Séance de VENDREDI 16/07/2021 à Servel

Le 16 juillet 1945 eut lieu dans le désert américain du Nouveau-Mexique, près de Los Alamos, la première explosion atomique. Cet essai en grandeur nature précède de trois semaines le largage meurtrier et sans précédent d’une bombe atomique au-dessus de la ville japonaise d’Hiroshima. Le nom de code Trinity lui fut proposé par le physicien Robert Oppenheimer dirigeant le laboratoire de Los Alamos en référence à un poème de John Donne sur la Trinité.

Dans le cadre du projet Manhattan, les scientifiques avaient développé une arme à fission utilisant du plutonium surnommée « Gadget » mais, en raison de sa complexité, ils n’étaient pas certains qu’elle fonctionnerait. Il fut donc décidé de réaliser un essai dans une région isolée et inhabitée, et le choix se porta à la fin de l’année 1944 sur cette zone désertique au Nouveau-Mexique, la bien nommée Jornada del Muerto.

Bulle de plasma de 266 mètres de diamètre formée par Gadget, lors de l'essai Trinity, après 0,025 seconde.

Une répétition fut organisée le 7 mai avec 108 tonnes d’explosifs mélangées à des particules radioactives pour calibrer les instruments. La détonation de Gadget dégagea une énergie d’environ 21 kilotonnes de TNT et fut considérée comme un succès par les observateurs. Bien que l’explosion ait été vue et entendue à des dizaines de kilomètres, le public ne fut informé de l’essai que le 12 août à la publication du rapport Smyth.

76 ans plus tard, une séance de Parties Civiles fit grand bruit à Lannion et aux alentours.

Table 1, dite « Inspecteur Gadget » : Lucas est devenu un pilier de nos soirées, et il ne vient jamais sans gadgets. Pas de grosse valise de Mah-Jong ce soir, mais les jolis cailloux de toutes les couleurs de It’s a wonderful world. Aucune bavure dans cette inspection en règle où Fabrice, un nouveau venu fort sympathique (et que nous appellerons pour plus de simplicité Fabrice-alias-Fabrice), et Olivier firent figure de victimes, expiatoires mais néanmoins admiratives de la maîtrise de leur initiateur. Il tenta ensuite de les mettre de son côté avec le coopératif Enchanteur, mais ils durent déchanter.

Table 2, dite « Sainte Trinité » : Mickaël apporte Blood rage et, au nom du père, récite son sermon, il le connaît par cœur désormais. Elouann, le fils, mesura que, même détenteur d’une liberté de locomotion toute nouvelle, il n’était encore qu’un humain, tout comme Axel, le Saint-Esprit descendu de ses hauteurs avec la légèreté de la colombe.

Table 3, dite « Fission de cœur » : Du groupe de six joueurs sans table encore alors que la soirée s’avançait, et qui hésitait à fusionner, Vincent et Thomas provoquèrent une fission de cœur en se retrouvant à Shards of Infinity. Deux joueurs qui s’apprécient, donc, ce qui ne les empêcha pas de croiser le fer. Au bout des ébats, un oxymore: c’est Thomas qui imposa sa « suprépapamacie » sur le score de 2-1.

Table 4, dite « Manhattan Transfer » : Les rescapés de la fission sus-mentionnée se retrouvent à Las Vegas, où Dom joue le caïd (300 k$) devant Xel (290 k$), VHS (270 k$) et François-René (270 k$ également), puis la soirée tourne à la Vendetta sous la double patronage de Bruno Faidutti (l’auteur du jeu) et Gogo Yubari (qui présente la particularité d’être à la fois une écolière japonaise et un tueur à gages), et à un tableau de score inversé (François-René 23, VHS et Xel 21, Dom 16).

Vendetta - Vampire : La Mascarade

Table 5, dite « Alerte rouge » : Un Codenames final réunit, comme il est de tradition, deux équipes:
Bleus: Xel, VHS, Thomas, Axel
Rouges: Dom, Vincent, François-René, Elouann
Les bleus furent atomisés dans cette partie qui tourna à l’alerte rouge (4-0). La faute au professeur Tournesol, qu’on croyait être un génie, à Michou, interprète d’une jolie quadrangulation (Paris, Champ, Boîte, Piano), à un siège rotatif mortel, et à une poudre explosive !

