 ans après la naissance de celui qui sera exclu du mouvement surréaliste en 1926, avec le motif « trop de littérature », alors que le mouvement s’engage dans la cause communiste….

Table 1, dite « Tout le monde peut y passer dans ce couloir sanglant où sont accrochés nos péchés, tableaux délicieux, où le gris domine cependant »
…où l’équipe d’inspecteurs de choc (Dom, Thomas, François-René et VHS), soudée et éclairée par les intuitions fulgurantes du premier cité, poursuit sa campagne d’enquêtes de Sherlock Holmes: Détective conseil. Nous n’en dévoilerons que le titre, Le vieux soldat, et notre score, un très honorable 70 (100 étant le score de Sherlock), obtenu en seulement cinq déplacements, ce qui d’ailleurs laisse un léger sentiment de frustration puisqu’on ne peut pas tirer toutes les ficelles sans aller au détriment du score….

Table 2, dite « Il n’y avait plus que la mort ingrate qui nous respectait »
…où Nicolas-Neox (27) corrige Baptiste (7) à Hit Z Road. Quoique fort, ce mot s’impose sans discussion au vu du score.

Table 3, dite « Ils regardent mes yeux comme des vers luisants s’il fait nuit ou bien ils font quelques pas en moi du côté de l’ombre »
…où nous remontons le temps quelques années en arrière, en 1963 précisément (mais le jeu s’intitule 1969). Vous êtes responsable du programme spatial de l’une des grandes nations en compétition pour envoyer le premier homme sur la Lune (d’où 1969, je vois que certains suivent). La course à l’espace est lancée, les années sont comptées, mais la tâche s’annonce immense ! Il faudra gérer au mieux le budget que vous alloue votre gouvernement, tâche à laquelle Xel, Jeff, Thierry et David s’appliquent avec conscience, Thierry tentant, selon ses propres termes, une « approche novatrice » qui le laissera pourtant KO, laissant David s’envoyer seul en l’air, puis s’envoler dans la nuit trégoroise tel un petit dragon ailé…

1969

Table 4, dite « J’avale ma propre fumée qui ressemble tant à la chimère d’autrui »
…où la table 4 se réunit avec Baptiste pour un Shipwrights of the North sea. Là encore, Thierry se distingue en provoquant la fin, mais non sa victoire, laissant cette dernière au nouvel arrivant…

Table 5, dite « Vous voyez ce grand arbre où les animaux vont se regarder : il y a des siècles que nous lui versons à boire »
…où un Archeologia voit jouter Nicolas II, Olivier, Franck, et Paul, qui l’emporte large (une cinquantaine de points alors que son plus proche suiveur ne dépasse pas la trentaine).

Table 6, dite « On rit aussi, mais il ne faut pas regarder longtemps sans longue vue »
…où la table 1, réunie sous les auspices du DUC, se penche avec bienveillance sur Un mouton à la mer, alias en VO Land Unter. Le tour de jeu paraît alambiqué à la première explication, mais après quelques tours, on comprend l’intérêt et la finesse de ce petit jeu de cartes à choix simultané signalé parmi les meilleurs du genre. Pour visualiser, il s’agit, si l’on peut dire, de l’enfant terrible constitué par l’union de For sale et 6 qui prend. Chaque joueur a un lot de cartes (de 1 à 60) et doit s’arranger à (presque) chaque tour pour ne pas finir en deuxième position sous peine de perdre une bouée. Celles-ci constituent le score final. Point fort, le jeu est équilibré car chaque joueur joue une fois chaque main distribuée en début de partie. Un jeu accessible, distrayant mais aussi répétitif, et où il faut avoir une longue vue sur la liste des cartes qui vont sortir et sur les mains de ses adversaires ! A découvrir avant de s’endormir au lieu de compter les moutons (surtout dans la version DUC qui demande un effort d’imagination certain pour visualiser une scène déjà peu banale)… Au final de cette partie découverte, Dom surnage avec 11 bouées, devant Thomas (6), VHS (4) et FR (3).

