Séance de MARDI 13/08/2019 à Servel

En ce 13 août, le cinéaste Alfred Hitchcock aurait eu 120 ans. Plus grand cinéaste selon un classement dressé en 2007 par la critique au Royaume-Uni, The Daily Telegraph résuma ainsi son apport au cinéma : « Hitchcock a fait davantage qu’aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public. »

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A Parties Civiles aussi, dissimuler des informations cruciales fait partie de notre art de vivre. Cet anniversaire, occasion unique de revisiter la filmographie du maître, l’illustre à merveille.

Table 1, dite « Le jardin du plaisir » : bis repetita pour Le seigneur des anneaux qui accueille de nouveau Armand, Eric, et Elouan, pour une victoire qui fut comme une partie de plaisir dans un jardin enchanté.

Table 2, dite « Les oiseaux » : nouvelle partie de Root avec cinq joueurs déjà initiés continuant à découvrir les factions (Tristan-Alliance, Neox-Lézards, N2-Chats, F-R-Oiseaux, et Dom-Loutres). A 5 sur le plateau et sans Vagabond (qui ne prend pas de place), cela a bien plus frictionné que la dernière fois. Grosse différence avec les précédentes parties où le Chat dominait et exploitait une moitié du terrain, le déploiement initial des Lézards l’a pris à rebrousse-poil et il a eu bien du mal à trouver de l’espace (sans parler de son bureau de recrutement opportunistiquement détruit par une Loutre). Les Lézards, capables de se parachuter où ils veulent mais faibles en combat, ont construit leurs jardins mais tardé à décoller au score.

L’Alliance, dont les autres ont maintenant bien compris comment elle se développe, a vu nombre de ses jetons Sympathie détruits. Ayant 2 bases et fini par déployer ses guerriers, on a cru un moment qu’elle serait inarrêtable mais elle est restée entravée. Les Loutres ont été jouées complètement à contre-emploi : alors que c’est une faction commerçante qui a intérêt à rendre mutuellement des services aux autres (tu m’achètes des cartes avec tes guerriers, je te les rends en construisant des comptoirs), elle a réussi par son agressivité dans la première moitié du jeu à se mettre tous les autres à dos. F-R s’est chargé, aidé par un 3-0 aux dés, d’éliminer leur grosse base et elles se sont retrouvées boycottées. Pourtant en fin de partie elles ont joué le tout pour le tout et, sans un peu de malchance aux dés et une carte Embuscade que N2 dissimulait dans sa barbe fourrure, auraient pu arriver aux 30 points de la victoire. Elles se sont arrêtées à 26 PV et c’est F-R, avec 4 pouvoirs d’objets devant lui et bien qu’ayant subi 2 crises parmi son leadership aviaire, qui a construit un dernier perchoir lui donnant la victoire.

Table 3, dite « Les 39 marches » : à Amyitis, les stratégies s’opposent. Xel en Benjamin, qui suivent des filons semblables sur les pistes des PV et des chameaux, terminent tous les deux sur les 39 marches. Thomas a tout misé sur les thunes et culmine à 45, sans avoir eu de chameau rapide, ce qui l’a certainement perdu (en même temps, on ne peut pas tout faire). Votre humble narrateur l’emporte avec 51 et une stratégie focalisée sur les récoltes avec juste un petit chameau, et quelques cartes d’augmentation de niveau bien utilisées, notamment sur un fameux tour à 11 points, que tout un chacun avait vu venir sans pouvoir le contrer.

Table 4, dite « Bon voyage » : à Terraforming Mars un très long voyage oppose Olivier-3 et Xof. Sans en savoir plus sur son issue, on espère qu’il a été bon.

Table 5, dite « L’ombre d’un doute » : à Azul le doute est permanent sur la stratégie des adversaires, et il peut durer jusqu’au dernier coup: Thomas allait-il prendre les rouges ou les noirs ? Il prit les rouges, choix gagnant pour votre narrateur qui empoche les noirs, marque 23 points et engrange 21 points de bonus final, dont 10 pour avoir complété les noirs. Avec 69, la victoire était à ce prix, car Xel finit à 60 et Thomas à 57.

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Séance de VENDREDI 27/04/2018 à Ti Koad

Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie un décret par lequel il abolit l’esclavage dans les colonies françaises. L’abolition concerne avant tout les colonies héritées de l’Ancien Régime, dont l’économie repose encore sur les grandes plantations sucrières.

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Sous la Révolution, les députés de la Convention avaient aboli l’esclavage une première fois pour calmer les révoltes dans les colonies des Antilles. Mais Napoléon Bonaparte est revenu sur cette mesure le 20 mai 1802.

Le décret prévoit de libérer dans un délai de deux mois 250.000 esclaves noirs ou métis à la Martinique et à la Guadeloupe, ainsi qu’à la Réunion, en Guyane et à Saint-Louis du Sénégal. À leur manière, les esclaves ont accéléré le mouvement. À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection éclate le 22 mai 1848, avant qu’ait été connue l’existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l’esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l’insurrection.