Séance de VENDREDI 25/10/2019 à Servel

Le 25 octobre 1415 se déroulait la bataille d’Azincourt. Les troupes françaises, fortes de 15 000 hommes, y tentent de barrer la route aux 8 000 de l’armée du roi d’Angleterre Henri V, qui veut regagner Calais, devenue anglaise depuis 1347, et donc, par là même, l’Angleterre.

La bataille se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers anglais et gallois, équipés de grands arcs à très longue portée. Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l’ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, qui se renforcera avec l’invention des armes à feu. Elle est, en réaction, une cause majeure de l’épopée de Jeanne d’Arc, puis de l’investissement dans l’artillerie qui deviendra une spécialité française.

Les pertes des Anglais sont de 13 chevaliers et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 6 000 chevaliers dont le connétable, et de nombreux grands seigneurs. La débâcle de la chevalerie française d’Azincourt, qui fait suite à celles de Crécy et de Poitiers, prive la France de cadres administratifs et militaires en grand nombre du fait des nombreux tués chez les baillis et les sénéchaux du roi. Elle met également en évidence la conception dépassée que se font de la guerre les armées françaises en particulier une partie de la chevalerie, alors qu’Anglais et Ottomans ont déjà organisé des armées unies et disciplinées : les Français, supérieurs en nombre, mais incapables d’obéir à un chef unique et placés dans l’impossibilité de faire manœuvrer les chevaux, comme à la bataille de Poitiers, soixante ans auparavant, auraient eu intérêt à négocier avec Henri V, qui avait abandonné son rêve de revendiquer la couronne de France.

Cette bataille marque un tournant dans l’art de la guerre en Europe : des armées plus maniables et plus articulées (comme l’était déjà celle d’Édouard III, dont la composition et le comportement permettaient de préfigurer le déroulement des batailles intervenant dès la fin du XIVe siècle) défont des masses hétéroclites pleines d’inutile bravoure. Enfin, cette bataille fait naître dans la population française un sentiment anti-anglais, qui nourrit un patriotisme préexistant en France depuis la bataille de Bouvines, et qui s’amplifiera au cours de la guerre de Cent Ans.

604 ans après Azincourt, la pluie tombait dru sur Lannion, et, si aucun cheval ne s’y embourba, la soirée fut peuplée de fantômes.

Table 1, dite « Planification défaillante » : sorti tout droit du moyen-âge, Hermagor, qui fait son retour après 3 ans de purgatoire sur nos tables, est le premier fantôme de cette soirée. Votre narrateur y initie Gérard, un homme d’expériences, et Benoît, nouveau venu chez nous. Une partie étrange que votre serviteur sembla dominer largement tandis que Gérard paraissait en perdition, peinant à établir ses citadelles. Mais tout se détraqua dans le dernier tour: ayant épuisé toutes mes citadelles, je me retrouvai à l’arrêt, et la machine s’enraya. Et Benoît s’impose largement avec 133, devant Gérard, 109, suite à une remontada de folie, et je termine dernier avec 95 !

Table 2, dite « Au champ d’honneur » : à l’issue de cette table de V Commandos les fantômes de Camille, Olivier, Jérôme, Nicolas II flottaient dans l’air. Les quatre terminent sur le carreau, malgré un premier objectif atteint.

Table 3, dite « Jaune canari » : à Wingspan c’est le jaune canari de Thomas, 86, qui sort en tête, un battement d’ailes devant Vincent, 82, et Julien, 81. Un vol d’hirondelles plus loin, Xel nous fait comprendre que son score lui rappelle l’Orne.

Table 4, dite « Maillot jaune » : à Shards of Infinity la table 3 refait le match, mais enregistre le même vainqueur !

Table 5, dite « Ghostbusters » : à Demeures de l’épouvante, les fantômes étaient omniprésents. La fin en fut déroutante Y a-t-il une vie dans l’au-delà se demandèrent Neox, François-René, Olivier et Thomas_2nd ? Une chose est sûre, Anthony, qui a collectionné les indices, ne s’y ennuiera pas.

