Séance de MARDI 10/07/2018 à Servel

Il faisait beau, il faisait chaud… Et certains ont fait le choix de rester devant leur téléviseur en ce jour de rencontre footballistique franco-belge. L’équipe de France a marqué 1 seul but ce soir là, l’équipe de Parties Civiles n’a constitué qu’une seule table également. Le parfum de la victoire était enivrant.

On a donc joué collectivement à Mysterium pour une victoire sur le fil avec le défi fantomatique de n’utiliser aucun corbeau. L’équipe de médiums (Nicolas-2, JulienLC, Xel, Olivier et Jérome) a parfois eu du mal à comprendre les visions du prési-fantôme Neox.

La fin du match avait sonné, les klaxons retentissaient, et dehors le chant des supporters troublait la quiétude de l’instant. Mais ici à Lannion, F-R rentre sur le terrain pour se joindre à l’équipe déjà en place et jouer les prolongations avec un Saboteur remporté haut la main par Xel (Il semble que le sabotage ne soit pas un excellent moyen de gagner sa vie). Et comme si les joueurs n’étaient pas déjà assez épuisés physiquement, un Room-25 + extension « Escape Room » dont je ne connais pas l’issue s’imposera en fin de soirée telle une séance de tirs au but.

Ah oui au fait, on est en finale. J’espère qu’il fera beau dimanche, y’aura pas grand monde à la plage.

Séance de VENDREDI 04/05/2018 à St-Elivet

Le 4 mai 1919, peu après la naissance de la République chinoise, 3000 étudiants manifestent à Pékin, sur la place Tien An Men. Ils dénoncent les «21 conditions» présentées par le Japon à leur gouvernement, car elles tendent à une colonisation de la Chine. Ils protestent aussi contre le traité de Versailles qui livre au Japon les concessions allemandes du Chang-toung, une province du nord du pays.

Guidés par de jeunes intellectuels progressistes, les étudiants dénoncent également le poids des traditions, le pouvoir des mandarins et l’oppression des femmes. Ils se montrent favorables à la modernité et aux sciences nouvelles. L’agitation gagne les citadins et les commerçants, dans tout le pays. Elle se double d’un mouvement de boycott des produits japonais, mais reste dans l’immédiat sans effet sur les Occidentaux comme sur les Japonais.

Le «Mouvement du 4-mai», ainsi baptisé par les historiens, n’en est pas moins capital car il traduit l’émergence en Chine d’une conscience patriotique opposée aux Occidentaux comme aux Japonais, et à l’abolition de l’empire mandchou. Plusieurs de ses leaders rejoignent le Parti communiste chinois dans l’espoir de régénérer la Chine. 30 ans plus tard, ils célèbreront sur la place Tien An Men le triomphe de l’insurrection communiste. Et 70 ans plus tard, se rappelant du «Mouvement du 4-mai», d’autres étudiants réclameront la démocratie sur la même place Tien An Men. Leur révolte finira dans un bain de sang, mais débouchera paradoxalement sur une ouverture de leur pays au monde.

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A Lannion, 99 ans plus tard, une longue marche commençait pour certains, qui les mena jusqu’au bout de la nuit.

Table 1, dite « Portrait chinois » : s’il est un jeu qui ressemble au portrait chinois, c’est bien Sherlock Holmes: Détective Conseil – mais les indices déposés ici et là pour identifier le coupable peuvent être trompeurs, et c’est un jeu où on vous posera d’autres questions que le nom du coupable pour savoir si vous avez mené à bien votre affaire…. Peu après avoir entamé l’enquête Avoués dévoués, l’équipe de choc (Dom, Thomas, F.-R., VHS) reçoit la visite impromptue de Maïwenn, venue un peu tard pour rejoindre des tables déjà pleines un peu partout. Nous aussi nous sommes une équipe constituée, commençons-nous à dire, mais – un léger moment de flottement plus tard – après tout, pourquoi pas, cassons l’ordre ancien, féminisions notre brigade, et mettons-nous à l’heure du temps que diable ! Quentin viendra un peu plus tard, en spectateur engagé, assister à la conclusion d’une enquête maîtrisée et terminée sur le score très respectable de 70, score que nous n’avions pas atteint depuis  640 jours !