En compensation de la perte de leurs esclaves, les planteurs reçoivent du gouvernement français une indemnité forfaitaire. Ils contournent aussi l’interdiction de l’esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine ou d’Inde du Sud, nouvel esclavage qui ne dit pas son nom. L’abolition démentira les sombres prophéties des planteurs, qui craignaient la ruine de leurs exploitations et de leurs îles. Au contraire, elle se traduira par un regain de l’activité économique dans les colonies.

A Lannion, 170 ans après, nombre de particiviliens, esclaves de leur passion, ont enchaîné les parties.

Visitons tout d’abord la salle attenante sur la gauche. Nous y trouvons deux tables qui communiquèrent fort abondament me dit-on, et faillirent même en venir aux mains. Des jets de boules de papier y auraient même été recensés – gageons que la commission de discipline ne manquera pas d’être saisie de ces faits.

Table 1, dite « Rue case sombre » : à Gloomhaven, nous retrouvons la plume de Dom:

Les 4 larrons habituels décident d’aller chercher quelque relique qu’un boulet provincial aux vagues pouvoirs magiques a laissé traîner dans Frozen Hollow. L’endroit est facile à trouver, il suffit de suivre les traces de loups pour pénétrer dans une grotte étroite et sombre. Pas humide non, plutôt glaciale et pleine d’éboulis. L’affaire est menée rondement et sans grands soucis, au point que Dom n’a pas eu le temps d’utiliser son pouvoir de reprendre en main ses cartes à usage unique. Jack force le respect en foudroyant un Démon de Glace avec une carte de mort subite. Quant à Neox, qui sous sa nouvelle identité n’a pas perdu ses anciennes habitudes, il aspire les pièces d’or pour finir par se goinfrer avec le contenu du coffre au trésor.

Table 2, dite « Code rouge » : à cette table de Amyitis étaient présents trois joueurs aguerris et un petit nouveau, Mael, qui, pour sa première partie, fut tant et si bien pris sous l’aile des trois autres qu’il emmena l’affaire dans un train de tortue jusqu’à une très inattendue victoire au poteau (65). Les trois lièvres, Tristan (59), Thomas (56) et Xel (50) n’ont pas fait attention au code rouge qui  clignota négligemment tout du long de cette partie, et reliront la Fontaine.

Fermons la porte et tournons-nous dans la salle principale, où régnait une ambiance bon enfant. Des petits jeux égayaient cette première partie de soirée que certains avaient tardé à rejoindre au vu de son lieu inusuel.

Table 3, dite « Invictus » : François-René est de bonne composition : il se laisse convaincre d’entamer un Tricoda, survendu par votre serviteur (qui pourtant n’y a jamais gagné), qui recrute également Mickaël et Jacques-2. Son stoïcisme victorien et son invincibilité à ce jeu (où il n’a jamais été défait, engrangeant ce soir une nouvelle victoire) sont parfaitement rendus par les vers du célèbre poème Invictus de William Ernest Henley :
Aussi étroit soit le chemin, Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme,
Je suis le maître de mon destin, Le capitaine de mon âme.

Table 4, dite « Mourir d’amour enchaîné » : non loin de là, c’est Nicolas II qui réussit à fourguer un jeu cher à son coeur: 7 Wonders et à y enchaîner Olivier, Cédric et Vncent-2, disposant certainement de ces derniers, mais on ne peut en être sûr…

Table 5, dite « Cent minutes de solitude » : Baptiste et Hélène entament un long tête à tête à Tannhäuser à l’issue duquel notre trésorier engrangea trois adhésions nouvelles, avant de tourner les talons.

Table 6, dite « Côte d’or» : après une entame en douceur, la table 1 accueille Maïwenn et Quentin pour un nouveau petit jeu: King’s gold – que Quentin s’adjuge sur un lancé de dés implacable qui lui fit piller le trésor du roi.

Table 7, dite « Matières premières » : mis en appétit par ces préliminaires, je propose de passer aux choses sérieuses et invite Mickaël à compléter son CV avec Brass. Vincent-2 étant déjà convaincu, c’est par un plan à 3 que nous finîmes la soirée. Une table où mon expérience eut raison de deux adversiares plus coriaces que prévu, mais avec 190 PV, ma victoire – combinaison gagnante de ventes de coton réussies, de mines de charbon judicieuses et de rails lucratifs – ne souffre pas discussion même si Vincent-2 (163) n’a pas démérité et si Mickaël, plombé par les erreurs classiques du débutant (développements insuffisants, réseau limité) termine sur un score honorable (131).

Table 8, dite « Des robots et des hommes » : à Roborally on observa le chaos habituel – le vainqueur se déclarera sur le forum s’il y passe.

Table 9, dite « Rue case claire » : à Bandido, Xel, Thomas et consorts réussirent à trouver la sortie d’un cachot pas si sombre que ça.

Table 10, dite « Bons aryens » : ceux qui restaient se retrouvèrent à un Secret Hitler où l’on nota que Cédric perturba les raisonnements des uns et des autres par un jeu à contre-emploi, et où Neox, également à contre-emploi, réussit (enfin) à être fasciste.

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Séance de VENDREDI 20/05/2016 à St-Elivet

En ce vendredi soir, la salle de quartier s’est emplie pour une soirée de jeux sous le signe de voyages lointains. La dispersion des troupes a empêché le rédacteur de collecter les résultats, mais nul doute que le forum y remédiera.