Table 6, dite « Triangle isocèle » : un Mythic Battle à trois, c’est chacun pour soi. Mais comme dans tout bon triangle amoureux, il faut que deux s’y chamaillent: ce fut le cas d’Axel et Mickaël, permettant à Armand, le troisième larron qui jouait Artémis, de tirer les marrons du feu sans effort.

Table 7, dite « Ni grâce ni pardon » : on résumera cette partie de A song of ice and fire dans l’univers de GOT à l’équation suivante: Stark.Jack > Lannister.Jeff. Ni grâce ni pardon, comme l’a chanté Cabrel à propos d’Azincourt.

Table 8, dite « Lucas crâna » : Lucas était désireux de découvrir Race for the Galaxy, Dom l’initie en compagnie de Thibault. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’initié s’en est bien tiré ! A la première partie, il déroule une stratégie quasi-parfaite basée sur les ressources brunes et finit avec 62 PV (contre 34 et 21 respectivement). Tout le monde repart pour une seconde partie que Lucas, avec 4 mondes de production et 4 développements de valeur 6, remporte de nouveau avec 50 PV.

Table 9, dite « Fantômes de nuit » : comme la soirée ne finit toujours pas, nous abandonnons Camille, François-René et Neox à Greenville 1989 – un jeu narratif, où les joueurs incarnent une bande d’adolescents coincés dans un univers parallèle et cauchemardesque. Les fantômes de la nuit enveloppent l’issue de cette quête.

Table 10, dite « Ombres de nuit .» : c’est notre dernier revenant de la soirée: Shadow hunters n’était pas sorti sur nos tables depuis un an. Jérôme était bien sûr à la manœuvre ! Les ombres de la nuit enveloppent l’issue de cette joute.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum


Séance de VENDREDI 30/08/2019 à Servel

Afficher l’image source

En ce 30 août, le milliardaire américain Warren Buffet entrait dans sa quatre-vingt dixième année. Lui qu’on surnomme l’oracle d’Omaha a prodigué nombre de conseils aux investisseurs, et qui pourraient aussi concerner les joueurs invétérés de Parties Civiles, comme on va le voir.

Table 1, dite « Patience et longueur de temps » : A l’orée de cette soirée, Dom n’a qu’une idée en tête: amener des joueurs à sa table de Grand Austria Hotel, un jeu de gestion dans l’univers de l’hôtellerie viennoise, très bien conçu mais qui comporte des pièges, on y reviendra. Si votre serviteur est d’emblée conquis, les autres chalands ne se bousculent pas, mais notre homme fait avec tant d’ardeur son numéro de réclame que la table se peuple finalement de deux joueurs supplémentaires: Pierre et Yannick. Ce dernier, réticent au départ, enchaîne les combinaisons gagnantes, et termine avec un score magnifique de 164, seulement coiffé par Dom qui réalise un historique 174, grâce à des artisans aux mains d’or qui multiplient vins, cafés et autres strudel. Pierre a été clairvoyant et aboutit à 92. Quant à votre narrateur, bien parti, et en tête à mi-parcours, il est foudroyé par un choix de chambres malheureux, misant à la fois sur les jaunes et les rouges. A courir deux lièvres, il n’arriva jamais à sécuriser leurs bonus, et mourut de famine d’argent et de prestige sur la piste de l’empereur. Les derniers tours lui furent un chemin de croix (pour un score final de 55) avec un tirage de dés catastrophiques qui l’incita à passer par deux fois, espérant un retour à meilleure fortune (un tirage de dés différent), si ses collègues faisaient de même. Mais ceci n’arriva pas, les tours s’effilochaient et la partie s’étira en une infinie langueur, chacun prenant le temps qu’il faut pour mesurer toutes ses options, car, comme le dit Warren Buffet, « On ne peut pas faire un bébé en un mois en mettant neuf femmes sur l’affaire « . Au dernier tour, votre narrateur perdit même une carte artisan, sur laquelle Yannick misait pour la copier, lui ôtant 18 points de bonus final et presque la victoire (mais, selon les calculs à chaud de Dom, il aurait perdu quand même de 1 point !).

