Séance de MARDI 24/01/2017 à St-Elivet

Descendant des ducs de Marlborough, héros de la deuxième guerre mondiale, il aura été l’un des géants du XXe siècle. Le 24 janvier 1965, 70 ans jour pour jour après la mort de son père, Winston Churchill s’éteint à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui un peuple éploré et un immense héritage. Grâce à lui, homme d’expérience et de conviction, les Britanniques ont réussi à tenir tête à Hitler. Le Vieux Lion, animal politique parfois blessé mais jamais terrassé, sera resté toute sa vie fidèle à l’un de ses aphorismes : « Nous sommes tous des vers, mais je crois que je suis un ver luisant. »

51 ans après, à St-Elivet, on promettait de la sueur, du sang et des larmes. Et aussi du labeur, le grand oublié de cette citation célèbre de l’homme aux cigares. Certains en redemandèrent, à l’image de Florian, un nouvel adhérent venu du sud et qui, enthousiasmé par sa première séance, décida derechef d’adhérer à cette confrérie de ludopathes.

Table 1, dite « De cendre et de poussière » : Selon Sir Winston, « plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ». Nicolas II et Jérôme ont mis à propos cette maxime,entamant une partie de Ashes dès l’ouverture de la séance, et y étant encore à la clôture de cette dernière. Ils ont déclaré qu’ils auraient peut-être fini d’ici à vendredi, ou pas.

Table 2, dite « Revenus universels » : selon Churchill, “Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais du contribuable.” Une maxime qui pourrait trouver un écho dans cette partie de Pillards de la mer du Nord, à l’instigation de Neox, et rassemblant également Xel, Baptiste et Yvan. C’est le dépositaire des deniers qui mena le mieux sa barque, coiffant Neox sur le poteau d’arrivée.

Table 3, dite « Comité Théodule » :  Churchill définissait le comité comme un groupe de personnes incapables de faire quoi que ce soit par elles-mêmes qui décident collectivement que rien ne peut être fait, ce qui s’applique bien à l’organisation des humains (Florian, Vincent, FR, VHS, Nourdine, Guillaume), confrontés à Franck, la créature de Not Alone. La deuxième créature, Guillaume, échoua pour sa part, non pas que ledit comité se fut organisé entretemps, mais parce qu’il avait réduit en nombre, diminué par le départ de Franck et de Vincent.

Table 4, dite « Mon futur à présent » : selon Churchill, un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit. Dom applique la maxime à merveille dans son compte-rendu:

Dom et Marion découvrent ensemble 7 Wonders Duel, version à 2 du jeu multijoueurs qui en reprend le thème, les familles de cartes et les principes de développement de sa cité, avec par contre un mécanisme malin pour récupérer des cartes, qui remplace le draft. Après avoir évité in extremis une victoire militaire de la seconde, le premier l’emporte aux points, Marion ayant été victime des cartes « bois » dont elle avait grand besoin pour ses merveilles et dont 3 sur 4 n’ont pas été mises en jeu (et la dernière chipée par son adversaire) !

Table 5, dite « Changement perpétuel » : Pour s’améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent. Voilà une autre citation de Sir Winston, qui s’applique à merveille à Linq, où le maître mot est l’adaptation à son environnement. Dans cette partie où les protagonistes de la table 4 ont rejoint Dom, à moins que ce ne soit l’inverse, tous le monde s’est amusé, et, comme de coutume, les points ne furent point comptés.

Table 6, dite « Surprise sur prise »: distingué du prix Nobel de littérature pour sa maîtrise de la description historique et biographique ainsi que pour ses discours brillants pour la défense des valeurs humaines, Winston est à la fois déçu – il visait le prix Nobel de la paix – et surpris, s’exclamant : « Tiens je ne savais pas que j’écrivais si bien ». A la table de Codenames, les Rouges (Xel, Dom, Guillaume, Nourdine) défont 2-0 les Bleus (Florian, Marion, FR, VHS).  Une partie où l’on entendit cette sentence surprenante hors de son contexte de la bouche d’un joueur rouge: « j’aurais bien aimé qu’on finisse la copulation avant d’entamer le canard », un aphorisme qui ne relève pas de l’understatement.

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Séance de VENDREDI 09/12/2016 à St-Elivet

Ce vendredi, Kirk Douglas atteignait l’âge respectable de 100 ans, ce qui fait de lui l’une des dernières figures de l’âge d’or Hollywoodien encore en vie.

Cette période commença dans les années 1930. Au début, du fait de la baisse durable de la fréquentation des salles crées par l’irruption du sonore (hausse du prix d’entrée et des coûts de production), les bénéfices chutent, provoquant une situation financière catastrophique des compagnies de production. Pourtant, grâce notamment au système dit block-booking, Hollywood produisit plus de 5 000 films. Les années de guerre profitent du boom économique du pays et de la standardisation de la production. Jusqu’en 1946, révolutionnée par l’évolution téchnologique (films parlants, Technicolor), l’industrie cinématographie connaît une forte prospérité économique.