Table 7, dite « Quand les liqueurs pailletées ne leur feront plus une assez belle nuit dans la gorge, ils allumeront le réchaud à gaz »
…où la table 6 enchaîne avec sobriété sur un trio 100% pur DUC, formé de Qwixx, Qwixx en mode mélangé, et Qwinto, et dont voici les scores:

Dom: 98, FR: 91, Thomas: 88, VHS: 74
Dom: 23, FR: 37, Thomas: 44, VHS: 23
Dom: 21, FR: 41, Thomas: 29, VHS: 38

Table 8, dite « Un jour, on verra deux grandes ailes obscurcir le ciel et il suffira de se laisser étouffer dans l’odeur musquée de partout »
…où Vincent nous fait l’honneur d’une apparition surprise, aussi fugace que nocturne. Il s’assit à une table de Splendor garnie également de Baptiste et Nicolas-Neox, mais repart battu avec 9, devancé par le trésorier (13), qui finit à deux louis du vainqueur.

Table 9, dite « Belles nuits d’août, adorables crépuscules marins, nous nous moquons de vous ! »
…où en fin de soirée quelques survivants, qui n’avaient pas école le mercredi, ont entamé puis fini un Les piliers de la terre tardif, réunissant Nicolas II, Olivier et Paul. Je mets mon billet sur ce dernier, qui présente bien un profil de serial winner, ceci complètement à l’aveugle et au risque d’être démenti par le forum.

Table 10, dite « Soins des parasites qui entrent dans l’eau ferrugineuse, absorbez-moi si vous pouvez  »
…où la table 4 se reconstitue à Pandémie : Contagion. Un jeu dont l’extension le rend plus du tout coopératif, car tous sont désormais adversaires. Il y aura deux ex-æquo, mais, pour ménager le suspense, vous devrez vous risquer sur le forum pour les découvrir. A vos risques et périls, car ils sont peut-être encore contagieux…

Pandemie : Contagion

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Séance de VENDREDI 11/12/2015 à St-Elivet

Séance racontée par Dominique :

Le 12 décembre 1915 naissait à Hoboken (New Jersey) Frank Sinatra qui incarna les faces lumineuses et sombres du rêve américain et du monde du show business. Un siècle moins un jour plus tard, cela swinguait à Lannion où Parties Civiles ne pouvait faire moins que de rendre hommage à The Voice. On put voir et écouter notamment ce vendredi soir :

Table 1 dite « I’m Not Afraid »
Neox, Baptiste-aux-poches-pleines, Frank et F-R jouent à Blood Rage, un jeu tout récent avec plein de bruit, de fureur et de figurines. Cela avait l’air bien mais nous n’avons pas pu interviewer les participants.

Table 2 dite « Strangers in the night »
Julien du Goélo et Jacques s’isolent dans la bibliothèque pour tester Deadzone, un jeu avec des dés et des figurines. A minuit et demi ils y étaient encore.

Note de Jacques :

Partie n°1 : « quelque part sur la 3e planète du système Nexus Zeta, 2e section de reconnaissance des Enforcers :

– Soldat Vince mouvement massif vers vous, repliez vous… Soldat Vince ?! Soldat Vince repondez !!! Sol…

– Chef ! Deux Phases 2 et un Phase 1 dans ces bâtiments !!!

– Repli !!! Repli !!!  Bordel, où  est la couverture aérienne !!!???

– Chef il est sur moi !! Je ne pe… BUAAAAAAAAAAAAARGRBL…

– Soutien arme lourde qu’est-ce que vous foutez !? Oh merd.. 

(dernières paroles enregistrés, 2e section a été déclarée perdue)

Partie n°2 : « quelque part sur la 3e planète du système Nexus Zeta, section « search and rescue » des Enforcers :

– Soldat Reiss au commandant : je suis sur le toit, je procède à l’installation de la tourelle de déf… il y a quelque chose qui cloche… Des Cerbères !!!

