Encore une séance de mardi qui frôle la sur-population 🙂
David raconte sa table :
Gwen, Baptiste à-la-crinière-raccourcie-mais-tenace, Hélène et VMN s’attablent pour une première partie de Pandémie. Penser que je puisse me souvenir de l’ensemble des rôles interprétés à cette occasion serait faire trop d’honneur à ma mémoire. Mais c’est sous la férule d’une Hélène volontaire que nous partons à l’assaut des virus, trouvons un premier vaccin – mais sans éradiquer la maladie cependant – puis un second… Et nous laissons finalement submerger par une deux éclosions en cascade.
Nous ne nous sentons pas abattus pour autant ! Trop de cartes épidémies glissées dans le jeu, nous disons-nous. Soyons plus modestes. Et c’est avec François-René, soutien psychologique sur la fin de la première partie que nous en entamons une seconde, prévoyant cette fois-ci seulement trois épidémies. « C’est un peu la honte » fait remarquer quelqu’un. Oui mais ce sont des méchantes. De celles qui accélèrent considérablement votre perte et vous faisant regretter de ne pas avoir sorti un jeu de petits chevaux (je note d’ailleurs que ce jeu sort beaucoup trop rarement durant nos réunions). Nous avons d’ailleurs vite compris pourquoi ces cartes sont normalement soigneusement cachées dans l’extension du jeu, et je ne tenterai même pas de résumer cette deuxième partie, car il est une durée en deça de laquelle résumer n’est que paraphraser.
Abasourdis mais toujours debout, Baptiste nous explique les règles de Saboteur. J’échoue à saboter la première manche, et Baptiste la seconde. La partie est interrompue avant la troisième car tout le monde est libre pour une orgie sanguinaire. Je m’éclipse discrètement.
François raconte la table d’Aeroplanes :
Une table, dite « dans un mouchoir »
Le 29 octobre 1929, le mardi noir (Black Tuesday), fut selon John Kenneth Galbraith, le «jour le plus dévastateur dans l’histoire de la Bourse de New York, et peut-être aussi dans toute l’histoire des Bourses». Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d’un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. L’événement n’a jamais été confirmé, et il est à l’origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défénestrés (maiis en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d’acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine). Entre le 22 octobre et le 13 novembre, le Dow Jones perdit 39 %, ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l’État fédéral américain et plus que ce que les États-Unis avaient dépensé pendant toute la Première Guerre Mondiale.
Exactement 84 ans plus tard, Jeff et VHN initient deux « rookies », Dominique et Rémi, à l’art subtil de voyager sans krach à Aeroplanes. Après un exposé limpide des règles par Votre Humble Serviteur, la partie s’engage et les protagonistes empruntent différents destins. Jeff fait main basse sur l’Asie et se fraye un chemin jusqu’à l’Australie, convoyant un lucratif passager à 5 PV. Dominique fait un raid réussi sur l’AmSud et embarque également un passager. Je mets le cap sur l’Afrique et réussis une percée jusqu’en AfSud où je convoie deux voyageurs. Enfin, Rémi, lourdement lesté de pilotes et de radios, réussit l’exploit de faire le trajet Paris – New York, embarquant deux passagers à 5 PV chacun pour une remontée de fin de partie aussi spectaculaire qu’un rally boursier ! Une belle épopée pour chacun, une bataille en Europe partagée avec une sourde empoignade pour Paris et ses deux passagers Amércains, mais en fin de compte, c’est le profit qui régla les horloges. Là aussi, la bataille fut rude: en ère 3, seul 1 point séparaient les locataires de ce podium. Au final, Dominique l’emporte dans un mouchoir avec 45 PV, devant VHS, 43, Rémi, 42, et Jeff, 38, dans un beau vol synchronisé. Séduit, Dominique signa immédiatement le chèque scellant son alliance avec Parties Civiles dans une encre fort sympathique. Les perdants gardèrent le sourire et ne furent pas défenestrés.
Pour conclure sur ce mardi de 2013, il ne fut noir, mais rouge du sang des mortels, mordus à une partie nocturne de Nosferatu, où les mouchoirs furent encore nécessaires. Grégoire fut souvent vampire mais toujours occis, tandis qu’Hélène, également « rookie » sur ce jeu, fut la seule vampire à infliger les 5 blessures mortelles sous la houlette d’un Igor-Thomas démoniaque. Décidément, en cette soirée, les nouvelles recrues étaient talentueuses: rookies, but goodies….
Autres tables : Amytis, Tzolk’in.
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