A l’issue de cette partie, Dom propose de découvrir un petit jeu pour Scorfel, à base de momies, de jets de dés et de grilles en papier. Un jeu possible, comme les filles disent d’un soupirant qu’on ne rêve pas d’inviter dans son lit, mais dont on se contentera faute de mieux.

Table 2, dite « Et moi, et moi, et moi » : à Projet Gaïa, il y avait non pas 700 millions de chinois, mais quatre joueurs en goguette. Et moi, et moi et moi, dit le président Neox qui pourtant ne l’emporta point: c’est Tristan qui s’imposa. C’est la vie, c’est la vie…

Table 3, dite « L’empire du milieu » : à Mechs vs. minions, Paul, un homme bien introduit dans le milieu, accompagne ses camarades vers une victoire triomphale.

Table 4, dite « Insurrection » : à Saboteur on remarqua que le rôle-titre fut tenu trois fois de suite par Xel mais c’est Julien qui l’emporta.

Table 5, dite « May the fourth be with you » : tandis que la soirée revêt ses habits de nuit, Tristan propose de découvrir Black friday – euh comment vous dire, un jeu allemand proposé par Tristan en troisième partie de soirée ?? C’est fort, très fort. « May the fourth be with you » aurait-il pu dire après avoir énoncé les règles. Et Vincent-2 a si bien écouté qu’il s’est imposé, laissant Paul, Xel, Maël et Tristan interdits au coeur de la cité.

Table 6, dite « 21 conditions  » : c’est par Codenames que finit cette soirée où nous retrouvons les protagonistes de la table 1, savoir, pour les Rouges: Dom, Xel, François-René, et pour les Bleus: Maïwenn, Quentin et votre serviteur. Une victoire implacable 3-0 des Rouges, les Bleus ayant laissé passer leur chance plus souvent qu’à leur tour: il aurait fallu remplir pas loin de 21 conditions pour qu’il en fût autrement. On retiendra de cette partie ses points saillants:

  • Une vaine tentative de votre serviteur, sur le tour décisif de la première manche, de faire deviner Tir et Tableau avec un Goya 2: après avoir dû préciser qu’on parlait de Francisco et non pas de Chantal, je me heurtai à l’incompréhension de mes partenaires qui ne connaissaient pas le célèbre El tres de Mayo de 1808 en Madrid, reproduit ci-dessous.
  • Le splendide Gainsbourg 3 de Dom (Chou, Zinc, Génie)
  • L’incompris deuxième mot (après l’évident Fou) de l’indice Psychiatrie 2 de Maïwenn – ce n’était pas Marteau mais Purée ?!?
  • L’incompris deuxième mot (après l’évident Volet) de l’indice Nuit 2 de Maïwenn, une fois évitée la fausse piste du Dragon lancée, depuis le camp adverse, par Dom le facétieux (à travers le tortueux cheminement Dragon -> St-Georges -> Nuits St-Georges !!) – c’était en fait Bise: le petit bisou pour la nuit, quoi !
  • La double tentative – Piocher puis Miner – de Quentin pour faire deviner (Nain, Fer) – quand le premier mot nous avait conduit à une trompeuse Caisse.

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Séance de VENDREDI 09/10/2015 à St-Elivet

Il y a exactement 70 ans, L’École Nationale d’Administration s’établissait dans les murs de l’Hôtel de La Meilleraye, au 56 rue des Saint-Pères. Moins prestigieux, mais plus chaleureux, fut le centre de loisirs de St-Elivet où se réunit en ce vendredi d’automne une bande de joyeux joueurs.

Table 1, dite « dans l’ex-bibliothèque »

Un quarteron de joueurs étaient encore en train de remonter le cours d’une partie fleuve quand le chroniqueur quittait les lieux. Le forum nous apprendra peut-être qui, quoi et comment…

Table 2, dite « un peu plus loin sur la gauche »

Jacques, Thomas, Julien et Laurent investissent l’univers équivoque de Barbarossa, jeu de deck building avec des panzers en porte-jarretelles dedans. Le plus motivé (par le théme) a gagné, c’était Thomas, suivi par le plus motivé (par l’iconographie), à savoir Jacques.