Après la guerre, le cinéma est soupçonné d’activités antiaméricaines par une Commission parlementaire (1947). La chasse aux sorcières détruisit la carrière de nombreux artistes. À la même époque, le système de production et de distribution est démantelé par le ministère de la justice, en application de la loi antitrust (1948): les compagnies doivent désormais séparer leurs activités de production et de gestion de salles (décret Paramount). De plus, le développement des agents casse le système qui liait les stars aux studios dont certains acceptent de donner une partie de leur profit à leurs vedettes. Les revenus chutent dès 1947, tandis que les coûts de production ne cessent d’augmenter, provoquant une diminution durable des recettes et du nombre des productions.

Connu pour son engagement démocrate, Douglas fut un producteur courageux à une époque où le cinéma américain était en proie au maccarthysme, notamment en engageant Dalton Trumbo, scénariste figurant sur la « liste noire d’Hollywood ». Plusieurs de ses films abordent des thèmes sensibles, comme la Première Guerre mondiale avec Les Sentiers de la gloire, interdit à sa sortie dans beaucoup de pays européens, ou le western avec La Captive aux yeux clairs, La Rivière de nos amours et Le Dernier Train de Gun Hill, des films qui réhabilitent la figure de l’Indien et dénoncent le racisme. On peut aujourd’hui s’interroger: s’il était encore en activité, quel film produirait-il dans l’Amérique de Donald Trump ?

PHOTOS – Dans les coulisses des 100 ans de Kirk Douglas avec son fils Michael Douglas

Il y avait foule à St-Elivet. Le tout-Lannion ludique se pressait dans les allées du centre, on vint même de Guingamp et de Pedernec pour prendre part à la fête. Et pour dignement célébrer cet anniversaire, nous baptiserons chacune des tables jouées ce soir du nom d’un de ses films.

Table 1, dite « Première victoire » :

Première Victoire, produit et réalisé par Otto Preminger, raconte de façon spectaculaire la vie d’officiers de la marine des États-Unis et de leurs épouses à Hawaï au début de la Seconde Guerre mondiale. Un commandant de l’US Navy, qui a sacrifié sa vie familiale à sa vie militaire et a divorcé 18 ans plus tôt en laissant à son ex-épouse son fils de 4 ans, commande le croiseur Old Swayback, en mer lors de l’attaque de Pearl Harbor. Mis à pied pour ne pas avoir respecté le règlement qui demandait de faire des zigzags (afin d’économiser son mazout) et de ce fait avoir été torpillé par un sous-marin japonais, il se voit finalement confier une première opération difficile contre les japonais. Il rencontre son fils, qu’il n’a pas vu depuis 18 ans, et qui lui réserve un accueil glacial. Arriviste, celui-ci est affecté sur une vedette lance-torpilles uniquement pour progresser rapidement et être affecté à un poste d’état-major avec l’aide de l’influence de sa mère. Par son exemple, et non par des discours, il réussira à le remettre dans le droit chemin et même à se sacrifier.

Tristan a encore apporté Food Chain Magnate, sa dernière acquisition, et un jeu où il cherchait encore sa première victoire. Malgré la coriace opposition de trois arrivistes (Thomas, Bruno, et Paul), il parvint ce soir à les remettre dans le droit chemin, et les torpiller sans états d’âme. Sa recette ? Une implacable combinaison entre Pricing manager (qui fait gagner les commandes grâce aux prix bas) et CFO (qui, ensuite, augmente les prix de 50%) : imbattable, et à retenir !

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Table 2, dite « Le phare du bout du monde» :

Le Phare du bout du monde est un film américain adapté du roman éponyme de Jules Verne en 1971. Trois hommes sont chargés de surveiller un phare au cap Horn, en 1865. Jusqu’au jour où un bateau de pirates débarque. Deux des gardiens sont tués ; l’autre s’enfuit et assiste, impuissant, à la mise en place du terrible plan des pirates.

Dans Mombasa, chaque joueur investit dans des compagnies basées à Mombasa, Cape Town, Saint-Louis ou Le Caire et étend son réseau de comptoirs commerciaux à travers tout le continent africain. Le jeu se déroule en 7 manches qui comprennent chacune trois phases: la planification des cartes d’action, jouées en simultané, la phase d’action et enfin l’entretien. Il y a un mécanisme original de report des cartes jouées d’un jour sur l’autre, et, surtout, de développement des 4 comptoirs, dont on peut acheter des parts (actions), qui, à l’image du mécanisme d’Imperial, se valorisent au fur et à mesure de leurs conquêtes, et que l’on peut visualisr sur le cliché ci-dessous. Mais le jeu comporte d’autres façons de gagner des points: une mine de diamants, une piste de la connaissance tapissée de livres, et, enfin, des pièces d’or.

Au final, la victoire alla à Xel (119), qui avait le mieux équilibré ses positions, gagnant des PV un peu partout (20, 6, 15, 12, 21, 25, 20). Elle devança Neox (102), qui, malgré un score canon en diamants (40), pêcha par manque de lecture (0 PV sur les livres), et Camille (77), aux scores équilibrés mais sans coup d’éclat. Quant à VHS, il avait beaucoup misé sur le comptoir de Mombasa, mais ses 4 parts ne furent valorisées que 12 PV, ce qui l’entraîna au fond du classement (57).