– Reiss, laissez la tourelle et descendez vers nous. Reiss ?! Reiss répondez : à vous ?! Reiss !??

– Chef j’ai vu 2 clebs foncer vers la tour où se trouvait Reiss !

– Je connais Reiss, il ne se ferait pas avoir par des clebs… Qu’est-ce… AAAAAAAAAAAAAAAAARGH !!!

(suite à l’échec de la mission la planète a été classée « définitivement contaminée » et soumise à la procédure de stérilisation totale)

« Petite » erreur de règles a probablement fait perdre aux Enforcers : « nettoyeurs invincibles » (joués successivement par les 2 joueurs) les 2 parties face à des Plague (sorte de zombies intelligents). La prochaine fois ça ira mieux… sûrement.

Table 3a dite « Languedoc on my mind »
Axel, Michal, Franck et Dom commencent par une partie de Carcassonne (victoire d’une courte tête de Dom) puis enchaînent avec De Stijl (les 4 joueurs finissent avec 13 territoires, Axel ayant le plus gros). Reconnaissons que c’est un jeu où rien ne peut se planifier et où on tend à s’en prendre au leader perçu du moment.
Table 3b dite « Night and day »
Après le départ de Michal et Franck, recherche d’un jeu à 2 (configuration rare à PC !) pour Axel et Dom : Baptiste propose le Seigneur des Anneaux-La confrontation. Recommandation appréciée : dans la première partie, Axel avec les forces de l’ombre offre sur un plateau dans le dernier combat la victoire qui lui était acquise. Il se rattrape dans la deuxième partie après échange des rôles. C’est le genre de jeu qui doit être très agréable à jouer régulièrement, une fois que l’on connaît par cœur les deux séries de personnages et de cartes d’action.

Table 4 dite « Fly me to the moon »
Jeff, Julien du Trégor, Thierry et Laurent (y eut-il un cinquième astronaute ?) se lancent avec 1969 dans la course à la lune. Selon certaines rumeurs circulant sur le pas de tir, ce serait Julien qui aurait porté le plus haut les couleurs de l’industrie spatiale tricolore.

Table 5 dite « The way you look tonight »
Les restants des tables 1, 3 et 4 se regroupent pour un joyeux Shadow Hunters. Il semblerait que certains avaient des airs de Shadows tandis que d’autres avaient des comportements de Neutres tandis que Thierry proposait des services de relookage. François-René, avec son catalogue Manufrance d’objets magiques, démontre qu’un Neutre peut damer le pion à 6 Shadows et Hunters occupés à s’intimider et se massacrer. On ne se méfie jamais assez de lui.

Table 6 dite « In the wee small hours of the morning »
Deux dernières tournées avant la route au Beasty Bar (dans sa version proposée par le DUC) pour Thierry, F-R et Dom.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 28/03

Contribution de Xel :
25 joueurs !!
5 tables :
Table n°1 :  Roborally : Sly le jeune, MKS, Julien, 2 ou 3 autres joueurs, …
Table n°2 :  Game of Throne : Hélène (Greyjoy), Clarisse (Tyrell), Ulysse (Stark), François-René (Lannister) et VHN (Baratheon) => F-R part en trombe puis se fait attaquer par tous ses « voisins », un seul ravitaillement au cours du jeu (Ulysse est limité tout au long de la partie et F-R à donf), au final l’air de rien VHN obtient les 7 châteaux sans trop d’efforts et l’emporte au 9ème tour de jeu.
Table n°3 :  Brass : Thomas, Jack, Jonathan et Dom => y’a quelqu’un qui m’a dit que c’était le petit moustachu qui l’a emporté *;) Clin d’œil
Table n°4 :  1969 : Jeff, 3 ou 4 autres joueurs, ….
 Table n°5 :  Russians Railroads : David, Sly l’ancien, Marvin et Baptiste racontée par Marvin :

Table dite « La Vie du Rail »…

… où David, Baptiste « Cheveux Raccourcis et Pompes Pointues », Sly « l’Ancien » et moi-même (Marvin) nous attablâmes autour d’un Russian Railroads.

Après un rapide rappel des règles pour Sly et moi (et pas pour Baptiste qui n’était pas encore arrivé, et cela aura de l’importance par la suite), nous débutâmes la partie.

Après 5 tours, alors que Baptiste était en avance de plus de 50 points sur tout le monde, j’émis des réserves sur sa manière de compter. Il s’avéra que j’avais raison et que notre Trésorier comptait ses points d’une manière un peu cavalière. Son score fut donc rectifié de 63 points (montant estimé de sa tricherie), ce qui le ramena dans le rang.

Le dernier tour fut crucial pour le décompte final. Je l’emporte avec 368 points, devant Baptiste avec 335 points (score rectifié), puis David avec 332 et enfin Sly avec 294. Une partie riche en émotions et d’un volume sonore respectable. David pourrait se voir légitimement attribué la seconde place sur tapis vert étant donné le faible écart avec Baptiste.

Tables « after » :
Table After n°1 : Nosferatu : Thomas, Baptiste et d’autres joueurs (4 ou 5)…
Table After n°2 :  Complots : François-René, VHN, Julien, Audrey

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Séance de MARDI à St-Elivet 25/06

2 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « La plupart des remèdes contre le hoquet sont faits pour amuser les autres. » …

… et un Hermagor avec François, David & Co

Table n°2 dite  «Des fois, je me dis que la preuve qu’il y a des êtres intelligents ailleurs que sur Terre est qu’ils n’ont pas essayé de nous contacter.» …

… racontée par Baptiste 1er dit « pub pour cheveux forts et racines saines » :

Lors de cette séance, il y eut une table de 1969 avec Jeff, Xel, Jérôme et moi. Menant la France, notre trésorier prouva que la French Touch, c’était de faire des jets de dés abusifs et d’enchainer les missions prestigieuses. Xel et la Mère Russie n’étant pas en reste, ils devancèrent rapidement leurs deux adversaires qui découvraient le jeu. L’américain Jérôme et le canadien Baptiste, dirigeants de jeunes nations, en étaient encore à essayer de dessiner une fusée quand leurs opposants préparaient déjà le grand voyage aller-retour vers la Lune. Au final, Xel l’emporte d’un petit nez orbital sur Jeff. Loin derrière, dans une autre galaxie, Baptiste arrache une troisième place d’un autre petit nez orbital sur Jérôme.

Les quatre larrons enchaînèrent ensuite avec un Saboteur. Lors des trois manches, le félon fut Jérôme qui ne pu empêcher les mineurs de découvrir à chaque fois la pépite. Et comme c’est un jeu où le plus riche gagne, c’est sans surprise que notre trésorier s’imposa. Il paraîtrait qu’il se trouve toujours dans la mine à compter ses pépites…

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Séance de MARDI à St-Elivet 26/02

Séance à 2 tables :

Table n°1 dite « Année érotique » …

… racontée par Jeff ;

1969, année de la conquête de la Lune. Les grandes nations du monde cherchent la première place au firmament.
4 grands dirigeants: Chrystel à la tête du Canada, Franck à la tête des USA, David à la tête de l’URSS et moi-même à la tête de l’Allemagne.
Démarrage différents pour chaque joueur, Franck choisit d’embaucher des débutants à la pelle Xel place des billes dans les assurances et votre trésorier bien-aimé place ses scientifiques pour réduire ses coûts d’investissements (les sous toujours les sous).

Le 1° tour allait donner la tendance du jeu. Beau jet de dés de Franck qui réussi sa 1° mission haut la main, alors que je foire son jet et fait un joli -1 (plus d’échec que de succès).
J’ai bien essayé de remonter la barre en plaçant des espions chez mes adversaires mais les dés n’étaient pas avec moi. et ils ne se priveront pas pour m’en balancer en retour.
Au dernier tour, Franck atteint la Lune et en revient. Tout comme Chrystel. David échoue de peu, sa fusée tombant en rade proche de la Terre. quand à votre glorieux trésorier, la ligue d’Amérique du Nord le bloque et le fait échouer.
Bilan : Franck 81 points, Chrystel 67, David 66 et Jeff 63.