Table 2, dite « Sur le carreau » : trois joueurs en goguette pour une sympathique table de Azul, dans sa deuxième version où l’on construit à la fois en vitraux et céramiques. Maxime, Julien et Camille s’adjugent chacun une partie, tandis que Jack reste sur le carreau et repart bredouille, faute d’avoir respecté l’adage de Warren Buffet: “Les tournois sont gagnés par les gens qui se concentrent sur le jeu, pas sur le tableau des scores.”

Table 3, dite « Oeuvre utile » : dans cette aventure de Mythic battles, le petit Paul, associé à Mathieu, nous rapporte qu’ils ont « gagné comme des vieux », face à Axel et Mickaël. La sagesse n’attend pas le nombre des années, à l’instar de cette pensée de l’oracle d’Omaha au soir de sa vie: “Si je voulais, je pourrais engager 10 000 personnes pour ne faire rien d’autre que peindre mon portrait toute la journée pendant le reste de leur vie. Et le PIB du pays augmenterait. Mais l’utilité du produit fini serait de zéro, et j’empêcherais ces 10 000 personnes de se consacrer à la recherche contre le SIDA, la santé, ou l’éducation ».

Table 4, dite « Force de l’habitude » : La campagne continue pour Le seigneur des anneaux, où LN, Baptiste, Neox et F.-R. ont engrangé une victoire, pas totale cependant car il leur manquait des bonus. La force de l’habitude leur a manqué, mais cela viendra: selon Buffet, “Les chaines de l’habitude sont trop légères pour être senties jusqu’à ce qu’elles soient trop lourdes pour être brisées.”

Table 5, dite « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » : à Brass: Birmingham Thomas a roulé sur Xel et Tristan, culminant avec le score prodigieux de 203 ! Un score extraordinaire obtenu par une manière ordinaire, ce n’est pas une mauvaise méthode. “Pour que tout se passe bien, vous n’aurez à faire que peu de choses bien dans votre vie du moment que vous ne faites pas trop de choses mal. Il n’est pas nécessaire de faire les choses de manière extraordinaire pour obtenir des résultats extraordinaires.”

Table 6, dite « Métier à risque » : les deux Olivier, Frank et un quatrième s’essaient à Négociateur prise d’otages – un jeu coopératif qu’ils ont deux fois gagné, la première fois avec 50% de pertes humaines, la seconde en préservant tous les otages. La prise d’otages est un métier parfois lucratif, mais déconseillé pour l’investisseur car il ne répond pas aux critères énoncés par le sage américain: “J’essaie d’investir dans des sociétés d’une qualité telle qu’elles fonctionneraient même si un idiot les dirigeait. Car tôt ou tard cela arrive toujours.”

Table 7, dite « Futur incertain » : un Shards of Infinity rassemble les joueurs de la table 6, rejoints par Olivier-3. Un jeu où il faut bien anticiper les actions de ses adversaires, car, c’est clair, « Dans le monde des affaires, le rétroviseur est toujours plus clair que le pare-brise.« 

Table 8, dite « Maillot jaune » : à Deep sea adventures on plonge pour pêcher de lucratifs trésors, mais il faut savoir se retirer à temps. Thomas l’emporte, mettant à profit la célèbre maxime “C’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent sans maillot.”

Table 9, dite « Le sens de l’histoire » : à Kobayakawa une poignée de joueurs se retrouvent plongés dans le Moyen-âge japonais, où les clans samouraïs se battent pour la domination des terres de l’archipel. Mais être le plus fort ne suffit pas toujours car les alliances du puissant clan changent comme le vent, accordant parfois la victoire au plus faible. Un jeu tactique où il faut savoir misé avec un optimisme raisonné, car, tout bon investisseur le sait, « L’optimisme est l’ennemi de l’acheteur rationnel.”. François-René et votre serviteur ont su garder leurs nerfs et l’emportent de concert.