Table 1, dite « En Mésopotamie » : JiBee, Paul et Tristan jouent à Amyitis. NIP s’impose et repart chez lui en sifflotant un air oriental.

Table 2, dite « Sur le Missouri » : Lewis & Clark avec Mickaël, Julien-Lannion, Jeff et Françoise.

Table 3, dite « Week-end écossais » : partie de niveau difficile de Mysterium avec Thomas dans le rôle du fantôme, Elaine & Gaël qui découvraient, Joan, VHN, Jérôme et Maël, un jeune visiteur aux tendances rôlistes ayant découvert l’association sur internet.

La première phase se termine de justesse avec un bel exemple d’esprit d’équipe pour sauver le soldat Gaël au cours des deux dernières heures. Dans la seconde phase (le vote), seul Dom a accès à l’ensemble des indices (dont il fera un bien mauvais usage) et pas un seul des 6 medium choisira le véritable coupable. Oh well…

Table 4, dite « Voyage dans le temps et l’espace » : Space Crusade est un vénérable jeu avec des figurines des années 1990 (édité par MB, un nom qu’on n’est pas habitués à voir sortir à PC). Pour sa première apparition il réunit François-René, Baptiste-Ploutocrate-Interstellaire, Jack et Nicolas-II.

Table 5, dite « Paris-Berlin-Colorado » : Axel et son correspondant allemand, arrivés tardivement, se sont affrontés à Carcassonne dans sa version La ruée vers l’or.

Table 6, dite « Dans les nuages » : Jeff, Mickaël, Julien et Tristan essaient Via Nebula, un nouveau jeu de Martin Wallace avec des cubes et un look bisounours. Selon Jeff, c’est bien.

Table 7, dite « Au fond des oubliettes » : Axel et son visiteur, Jérôme et Nicolas jouent à Dungeon Raiders.

Table 8, dite « Nulle part ailleurs » : Plus de 3 heures pour achever 5 manches d’un party game léger, cela peut paraître beaucoup. Pourtant, on ne s’est pas ennuyés un instant pendant cette partie mémorable de Codenames et il y a avait un moment qu’on n’avait pas autant ri. Le casting : les Bleus alignaient Baptiste (jusqu’à son départ), Joan et Dom puis ont reçu le renfort de Paul et Nicolas; côté Rouge, Thomas et Gaël (que nous avions convaincu de rester essayer ; je crois qu’il n’a pas regretté !), ensuite rejoints par F-R et Jérôme.

Assez vite, les Bleus se sont retrouvés menés à 0 à 2 (on m’a demandé de passer sous silence l’épisode dit « des mains baladeuses »). La troisième partie a vu les Bleus de nouveau distancés entamer une remontée remarquable et coiffer leurs adversaires sur le fil. Dans la manche de l’égalisation, F-R en maître-espion a été victime de sa « Dominatrice 4 » en laissant l’inconscient de ses équipiers les entraîner dans un Lit assassin. L’affrontement ultime a tenu ses promesses : le « Tir 3 » des Bleus ayant raté sa cible, ils ont tenté avec un « Ephémère 3 » de découvrir en un tour leurs 4 dernières tuiles. Las, leur ultime choix a offert aux Rouges une belle victoire.

Encore une fois, on s’instruit en s’amusant à ce jeu tout en apprenant de belles sur les autres. Ainsi, certaines préfèrent leur plateau de fruits de mer garni de pinces de coques, les opérations ne font pas partie pour tous des bases des mathématiques, les cyclistes reçoivent peu de compassion et on sait maintenant pourquoi il n’y a plus de pigeons à Paris. Quant aux intéressantes discussions médicalo-anatomiques, elle n’ont je crains pas leur place ici. Mais où d’autre peut-on voir à minuit passé une adhérente à jeun, à moitié debout sur les tables et s’écriant « je suis un grand chat !!! » ?

Au fait, Codenames en version francisée vient de sortir dans les bonnes boutiques de jeu. Méfiez-vous des imitations !

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Séance de MARDI à Ti Koad 16/09

Rappelez-vous : mardi 26 août , je vous parlais de la célèbre 7ème Loi de Wallace.

David nous livre ici un brillant contre-exemple (car, comme chacun sait, toute règle à ses exceptions).

La journée fut belle et chaude, la soirée propice à un dernier barbecue. Aussi est-ce sans surprise que nous constatâmes que les portes de Ti Koad ne s’ouvrirent plus pour laisser passer qui que ce soit après nous. Vers 20h50 nous établirent donc tous d’un commun accord que plus personne ne les franchirait, et la grouillante assemblée d’adeptes du cube, constituée de Thomas et moi-même, engagea une série de shifumi pour déterminer quel jeu pratiquer.

Lorsque nous en eûmes assez, nous sortîmes Amyitis pour le plus grand plaisir de Thomas qui l’emporta haut la main avec le plus grand score permis par le jeu. Nullement rebuté, je demandai ma revanche et nous nous lançâmes dans une nouvelle partie au terme de laquelle je parvins à arracher un point au vainqueur.