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Table 3, dite « La rivière de nos amours » :

Dans La rivière de nos amours, qui campe l’Oregon de 1870. l’éclaireur Johnny Hawks, qui connaît bien la culture indienne, est envoyé auprès de Nuage Rouge, chef des Sioux pour lui demander l’autorisation de faire traverser un convoi sur son territoire. Mais deux renégats, à la recherche d’une mine d’or, assassinent Loup Gris, un membre de la tribu.

A la table de Colt Express nous retrouvons Axel, Jocelyn venu en famille avec la rivière de ses amours (Aude et Sacha), et reparti victoire en poche, Joan et Julien. Les mêmes enchaînent ensuite sur un Boss monster dont l’issue fut incertaine.

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Table 4, dite « L’homme qui n’a pas d’étoile » :

Dans L’Homme qui n’a pas d’étoile, deux hommes arrivent dans une petite ville de l’Ouest, où ils cherchent du travail. Ils sont embauchés par le contremaître d’un ranch dont la propriétaire, Reed Bowman, s’y entend à mener ses affaires. Elle a pour voisin Tom, qui décide de clôturer ses terres de fil barbelé, pour les protéger du bétail en divagation. Mécontente du contremaître, Reed le renvoie et nomme à sa place Dempsey qui n’apprécie pas – il en a souffert autrefois – cette pose de clôture, déclenchant l’affrontement avec Tom et ses hommes.

Star Wars Rebellion se passe à une époque de guerre civile. Les derniers vestiges de la Vieille République ont été balayés, et l’Empire a imposé le règne de la terreur sur la galaxie. L’Empire écrasera-t-il la Rébellion en un seul coup ? Impossible de connaître l’issue de ce combat sidérant entre Olivier et Mickaël, dans l’ambiance feutrée de l’espace intersidéral du rez-de-chaussée.

Table 5, dite « Règlements de comptes à O.K. Corral » :

Dans Règlements de comptes à O.K. Corral, un western inspiré des faits réels de la fusillade d’O.K. Corral,  le shérif de Dodge City débarque à Fort Griffin, petite bourgade de l’Ouest sous l’autorité de l’un de ses amis, le shérif Cotton Wilson. Il déchante lorsqu’il apprend que son ami a retourné sa veste et a laissé Clanton s’échapper. Il tente malgré tout d’en savoir plus auprès d’une figure notoire de la région, le célèbre joueur de poker dit « Doc Holliday » mais celui-ci l’éconduit froidement.

A Scythe, un jeu qui se déroule dans une histoire alternative pendant les années 20, les joueurs représentent l’une des cinq factions et tentent de faire fortune et de prendre possession des terres autour de la Factory. Du règlement de comptes en perspective pour une bataille entre Mr. Jack et deux Nicolas.

Table 6, dite « Vingt mille lieues sous les mers» :

Vingt mille lieues sous les mers, adapté du roman éponyme de Jules Verne, fut la première grosse production des studios Disney réalisée en prise de vue réelle. Un film où depuis quelque temps, sur tous les océans du globe, les navires sombrent dans d’étranges circonstances. Les rescapés de ces naufrages en attribuent la cause à un mystérieux monstre qui éperonne les vaisseaux. À San Francisco, le professeur Pierre Aronnax, accompagné de son domestique et de son harponneur, embarquent à bord d’une frégate affrétée par la marine américaine dans le but de traquer le monstre.

Pour leur part, Nourdine, Julien de Paimpol, Guillaume et Mickaël se lancent dans un Fortunes de mer, un jeu de l’époque où les pirates font reigner leur loi et où de pauvres commerçants tentent de faire fortune. L’histoire ne dit pas qui a su tirer son harpon du jeu.

Table 7, dite « Les sentiers de la gloire » :

Inspiré de faits réels, Les sentiers de la gloire, plus qu’un film sur la première guerre mondiale, est un film antimilitariste qui dénonce les comportements de la haute hiérarchie militaire et met en évidence la résistance désespérée d’un homme, le colonel Dax, joué par Kirk Douglas. À la différence du film de guerre classique, l’affrontement n’est pas entre deux camps ennemis mais entre les officiers généraux et les soldats d’un même camp, les uns jouant leur promotion, les autres leur vie. D’ailleurs on n’y voit pas d’Allemands. Sorti en 1957, le film est perçu comme une critique directe de l’armée française, par la cruauté des scènes finales et la satire violente des états-majors français. Sous la pression et la menace de représailles d’associations d’anciens combattants français et belges, le gouvernement français, alors plongé dans les remous de la guerre d’Algérie, proteste et insiste pour qu’il soit déprogrammé. Devant l’ampleur du mouvement contestataire, les producteurs du film décident, par auto-censure de ne pas le distribuer en France. Ce n’est que dix-huit ans plus tard, en 1975, que le film sera finalement projeté en France.

Et en cette fin de nuit, à la table de Splendor, Jeff invita Maria et Richard à découvrir la gloire d’une époque disparue.