Table 10, dite « L’histoire sans fin » : encore un Mythic battles final en mode duel entre Axel (qui fait le plein avant de nous quitter pour d’autres rivages) et Mickaël. Le profit peut être au coin de la rue de l’ennui, nous apprend Buffet, qui exposa un jour sa méthode ainsi: “Notre approche est de tirer profit du manque de changement plutôt que du changement. Lorsque j’investis dans les chewing gums Wrigley, c’est le manque de changement qui m’intéresse.”

Table 11, dite « Mouvements de foule » : à Time bomb, il faut savoir observer ses adversaires. Comme le disait le milliardaire, “Vous devez séparer votre opinion de celle de la foule. Les comportements grégaires conduisent les cerveaux à la paralysie. » Un précepte mis à l’oeuvre avec succès par les terroristes qui s’adjugent deux parties, chaque fois avec François-René à la manœuvre.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de MARDI 20/08/2019 à Servel

Par la circulaire du 20 août 1866, Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique de Napoléon III, institue un certificat d’études primaires destiné aux « élèves qui auraient subi avec succès un examen portant au moins sur l’enseignement obligatoire », c’est-à-dire la lecture, l’écriture, l’orthographe, le calcul et le système métrique.

L’organisation de l’examen est laissé à la libre discrétion des conseils généraux qui administrent les départements et il faudra attendre un arrêté de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique sous la IIIe République, le 28 mars 1882, pour qu’enfin l’examen soit organisé sur une base nationale.

Le « certif » va très vite devenir le sésame des jeunes paysans méritants vers les emplois de la fonction publique et un moteur puissant d’ascension sociale. Il va aussi contribuer à la sanctification de l’école et de la culture classique (souci de l’orthographe et de la calligraphie, passion pour l’Histoire…). Pourtant, même après la Seconde Guerre mondiale, il ne sera octroyé qu’à la moitié de chaque classe d’âge, les instituteurs ne présentant à l’examen que leurs meilleurs éléments….

Résultat d’images pour certifict etudes cartoon

A Parties Civiles aussi, la rentrée approche. L’occasion rêvée de féliciter nos pensionnaires les plus méritants !

Table 1, dite « Hors délais » : un Terraforming Mars accueille Benjamin, Olivier-3, Jack et deux visiteurs, avec qui il fit affaire. Les candidats ont planché tellement fort qu’ils n’ont pu rendre leur copie à temps et ne seront pas notés.

Résultat de recherche d'images pour "pax pamir"
Pax Pamir, I et II

Table 2, dite « Composition d’histoire » : un ancien disciple, Gérard, retrouve, à l’instant de quitter le chemin des écoliers, celui de Parties Civiles. Il amène un sujet d’étude familier, dans la grande famille des Pax qu’il suit avec assiduité: Pax Pamir, seconde édition – mais il a aussi la première ! Nous voici plongés dans l’Afghanistan compliqué et ses ingérences étrangères (Russie et Grande Bretagne), les alliances formant une part intégrante du jeu. Une partie découverte que votre narrateur remporte avec 6 points, devant Dom, 1, et Gérard, 0. Les scores sont peu significatifs, reflétant surtout une alliance British qui me permit de forcer le destin, et une analyse à voix haute de Gérard qui énonça le mouvement gagnant pour une partie écourtée du fait des règles. On y rejouera avec plaisir, mais sans communiquer !

Table 3, dite « L’école des marris » : à Mythotopia, nous enregistrons la victoire d’un étudiant prometteur, Axel. Camille, Thomas et Vincent en ont été fort marris, ce dernier ayant été la victime d’une attaque-surprise….

Table 4, dite « Buissonnière » : Le seigneur des anneaux a vu une victoire facile de LN, Neox, F.-R., Vincent-3 et Baptiste, victoire qui a pris la forme d’un pèlerinage par les chemins de Compostelle.

Table 5, dite « Copiés collés » : à Non merci il faut parfois copier ce que fait son voisin, mais aussi éviter de rester collés avec les grosses cartes faute de moyens. Votre narrateur remporte une première partie juste devant LN, avec 15 (en une seule carte !), imité ensuite par Dom qui rafle deux autres manches en copiant (en mieux) la stratégie de ses voisins. Au total des trois manches c’est encore lui qui s’impose, talonné par F.-R (66 à 59). Au fond du classement, Baptiste a mangé des cartes à n’en plus finir, s’infligeant 196 points en trois manches !