Table 3, dite « au fond près du radiateur »

Xel (le fantôme), Neox, Michał, Thierry, Jeff et VHS s’adonnent à Mysterium, croisement de Cluedo et de Dixit pour ceux qui n’ont pas suivi l’épisode précédent. Miraculeusement, l’équipe parviendra à terminer le jeu victorieusement à la septième heure (à grand renofort de corbeaux) et malgré quelques errements en chemin. On se souviendra de l’énorme poisson (qu’il fallait s’imaginer en merlan) avalant un quidam, et qui était censé rappeler le coiffeur (argot des années 1950 et donc choc de générations), des animaux poilus qui m’avaient aussi orienté vers le coiffeur et non l’exploratrice, et de deux gros rats proposés à la perplexité de Jeff, mais qui n’étaient qu’un leurre…

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Les mêmes enchaînent ensuite une partie de Saboteur où Jeff et Neox tinrent le haut du pavé.

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Séance de MARDI à Ti Koad 20/01

Séance racontée par Xel :
Présents : Dom, Jeff, Maud, Grand Pierre, Néox, Jérôme, Audrey, Léo, Justine, Xel et Hélène (n°3)
Table 1 : Le seigneur des anneaux (collaboratif) : Néox, Hélène, Léo, Grand Pierre et Xel
Où une fois de plus Sauron l’emporte en tuant un à un les gentils hobbits *>:) Démon*;) Clin d’œil
Table 2 : les autres autour d’un Citadelles (?) puis d’un Saboteur (?)
Les noctambules : Maud, Jérôme, Grand Pierre, Jeff et Xel
Chinatown : Maud l’emporte
Les aventuriers du rail : Grand Pierre l’emporte
6 qui prend : Xel l’emporte

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Séance de MARDI à St-Elivet 19/11

Pendant que TF1 gagnait la bataille du cerveau disponible – bravo à eux ! – une session de jeux à 3 tables eut lieu à Parties Civiles.

Table n°1 dite « mais de quoi donc ? »  …

J’ai aperçu David, F-R, MKS, Xel, Hélène la lannionaise et Baptiste « 3mm. What else? » autour d’un Space Cadets puis d’un Saboteur

Table n°2 dite « Shiquoi ? » …

… avec un jeu japanisant et avec la participation de LN la briochine, Baptiste dit « No no cut hair no cry », Jérôme et Audrey. Table poursuivie avec un Sang Rancune. Voici ce qu’en dit Baptiste :

Une table de Shitenno, où Jérôme nous emmena dans le Japon médiéval. C’est un jeu qui mélange placement et tractations, combinaisons de troupes et de ressources. Hélène rafle la victoire d’un point. Les deuxièmes et troisièmes places sont également départagées d’un petit point. Voulant faire mon intéressant, je termine à six ou sept points de la dernière marche du podium.

J’emmenai ensuite cette même table dans une partie de Sang Rancune. Après l’explication des règles à Hélène et Audrey, et un petit rafraîchissement pour Jérôme, nous nous attaquâmes vaillamment au donjon et à ses créatures. De cette aventure périlleuse nous retiendrons un combat contre le Minotaure décidé au Pierre-Feuille-Ciseau, une salle des pièges qui ne nous fit même pas transpirer d’angoisse et de nombreuses traîtrises bienveillantes mais néanmoins douloureuses. Au final Jérôme l’emporte largement avec dix-huit points, ayant massacré du monstre tout au long du donjon. J’arrache la deuxième place en tuant mon unique monstre dans la dernière salle (9 points d’un coup, vive les bonus accordés aux dernières rencontres). Hélène finit troisième avec 6 points et Audrey ferme la marche avec 4 points.

Table n°3 dite « Frustrée » …

make Agricola, not bouse.

