Séance de MARDI 12/11/2019 à Servel

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Le 12 novembre 1915, Roland Barthes venait au monde. Pionnier de la sémiologie, pourfendeur d’idées reçues sur la critique littéraire, les mythes ou encore le statut de l’auteur, il a une place à part parmi les intellectuels français. Son homosexualité, ses incursions dans les champs du théâtre, de la photographie et de la littérature, sa disparition baroque dans un accident avec une voiture de blanchisserie en plein Paris, rue des Écoles, les pastiches dont il fut l’objet en font aujourd’hui une sorte de mythe de son époque, qui aurait mérité un chapitre de ses Mythologies, à côté de la Citroën DS, du steak-frites ou du visage de Greta Garbo.

104 ans après, à Lannion, un empire de signes se déployait sous les jeux des joueurs de Parties Civiles.

Table 1, dite « Mythologies » : Baptiste et Neox remontent sur le ring pour la deuxième semaine pour revisiter les mythes de l’Ouest américain à Paladins du Royaume de l’Ouest. Galants, ils ont convié également Camille et Xel. Comme la semaine dernière, Neox survole la partie, avec 89 points, laissant Baptiste au même étiage que vendredi (49). Xel (46) et Camille (42) ont observé, mutiques, cette mythique prise de catch d’un Président pas si débonnaire. « La vertu du catch, c’est d’être un spectacle excessif » disait Barthes dans Mythologies .

Table 2, dite « Fragments d’un discours amoureux » : Lucas et Thibault s’enferment dans l’aquarium pour un Terraforming Mars. Pourvu de toutes ses extensions, il sert de prétexte à les emmener jusqu’au bout de la nuit pour un tête-à-tête dont nous ne connaissons pas l’issue, puisque nous les laissâmes à leur intimité prolongée bien après l’heure du bouclage. Intimité bien imitée mais feinte: dans Mythologies, Barthes remarquait « Ce que le public réclame, c’est l’image de la passion, non la passion elle-même ».

Table 3, dite « Le bruissement de la langue » : on a beaucoup parlé à cette partie de Glory to Rome où Dom prit d’abord le ton professoral du Collège de France qu’on lui connaît pour énoncer les règles, RomJé jouant à livre ouvert dans une partie que l’on voyait promise à Audrey, nantie d’une liste vertigineuse de Patrons (qui sont en fait, dans cet univers romain, plus proche des esclaves), Dom encore commentant à l’envi ses combinaisons mirifiques qui ravissaient la foule (comme on dit à Hanabi). Tout ceci mêlé faisait un bruissement de langues et composait comme une écriture à quatre plumes. « L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation » indique justement Barthes dans L’empire des signes. Pourtant ce n’est ni Audrey (20) ni Dom (22) qui triomphèrent à cette fête romaine. Votre narrateur se voyait mal en point quand la partie prit fin, comme toujours à ce jeu, de façon abrupte, par un « Je pense » de RomJé. Pourtant je terminai à égalité avec lui (28), par la grâce d’un marchand démultiplié. Mais mon adversaire obtint la victoire grâce à sa main plus fournie, l’effet justement de sa dernière pensée ! Cogito ergo sum – Je pense, donc je suis (vainqueur), conclut-il, à la romaine, en latin.

Table 4, dite « Boissons et totems » : le Doc Nico sort Neta Tanka et attire dans ses rets Olive, et François-René, tardivement arrivé. Nous sommes le long de la Grande Rivière Gelée, où vit la tribu des Frostrivers en harmonie avec la Nature. La tribu obéit aux lois des Quatre Anciens, dirigés par le plus vénérable d’entre eux: le Neta-Tanka. Au crépuscule de sa vie, il réunit tous les Clans de la Tribu pour désigner son successeur. Durant cette cérémonie, chaque clan présente un jeune chef qui devra montrer sa générosité et sa capacité à pourvoir aux besoins des siens, pour devenir le nouveau Neta-Tanka. A l’issue de cette partie longuement étirée comme une dégustation de grands crus, c’est le Doc qui s’impose avec 48, devant F.-R., 33, et Olive, 30. Une victoire largement due à ses 18 points de totem qu’il acquit sans tabou. A propos de vin et de totem, Barthes disait ceci dans le chapitre « Le vin et le lait » de Mythologies: « Le vin est senti par la nation française comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromages et sa culture. C’est une boisson-totem, correspondant au lait de la vache hollandaise ou au thé absorbé cérémonieusement par la famille royale anglaise. »

Table 5, dite « La chambre claire » : pour finir la soirée, Doc Nico propose un petit Jumpy Jack. Voici un jeu de course de chevaux où l’on parie sur son tiercé dans le secret de sa chambre obscure, avant de faire avancer les pur-sangs (une sorte de variante hippique de Lemming Mafia si on veut). Il y a des chausse-trappes en cours bien sûr, les chevaux pouvant être ralentis, accélérés ou carrément éliminés, perspective que Barthes avait envisagée dans La Chambre claire: « J’observe avec horreur un futur antérieur dont la mort est l’enjeu. » A ce jeu de bluff où il s’agit de parier sur le positif en faisant croire au négatif, Doc Nico fit impression, triomphant sur un dernier pari qui fut l’unique tiercé dans l’ordre de la partie: un JOB (Jaune, Orange, Bleu) well done en l’occurrence !