Table 6, dite « Oral de rattrapage » : à Shards of Infinity Camille et Thomas essaient de se racheter de leur échec antérieur dans un tête-à-tête aux allures d’oral de rattrapage. L’un des deux y réussit, mais on se saurait vous dire qui.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 22/06/2018 à Ti Koad

En ce 22 juin, Dan Brown fêtait son anniversaire. Si ses trois premiers romans ont eu peu de succès, avec moins de 10 000 exemplaires pour leur première édition, le quatrième, Da Vinci Code, est devenu un best-seller, https://i.pinimg.com/736x/9f/e4/1b/9fe41b9a23d7c0f7443f0e368c1f0540--cartoon-picture-dan-brown.jpgallant jusqu’à être en tête de la liste des meilleures ventes du New York Times pendant sa première semaine de sortie en 2003. C’est maintenant l’un des livres les plus populaires de tous les temps avec 86 millions d’exemplaires vendus dans le monde.

Et voici maintenant le compte-rendu d’une soirée de jeux pleine d’intrigues et de mystères…

Table 1, dite « Forteresse digitale » : retour de l’opus de Martin Wallace: A handful of stars. Thomas et votre serviteur remettent le couvert de mardi, tandis que Tristan et Michal découvrent. Une partie où Thomas (47), bénéficiant d’un tirage avantageux qui voyaient ses planètes bien alignées, bâtit peu à peu de ses propres doigts un inexpugnable forteresse – avec notamment un +6 au combat dans sa réserve. C’en était trop pour Tristan (39), qui lui céda le pas sur la fin, devançant votre narrateur (35) – stoppé en plein vol par un raid aussi vain que meurtrier de son voisin, Michal (24), qui pour sa part n’eut pas l’air d’apprécier le jeu et en particulier sa sophistiquée résolution des combats. « Pourquoi ne pas juste lancer des dés » ? Lança-t-il par bravade en quittant la table. Parce que c’est un Wallace bien sûr !

Table 2, dite « Deception point »  : au royaume des magiciens de Trickerion: Legends of illusion les arnaques et autres tromperies sont légion, comme dans le roman de Dan Brown. Xel faillit en être victime sur une erreur de comptage, mais c’est bien elle, qui de 2 points, domine le fier aréopage emmené par Maël, Neox et Julien-de-Paimpol, excusez du peu !

Table 3, dite « Anges et démons » : à Formule Dé, deux anges (Paul junior et Nicolas II) étaient à table avec un démon (Xof). Une partie dont on retiendra surtout, faute de feuille de score, cette interrogation d’un joueur – que les plus de cinquante ans ne peuvent pas comprendre: « Qui c’est, Alain Prost » ?

Table 4, dite « Les grenouilles heureuses » : à ses débuts, Dan Brown s’orientait vers une carrière musicale, créant des effets avec un synthétiseur. Il produisit notamment une cassette pour enfants avec des chansons telles que « les grenouilles heureuses » ! Voilà qui convient parfaitement pour désigner avec affection Benjamin et Linnéa, deux nouveaux amis (pour la vie ?), qui enchaînent avec ravissement deux parties de Peloponnes. C’est d’abord Vincent-2 qui s’impose, suivi ensuite par Olivier.

Table 5, dite « Origine » : Shards of Infinity est de retour: à ce jeu d’affrontement, jusqu’à l’élimination de tous sauf un, de la grande famille des deck builders, votre serviteur et Thomas sont retournés à leur origine de poussière. Tristan fut le seul survivant, et, comme il est infiniment grand, il remit le couvert avec Thomas tandis que votre narrateur se glissait dans le noir manteau de la nuit.

Table 6, dite « Inferno » : à Time bomb beaucoup trop de joueurs furent présents pour les tous nommer, mais on assure qu’il y avait une ambiance d’enfer.