… avec Votre Humble Serviteur qui expliqua Agricola à Dominique, Thomas et Rémy pendant que Jeff roupillait. Ce repos de juste lui a permi d’être en pleine forme et remporter la partie. Rémy fut un tantinet dépité par le jeu qui lui impose de nourrir les paysans et « n’avoir le temps pour rien d’autre », Thomas disait que ça lui rappelle les mauvais souvenirs de Tzolkin (ce que je comprends) mais qu’il préfère Agricola (ce que je comprends aussi) enfin Dominique n’avait pas l’air d’être mécontent de sa partie. Et ça c’est pas normal : la 1ère partie d’un jeu doit être pourrie, la première partie d’Agricola doit être atroce. C’est exactement comme se cuiter avec un Single Malt de 30 ans d’âge alors qu’on a jamais goûté de l’alcool auparavant…

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Séance de MARDI à St-Elivet 12/11

Compte-Rendu fait par Xel :

 

3 tables :

 

Table 1 : [Baptiste ex-nuque longue, LN, Audrey et David]

Divers petits jeux apportés par LN en attendant leur cinquième joueur…

Table 1 bis : [les mêmes + François-René]

Mice & Mystics que raconte Baptiste :

F-R, Audrey, David, Hélène et moi nous attaquâmes au premier scénario : la fuite de la prison. Si les fromages furent rares dans les geôles mais nos assauts implacables, ce fut l’inverse une fois mis le museau dehors. Néanmoins, nous atteignîmes sains et saufs le glorieux trou du respectueux arbre, triomphant ainsi de cette initiation au jeu.

S’enchaîna un Room 25 raconté aussi par Baptiste :

Nous enchainâmes ensuite avec un Room 25. David se révéla assez tôt en poussant Hélène dans la pièce tu-rentres-tu-meures (dommage, elle était dans son camp). Pris de fébrilité, F-R me poussa lui-aussi alors que nous étions sur la sortie. J’avais entamé le chemin du retour lorsque l’infâme, le perfide David surgit et me poussa dans une autre pièce tu-rentres-tu-meures, me faisant découvrir avec surprise qu’elle existait en deux exemplaires. Les survivants étant arrivés à la fin de la piste des tours, la victoire revint à David (ainsi qu’à Hélène à titre posthume).

Table 2 : [MKS, Jérôme, JC, CHarlotte et Gwen]

– Small world
– Le saboteur
Table 2 bis : [les mêmes sans MKS]
– ?

Table 3 : [Jeff, Dominique, Thomas, Mélanie, Nicolas et VHN] Funkenschlag sur un air de samba *;) Clin d’œil
Première partie pour Thomas et Dominique.
Partie relativement bisounours : pas d’enchères à la polonaise  mais à la belge ! *;) Clin d’œil
Je gagne la partie avec 14 villes alimentées et encore beaucoup d’argent, Jeff réussit aussi à atteindre les 14 villes alimentées mais avec très peu d’argent en poche, Nicolas alimente 12 villes, Thomas, Mélanie et Dominique ferment la marche.
Table 3 bis : [Jeff, Thomas et VHN]
7 wonders : Jeff l’emporte grâce à ses combos vertes (68 PV ?),  Thomas (47 PV) et VHN (44 PV).

Soit 16 joueurs pour un mardi !
Et un Vincent de passage non comptabilisé *>:) Démon

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Séance de MARDI à St-Elivet 29/10

Encore une séance de mardi qui frôle la sur-population 🙂

David raconte sa table :

Gwen, Baptiste à-la-crinière-raccourcie-mais-tenace, Hélène et VMN s’attablent pour une première partie de Pandémie. Penser que je puisse me souvenir de l’ensemble des rôles interprétés à cette occasion serait faire trop d’honneur à ma mémoire. Mais c’est sous la férule d’une Hélène volontaire que nous partons à l’assaut des virus, trouvons un premier vaccin – mais sans éradiquer la maladie cependant – puis un second… Et nous laissons finalement submerger par une deux éclosions en cascade.

Nous ne nous sentons pas abattus pour autant ! Trop de cartes épidémies glissées dans le jeu, nous disons-nous. Soyons plus modestes. Et c’est avec François-René, soutien psychologique sur la fin de la première partie que nous en entamons une seconde, prévoyant cette fois-ci seulement trois épidémies. « C’est un peu la honte » fait remarquer quelqu’un. Oui mais ce sont des méchantes. De celles qui accélèrent considérablement votre perte et vous faisant regretter de ne pas avoir sorti un jeu de petits chevaux (je note d’ailleurs que ce jeu sort beaucoup trop rarement durant nos réunions). Nous avons d’ailleurs vite compris pourquoi ces cartes sont normalement soigneusement cachées dans l’extension du jeu, et je ne tenterai même pas de résumer cette deuxième partie, car il est une durée en deça de laquelle résumer n’est que paraphraser.