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Séance de VENDREDI 01/11/2019 à Servel

Le premier novembre est dans nos contrées la Toussaint, la fête des Morts. Avec un grand M.

Table 1, dite « Miniatures » : Jack et Jeff déploient les figurines de A song of Ice and Fire sous le regard de Maxime.

Table 2, dite « Mixité » : Frank poursuit le développement de son prototype déjà vu, entretemps renommé My Dungeon Break. Ses testeurs d’un soir sont Olivier3, Kristell et Benoit. Toujours coopératif, toujours difficile : trois parties disputées, trois défaites même si l’une d’elles aurait pu être une victoire sans une inattention fatale.

A la mi-temps, Kristell est remplacée par Jeff et le quatuor se lance dans Race for the Galaxy (qui a fait un grand retour depuis quelques semaines). On sait que Jeff y est redoutable mais aucun résultat ne nous est parvenu.

Table 3, dite « Maladroit » : partie de A Study in Emerald (2e Ed.) pour Thomas, Tristan, Gérard, Christophe et VHN. Le démarrage est relativement paisible, chacun achète des cartes pour enrichir son deck sans trop gêner ses collègues. Tristan révèle rapidement ses penchants restorationnistes tout en perdant de la santé mentale. Alors qu’on pressent l’arrivée d’une vague d’attaques, Dom met fin à la partie en faisant perdre à Tristan sa 3e santé mentale. Mais il a a mal décodé l’allégeance de Thomas (loyaliste) qui, en faisant perdre 5 PV à son équipe, laisse Tristan et Christophe, l’autre restorationniste, à égalité sur le podium. Oups.

Après le départ de Gérard, les mêmes se lancent avec enthousiasme dans une partie de Meuterer (version dite Kingsroad rethémée à Westeros). La couronne de roi a souvent changé de tête au fil des rébellions, et la pioche, maladroitement brassée selon certains, aurait outrageusement favorisé Thomas (qui a reçu plusieurs fois les quatre seules cartes rouges du paquet) et puni Tristan (qui a beaucoup pesté). Au final VHN finit avec 35 PV, 2 points devant Thomas.

Table 4, dite « Maîtrise » : DocNico entraîne en compagnie de Vincent un couple de visiteurs, Charles et Julia, dans la découverte du riche univers du jeu de plateau. Ils choisissent Dead of Winter, jeu coopératif (sans traître ce soir) à l’atmosphère bien rendue. Le petit groupe de survivants résiste plutôt bien aux zombies qui tapent à la porte et parvient même à réaliser un second objectif.

Table 5, dite « Mégalomanie » : Paul-Jr est mis à la tête d’une multinationale spatiale et s’installe avec ses concurrents, Lucas, Nicolas-2 et Thibault, autour de Terraforming Mars. Lucas accumule les points de terraformation sans négliger sa présence sur la planète rouge et est couronné colon de l’année.

Une fois le jeune couché, les grands remettent le couvert avec une orgie de 7 Wonders où toutes les extensions (Leaders, Cities, Babel et Armada) sont étalées sur la table !

Table 6, dite « Morsures » : aventures militaires coopératives pour Neox, F-R, Jérôme, Axel et Olivier-L qui jouent à V-Commandos. Il était question de faire joujou avec un mini-char télécommandé mais de l’avis des protagonistes c’était plutôt mal parti.

Ils poursuivent avec Cerbère, une nouveauté qui a eu pas mal de succès au récent Festival Scorfel. Il s’agit de s’enfuir d’un souterrain avec à ses trousses un chien méchant, s’il vous rattrape vous passez dans son camp. Le genre de jeu riche en coups bas qui rappelle une histoire (« Comment échapper à un ours qui vous poursuit ? en courant plus vite que l’autre gars »). Il y a eu au moins 3 parties et au moins 2 victoires de Nicolas dans le rôle du toutou tricéphale.

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Séance de MARDI 20/08/2019 à Servel

Par la circulaire du 20 août 1866, Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique de Napoléon III, institue un certificat d’études primaires destiné aux « élèves qui auraient subi avec succès un examen portant au moins sur l’enseignement obligatoire », c’est-à-dire la lecture, l’écriture, l’orthographe, le calcul et le système métrique.

L’organisation de l’examen est laissé à la libre discrétion des conseils généraux qui administrent les départements et il faudra attendre un arrêté de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique sous la IIIe République, le 28 mars 1882, pour qu’enfin l’examen soit organisé sur une base nationale.

Le « certif » va très vite devenir le sésame des jeunes paysans méritants vers les emplois de la fonction publique et un moteur puissant d’ascension sociale. Il va aussi contribuer à la sanctification de l’école et de la culture classique (souci de l’orthographe et de la calligraphie, passion pour l’Histoire…). Pourtant, même après la Seconde Guerre mondiale, il ne sera octroyé qu’à la moitié de chaque classe d’âge, les instituteurs ne présentant à l’examen que leurs meilleurs éléments….

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A Parties Civiles aussi, la rentrée approche. L’occasion rêvée de féliciter nos pensionnaires les plus méritants !

Table 1, dite « Hors délais » : un Terraforming Mars accueille Benjamin, Olivier-3, Jack et deux visiteurs, avec qui il fit affaire. Les candidats ont planché tellement fort qu’ils n’ont pu rendre leur copie à temps et ne seront pas notés.

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Pax Pamir, I et II

Table 2, dite « Composition d’histoire » : un ancien disciple, Gérard, retrouve, à l’instant de quitter le chemin des écoliers, celui de Parties Civiles. Il amène un sujet d’étude familier, dans la grande famille des Pax qu’il suit avec assiduité: Pax Pamir, seconde édition – mais il a aussi la première ! Nous voici plongés dans l’Afghanistan compliqué et ses ingérences étrangères (Russie et Grande Bretagne), les alliances formant une part intégrante du jeu. Une partie découverte que votre narrateur remporte avec 6 points, devant Dom, 1, et Gérard, 0. Les scores sont peu significatifs, reflétant surtout une alliance British qui me permit de forcer le destin, et une analyse à voix haute de Gérard qui énonça le mouvement gagnant pour une partie écourtée du fait des règles. On y rejouera avec plaisir, mais sans communiquer !

Table 3, dite « L’école des marris » : à Mythotopia, nous enregistrons la victoire d’un étudiant prometteur, Axel. Camille, Thomas et Vincent en ont été fort marris, ce dernier ayant été la victime d’une attaque-surprise….

Table 4, dite « Buissonnière » : Le seigneur des anneaux a vu une victoire facile de LN, Neox, F.-R., Vincent-3 et Baptiste, victoire qui a pris la forme d’un pèlerinage par les chemins de Compostelle.

Table 5, dite « Copiés collés » : à Non merci il faut parfois copier ce que fait son voisin, mais aussi éviter de rester collés avec les grosses cartes faute de moyens. Votre narrateur remporte une première partie juste devant LN, avec 15 (en une seule carte !), imité ensuite par Dom qui rafle deux autres manches en copiant (en mieux) la stratégie de ses voisins. Au total des trois manches c’est encore lui qui s’impose, talonné par F.-R (66 à 59). Au fond du classement, Baptiste a mangé des cartes à n’en plus finir, s’infligeant 196 points en trois manches !

Table 6, dite « Oral de rattrapage » : à Shards of Infinity Camille et Thomas essaient de se racheter de leur échec antérieur dans un tête-à-tête aux allures d’oral de rattrapage. L’un des deux y réussit, mais on se saurait vous dire qui.

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Séance de VENDREDI 16/08/2019 à Servel

Ce soir était la dernière séance pour Alice et Lucas qui, leurs vacances dans le Trégor terminées, repartaient le lendemain avec leurs caisses de jeux et leurs recettes de cookies. Mais chut ! on pourrait bien les revoir dans quelques mois.

Le 16 août 1884 naissait à Bonnevoie (Luxembourg. Le 16 août 1845, c’est Gabriel Lippmann, prix Nobel de physique 1908, qui y naissait. Etonnant, non ?) Hugo Gernsback qui créa le terme de « science-fiction » et, à travers les magazines qu’il publia installé aux Etats-Unis, joua un rôle-clé dans le développement de cette forme de littérature. C’est en son honneur qu’est attribué chaque année le prix Hugo à un roman de SF en anglais.

Table 1, dite « La voix des morts, Orson Scott Card 1987″ : Frank, Olivier3, Nicolas2 et Eric jouent à Zombicide, je crois en version Black Plague. Le résultat est resté mystérieux.

Table 2, dite « Les dieux eux-mêmes, Isaac Asimov 1973″ : prenant leurs aises dans une salle dédiée, Mickaël, Elouan, Axel et Paul-Jr étalent Mythic Battles Pantheon (depuis la livraison de la v1.5, attendez-vous à revoir ce jeu apprécié). Ce soir pas de dieux mais des titans. Atlas qui est sorti sans sa petite laine dans la fraîcheur lannionnaise se fait sérieusement enrhumer par la paire Mickaël/Paul qui l’emporte avec facilité, selon les propose immodestes du jeune participant. Il se pourrait même qu’une seconde session ait été lancée.

Table 3, dite « Le serpent du rêve, Vonda McIntyre 1979″ : les visiteurs du soir accueillent Neox, Xel et un F-R réticent autour de Imaginarium, jeu de gestion poids-moyen dans un univers steampunk et onirique. Neox l’emporte sans faire de déclaration à la presse.