Table 8, dite « Seuls sont les indomptés » :

Kirk Douglas disait, au sujet de « Seuls sont les indomptés », son film préféré : « Le thème de l’individu broyé par la société me fascine. Il s’agissait d’un cow-boy moderne qui vit toujours selon le code moral du Far West américain. J’ai eu tout de suite envie d’en tirer un film. J’ai joué dans soixante-quinze films, j’en ai produit beaucoup et j’ai entendu parler de plus de films encore, mais, à ma connaissance, c’est la seule fois où un scénariste a écrit du premier coup un scénario parfait : un premier jet, et aucune révision. »

A la table de Cash ‘N Guns, Maria termina indomptée, seule en vie, et matant tout son peit monde: Richard, Dom, et François-René, pour la servir.

Description de cette image, également commentée ci-après

Table 9, dite « Illusion » :

Dans Illusion, le dernier film de Kirk Douglas, un réalisateur de cinéma autrefois très puissant, se rapproche de la fin de sa vie. Comme il attend la mort, il se glisse dans un «rêve» où est représenté trois « extraits » du film de la vie de son fils. Suspicieux d’abord, puis curieux, et, finalement, captivé, il regarde la croissance de son fils de la préadolescence à l’âge adulte, et comment son fils poursuit l’amour de sa vie, Isabelle. Lors des « extraits » où le fils court après son amour, la voix off du père ne cesse de dire à son fils que c’est quelqu’un d’inutile et d’indésirable. Le vieil homme découvrira à la fin une vérité surprenante sur son fils et lui-même.

A la table de 7 Wonders: Duel, Nicolas II et Tristan ont pris le temps de revisiter les sept merveilles du monde, mais qu’en ont-ils retenu ?

Table 10, dite « Liaisons secrètes » :

Dans Liaisons secrètes, une femme délaissée par son mari fait la connaissance de son voisin, et au fil des rencontres devient sa maîtresse. A la table de Codenames, il s’agit aussi d’établir des liaisons secrètes, mais surtout de les faire connaître. Pas facile avec des équipes aussi hétérogènes que les Bleus (Joan, Xel, VHS, Nourdine, Thomas) et les Rouges (Julien, Dom, FR, Axel, Paul).

Dans la première manche, les rouges construisent une victoire méthodique, que les bleus, après un parcours maîtrisé, ponctué notamment d’un César 2 (Chef, Salade), essaient d’enrayer dans un ultime coup de poker avec un Hôtesse 3 (Pillier, Ampoule, Charme) qui suscite l’incompréhension (bon, il est vrai que quand on regarde la composition de l’équipe des bleus, on s’imagine que la fréquentation des bars à hôtesses n’est pas leur occupation récurrente). La justification de ce coup est qu’avec les deux mots rouges restants, Col et Entrée, VHS avait deviné que le maître-espion rouge, FR, allait proposer Utérus 2, ce qu’il fit précisément, malgré l’interrogation ingénue formulée par un membre des rouges « Il y a une entrée dans un utérus ? ».

Après, un autre s’exclama « Le loup, il y a longtemps que je ne l’ai pas vu », c’était à propos d’une obscure Obscurité. On s’interrogea aussi si l’animal en question était hémophile, à l’instar de la Taupe, à qui l’obscurité convenait, ou encore si des griffes pouvaient être en ivoire… Bref, cette séance de zoophilie se termina une fois encore dans le rouge.

La dernière manche vit les bleus sauver l’honneur, bien qu’ils ne devinassent point que le génie des croissants était forcément un artisan, ni qu’Etoilé se apportait à Génie plutôt qu’à Aube, et enfin que l’Eglise avait un Sommet et non un Plan. Strangers when we meet…

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Séance de MARDI 29/11/2016 à St-Elivet

Le 29 novembre 1945, l’assemblée constituante à majorité communiste proclamait la république fédérale populaire de Yougoslavie. Pierre II s’exile, Josip Broz, héros de la résistance contre les nazis et futur maréchal Tito, devient premier ministre. La Yougoslavie est le seul régime communiste d’Europe qui ne passe aucun accord avec l’URSS et garde son entière indépendance, si bien que Tito sera considéré comme un véritable traître par les Soviétiques. Après sa mort, la Yougoslavie se disloquera au début des années 1990 dans des guerres fratricides, soldant dans le sang le rêve brisé d’une fédération harmonieuse de peuples hétérogènes unis par une communauté de destin, et Tito grossira la cohorte des héros nationaux devenus tyrans, à l’exemple de Fidel Castro.

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71 ans plus tard, à St-Elivet, il n’était plus question de slaves du Sud, mais de celtes du Nord, que rejoignirent quelques sylphides pour une assemblée inhabituellement féminisée (et on ne s’en plaindra pas).