Abasourdis mais toujours debout, Baptiste nous explique les règles de Saboteur. J’échoue à saboter la première manche, et Baptiste la seconde. La partie est interrompue avant la troisième car tout le monde est libre pour une orgie sanguinaire. Je m’éclipse discrètement.

François raconte la table d’Aeroplanes :

Une table, dite « dans un mouchoir »

Le 29 octobre 1929, le mardi noir (Black Tuesday), fut selon John Kenneth Galbraith, le «jour le plus dévastateur dans l’histoire de la Bourse de New York, et peut-être aussi dans toute l’histoire des Bourses». Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d’un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. L’événement n’a jamais été confirmé, et il est à l’origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défénestrés (maiis en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d’acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine). Entre le 22 octobre et le 13 novembre, le Dow Jones perdit 39 %, ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l’État fédéral américain et plus que ce que les États-Unis avaient dépensé pendant toute la Première Guerre Mondiale.

Exactement 84 ans plus tard, Jeff et VHN initient deux « rookies », Dominique et Rémi, à l’art subtil de voyager sans krach à Aeroplanes. Après un exposé limpide des règles par Votre Humble Serviteur, la partie s’engage et les protagonistes empruntent différents destins. Jeff fait main basse sur l’Asie et se fraye un chemin jusqu’à l’Australie, convoyant un lucratif passager à 5 PV. Dominique fait un raid réussi sur l’AmSud et embarque également un passager. Je mets le cap sur l’Afrique et réussis une percée jusqu’en AfSud où je convoie deux voyageurs. Enfin, Rémi, lourdement lesté de pilotes et de radios, réussit l’exploit de faire le trajet Paris – New York, embarquant deux passagers à 5 PV chacun pour une remontée de fin de partie aussi spectaculaire qu’un rally boursier ! Une belle épopée pour chacun, une bataille en Europe partagée avec une sourde empoignade pour Paris et ses deux passagers Amércains, mais en fin de compte, c’est le profit qui régla les horloges. Là aussi, la bataille fut rude: en ère 3, seul 1 point séparaient les locataires de ce podium. Au final, Dominique l’emporte dans un mouchoir avec 45 PV, devant VHS, 43, Rémi, 42, et Jeff, 38, dans un beau vol synchronisé. Séduit, Dominique signa immédiatement le chèque scellant son alliance avec Parties Civiles dans une encre fort sympathique. Les perdants gardèrent le sourire et ne furent pas défenestrés.

Pour conclure sur ce mardi de 2013, il ne fut noir, mais rouge du sang des mortels, mordus à une partie nocturne de Nosferatu, où les mouchoirs furent encore nécessaires. Grégoire fut souvent vampire mais toujours occis, tandis qu’Hélène, également « rookie » sur ce jeu, fut la seule vampire à infliger les 5 blessures mortelles sous la houlette d’un Igor-Thomas démoniaque. Décidément, en cette soirée, les nouvelles recrues étaient talentueuses: rookies, but goodies….

Autres tables :   Amytis, Tzolk’in.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 27/09

Une séance de Parties Civiles, c’est deux soirées d’occupées : une pour jouer, une pour lire les CR.

Et comme pas moins de 16 joueurs étaient présents, et que 7 jeux différents (un record ?) ont été pratiqués ce soir, c’est un CR plus qu’exhaustif que nous vous proposons.

Table n°1, dite « Lettre from Buhulien », racontée par François (de Buhulien), autour de la récente acquisition de Sly « Le Jeune » : Lettres de Whitechapel :

Le 27 septembre 1998, le moteur de recherche Google voyait officiellement le jour. Ce nom a pour origine le terme mathématique googol (gogol en français), qui désigne 10100. Le nombre 10gogol (un gogolplex) dont vient le nom du Quartier général de Google, frappe l’imagination: il serait impossible de l’écrire sur papier car il contient plus de chiffres qu’il y a d’atomes dans l’univers visible. Un symbole de la mission de Google: « organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous ».