Table 4, dite « Mars la verte , Kim Stanley Robinson 1994″ : Thomas, Camille et Dom se lancent dans un Terraforming Mars, les deux premiers découvrant. Histoire d’accélérer le début de partie, l’extension Prélude est ajoutée. Partie équilibrée entre les cartes et les tuiles pour les trois joueurs. La fin de partie arrive d’un coup, les 3 critères de terraformation se trouvant atteints presque simultanément et le plateau étant finalement pas très rempli. Avec 2 objectifs et 1 récompense, Dom finit à 65 PV, détaché devant Thomas (55) et Camille (41).

Table 5, dite « Un cas de conscience, James Blish 1959″ : la fin de soirée débute avec un Time Bomb (Neox, N2, F-R, Xel, Thomas, VHN). Les Bleus déroulent avec aisance, coupant 1 à 2 fils par manche. Mais un malheureux cri « ne viens pas chez moi ! » de F-R donne des idées aux Rouges. Dom choisit la mauvaise carte parmi les 2 de Thomas qui n’a plus qu’à cueillir la victoire avec son acolyte Neox.

Table 6, dite « La grande porte, Frederik Pohl 1978″ : après le départ de Neox, c’est un Deep Sea Adventure à cinq. On se souviendra du pragmatisme hostile de F-R (je fais demi-tour tout de suite et me leste de trésors en remontant, tant pis si ceux qui suivent y restent) et le panache de Xel (jouant tout pour le tout dans la dernière manche, elle palme vers le fond. Las, Camille et Thomas lui chipent sous le tuba les 2 piles de trésors qu’elle convoitait). Thomas (16) et Dom (12) sont les dauphins du requin F-R (35 PV); les autres quittent la partie par la petite porte, noyés.

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Séance de MARDI 13/08/2019 à Servel

En ce 13 août, le cinéaste Alfred Hitchcock aurait eu 120 ans. Plus grand cinéaste selon un classement dressé en 2007 par la critique au Royaume-Uni, The Daily Telegraph résuma ainsi son apport au cinéma : « Hitchcock a fait davantage qu’aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public. »

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A Parties Civiles aussi, dissimuler des informations cruciales fait partie de notre art de vivre. Cet anniversaire, occasion unique de revisiter la filmographie du maître, l’illustre à merveille.

Table 1, dite « Le jardin du plaisir » : bis repetita pour Le seigneur des anneaux qui accueille de nouveau Armand, Eric, et Elouan, pour une victoire qui fut comme une partie de plaisir dans un jardin enchanté.

Table 2, dite « Les oiseaux » : nouvelle partie de Root avec cinq joueurs déjà initiés continuant à découvrir les factions (Tristan-Alliance, Neox-Lézards, N2-Chats, F-R-Oiseaux, et Dom-Loutres). A 5 sur le plateau et sans Vagabond (qui ne prend pas de place), cela a bien plus frictionné que la dernière fois. Grosse différence avec les précédentes parties où le Chat dominait et exploitait une moitié du terrain, le déploiement initial des Lézards l’a pris à rebrousse-poil et il a eu bien du mal à trouver de l’espace (sans parler de son bureau de recrutement opportunistiquement détruit par une Loutre). Les Lézards, capables de se parachuter où ils veulent mais faibles en combat, ont construit leurs jardins mais tardé à décoller au score.

L’Alliance, dont les autres ont maintenant bien compris comment elle se développe, a vu nombre de ses jetons Sympathie détruits. Ayant 2 bases et fini par déployer ses guerriers, on a cru un moment qu’elle serait inarrêtable mais elle est restée entravée. Les Loutres ont été jouées complètement à contre-emploi : alors que c’est une faction commerçante qui a intérêt à rendre mutuellement des services aux autres (tu m’achètes des cartes avec tes guerriers, je te les rends en construisant des comptoirs), elle a réussi par son agressivité dans la première moitié du jeu à se mettre tous les autres à dos. F-R s’est chargé, aidé par un 3-0 aux dés, d’éliminer leur grosse base et elles se sont retrouvées boycottées. Pourtant en fin de partie elles ont joué le tout pour le tout et, sans un peu de malchance aux dés et une carte Embuscade que N2 dissimulait dans sa barbe fourrure, auraient pu arriver aux 30 points de la victoire. Elles se sont arrêtées à 26 PV et c’est F-R, avec 4 pouvoirs d’objets devant lui et bien qu’ayant subi 2 crises parmi son leadership aviaire, qui a construit un dernier perchoir lui donnant la victoire.

Table 3, dite « Les 39 marches » : à Amyitis, les stratégies s’opposent. Xel en Benjamin, qui suivent des filons semblables sur les pistes des PV et des chameaux, terminent tous les deux sur les 39 marches. Thomas a tout misé sur les thunes et culmine à 45, sans avoir eu de chameau rapide, ce qui l’a certainement perdu (en même temps, on ne peut pas tout faire). Votre humble narrateur l’emporte avec 51 et une stratégie focalisée sur les récoltes avec juste un petit chameau, et quelques cartes d’augmentation de niveau bien utilisées, notamment sur un fameux tour à 11 points, que tout un chacun avait vu venir sans pouvoir le contrer.

Table 4, dite « Bon voyage » : à Terraforming Mars un très long voyage oppose Olivier-3 et Xof. Sans en savoir plus sur son issue, on espère qu’il a été bon.

Table 5, dite « L’ombre d’un doute » : à Azul le doute est permanent sur la stratégie des adversaires, et il peut durer jusqu’au dernier coup: Thomas allait-il prendre les rouges ou les noirs ? Il prit les rouges, choix gagnant pour votre narrateur qui empoche les noirs, marque 23 points et engrange 21 points de bonus final, dont 10 pour avoir complété les noirs. Avec 69, la victoire était à ce prix, car Xel finit à 60 et Thomas à 57.

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Séance de MARDI 16/07/2019 à Servel

Insigne de la mission
La mascotte

Le 16 juillet 1969, Apollo 11 décollait, pour une destination lunaire: la mer de la tranquillité. Près d’un million de personnes ont fait le déplacement à Cap Canaveral pour assister à cet événement. Après une phase propulsée sans incident, le troisième étage de la fusée Saturn V, le module de commande et de service (CSM) et le module lunaire (LEM) se placent en orbite basse autour de la Terre pour attendre que le positionnement relatif de la fusée, de la Terre et de la Lune permettent d’arriver à proximité de la Lune au moment prévu. Deux heures trente plus tard, alors que le vaisseau Apollo a effectué une révolution et demi autour de la Terre, le troisième étage est rallumé durant six minutes pour permettre au « train spatial » de s’arracher à l’attraction terrestre et le placer sur une trajectoire qui doit le conduire à proximité de la Lune.

50 ans plus tard, à Lannion, Parties Civiles était dans la lune, rendant hommage à Saturne, le seigneur des anneaux, à Mars avec moult terraformations, mais pas à notre satellite préféré.

Table 1, dite « Moon walk » : Le seigneur des anneaux reçoit la visite de Neox, LN, Baptiste et François-René. Les visiteurs sont repartis victorieux de cette lointaine expédition lestés de quelques grains de poussière, en esquissant un moon walk empreint de joie.

Table 2, dite « Terre de cratères » : Le Trône de fer voit la rencontre fratricide des Stark (Jack) et des Lannister (Jeff). Un affrontement propre à creuser des cratères, mais qui resta fraternel.

Table 3, dite « Rivière de tranquillité » : Victoire tranquille de Vincent (57) le long de The river. Benjamin (47) souffle l’accessit à Olivier-3 (44), Yannick, dont le score ne nous est parvenu que sous forme d’équation (n7 – 10n), ferme la marche, victime d’avoir été trop fréquemment le dernier joueur.

Table 4, dite « Un peu plus près des étoiles » : à cinq, à la recherche d’un jeu pas-trop-long-c-est-mardi-no-new-rules-mais-on-n-est-pas-non-plus-venus-pour-beurrer-les-sandwichs, le choix se porte sur Terraforming Mars, un jeu dit moyen mais quand même plutôt costaud, surtout avec des piliers de comptoirs. Une lutte en haute altitude opposa Dom et Mickaël, avec une belle opposition de styles: le premier faisant l’impasse sur la colonisation, misa tout sur son niveau de Terraformation – NT (42 de ses 57 PV), passant son temps à faire monter température et GES, un rôle de composition certainement. Le second, à l’inverse, misa tout sur la carte et échoua d’un jet d’asteroïde (56). Derrière, Xel (50) et Thomas (48) ont donné le change, tandis que votre serviteur, qui s’épuisa à accorder des cartes mal assorties, culmine à 44, mais ceint de l’écharpe du maire.

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Séance de VENDREDI 22/03/2019 à Servel

Le 22 mars 1594, à 7h, Henri IV entrait triomphalement en armure à Paris, « sans effusion de sang ni qu’un seul bourgeois ait reçu incommodité en sa personne ni en ses biens », selon ses propres termes. Son retour dans la capitale, dont il avait dû s’enfuir vingt ans plus tôt, met un terme à cinq ans de guerre civile et trente ans de guerres religieuses. «Paris vaut bien une messe», lui aurait dit son ami, futur duc de Sully.

Comprenant que la majorité catholique du royaume n’accepterait jamais un souverain protestant, si légitime soit-il, Henri IV avait accepté l’année précédente de se convertir à la foi catholique (sixième et dernière de ses conversions !). Les catholiques modérés avaient alors manifesté leur lassitude de la guerre et leur souhait d’un compromis.

Le 22 février, Henri IV s’est fait sacrer à Chartres (faute de pouvoir se rendre à Reims, lieu traditionnel des sacres, aux mains des ligueurs). Là-dessus, ses troupes, qui assiègent Paris depuis plusieurs années, accordent une trêve de dix jours aux habitants, qui en profitent pour goûter le bonheur des escapades à la campagne. Leur aspiration à la paix n’en devient que plus grande.

Enfin, à la suite de tractations secrètes et sur la base de promesses sonnantes et trébuchantes, le roi obtient du gouverneur de la ville de Paris qu’il lui ouvre les portes de la capitale. Dans la nuit du 21 au 22 mars, le gouverneur fait dégager les hauts talus qui défendent l’accès de la porte Neuve et de la porte Saint-Denis. À l’aube, les troupes royales entrent ainsi dans la capitale, enseignes déployées et tambours battants, conduites par le roi en pourpoint de satin blanc. Sur son passage, le peuple à genoux crie : « La paix ! La paix ! ».

Le roi se rend à l’hôpital et selon la tradition capétienne, touche les malades des écrouelles. Au total plusieurs centaines ! Ce rite contribue à renforcer sa légitimité. L’après-midi même, les 4 000 mercenaires du roi d’Espagne Philippe II, venus prêter main-forte aux ligueurs catholiques, prennent le chemin du retour. Encouragés par l’indulgence du roi et ses généreux subsides, ses ennemis se rallient sans difficulté. Le comte de Brissac, gouverneur de Paris, sera récompensé par la somme colossale de 1,695 millions de livres et la dignité de maréchal.

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Entrée d’Henri IV à Paris, 22 mars 1594, tableau de François Gérard, château de Versailles

Quelques années après, à Lannion, beaucoup attendaient devant Servel qu’on leur ouvrit les portes. Quand le porteur de clé se présenta enfin, tous se rallièrent à son panache. La soirée se déroula avec douceur jusqu’à ce qu’au bout de la nuit, les bourgeois encore présents reçurent incommodité en la personne du bâtiment, qui fut molesté par de jeunes désoeuvrés. On fit venir la maréchaussée, et elle vint. Les ligueurs prirent alors dans l’ombre le chemin du retour.

Table 1, dite « Une guerre fort civile » : dans l’immense salle de réception, seulement deux joueurs, mais quels joueurs: Julien-de-Paimpol et Benjamin, et quel jeu: s’y déployait en majesté Warhammer 40 000 – un univers peuplé de figurines comme tout droit sorties de Mad Max. D’un côté, beaucoup de troupes peu puissantes, de l’autre des effectifs en petit nombre mais bien entraînés. La ruse de Julien a eu raison de la force de Benjamin.

Table 2, dite « Conversion salutaire » : au contraire, dans l’espace exigu de l’aquarium, se pressait une myriade d’enquêteurs au chevet d’une nouvelle affaire de Sherlock Holmes: Détective conseil. Pour résoudre le cas du Colonel en retraite, la fine équipe visita pas moins de 12 lieux. Mais on y buvait aussi des boissons acides, un rhum vénérable, on s’empiffrait qui de bonbons chargés en glucose et d’une pointe d’arôme de radis, qui de hamburgers, on pianotait sur son smartphone, on parlait de tout et de rien. A la table des fins limiers, pas d’uniformes, on vient comme on est. Heureusement, certains poussèrent la réflexion un peu plus loin que le bouchon et, se convertissant subito de noceurs en penseurs, découvrirent grosso modo les ressorts de l’intrigue. Le score de 60 couronna leur très honorable prestation.

Table 3, dite « Trésor de guerre » : à L’île au trésor c’est la St-Nicolas en mars, puisque Neox et le Doc enquillent chacun une victoire, sous l’œil médusé de Olivier L, Maxime, et Xel.

Table 4, dite « Pas très catholique » : Olive, Jack, Mickaël, Armand et Tristan s’attablent autour de Terraforming mars – du bon gros jeu comme on les aime, et avec des gens sérieux qui plus est. C’est Mickaël qui l’emporte 69 à 66 devant Tristan. Le nombre de la bête se cache dans ce score pas très catholique, et c’est tout sauf un hasard: les réformés assimilaient le pape, « vicaire du Fils de Dieu » (Vicarius Filii Dei), au nombre de la Bête, selon le calcul : VICarIUs fILII DeI = 5 + 1 + 100 + 1 + 5 + 1 + 50 + 1 + 1 + 500 + 1 = 666 !

Table 5, dite « Incommodité en sa personne » : Pour finir, nous découvrons Greenville 1989 – un jeu coopératif narratif et d’horreur aux petits accents de Mysterium, où votre modeste narrateur fit office de bouc émissaire, malgré son imagination débordante, et sortit de table quelque peu incommodé. On a donc tous perdu mais on rejouera, c’est promis car l’horreur peut aussi, sachez-le, engendrer le rire.

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Greenville 1989

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Séance de VENDREDI 22/02/2019 à Servel

Le 22 février 1943, trois étudiants allemands sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich. Leur crime est d’avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d’un mouvement clandestin, « La Rose blanche ».

Animés par une foi religieuse intense, Hans et Sophie Scholl (protestants) ont constitué leur mouvement de résistance avec trois étudiants en médecine que liait une solide amitié. En juin 1942, Hitler étant au sommet de sa puissance, le petit groupe décida d’appeler les étudiants de Munich à la résistance contre le régime nazi, qualifié de « dictature du mal ». En quinze jours, les jeunes gens rédigèrent et diffusèrent quatre tracts, signés « La Rose blanche » faisant référence à d’éminents penseurs (Schiller, Goethe, Novalis, Lao Tseu, Aristote) et citaient parfois la Bible. Leurs lecteurs étaient invités à participer à une « chaîne de résistance de la pensée » en les reproduisant et les envoyant à leur tour au plus grand nombre de gens.

À partir de novembre 1942, les résistants de La Rose Blanche bénéficièrent du soutien de leur professeur Kurt Huber de l’université de Munich, qui devint leur mentor. Ils imprimèrent et diffusèrent leurs tracts à des milliers d’exemplaires dans les universités allemandes et autrichiennes d’Augsbourg, Francfort, Graz, Hambourg, Linz, Salzburg, Sarrebruck, Stuttgart, Vienne et même de Berlin ! Le petit groupe collectait en même temps du pain pour les détenus de camps de concentration et s’occupait de leurs familles. Un cinquième tract intitulé « Tract du mouvement de résistance en Allemagne » fut distribué à plusieurs milliers d’exemplaires dans les rues, sur les voitures en stationnement et les bancs de la gare centrale de Munich !

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Sophie Scholl

Mais le 18 février 1943, Hans et sa soeur Sophie furent aperçus par le concierge de l’université en train de jeter un dernier paquet de tracts. Ils furent aussitôt arrêtés avec leurs amis, et livrés à la Gestapo. Le 22 février, après une rapide instruction, le Tribunal du peuple chargé des « crimes politiques » se réunit pour un procès expéditif de trois heures. Sophie Scholl lui fit face avec un courage inébranlable.

Le cinéaste allemand Marc Rothemund a réalisé en 2005 un film émouvant et rigoureux, Sophie Scholl, les derniers jours (Sophie Scholl, die letzten Tage).

76 ans après, les voyageurs de Parties Civiles partaient vers de lointains voyages, dont un jusqu’aux confins de l’épouvante. Heureusement, tous en sont revenus pour nous livrer ce récit.

Table 1, dite « Résistance de la pensée » : dans un scénario impitoyables de Demeures de l’épouvante, la pensée de Sébastien, Neox, François-René, Armand et un cinquième protagoniste qui se reconnaîtra n’a pas résisté. Ils ont sombré dans la mort et dans la folie.

Table 2, dite « Chaîne alimentaire » : à cette table familiale (Malo et Yann) et barbue (Vivien et Nicolas II) exploraient Ile of Skye. C’est grâce aux animaux que Vivien l’emporta avec 71, devant Nicolas II, 60, Yann, 57, et le jeune Malo, 40, qui ne rechigna pas entamer ensuite une partie de Honshu avec ses aînés. On ne sait rien de ce voyage plus lointain, la calligraphie de la feuille de score ne nous étant pas parvenue.

Bruges

Table 3, dite « Distribution de masse » : de nouveau à l’honneur après un Notre Dame de vendredi dernier, Stefan Feld nous propose Bruges, avec Dom en VRP de luxe. Un jeu de facture classique et agréable, où notre M.Loyal s’impose de justesse avec 43, devançant Benjamin, 41, votre serviteur, 40 et Xel, 29. Benjamin happé par la nuit, les trois survivants remettent le couvert, et votre serviteur s’impose avec 56, devançant Xel, 56 également mais moins fortunée et donc battue, et Dom, 50. Une victoire conduite sur une tactique implacable de construction de canaux (déjà employée dans la première partie, mais avec d’autres cartes), aboutissant à une distribution de masse de PV: pas moins de 34 points sur les 56 de cette victoire au forceps !

Table 4, dite « Vaine résistance » : Toute résistance à Tristan a été vaine dans cette partie de Terraforming Mars où il s’est échappé loin, très loin de toute atteinte de ses poursuivants Axel et Mickaël.

Table 5, dite « Lien invisible » : et comme on n’allait pas se quitter comme ça, et que ça faisait longtemps, on lança un Codenames final opposant les Bleus (Dom, Tristan, Xel) aux Rouges (VHS, François-René, Axel et Nicolas II en mode « soutien sans participation »).

  • 1-0 pour les Bleus , dans une manche où les Rouges ont été trop timorés, en hésitant sur l’indice décisif Manche pour l’hôtel Agapa
  • 2-0 pour les Bleus qui s’en tirent vraiment très bien en déchiffrant avec une chance insolente l’indice Raccourci à la mode de Xel, qui se rapportait à Ecran et Lien, parce qu’un lien sur un écran d’ordinateur, c’est aussi un raccourci ! En face, les Rouges ont encore joué petit bras, échouant à deviner le Champignon qui se cachait sous Accélérer, ou encore le Bureau de l’Architecte ! Qui ose gagne, c’est la morale de cette affaire.

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Séance de MARDI 06/11/2018 à Servel

Le 6 novembre 1605, le profondément anti-catholique Sir John Popham, président de la Haute Cour de justice, procède aux premiers interrogatoires. Lorsque le soir tombe, il a appris les noms de plusieurs conjurés de la « Conspiration des Poudres » (en anglais : Gunpowder Plot).
La veille, à Londres, la police  avait déjoué in extremis un complot qui visait le roi et les parlementaires. L’un des conjurés, Guy Fawkes, est arrêté alors qu’il s’apprêtait à mettre le feu à 36 barils de poudre disposés sous la salle du Parlement de Westminster,  le jour même de la séance inaugurale en présence du roi et de ses ministres. Les conjurés, qui sont d’anciens officiers catholiques, en relation avec les gouvernants espagnols et peut-être les jésuites, reprochaient au roi anglican Jacques 1er Stuart son intolérance à leur égard. Ils seront contraints à la fuite ou exécutés sitôt découverte leur conspiration.Résultat de recherche d'images pour "gunpowder plot cartoon"

En souvenir de cet événement, les enfants anglais ont gardé l’habitude de faire éclater des pétards chaque 5 novembre.

A Lannion, c’était beaucoup plus calme. Deux tables bien remplies, du gros jeu: votre chroniqueur a poussé la porte pour accomplir sa besogne, puis s’est éclipsé sans attendre.

Table 1, dite « Poudre noire » : navigant le long de poussiereux corridors dans Les contrées de l’horreur François-René, Nex, Jérôme, Guillaume et Maïwen défient collectivement le jeu. Pour rester dans le thème Halloween, un copieux sachet de bonbons orne la table. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le suspense est encore à son comble: Trick or Treat ? Un indice: le sachet était vide. Mais on me souffle dans l’oreillette que le glucose a produit ses effets:  j’entends: « Victoire collective avant le réveil du dieu Abhoth » !

Table 2, dite « Poudre rouge » : à Terraforming Mars Kree’Nox, Benjamin et Nicolas II dégageaient d’impressionnantes volutes de poudre rouge en civilisant Mars. Lequel sera couronné grand colonisateur ? Le forum parlera, n’en doutons pas.

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Séance de VENDREDI 25/08/2017 à Ti Koad

En 1957, le scientifique anglais John Yudkin affirma dans un article du Lancet que le sucre, plus que les graisses, posait un problème de santé publique par les maladies qu’il induisait. En 1972 il résumait ses affirmations dans le livre Pure, White and Deadly. Ses thèses furent combattues par l’industrie agro-alimentaire et ne sont revenues que récemment sur le devant de la scène (au point que certains pensent que le sucre provoque des comportements addictifs). 60 ans plus tard, les visiteurs à Ti-Koad y consommèrent (avec modération) quelques sucreries.

Table 1, dite « Mars » : cela repart vers la planète rouge avec Christophe, Bruno et Mickaël qui inaugurent un nouveau plateau (Elysium) pour Terraforming Mars. Mickaël, l’homme qui plantait des arbres, l’emporte devant Christophe et Bruno.

Table 2, dite « Bounty » : est-ce un paradis, l’île aux pirates de Libertalia ? C’est ce que partent voir Neox, Hélène-maintenant-lannionaise, Xel, F-R et VHN. Xel prend un départ canon dans la première manche (44 points) mais baisse ensuite de rythme ; après les trois campagnes, c’est VHN qui finit en tête malgré ses voisins « bienveillants » (F-R et Neox).

Toujours dans le thème marin, les mêmes se plongent dans Deep Sea Adventure  : grâce à une belle troisième manche, Neox-qui-garde-la-tête-froide-même-sous-l’eau gagne la partie. Xel, pour sa part, a été victime de l’ivresse des profondeurs.

Table 3, dite « M&Ms » : les figurines multicolores de Mechs vs. Minions sont d’excellente qualité et ne sont pas connues pour fondre dans la main. Paul propose leur dose de plastique à Thomas, Frank et Nicolas-2. Ils enchaînent le tuto puis le 3e scénario, qui fait entrer un jeu un boss massif dont ils ont eu la peau épaisse.

Les restants se retrouvent pour la friandise finale, Codenames (dont le plaisir ludique et les éclats de rire sont limite addictifs) avec les Bleus Xel, Paul et VHN et les Rouges Thomas, Christophe, F-R et N2. Les 3 manches seront disputées et se termineront sur le fil du rasoir. Dans la première, l’ouverture de F-R par Mer 4 (Eau, Baleine, Plage et Fond -et non pas Pirate-) donne à son équipe une avance que les adversaires ne parviennent pas à rattraper. Malgré leur choix dès le début de la seconde manche de Nuit pour Vol 2 (c’était Aile et Mouche, mais pas Dragon ??), les Bleus menés par Xel égalisent de justesse avec entre autres un bien vu Randonnée 3 (Marche, Guide, Croix) tandis que les Rouges tâtonnent pour décider si Cadre ou Docteur répondent à Enrichi 3. Dans la manche décisive, VHN réalise en prononçant Philippe Candeloro 3 (pour Glace, Chef et Porte) qu’il patinait en solo, et donc n’avait pas de partenaire à porter ! Jouant le tout pour le tout, il tente dans le dernier tour un Automobile 4 (pour Porte, Club, Volant et Casse). Las ! il restait aussi Coffre et Route que le maître-espion Rouge avait pris soin de garder jusqu’au bout. Nous nous séparâmes donc sur un 21.

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