Table 1, dite « Ça, c’est vraiment toi » : Une explication populaire – non avérée – dit que le nom Tito vient de la concaténation de deux mots ti (c’est-à-dire toi) et to (c’est-à-dire ça). Il aurait utilisé ces mots pour donner des ordres en pointant une personne puis une tâche à accomplir. C’est aussi ce que l’on peut faire à Bios:Genesis, jeu qui revisite l’histoire de la genèse de la vie sur terre. Une partie découverte ayant eu lieu précédemment en mode coopératif, Dom, Xel et VHS invitent Julien à jouer en mode compétitif et en terre inconnue !  Julien n’avait en effet jamais joué à ce jeu, mais il entra de plain pied dans l’histoire, et finalement en terrain connu, car, outre ses connaissances étendues des organismes vivants, il avait déniché et bûché avec assiduité une vidéo explicative très bien faite ! Au final, il réussit même à l’emporter avec 22 PV, confirmant que ça, c’est vraiment un jeu pour lui ! Je finis second, m’étant incrusté dans un macro-organisme que nous avons développé à deux, une longueur devant Dom, Xel fermant la marche avec 7 PV faute d’avoir créé la vie, toutes les productions viables ayant été effectuées entre hommes… Un jeu très réaliste (y compris avec sa part de hasard, les fameux « jets darwiniens » jouant un rôle majeur) pour qui connaît la biologie et la genèse de la vie sur terre, peut-être un peu long (il faut dire que chaque tour est censé durer 200 millions d’années), et où on peut entendre des phrases étonnantes sorties de leur contexte, comme:

  • « Stop, stop, j’ai du sexe ! » (le sexe a des propriétés miraculeuses contre les jets darwiniens, mais, bon, je vous laisserai les découvrir…)
  • « Les cerveaux vieillissent mieux que que les anus, j’ai l’impression »
  • « Quand on est parasite d’un maquereau, il se passe quoi ? » (en phonétique, car il faut en fait entendre macro pour macro-organisme)

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Table 2, dite « Contaminée » : À l’instar de Staline en URSS, Tito remplira les fonctions de Premier ministre fédéral et de chef du Parti communiste, puis de président de la République à partir de 1953. Rejouant cette contagion des fonctions, David et Baptiste, probablement en bonne compagnie (mais nous n’avons pas la feuille de présence), s’attaquèrent à une table de Pandémie:Contagion. Par suite d’une erreur de contamination, nous ne sommes pas en mesure d’en présenter le résultat.

Table 3, dite « Mélangée » : En proclamant un état fédéral en 1946, Tito crée de nouvelles entités territoriales et en 1963, il va plus loin en promulguant une nouvelle constitution qui crée de toute pièce une nouvelle « nation musulmane » (auparavant, les Yougoslaves musulmans étaient considérés selon leur ethnie) dont la caractéristique est qu’elle n’a d’assise ni ethnique ni linguistique et qu’elle est géographiquement mélangée aux autres. Nicolas-Neox, Frank, François-René, Marion, Camille et Nicolas II formèrent à cette table un groupe aux morphotypes mélangés, mais qui aborda uni, en mode facile et coopératif, Le signe des Anciens. Et bien sûr, ils ont gagné.

Table 4, dite « Irremplaçable » : En 1978, Tito déclare que sa succession se fera sous la forme d’une présidence collective au sein du Parti, ce qui le fait apparaître comme irremplaçable. Nicolas-Neox, lui, montre qu’il est difficile à remplacer à 7 wonders: Duel, obtenant une victoire militaire fort martiale devant Vincent.

Table 5, dite « Mouvement  perpétuel » : Tito fit coïncider le jour de son anniversaire avec celui de la fête nationale et en 1974, la nouvelle constitution déclara dans son article 333 que c’est « en raison de son rôle historique dans la libération nationale » que Tito est nommé président à vie. Un rôle qui irait comme un gant à Bruno, qui entraîna Audrey et Jean-Yves dans deux voyages au long cours, aussi exotiques que maritimes: Marco Polo, et Isle of Skye.

Table 6, dite « Prise à rebours » : Toute la philosophie de Tito est résumée par sa phrase : « La Yougoslavie a six républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti », un compte à rebours qui se passe de commentaires, et bien dans l’esprit belliqueux de V.Commandos, nouvelle acquisition de François-René à laquelle Marion et Camille succombèrent.

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Séance de VENDREDI 21/10/2016 à St-Elivet

Ce soir à PC, c’est l’effervescence d’une soirée sous le signe de Scorfel, le festival lannionnais qui monte qui monte. Il a été beaucoup joué, mais peu noté ce qui s’est passé aux différentes tables. Et merci à Baptiste qui est venu exprès ouvrir alors qu’il n’était pas en grande forme.

Table 1, dite « des défricheurs » : Julien de Paimpol, Michal, Laurent, Xel, Jocelyn, Tristan, F-R et Nicolas-2 se lancent dans une partie d’essai de CS Files, tout frais sorti du colis envoyé par Iello pour Scorfel. C’est un jeu d’enquête relativement rapide avec un joueur qui connaît la vérité (comme le fantôme à Mysterium) et un assassin se dissimulant parmi tous les enquêteurs (qui va devoir baratiner et brouiller les pistes, comme dans un Loup-Garou). Et comme à Parties Civiles on n’a peur de rien, ils ont d’emblée joué avec les rôles optionnels, le complice et le témoin. Cependant rien n’a filtré depuis la salle d’interrogatoire donc il faudra s’en remettre aux rumeurs circulant sur le forum pour en savoir plus sur le déroulement de la partie.