Table 7, dite « Le symbole perdu » : à Innovation, Xel a longtemps cherché le symbole permettant de contrer les cartes meurtrières de Maël, et a fini par le trouver à l’autre bout de la nuit.

Table 8, dite « Da vinci code » :  à Death Angel François-René, Nicolas II, Xof et Cédric jouent, et jouent encore à percer le mystère de la mort de l’ange…

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 15/06/2018 à St-Elivet

« Les années 80, j’y étais ! » pourrait chevroter le narrateur, et effectivement personne n’est parfait. Dans le domaine musical, ce n’est certainement pas un millésime de garde. Et si vous n’avez peur de rien, allez voir sur les clips les coiffures de l’époque ! Attachez vos ceintures, coiffez vos casques (audio) et suivez le guide du Top-50.

Table 1, dite « Les démons de minuit » (1987) : la petite bande de Gloomhaven s’étant aguerrie, elle va désormais affronter des monstres de niveau 3. Toujours à la recherche des sombres forces qui font rien qu’à gâcher la vie paisible des citoyens de Gloomhaven, elle se fait envoyer (par téléportation, mar plij !) dans le Plane of Night détruire une colonne maléfique qui s’élève jusqu’aux cieux. Trois pièces en enfilade avec plein de pièges (qu’il est toujours plaisant de désamorcer en attirant dessus un ennemi) et des Deep Terror qu’on a commis l’erreur de ne pas assez prendre au sérieux (certes ils ne bougent pas mais ils ont d’efficaces moyens de nuire). Tels des Ghostbusters (1984) il a fallu nettoyer quantité de Night Demons et de Black Imps qui empoisonnent plus vite qu’on arrive à se soigner, Julien succombant à force d’encaisser leurs attaques. Les 3 rescapés se retrouvent face à la colonne et s’acharnent sur elle. Jacques réussit à forcer un des monstres à s’en prendre aux siens, avant lui aussi de s’éteindre. Les deux derniers personnages finissent le travail mais que c’était serré, un vrai thriller (1982) !

Table 2, dite « Everybody wants to rule the world » (1985) : Jérôme, F-R, Sophie, Nicolas-2, Thomas et Mickaël se lancent dans un coop, Space Hulk : Death Angel où il faut, dans l’univers de Warhammer 40k, aller bouter hors de la galaxie des aliens qui voudraient bien la dominer. Il y a eu du dégât mais grâce au self-control (1984) de Jérome et Thomas, les envahisseurs ont trouvé à qui parler.

Table 3, dite « Money for nothing » (1985) : retour de Schwarzer Freitag (soit vendredi noir en VF) avec Thibault, Tristan, Xel, Neox, Elouan et Maël. Pourtant c’est un lundi que, en octobre 1987, les marchés boursiers s’effondrèrent méchamment. Malgré une erreur de mise en place, c’est ce soir Xel qui,  par une gestion dite « en bonne mère de famille » de ses actifs financiers, surnage dans le monde interlope des manipulations financières et accède au statut de femme libérée (1984), et riche.

Table 4, dite « With or without you » (1987) : petit chassé-croisé entre tables 2 et 3 et Tristan, F-R, DocNico, Thibault, Mickaël et N2 enchaînent deux parties de Not Alone. C’est d’abord F-R la bêêête qui, en symbiose avec sa planète d’un autre monde (1984), décime la petite troupe d’aventuriers (1982) venue l’explorer. « Welcome to the jungle ! » (1987) aurait-il pu ajouter. Dans la seconde, c’est Tristan qui a endossé le rôle, une toute première fois (1985) si l’on en croit les archives de l’association.

Table 5, dite « Another one bites the dust » (1980) : Shards of Infinity est un jeu d’affrontement jusqu’à l’élimination de tous sauf un qui s’inscrit dans la grande famille des deck builders. La petite nouveauté est qu’une carte acquise peut soit être normalement ajoutée à la défausse du joueur, soit être activée immédiatement pour un usage unique. Thomas, Xel, Jérôme et Maël s’y mesurent sous le regard intéressé de Sophie, mais pas sous celui du narrateur qui prit congé de cette nuit de folie (1989).

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum