Le 17 août 2005, à Montpellier, Zinédine Zidane revient sur son retrait de l’équipe de France (qu’il avait annoncé un an auparavant), et joue son match de retour contre la Côte d’Ivoire en tant que capitaine. Dans cette rencontre, qui se joue à guichets fermés et est suivie par près de dix millions de téléspectateurs, la France s’imposera 3-0, avec notamment un but de Zidane. La suite de l’histoire d’amour avec les Bleus connaîtra des épisodes heureux à la coupe du monde 2006, avec notamment sa monumentale prestation contre le Brésil, mais, comme les histoires d’amour en général, elle se terminera mal, sur le coup de boule fatal de Berlin. Mais comme il y a toujours un bien pour un mal, ce fait donnera lieu à une oeuvre d’art aussi monumentale que le fut le geste, et qui fait la joie de la collection Lambert à Avignon, où elle accueille le visiteur.
13 ans après, et alors que Zidane amorce une nouvelle phase de retrait, les onze tables de cette soirée à rallonge à Lannion nous permettront de revisiter certains des plus grands joueurs de l’histoire à travers notre équipe idéale.
Table 1, dite « Dino Zoff » : à Descendance, le pouvoir de l’église permet à Maël (68) d’imposer sa loi, face à Sophie (61) et Nicolas II (54). C’est ce qui s’appelle, comme ne disaient pas les Italiens avant d’apprendre cette expression par l’entremise de Rudi Garcia, remettre l’église au centre du village. En attendant, si, champion du monde en 1982 à 40 ans, Dino Zoff reste le joueur le plus âgé à avoir gagné un Mondial, pour notre jeune vainqueur, la valeur n’attend pas le nombre des années.
Table 2, dite « Benjamin Pavard » : à Abyss surgit, venu de nulle part, Paul (85), qui étourdit d’une frappe de batard Xel (73) et Jérôme (68), qui coulent dans les profondeurs.
Table 3, dite « Marcelo » : à Troyes, Dom avait fière allure avec sa Chevalerie. Ce moteur dont le dé rouge est un carburant puissant a des airs de défenseur, mais il se révèle, comme Marcelo, redoutable en attaque. Et, comme, à l’instar du latéral du Réal, Dom n’est pas gauche dans ses jets, il nous a roulés dessus avec le score surréel de 65, devant votre serviteur (39) et Gérard (32).
Table 4, dite « Fabio Cannavaro » : aussi brutal et imposant que le libéro italien Ballon d’or 2006, Doc Nico a fait la loi à Scythe dans une partie où Xof, Jack et Gérald ont surtout évité le un-contre-un. Une entrée en scène musclée pour Gérald, qui découvrait Parties Civiles, mais qui a eu l’air d’aimer ça !.
Table 5, dite « Franz Beckenbauer » : à Conan, Neox se risque à l’auto-analyse de sa contre-performance, car il ne joua pas le Kaiser – merci à lui :
« Alors que se déroule une conspiration dans le but de mettre Valerius sur le trône d’Aquilonie, Conan à disparu en voulant récupérer le coeur d’ahriman. Mais un petit groupe d’aventuriers composé de Neox, Hélène, François-René et Maiwenn, fidèles au roi Conan, ont suivi sa piste. Guidés par Ikhmet le renégat Stygien, les aventuriers ont découvert l’entrée d’un réseau souterrain complexe le long des berges du Styx… C’est là que Conan serait détenu. Le groupe nettoie tranquillement la grotte tout en cherchant le puits qui permettrait de descendre à l’étage inférieur. Une fois découvert, l’overlord (Mickaël) réveilla le gardien ultime de ses lieux, la reine scorpion! Elle commenca par pondre de nombreuses unités dans le but de nous freiner, mais rien ne pouvait plus arrêter les aventuriers qui mirent les têtes de ces arthropodes sur des piques. »
Table 6, dite « Andrès Iniesta » : Sea of clouds voit une issue proche de la table 2: Paul (88) remet le couvert face à Xel (65) et Jérôme (42). A l’instar du roi de la passe, avec Paul, tout casse, tout passe, sauf les baffes.
Table 7, dite « Dominique Rocheteau » : Baptiste, Hélène et un accolyte se la jouent comme Rocheeau à Warhammer 40,000. Ils ont été précis. Le bon ailier droit, c’est celui qui a de la craie sur les chaussures.
Table 8, dite « Claude Makelele » : à Innovation votre serviteur ramasse les châteaux chez Dom et Gérard, comme le fit Claude Makelele en France et en Espagne, grâce à la combinaison machiavélique des cartes Monothéisme et Ingénierie. Cette destruction en règle fut le fruit d’une incroyable erreur de Dom qui me permit de dominer les âges 2 et 3 et d’infliger un incroyable 5-1-0 à mes adversaires (c’est Dom qui sauve l’honneur) !
Table 9, dite « Delio Onnis » : malins comme de vieux renards des surfaces (dont Delio Onnis reste à jamais l’éternel modèle), Xel, Paul, Jérôme, Nicolas II, Maël et François-René ont arpenté celle bien glissante du tableau de Room 25. Les gardiens (Maël et Jérôme) ont été aussi efficaces qu’Arconada en finale de l’Euro 1984 !
Table 10, dite « Diego Maradona » : comme le stade Monumental de Buenos-Aires qui fit les beaux jours de l’argentin, cette partie d’Innovation restera dans les annales pour son incroyable final et son suspense digne du récent France-Argentine de la coupe du monde. Pourtant Doc Nico découvrait le jeu, mais c’est qu’il apprend vite ! Par la grâce de la main de Dieu, la victoire se joua à un tour près en ma faveur (6 dominations à 5) dans une partie qui monta très haut dans les tours et restera à jamais dans les annales. Frustré, le Doc remit son billet, mais il y fut défait cette fois nettement, 6 dominations à 1. Comme les deux buts si différents du Pibe de Oro lors du fameux Angleterre-Argentine de la coupe du monde 1986, à ce jeu, aucune partie ne se ressemble.
Table 11, dite « Garrincha » : à Codenames on a fait un petit tour en mer avec le commandant Cousteau et Tabarly, mais c’était surtout des ronds dans l’eau. Cette partie chaloupée comme un dribble de Garrincha aura au moins permis à quelqu’un à faire connaissance avec les Helvètes, dans une partie plutôt underground.
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