Table 2, dite « des bachoteurs » : François, Julien de Lannion, Thomas et Paul enchaînent avec VHN un marathon de révision de la dizaine de jeux familiaux qu’ils animeront pendant le week-end. Pour l’anecdote, ce sont les règles de Pickomino qui ont été les plus difficiles à se remettre en tête.

Table 3, dite « des barbouilleurs » : autre pépite du colis Iello, Kanagawa, un jeu poids moyen bien né sous le signe d’un matériel réussi, de mécaniques bien fichues et d’une paire d’auteurs reconnus (Cathala/Chevallier). Dans le rôle des apprentis estampistes : Thierry, Mickaël et Joan. Pas de résultat à annoncer mais un grand sourire sur leurs visages. Passant du pinceau au pistolet (ben quoi, on peut peindre au pistolet) et des pastels japonisants au rouge (sang) qui tache, ils poursuivent par un Colt Express dont on ne sait rien non plus.

Table 4, dite « des  bagarreurs » : Tristan et Nicolas-2 s’installent face à face, prêts à en découdre. Ils enchaînent Descendance avec 7 Wonders Duel. Selon son propre récit, Nicolas finit les 2 parties écrabouillé façon crêpe.

Table 5, dite « des  graveurs » : deuxième tour de piste pour Kanagawa, avec cette fois dans le rôle des élèves de Hokusai : Thomas, Paul, Mickaël et Paul. On dit que le vieux maître eut cette phrase magnifique sur son lit de mort (à 89 ans) : « Si le ciel m’avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j’aurais pu devenir un véritable peintre ». Aussi modestement, c’est Paul qui est l’apprenti le plus doué de celui dont un des nombreux noms d’artiste fut « vieillard fou de peinture ».

Table 6, dite « des  veilleurs » : ce n’est pas encore l’heure de rentrer pour Paul et VHN qui fait découvrir Splendor au premier. Ledit (jeune) premier en profite pour gagner d’un point.

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Séance de VENDREDI 07/10/2016 à St-Elivet

Le 7 octobre 1337, à l’abbaye de Westminster, le roi d’Angleterre Édouard III lançait publiquement un défi à son cousin, le roi de France: contestant la légitimité de Philippe VI de Valois, il revendique la couronne de France pour lui-même. C’est le début de la guerre de Cent Ans.

Bien des années plus tard, une session beaucoup plus pacifique eut lieu à St-Elivet, quoi que les vélléités belliqueuses n’en furent pas absentes.

Table 1, dite « La paix des braves » : dans un bel hommage au nouveau prix Nobel de la paix, Josselin, Nicolas II et Baptiste (au front luisant) se lancent dans un San Juan que s’adjuge le dernier nommé.

Table 2, dite « Mars attacks » : Xel, Dom, VHS et, Baptiste (au coeur d’or) s’initient à Mission: planète rouge. Ce jeu, récente acquisition de l’association et déjà dévoilé la semaine dernière est une improbable mais heureuse combinaison de Citadelles et d’Alien Frontiers. Il faut bien choisir ses cartes de rôle pour faire décoller ses fusées, sans quoi le gadin est assuré, comme le montre l’agent de voyages, un rôle délicat à exploiter (j’échouai par deux fois à utiliser son pouvoir). Un point de règle suscita un débat durant et après la partie: faut-il lire la carte découverte qu’on pioche avant de la placer ? La réponse unanime (ex post) des participants fut oui, la règle n’étant pas détaillée sur ce point. Au final, Baptiste a décollé très haut et avec 53 PV, dame le pion à ses lointains poursuivants Dom (36), VHS (31) et Xel (29).

Table 3, dite « Bataille navale » : à cette partie découverte de l’exemplaire de Captain Sonar reçu pour Scorfel, pas moins de trois parties furent jouées rassemblant une dizaine de joueurs, et la concentration était à son comble dans la grande salle du RDC.

Captain Sonar

Table 4, dite « De toutes les couleurs » :  Nicolas II initie Xel, Dom et VHS à Camelot qui se révèle être un jeu aussi subtil que riche. Une partie où Xel nous en a fait voir de toutes les couleurs.

Table 5, dite « Permis de tuer » : Thomas, Thierry, François-René et Julien (de Lannion) s’entretuent pendant 10 minutes, au jeu éponyme 10′ to kill.

Table 6, dite « Duel sous la lune » : Nicolas II et Baptiste se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé périt.