Par esprit d’équité, Thomas proposa ensuite que je l’humilie à mon tour grâce à Tzolk’in, que notre admirable Président avait sorti de l’armoire mystérieuse pour me le confier, et qu’ainsi armé je puisse propager la bonne parole. Il se montra à la hauteur du défi en parvenant à marquer encore moins de points que lors de sa dernière participation à ce jeu, confirmant ainsi qu’il progressait continuellement, mais peut-être pas dans la bonne direction.

Comme minuit sonnait, et pour sacrifier à la tradition, nous déballâmes enfin un jeu plus léger, mais nous convinrent d’un regard entendu que jamais vous ne croiriez au compte-rendu d’une partie de Citadelles à deux.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 11/04

Après la présentation de l’association dédiée à l’organisation de l’événement festif ‘Scorfel’ il eut une séance à plusieurs tables dont :

Table n°1

… avec un BSG je crois mais je ne suis pas sûr…

Table n°2

… avec un Amytis.

Table n°3 dite « des fripouilles » …

… où Sly the Jeune, David et Votre Humble serviteur se sont fait expliquer par Baptiste dit « cheveux à longueur respectable » le jeu Arcana : un sympathique Dominion-like dans l’univers de Cadwallon. Le jeu est néanmoins bien plus interactif que Dominion avec un mécanisme simple d’enchères induisant le bluff. Les gentils adversaires ont laissé gentiment gagner gentil VHS, suivi de Baptiste, David puis Sly. Une bonne pioche.

Tables autres ?

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Séance de MARDI à St-Elivet 18/03

Séance racontée par Xel :

« Quand à la Saint-Narcisse il y a trop de moucherons, pour le laboureur, ce n’est pas bon. »
Point trop de moucherons : neuf joueurs répartis sur deux tables.
Table 1 : Baptiste 2.0, Hélène 2.0, David, Gwen et Ulysse
Zombicide  : beaucoup de morts et de moins morts… Les humains ont-ils survécu ?
Table 2 : Jonathan, Thomas, Grégoire – de passage juste pour la soirée mais qui pourrait revenir plus régulièrement – et VHN
Brass : où Jonathan découvre le jeu et se débrouille très bien ; score serré entre Grégoire, Jonathan et Thomas, VHN loin derrière…
Amyitis : où Jonathan découvre le jeu et se débrouille très bien ; Grégoire fayotte avec Amyitis et l’emporte d’un cheveu, juste derrière, Jonathan le pro de l’iirigation, VHN et enfin Thomas.
6 qui prend : où Jonathan connait bien le jeu et ne se débrouille pas si bien que ça ; victoire en deux « parties » gagnées par VHN (Thomas a lui aussi remporté une partie *;) Clin d’œil).
Mise à jour de qualité : une plongée dans l’enfer de la Table 1, narrée par Baptiste dit « le Trésorier » :

Ce mardi il y eut notamment une table de Zombicide avec Hélène, David, Gwen, Ulysse et moi-même. Après explication des règles pour Ulysse et une présentation des extensions chiens zombies et chiens compagnons pour les vétérans David et Gwen, nous nous lançâmes vaillamment à l’assaut du scénario.
Notre but était de ramasser 7 marqueurs objectifs puis de nous enfuir à l’autre bout du plateau. Malheureusement pour nous, le premier objectif retourné fit apparaître l’abomination. Longtemps nous restâmes coincés dans les premiers bâtiments, fouillant désespérément pour nous équiper contre le monstre, tandis que les rues se remplissaient de créatures gémissantes.
Par chance nous pûmes confectionner un cocktail molotov. Il était temps car Hélène et moi étions déjà en zombivants et il nous restait encore les trois quarts du plateau à traverser.
Une sortie groupée dans les rues nous permit de progresser vers les objectifs restant. Grâce à deux persos possédant le lien zombie, nous résistâmes héroïquement jusqu’à la sortie et volèrent la victoire au nez et aux pustules des zombies.
Une victoire entachée par la perte, en début de partie, du chien Mauviette, qu’Hélène pleure toujours.

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Séance de MARDI à St-Elivet 28/01

Séance racontée par Gwen :

Voyage dans le temps pour aller rivaliser au sein de la noblesse babylonienne, au milieu des jardins suspendus d’Amyitys. Cette magnifique partie qui a regroupé Xel, Thomas, Audrey et Gwen aura été le lieu d’irrigations acharnées, de dévotions assidues et de tours de manège en chameau.

Dans ce jeu, les joueurs incarnent donc des nobles babyloniens qui vont essayer de gagner de l’influence par un système d’achat de cartes leur permettant: de récolter des ressources, de prier, d’irriguer les jardins, ou d’acheter des chameaux tout cela dans l’objectif d’apporter les somptueuses plantes aux jardins de Babylone grâce aux caravanes.

Comme à son habitude, Thomas a débuté en queue de peloton au niveau des scores pour remonter ensuite en prestige à coup de combos. Malheureusement il n’a pu arracher la victoire par manque de cartes (que c’est dommage).

Les deux nouveaux sur cette partie (Audrey et Gwen) ne s’en sont pas mal tirés en obtenant aux scores respectivement la troisième et première place, majoritairement due à l’irrigation.