A noter que Franck a réussi au max toutes ces missions.

Table n°2 dite « Return of Aliens from the outer Space »….

… où Votre Humble Serviteur a proposé un Alien Frontiers et où Fabien et Baptiste « crinière indomptable » ont accepté. Par la suite Jérôme nous rejoint pour faire le quatrième. Les fortunes ont été variés avec les pics pour Baptiste et Fabien… heu… pour ce dernier le « bon jet de dé » était une constante. Au final une ouverture fit que VHS a pu  s’engouffrer vers le chemin de la victoire qu’il finit malgré une prise de conscience tardive de ses compétiteurs.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 28/12

Séance post-apocalyptique et post-Noel ainsi que la dernière de l’année 2012, ce qui nous a valu 2 tables, les deux pourvues des jeux inédits :

Table n°1 dite « érotique » …

… où Jeff a fait un 1969 avec Vincent, Xel, Gérard et Marie-Anne. Il sort vainqueur de cet exercice en se plaçant 1er.

Table n°2 dite « dans l’espace personne ne vous entends jeter un dé » …

… où Votre Humble Serviteur a entraîné Mikael, Franck et François dans un Alien Frontier. Ce jeu emprunte le mécanisme d’optimisation d’emploi de dés à des jeux comme Kingsburg, Troyes ou Les Châteaux de Bourgogne tout en ajoutant l’ « american touch » d’une interactivité belliqueuse. Il a pour thème la colonisation d’une planète inhabitée qui porte les vestiges d’une civilisation alien (d’où le titre). Les joueurs disposent de vaisseaux-dès qu’il amarrent dans différentes infrastructures en orbite de la planète afin de produire des ressources et in fine des colonies sur la planète. En support des vaisseaux viennent des technologies matérialisées par les cartes qui permettent de modifier les emplois des vaisseaux-dès ou amènent des bonus défensifs ou offensifs. En effet, une des infrastructures permet de lancer des raids sur les ressources ou technologies en possession des adversaires. Par ailleurs un système de majorités sur les territoires occupés de la planète (et portant des noms des illustres écrivains de la SF  du XXe siècle -surtout de sa 1ère moitié) amène également des bonus. Bref de quoi comboter pendant toute la partie, certains apprécierons… La partie elle-même fut surtout axée sur la découverte car si les règles sont très simples, l’environnement est riche de ses actions diverses, ce qui fait qu’il y a rarement des « jets pourris ». Après quelques raids Frank et François se sont munis chacun d’une carte protectrice alors que Mikael et VHS ont essayé d’optimiser l’emploi de leurs ressources afin de n’avoir rien qui puisse être subtilisé. François fut un moment en tête mais après une action belliqueuse s’est attiré les foudres de Mikael et VHS qui ont légèrement ralenti sa progression.  Frank évoluait relativement tranquillement dans son coin, Mikael etait le roi de ressources et VHS a trouvé quelques combos « pacifiques » intéressantes et qui lui ont permis de prendre l’avantage en toute fin de la partie, tout juste avant le retour en force de François qui se retrouve 2ème à l’égalité avec Franck, suit Mikael. Cela étant la « victoire » de VHS n’est pas homologuée car d’une part une mauvaise interprétation d’une carte a fait qu’il a triché (il est de notoriété publique qu’il a besoin de cela pour gagner), et d’autre part les compétiteurs ont fustigé le temps de réflexion que VHS s’est accordé pour mettre en oeuvre cette tricherie même si la découverte du jeu le nécessite … Cela étant j’ai pas mal apprécié le jeu qui par son triplet : simple, riche, interactif, ne démérite pas sa place dans le TOP 100 BGG 🙂

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