Table 7, dite « Mort à l’arrivée » : Nicolas II, Dom, Thierry et Mickaël, les bleus, défient Xel, François-René, Thomas et VHS, les rouges, dans un Codenames homérique. Dans une partie où l’onanisme pratiqué à répétition par les bleus eut des conséquences fâcheuses (dont celle de projeter le Liquide, mot assassin), la clairvoyance des bleus à éclaircir les oracles même les plus brumeux (l’historique Garrincha 3: Génie – élu membre de l’équipe mondiale du vingtième siècle, Centre – c’était un ailier et non pas un milieu, donc il en adressait et des beaux, Pont comme ses géniaux petits ponts), ou encore l’antique Trirème (voir image ci-dessous), qui visait Cale et Double, fut récompensée. La victoire des rouges 3 – 2 fut scellée par une mauvaise intuition de Dom sur le dernier coup, qui opta, au doigt mouillé, pour le dernier mot des rouges (Table), alors qu’il fallait choisir Ordre, héritage d’un Académique 2 laissé en route. A la décharge du maître espion bleu (Thierry), trouver un mot rassemblant bobine, manche et ordre n’était point chose aisée (Pêche, bien choisi, permettant de dévoiler les deux premiers). Quant à l’intuition qui mena mystérieusement Dom à la table, on ne saurait l’expliquer. Comme l’écrit Laurent Binet dans la septième fonction du langage, « L’intuition est un concept commode, comme Dieu, pour se dispenser d’explications ».

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Séance de MARDI 04/10/2016 à St-Elivet

L’ordonnance du 4 octobre 1945 institue une « organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ». C’est le Conseil national de la Résistance qui instaure ce nouveau régime pour unifier toutes les formes d’assurance sociale existant en France au sein d’une caisse unique, financée par une cotisation interprofessionnelle à taux unique, et gérée par des représentants syndicaux. C’est la naissance de la sécurité sociale qui nous semble si familière aujourd’hui…

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71 ans après, plusieurs pathologies ont été observées au centre St-Elivet, et la pandémie fut évitée de justesse. Heureusement, votre humble serviteur, célébrant St-François d’Assise, avait ramené des paniers de pommes fraîchement cueillies, et comme chacun sait: an apple a day keeps the doctor away.

Table 1, dite « Incurable » : Jérôme, Xel, Jean-Yves et VHS se lancent dans une partie de Ghost stories, le jeu où on ne gagne jamais. Car nombreux avant nous furent tombés pour mettre fin au règne de terreur de Wu-Feng, le Seigneur des Neuf Enfers. L’urne funéraire qui abrite ses cendres fut cachée dans le cimetière d’un village de l’Empire du Milieu. Les années ont passé, les générations se sont succédé et l’héritage maudit fut oublié des vivants. Terré dans les enfers, Wu-Feng n’a rien oublié: l’ombre de son incarnation s’étend sur les villageois inconscients du danger qui les menace. Nous, moines taoïstes, garants de la frontière entre les morts et les vivants, armés de courage et de foi, n’avons pu renvoyer Wu-Feng dans les Enfers, succombant à l’une des trois conditions de défaite: « Une quatrième tuile du village est hanté. Les fantômes ont retrouvé l’urne funéraire de Wu-Feng. Le monde des vivants n’existe plus.. ». A notre décharge, l’incarnation de Wu-Feng (que nous n’avons donc pas eu le loisir de croiser) avait pour nom Uncatchable….

Table 2, dite « Effet secondaire » : Neox, Josselin, Baptiste (en pleine phase de collecte de chèques ce soir-là) inaugurent Mission: planète rouge. Initialement paru en 2005, ce jeu de majorité simple et rapide, basé sur un système de sélection de personnages proche de celui du célèbre Citadelles a été réédité l’an dernier par FFG. Jusque-là, seuls les américains pouvaient profiter du superbe matériel et des nouvelles règles, permettant d’une part de lisser les effets les plus « violents » du jeu, mais aussi et surtout de pouvoir jouer de 2 à 6 joueurs ! Le jeu bénéficie maintenant, enfin, d’une version française qui vient d’arriver tout juste sur les étals.

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Cette partie découverte fut remportée deux fois par Neox, qui avait vu les règles avant en vidéo, comme quoi le bachotage, ça rapporte encore…

Table 3, dite « Agoraphobe » : Nicolas II, Paul et Franck jouent à Welcome to the dungeon. Franck s’impose sans effort. Les mêmes enchaînent ensuite sur un Camelot, que Paul s’adjuge.

Table 4, dite « Premier vaccin » :  c’est l’heure du bizutage des braves pour Dom, qui défie avec panache à Caylus le grand Protagoras, alias JiBee (par l’odeur du jeu arraché à son canapé), mais aussi Jeff et Tristan. Le petit nouveau (à ce jeu historique) fait bonne figure (56) en complétant un podium que domine JiBee, who else (97), et son dauphin Tristan (90). Jeff, resté collé aux basques de Dom (~50) ne montera pas sur la caisse.

Ce compte-rendu lapidaire résume imparfaitement cette table, mais Dom nous en offre, de l’intérieur, une exégèse à la mesure de son talent d’observateur aiguisé autant que d’acteur engagé (merci à lui !):

« Après avoir proposé avec un enthousiasme teinté de naïveté de découvrir un classique, Caylus, VHN se retrouve entouré de trois fauves salivant et aux babines retroussées : JiBee, Jeff et Tristan qui s’avèrent tous les trois avoir pas mal de parties au compteur. Soulignons la qualité des explications du Président qui, soucieux de faciliter l’introduction, a pris soin de distiller à votre honoré néophyte quelques utiles conseils et remarques tirés de son expérience. Nous passerons rapidement sur le déroulement de la partie qui a vu un prévôt dans l’ensemble bienveillant et deux groupes de joueurs lutter à distance sur la piste de score : chez lez centenaires, JiBee prend le pas de 7 points (97 à 90) sur un Tristan avec plus d’un tour dans son sac tandis que chez les cinquantenaires Dom coiffe de 6 points (56 à 50) un Jeff victime d’inattention.