C’est exactement 15 ans après que Sylvain le jeune, Ania, Gwen, Jérôme, Michal, Julien, et VHS prennent la direction de Londres à l’époque de la révolution industrielle. Plus précisément, à Whitechapel, dans l’East End, l’un des quartiers les plus pauvres, où œuvraient toutes les victimes de Jack l’Éventreur. Un puissant moteur de recherche eut été bien utile à la police métropolitaine de Londres, qui n’a en effet jamais mis la main sur le meurtrier, ni même sur un suspect crédible…

A ce jeu, il y donc a un meurtrier, et cinq enquêteurs de police. Après un placement initial (lieux des 5 meurtres avérés, forces de police), à chaque nuit, Jack révèle l’emplacement du meurtre (il peut différer cette décision mais il laisse alors plus de temps aux policiers pour s’organiser), puis se déplace secrètement dans le but de rejoindre sa cachette, également secrète. Les enquêteurs doivent le pister à travers le dédale des ruelles londoniennes, et peuvent l’interroger sur son parcours lorsqu’ils passent à proximité de lieux qu’ils suspectent avoir été traversés.

Avec ses ruelles sombres, sa promiscuité, sa foule interlope, son air malsain chargé de maladies et son brouillard issu des usines de la révolution industrielle, l’Est End, réceptacle de la misère dans une capitale tentaculaire, n’est-il pas l’endroit parfait pour finir sa semaine ? Mieux vaut pourtant ne pas y traîner trop: les victimes sont d’abord égorgées. Deux d’entre elles sont éventrées: l’assassin a ouvert l’abdomen et en a retiré les viscères pour les disposer sur l’épaule des cadavres ou les emporter. Un morceau de rein humain fut même envoyé au chef des Comités de vigilance de Whitechapel, accompagné d’une lettre, mais nous y reviendrons. Une victime, dite « Long Liz », fut égorgée, mais non éviscérée : le corps était encore chaud lors de sa découverte et il est probable que son assassin n’ait eu le temps de terminer sa besogne. A l’opposé, la dernière victime, dite Ginger, fut assassinée dans la chambre qu’elle louait, et totalement éviscérée. Ses organes étaient éparpillés dans toute la pièce, l’assassin ayant eu, cette fois, tout le temps d’agir.

Nous étions donc sept, et Sylvain fit office de maître de cérémonie pour la première partie. Je fus désigné comme meurtrier, et choisis ma cachette dans un quartier central, le lieu du meurtre (celui de « Polly », 31 août 1888), étant au nord. Je pris un peu d’avance sur mes poursuivants grâce à quelques pouvoirs fort utiles mais les enquêteurs étaient sur mes talons. Sentant la maréchaussée à mes trousses au bout d’une dizaine d’heures, je pensais rejoindre ma cachette en catimini, mais Julien énonça opportunément une règle inédite qui me privait de mes pouvoirs d’accélération, ce qui m’obligea à raccourcir mon pas. Je fus alors arrêté sur le champ par une enquêtrice débutante qui mit fin à ma fuite et épargna donc 4 précieuses vies. Pour la deuxième partie, Gwen hérita du rôle, Sylvain rejoignit les enquêteurs, alors que je pris le titre officieux de conseil du meurtrier, offrant le rempart illusoire de la loi à une horde de forces de l’ordre aux abois. Pour la première nuit, l’équipe fut conduite par des chefs si incompétents qu’elle se perdit en conjectures sur les passages du meurtrier. Celui-ci vint donc à bout de son premier forfait, cependant il laissa un indice sur sa dernière position connue avant sa cachette. Malgré l’extrême désorganisation d’une maréchaussée aux abois, cette information essentielle permit sa capture tout à la fin de la deuxième nuit (« Dark Anny », 8 septembre 1888), qui fut donc également la seconde. Il n’eut pas le loisir de connaître la troisième nuit, émaillée de deux meurtres (l’attribution à Mr. Jack du premier étant sujette à caution selon les spécialistes), ni d’utiliser le pouvoir spécial des lettres (présumées écrites par l’assassin, même si la controverse fait rage sur leur véracité). L’une d’elle, intitulée « From hell », était fort brève: « Monsieur, je vous envoie une moitié du rein que j’ai pris à une femme que j’ai gardée pour vous l’autre, je l’ai frite et mangée c’était très bon. Je pourrais vous envoyer le couteau ensanglanté qui l’a pris si seulement vous attendez encore un peu. Signé Attrapez-moi quand vous pouvez monsieur Lusk. »

Table n°2 dite « L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai », racontée par Baptiste « nuque pas si longue » :

Une table Les Aventuriers du Rail, dans laquelle Grégoire, Jeff, Xel, David et moi-même nous affrontâmes pour la conquête des USA. L’axe nord-sud entre les Rocheuses et les Appalaches fut rapidement saturé, Jeff David et moi nous battant farouchement pour ces petites liaisons.

Xel entreprenait pour sa part une traversée d’est en ouest. Quand à Grégoire, il tentait d’avoir la totalité de la pioche dans sa main. Comprenant qu’il n’y arriverait pas, il abattit alors son jeu, construisant les grandes liaisons du sud de la carte et s’envolant ainsi en tête des scores. David et Jeff bataillaient pour la seconde place, ayant bien développé leurs réseaux, talonnés par Xel. Limité par de
courtes liaisons, j’étais loin derrière et tentait alors de relier l’ensemble de mes routes dans l’espoir d’obtenir les dix points revenant au réseau le plus long. Mais c’était sans compter sur Grégoire, lui
aussi concourant pour le titre de l’homme à la plus longue route, qui précipita la fin de partie. Partie qu’il emporta haut la main, suivi par David qui pour une initiation au jeu obtint une belle seconde place. Xel et moi-même finîmes groupés. Jeff ferma la marche, pénalisé par un objectif à plus de vingt points non réalisé.

Table n°2bis, par le même narrateur :

nous enchainâmes ensuite avec un Libertalia. Après une rapide explication des règles pour les novices Jeff et Grégoire, et un rafraichissement pour David, nous nous mîmes joyeusement sur la figure à coup de canonniers, de sabres aiguisés, et d’espagnols officiers. Le jeu se déroulant en trois campagnes, Grégoire s’empressa de prendre la tête à l’issue de la première. Un peu trop fébrile dans le partage du butin, il ne pu tenir sa position lors de la seconde campagne, me laissant le champ libre pour lui ravir sa place. La dernière campagne fut brutale, violente, meurtrière, et sans pitié. Du chaos émergèrent deux capitaines premiers ex-æquo : Xel et moi-même, suivis par nos confrères dans un ordre dont le désordre de l’abordage m’empêche de me souvenir.

Table n°3, dite « Démocratique », racontée par Notre Président en Personne.

La troisième table nous permit de découvrir Tzolk’in – Le calendrier maya, acquisition de l’asso après un vote démocratique.

Mes craintes sur ce jeu portaient sur son accessibilité et sa durée. Je fus rassuré sur ces deux points car nous finîmes peu après 23:00 règles comprises, à 4 joueurs ce qui est la config maximale. Les cobayes : Laurent, Jack, Thomas et Votre Ineffable Président.
Le jeu est efficace et les tours rapides. Les règles sont limpides. La mécanique avec les roues imbriquées est originale de même que les actions se déclenchant à la reprise d’ouvriers et non à la pose. Le jeu plaira également à nos joueurs les moins belliqueux car l’interaction est assez limitée. Pour cette partie de découverte, VIP finit d’une courte tête devant Thomas.

Table n°3bis dite « Personne ne sait écrire le nom de ce jeu », par le même Président :

Cette partie fut suivie d’une partie d’Amitys avec Gregoire et Xel remplaçant Jak et Laurent. Gregminatore gagne une fois de plus en nous laissant espérer qu’on remonterait. Merci a lui.

A ce stade de la soirée, il semble que tout semblant d’organisation avait foutu le camp, et les joueurs restants se sont mélangés sur deux nouvelles tables.

Tables n°72 et 73, que François nous relate avec une inhabituelle concision :

Cette nuit sanglante de la Saint-Vincent vit également Gwen, très en verve, dézinguer la compagnie des nains pour prendre la tête à Saboteur, et Thomas, en Nosfératu convaincant sous la férule d’un Igor-JiBee inquiétant, mordre à belle dents ses victimes, les dérouter en se faisant passer pour un de leurs congénères, avant d’être frappé du pieu ancestral. Une soirée à rallonge donc, pour cette nuit de pleine lune. Mais comme le dit le dicton: à la Saint-Vincent, prends ton temps.

Les mêmes parties, narrées cette fois par Baptiste :

La soirée entrant dans sa deuxième partie, je lançai une partie de Saboteur avec François, Jérôme et Gwen pour patienter en attendant la fin de la table d’Amyitis. La première manche fut placée sous le signe du sabotage le plus total. Quelle ne fut pas notre surprise, en atteignant la pépite, de nous rendre compte que nous étions tous de bons mineurs. Comme quoi, coopérer n’est pas la chose la plus aisée. La deuxième manche révéla également la si convoitée caillasse, malgré les efforts remarquables du saboteur François qui éboula et se répara sans sourciller. La troisième et dernière manche de la partie fut la plus
rapide, VHS n’ayant pour saboter ses adversaires qu’une pauvre carte éboulement. Au décompte des points, c’est Gwen qui grimpa sur la première marche du podium.

La nuit était tombée depuis longtemps, et malgré sa fatigue, Notre Illustre Président accepta de se transformer une fois de plus en ignoble Igor dans une partie de Nosferatu à laquelle participèrent les vétérans chasseurs François, Grégoire, Thomas, Xel et moi. Nous fûmes secondés dans notre tâche par deux débutants : Jérôme et Gwen. Les suspicions à propos de l’identité du vampire fusèrent de tous côtés, Grégoire établissant ses fameuses listes grâce à son désormais célèbre strabisme d’ancienne chauve-souris. Tous les rituels furent utilisés, et l’étau se resserrant, quoi de plus naturel que de prouver qu’à ce jeu, quels que soient nos soupçons, il faut toujours pieuter Thomas. Sage décision, qui mit fin à ses vils agissements draculesques.

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Séance de MARDI à St-Elivet 25/06

2 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « La plupart des remèdes contre le hoquet sont faits pour amuser les autres. » …

… et un Hermagor avec François, David & Co

Table n°2 dite  «Des fois, je me dis que la preuve qu’il y a des êtres intelligents ailleurs que sur Terre est qu’ils n’ont pas essayé de nous contacter.» …

… racontée par Baptiste 1er dit « pub pour cheveux forts et racines saines » :

Lors de cette séance, il y eut une table de 1969 avec Jeff, Xel, Jérôme et moi. Menant la France, notre trésorier prouva que la French Touch, c’était de faire des jets de dés abusifs et d’enchainer les missions prestigieuses. Xel et la Mère Russie n’étant pas en reste, ils devancèrent rapidement leurs deux adversaires qui découvraient le jeu. L’américain Jérôme et le canadien Baptiste, dirigeants de jeunes nations, en étaient encore à essayer de dessiner une fusée quand leurs opposants préparaient déjà le grand voyage aller-retour vers la Lune. Au final, Xel l’emporte d’un petit nez orbital sur Jeff. Loin derrière, dans une autre galaxie, Baptiste arrache une troisième place d’un autre petit nez orbital sur Jérôme.

Les quatre larrons enchaînèrent ensuite avec un Saboteur. Lors des trois manches, le félon fut Jérôme qui ne pu empêcher les mineurs de découvrir à chaque fois la pépite. Et comme c’est un jeu où le plus riche gagne, c’est sans surprise que notre trésorier s’imposa. Il paraîtrait qu’il se trouve toujours dans la mine à compter ses pépites…

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Séance de MARDI à St-Elivet 16/11

2 tables pour la séance de mardi !

Table n°1 dite « legère » …

… conçue à l’initiative de Franck qui amena Jeff, Aurore et Fabien devant un Dice Town. Par la suite les mêmes ont prolongé la séance par un Saboteur. Seul le forum dira qui a gagné.

Table n°2 dite « classique » …

… où Elisa et Michał ont abordé le monstre sacré (THE jeu le plus communément apprécié par un échantillon significatif de joueurs de PC : cf >>> ce post <<<) à savoir Funkenschlag. Expliqué par Votre Humble Serviteur et secondé par Marie-Anne le jeu est passé comme une lettre à la poste. Cependant ce matin Michał me disait qu’il a préféré Hansa Teutonica de l’autre semaine, notamment parce qu’il était plus dynamique. Hmmm…

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