Suite à une défaillance de mémoire, je ne me souviens plus de tout les scores exacts (donc c’est à une vache prés ce qui suit…enfin un chameau prés)

Xel 38
Audrey 43
Thomas 53
Gwen 57

Le mot de la fin est que l’on peut en effet gagner sans argent et sans chameau, ce qui a été mon cas.

Par la suite nous avons lancé des petites parties regroupant plus ou moins les mêmes joueurs:

Hanabi :
(Xel,Thomas,Audrey,Gwen)

jeu de cartes coopératif, Le principe étant d’arriver é poser 5 niveaux sur 5 couleurs différentes de feux d’artifices, tout le sel étant qu’on ne voit que le jeu des adversaires et non le sien.

Nous avons à chaque fois terminé la partie par épuisement des cartes, mais les scores nous situent dans la tranche de point excellent.

Level up :

(Xel,Audrey,Gwen)

bon je passe l’explication.

Victoire d’Audrey et de Xel sur les deux parties

(à ce propos quel est votre avis sur le fait de poser deux brelans identiques ? Parce qu’en effet c’est « incomplétable » comme le disait Xel mais c’est tellement rare que ce serait une exception tolérable selon moi)

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Séance de MARDI à St-Elivet 29/10

Encore une séance de mardi qui frôle la sur-population 🙂

David raconte sa table :

Gwen, Baptiste à-la-crinière-raccourcie-mais-tenace, Hélène et VMN s’attablent pour une première partie de Pandémie. Penser que je puisse me souvenir de l’ensemble des rôles interprétés à cette occasion serait faire trop d’honneur à ma mémoire. Mais c’est sous la férule d’une Hélène volontaire que nous partons à l’assaut des virus, trouvons un premier vaccin – mais sans éradiquer la maladie cependant – puis un second… Et nous laissons finalement submerger par une deux éclosions en cascade.

Nous ne nous sentons pas abattus pour autant ! Trop de cartes épidémies glissées dans le jeu, nous disons-nous. Soyons plus modestes. Et c’est avec François-René, soutien psychologique sur la fin de la première partie que nous en entamons une seconde, prévoyant cette fois-ci seulement trois épidémies. « C’est un peu la honte » fait remarquer quelqu’un. Oui mais ce sont des méchantes. De celles qui accélèrent considérablement votre perte et vous faisant regretter de ne pas avoir sorti un jeu de petits chevaux (je note d’ailleurs que ce jeu sort beaucoup trop rarement durant nos réunions). Nous avons d’ailleurs vite compris pourquoi ces cartes sont normalement soigneusement cachées dans l’extension du jeu, et je ne tenterai même pas de résumer cette deuxième partie, car il est une durée en deça de laquelle résumer n’est que paraphraser.

Abasourdis mais toujours debout, Baptiste nous explique les règles de Saboteur. J’échoue à saboter la première manche, et Baptiste la seconde. La partie est interrompue avant la troisième car tout le monde est libre pour une orgie sanguinaire. Je m’éclipse discrètement.

François raconte la table d’Aeroplanes :

Une table, dite « dans un mouchoir »

Le 29 octobre 1929, le mardi noir (Black Tuesday), fut selon John Kenneth Galbraith, le «jour le plus dévastateur dans l’histoire de la Bourse de New York, et peut-être aussi dans toute l’histoire des Bourses». Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d’un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. L’événement n’a jamais été confirmé, et il est à l’origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défénestrés (maiis en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d’acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine). Entre le 22 octobre et le 13 novembre, le Dow Jones perdit 39 %, ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l’État fédéral américain et plus que ce que les États-Unis avaient dépensé pendant toute la Première Guerre Mondiale.

Exactement 84 ans plus tard, Jeff et VHN initient deux « rookies », Dominique et Rémi, à l’art subtil de voyager sans krach à Aeroplanes. Après un exposé limpide des règles par Votre Humble Serviteur, la partie s’engage et les protagonistes empruntent différents destins. Jeff fait main basse sur l’Asie et se fraye un chemin jusqu’à l’Australie, convoyant un lucratif passager à 5 PV. Dominique fait un raid réussi sur l’AmSud et embarque également un passager. Je mets le cap sur l’Afrique et réussis une percée jusqu’en AfSud où je convoie deux voyageurs. Enfin, Rémi, lourdement lesté de pilotes et de radios, réussit l’exploit de faire le trajet Paris – New York, embarquant deux passagers à 5 PV chacun pour une remontée de fin de partie aussi spectaculaire qu’un rally boursier ! Une belle épopée pour chacun, une bataille en Europe partagée avec une sourde empoignade pour Paris et ses deux passagers Amércains, mais en fin de compte, c’est le profit qui régla les horloges. Là aussi, la bataille fut rude: en ère 3, seul 1 point séparaient les locataires de ce podium. Au final, Dominique l’emporte dans un mouchoir avec 45 PV, devant VHS, 43, Rémi, 42, et Jeff, 38, dans un beau vol synchronisé. Séduit, Dominique signa immédiatement le chèque scellant son alliance avec Parties Civiles dans une encre fort sympathique. Les perdants gardèrent le sourire et ne furent pas défenestrés.

Pour conclure sur ce mardi de 2013, il ne fut noir, mais rouge du sang des mortels, mordus à une partie nocturne de Nosferatu, où les mouchoirs furent encore nécessaires. Grégoire fut souvent vampire mais toujours occis, tandis qu’Hélène, également « rookie » sur ce jeu, fut la seule vampire à infliger les 5 blessures mortelles sous la houlette d’un Igor-Thomas démoniaque. Décidément, en cette soirée, les nouvelles recrues étaient talentueuses: rookies, but goodies….

Autres tables :   Amytis, Tzolk’in.

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Séance de MARDI à St-Elivet 08/10

11 Joueurs, 5 Jeux.

Table n°1, dite « cubes ’till you puke »…
DISCLAIMER :
ce CR contient un avis qui n’appartient qu’à moi-même (Votre Modeste Serviteur aka Marvin) et ne saurait donc constituer un jugement de valeur honorable susceptible de décourager quiconque ne l’aurait pas essayé de le faire (même si, quand même, c’est un peu nul)

… où Notre Impénétrable Président nous a introduits, Jeff et moi, aux plaisirs masochistes de Tzolk’in – Le calendrier Maya.

Après une efficace explication de règles, nous nous déplaçâmes des cubes de bois pour en récupérer d’autres. Ce jeu fait preuve d’une grande richesse, mais m’a, personnellement, pour citer un autre président, « touché l’une sans faire bouger l’autre ». Des cubes, des ouvriers, encore des cubes, et des points de victoires (matérialisés par une piste autour du plateau. Incroyable !).

Bref, un jeu qui recycle moults mécanismes vus et revus, éprouvés et re-éprouvés (ai-je mentionné la possibilité de construire des bâtiments et de faire évoluer des technologies ? Inouï !), et figure en bonne place dans la lignées des jeux conçus pour Notre Insondable Président. Les qualités d’un bon jeu ? La question est ouverte.

C’est néanmoins fort logiquement que ce dernier l’emporte, avec environ 75 points. Je le suis de près, avec environ 70, mais dois en partie ce score à une brillante suggestion de NIP lors de l’antépénultième tour (je dois y gagner une dizaine de points). Jeff ferme la marche loin derrière, mais la décence et l’amitié m’empêchent d’annoncer son score.

Table n°2, dite « No cube, no pain », narrée par Baptiste « nuque moyenne » :

Une table de Chinatown avec Xel, Baptiste & Hélène, David et moi. Pour ma première partie de ce jeu, j’ai bien aimé son mécanisme, sa fluidité et sa phase de marchandage totalement immorale. Au final Xel l’emporte avec $1.090.000, je termine deuxième avec $1.040.000. Mon homonyme prend la 3ème place avec $800.000 et des pousses-pousses. Hélène et David se battent pour les 4ème et 5ème places.

Table n°3, dite « Cube you all night long »…
… où François-René, malgré sa légendaire aversion pour les cubes, a triomphé de Grégoire (un exploit, semble-t-il) et de Thomas autour du plateau d’Amyitis.

Table n°4, dite « En chambre », narrée de nouveau par Baptiste « nuque entre-deux » :

Départ de David pour chez lui, et de Xel pour une partie de Brass. F-R nous rejoint avec sa Room 25 pour une partie à quatre. Baptiste prend la fillette, Hélène choisit le colosse. Plus modestes, F-R fait le beau gosse et moi le geek. La pièce de sortie est rapidement dévoilée par F-R, que je m’empresse alors de pousser dans un bain d’acide, confirmant ainsi les soupçons du beau gosse sur la traitrise cachée du geek. Mais je perds la partie sur un bête point de règle mal compris, qui me fait pousser la mauvaise rangée au dernier tour. Comme quoi, je suis un méchant vraiment gentil.

Table n°5, dite « Noctambule »…

… qui a vu Grégoire, Xel et Thomas jouer… jusque tard sans doute à Brass. L’un d’eux l’a certainement emporté par épuisement de ses adversaires.
Edit de Xel :

Table 5 : Grégoire l’emporte largement (170+), Thomas le suit (150+) et je termine honorablement (130+) (dont 54 points marqués avec les rails 😎 )

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 27/09

Une séance de Parties Civiles, c’est deux soirées d’occupées : une pour jouer, une pour lire les CR.

Et comme pas moins de 16 joueurs étaient présents, et que 7 jeux différents (un record ?) ont été pratiqués ce soir, c’est un CR plus qu’exhaustif que nous vous proposons.

Table n°1, dite « Lettre from Buhulien », racontée par François (de Buhulien), autour de la récente acquisition de Sly « Le Jeune » : Lettres de Whitechapel :

Le 27 septembre 1998, le moteur de recherche Google voyait officiellement le jour. Ce nom a pour origine le terme mathématique googol (gogol en français), qui désigne 10100. Le nombre 10gogol (un gogolplex) dont vient le nom du Quartier général de Google, frappe l’imagination: il serait impossible de l’écrire sur papier car il contient plus de chiffres qu’il y a d’atomes dans l’univers visible. Un symbole de la mission de Google: « organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous ».

C’est exactement 15 ans après que Sylvain le jeune, Ania, Gwen, Jérôme, Michal, Julien, et VHS prennent la direction de Londres à l’époque de la révolution industrielle. Plus précisément, à Whitechapel, dans l’East End, l’un des quartiers les plus pauvres, où œuvraient toutes les victimes de Jack l’Éventreur. Un puissant moteur de recherche eut été bien utile à la police métropolitaine de Londres, qui n’a en effet jamais mis la main sur le meurtrier, ni même sur un suspect crédible…

A ce jeu, il y donc a un meurtrier, et cinq enquêteurs de police. Après un placement initial (lieux des 5 meurtres avérés, forces de police), à chaque nuit, Jack révèle l’emplacement du meurtre (il peut différer cette décision mais il laisse alors plus de temps aux policiers pour s’organiser), puis se déplace secrètement dans le but de rejoindre sa cachette, également secrète. Les enquêteurs doivent le pister à travers le dédale des ruelles londoniennes, et peuvent l’interroger sur son parcours lorsqu’ils passent à proximité de lieux qu’ils suspectent avoir été traversés.

Avec ses ruelles sombres, sa promiscuité, sa foule interlope, son air malsain chargé de maladies et son brouillard issu des usines de la révolution industrielle, l’Est End, réceptacle de la misère dans une capitale tentaculaire, n’est-il pas l’endroit parfait pour finir sa semaine ? Mieux vaut pourtant ne pas y traîner trop: les victimes sont d’abord égorgées. Deux d’entre elles sont éventrées: l’assassin a ouvert l’abdomen et en a retiré les viscères pour les disposer sur l’épaule des cadavres ou les emporter. Un morceau de rein humain fut même envoyé au chef des Comités de vigilance de Whitechapel, accompagné d’une lettre, mais nous y reviendrons. Une victime, dite « Long Liz », fut égorgée, mais non éviscérée : le corps était encore chaud lors de sa découverte et il est probable que son assassin n’ait eu le temps de terminer sa besogne. A l’opposé, la dernière victime, dite Ginger, fut assassinée dans la chambre qu’elle louait, et totalement éviscérée. Ses organes étaient éparpillés dans toute la pièce, l’assassin ayant eu, cette fois, tout le temps d’agir.

Nous étions donc sept, et Sylvain fit office de maître de cérémonie pour la première partie. Je fus désigné comme meurtrier, et choisis ma cachette dans un quartier central, le lieu du meurtre (celui de « Polly », 31 août 1888), étant au nord. Je pris un peu d’avance sur mes poursuivants grâce à quelques pouvoirs fort utiles mais les enquêteurs étaient sur mes talons. Sentant la maréchaussée à mes trousses au bout d’une dizaine d’heures, je pensais rejoindre ma cachette en catimini, mais Julien énonça opportunément une règle inédite qui me privait de mes pouvoirs d’accélération, ce qui m’obligea à raccourcir mon pas. Je fus alors arrêté sur le champ par une enquêtrice débutante qui mit fin à ma fuite et épargna donc 4 précieuses vies. Pour la deuxième partie, Gwen hérita du rôle, Sylvain rejoignit les enquêteurs, alors que je pris le titre officieux de conseil du meurtrier, offrant le rempart illusoire de la loi à une horde de forces de l’ordre aux abois. Pour la première nuit, l’équipe fut conduite par des chefs si incompétents qu’elle se perdit en conjectures sur les passages du meurtrier. Celui-ci vint donc à bout de son premier forfait, cependant il laissa un indice sur sa dernière position connue avant sa cachette. Malgré l’extrême désorganisation d’une maréchaussée aux abois, cette information essentielle permit sa capture tout à la fin de la deuxième nuit (« Dark Anny », 8 septembre 1888), qui fut donc également la seconde. Il n’eut pas le loisir de connaître la troisième nuit, émaillée de deux meurtres (l’attribution à Mr. Jack du premier étant sujette à caution selon les spécialistes), ni d’utiliser le pouvoir spécial des lettres (présumées écrites par l’assassin, même si la controverse fait rage sur leur véracité). L’une d’elle, intitulée « From hell », était fort brève: « Monsieur, je vous envoie une moitié du rein que j’ai pris à une femme que j’ai gardée pour vous l’autre, je l’ai frite et mangée c’était très bon. Je pourrais vous envoyer le couteau ensanglanté qui l’a pris si seulement vous attendez encore un peu. Signé Attrapez-moi quand vous pouvez monsieur Lusk. »

Table n°2 dite « L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai », racontée par Baptiste « nuque pas si longue » :

Une table Les Aventuriers du Rail, dans laquelle Grégoire, Jeff, Xel, David et moi-même nous affrontâmes pour la conquête des USA. L’axe nord-sud entre les Rocheuses et les Appalaches fut rapidement saturé, Jeff David et moi nous battant farouchement pour ces petites liaisons.

Xel entreprenait pour sa part une traversée d’est en ouest. Quand à Grégoire, il tentait d’avoir la totalité de la pioche dans sa main. Comprenant qu’il n’y arriverait pas, il abattit alors son jeu, construisant les grandes liaisons du sud de la carte et s’envolant ainsi en tête des scores. David et Jeff bataillaient pour la seconde place, ayant bien développé leurs réseaux, talonnés par Xel. Limité par de
courtes liaisons, j’étais loin derrière et tentait alors de relier l’ensemble de mes routes dans l’espoir d’obtenir les dix points revenant au réseau le plus long. Mais c’était sans compter sur Grégoire, lui
aussi concourant pour le titre de l’homme à la plus longue route, qui précipita la fin de partie. Partie qu’il emporta haut la main, suivi par David qui pour une initiation au jeu obtint une belle seconde place. Xel et moi-même finîmes groupés. Jeff ferma la marche, pénalisé par un objectif à plus de vingt points non réalisé.

Table n°2bis, par le même narrateur :

nous enchainâmes ensuite avec un Libertalia. Après une rapide explication des règles pour les novices Jeff et Grégoire, et un rafraichissement pour David, nous nous mîmes joyeusement sur la figure à coup de canonniers, de sabres aiguisés, et d’espagnols officiers. Le jeu se déroulant en trois campagnes, Grégoire s’empressa de prendre la tête à l’issue de la première. Un peu trop fébrile dans le partage du butin, il ne pu tenir sa position lors de la seconde campagne, me laissant le champ libre pour lui ravir sa place. La dernière campagne fut brutale, violente, meurtrière, et sans pitié. Du chaos émergèrent deux capitaines premiers ex-æquo : Xel et moi-même, suivis par nos confrères dans un ordre dont le désordre de l’abordage m’empêche de me souvenir.

Table n°3, dite « Démocratique », racontée par Notre Président en Personne.

La troisième table nous permit de découvrir Tzolk’in – Le calendrier maya, acquisition de l’asso après un vote démocratique.

Mes craintes sur ce jeu portaient sur son accessibilité et sa durée. Je fus rassuré sur ces deux points car nous finîmes peu après 23:00 règles comprises, à 4 joueurs ce qui est la config maximale. Les cobayes : Laurent, Jack, Thomas et Votre Ineffable Président.
Le jeu est efficace et les tours rapides. Les règles sont limpides. La mécanique avec les roues imbriquées est originale de même que les actions se déclenchant à la reprise d’ouvriers et non à la pose. Le jeu plaira également à nos joueurs les moins belliqueux car l’interaction est assez limitée. Pour cette partie de découverte, VIP finit d’une courte tête devant Thomas.

Table n°3bis dite « Personne ne sait écrire le nom de ce jeu », par le même Président :

Cette partie fut suivie d’une partie d’Amitys avec Gregoire et Xel remplaçant Jak et Laurent. Gregminatore gagne une fois de plus en nous laissant espérer qu’on remonterait. Merci a lui.

A ce stade de la soirée, il semble que tout semblant d’organisation avait foutu le camp, et les joueurs restants se sont mélangés sur deux nouvelles tables.

Tables n°72 et 73, que François nous relate avec une inhabituelle concision :

Cette nuit sanglante de la Saint-Vincent vit également Gwen, très en verve, dézinguer la compagnie des nains pour prendre la tête à Saboteur, et Thomas, en Nosfératu convaincant sous la férule d’un Igor-JiBee inquiétant, mordre à belle dents ses victimes, les dérouter en se faisant passer pour un de leurs congénères, avant d’être frappé du pieu ancestral. Une soirée à rallonge donc, pour cette nuit de pleine lune. Mais comme le dit le dicton: à la Saint-Vincent, prends ton temps.

Les mêmes parties, narrées cette fois par Baptiste :

La soirée entrant dans sa deuxième partie, je lançai une partie de Saboteur avec François, Jérôme et Gwen pour patienter en attendant la fin de la table d’Amyitis. La première manche fut placée sous le signe du sabotage le plus total. Quelle ne fut pas notre surprise, en atteignant la pépite, de nous rendre compte que nous étions tous de bons mineurs. Comme quoi, coopérer n’est pas la chose la plus aisée. La deuxième manche révéla également la si convoitée caillasse, malgré les efforts remarquables du saboteur François qui éboula et se répara sans sourciller. La troisième et dernière manche de la partie fut la plus
rapide, VHS n’ayant pour saboter ses adversaires qu’une pauvre carte éboulement. Au décompte des points, c’est Gwen qui grimpa sur la première marche du podium.

La nuit était tombée depuis longtemps, et malgré sa fatigue, Notre Illustre Président accepta de se transformer une fois de plus en ignoble Igor dans une partie de Nosferatu à laquelle participèrent les vétérans chasseurs François, Grégoire, Thomas, Xel et moi. Nous fûmes secondés dans notre tâche par deux débutants : Jérôme et Gwen. Les suspicions à propos de l’identité du vampire fusèrent de tous côtés, Grégoire établissant ses fameuses listes grâce à son désormais célèbre strabisme d’ancienne chauve-souris. Tous les rituels furent utilisés, et l’étau se resserrant, quoi de plus naturel que de prouver qu’à ce jeu, quels que soient nos soupçons, il faut toujours pieuter Thomas. Sage décision, qui mit fin à ses vils agissements draculesques.

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