Quant au jeu, parfois présenté comme un monstre froid et laid « à l’allemande », je ferais quelques remarques :

  • le thème fait sens (construire la ville et rénover le château pour acquérir du prestige) et le matériel est raisonnablement attrayant
  • même si aujourd’hui le « placement d’ouvriers » est un mécanisme ludique banal, il faut imagine la nouveauté qu’a représenté Caylus quand il a été publié en 2005. Et dans le genre il me semble toujours excellent, depuis la nécessité de payer pour aller chez les autres, la résolution des actions dans l’ordre de la route qui permet d’intéressantes combinaisons (et de redoutables erreurs !) jusqu’à la tuile « porte » qui ajoute une dimension bluff et suspense
  • difficile d’être formel après 1 partie, mais on sent aussi une grande variabilité/plasticité du jeu du fait qu’on ne pose pas ses ouvriers sur les cases d’un plateau fixe, mais sur une suite de tuiles dont la nature et l’ordre d’entrée en jeu change à chaque partie. Difficile donc de s’en tenir à une recette stéréotypée.
  • en fait plutôt qu’un jeu allemand qui déroule les poncifs de la conversion argent/ressources/bâtiments/points de victoire, c’est au contraire un jeu représentatif de la « French touch » qui y ajoute une dimension de bluff, de coups bas, possiblement de négociation ou, comme l’a fait très justement remarquer JB, de psychologie. Alors oui on peut jouer dans son coin ; mais si on veut gagner, il y a intérêt à prêter attention à ce que font les autres. Et il mérite sa place parmi les très bons « gros jeux » de stratégie. »

Table 5, dite « Soporifique » : La table 1 (rejointe par Paul à la fin) enchaîne sur une partie de Sbires, qui se prolongera jusqu’à potron-minet, et qui, après d’innombrables combats, voit la victoire finale de Jean-Yves (27) devant Jérôme (20), VHS (15) et Xel-Paul (12, mais 19 avant l’irruption de Paul au quatrième jour….)

Table 6, dite « Antalgique » : Nicolas II et Josselin se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé survit.

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Séance de MARDI 27/09/2016 à St-Elivet

Le 27 septembre 1905 paraissait un article scientifique intitulé Ist die Trägheit eines Körpers von seinem Energieinhalt abhängig ? Son auteur, un certain Albert Einstein, y proposait une relation entre masse et énergie capturée par la formule E = mc². Exactement 111 ans plus tard, une douzaine de joueurs chargés d’une masse de jeux débordait d’une énergie communicative.

Table 1, dite « Le choix de la race » : Jérôme, Paul et Nicolas-2 s’installent au calme au rez-de-chaussée et se lancent dans une partie de Smallworld. Trois heures de baston plus tard, et après de multiples expérimentations sur la relation entre la masse d’une arme contondante et l’énergie des coups qu’elle porte, ils y étaient encore ! Ils se sont bien amusés même s’il semble que le pouvoir des Sorciers ait fait couler beaucoup de salive. Au bout du bout, Paul s’impose.

Table 2, dite « La soie pure Chine » : Bruno (Kublai Khan), Jean-Yves (Mercator ex Tabriz) et VHN (Matteo Polo) s’attablent autour des Voyages de Marco Polo. Partie de découverte pour les deux derniers nommés qui ont très apprécié le jeu, même si les cinq brefs tours nécessitent des choix déchirants, forcément déchirants. VHN laisse des traces de corne sur la route de la soie en lâchant ses chameaux (NDLR : autant en Occident on mesure la puissance en chevaux, autant en Orient ce sont les chameaux qui sont l’unité utilisée – à PC on s’instruit en s’amusant) et distance ses adversaires sur la piste de score (mais avec 67 points, il y a encore de la marge pour atteindre les 90+ points que l’on voit rapportés sur Internet)

Table 3, dite « Y’a du soleil et des mayas » : Xel, Tristan et Baptiste-2 jouent à Tzolk’in. Longue partie au terme de laquelle Tristan finit juste devant Xel au tableau de marque.

Table 4, dite « Should I stay or should I go ? » : Baptiste-le-joaillier et Nicolas-Neox joignent leurs efforts pour initier un nouveau venu, Jocelyn, à Diamant (fort bon jeu d’exploration en mode stop-ou-encore que nous reverrons bientôt au Festival Scorfel) puis à Lanternes. Le petit nouveau s’impose les deux fois. « La chance du débutant » concluent les deux anciens.

A presque minuit, personne ne veut rentrer à la maison et voilà que 2 tables redémarrent. Leurs résultats seront à collecter sur le forum, VHN étant lui resté raisonnable.

Table 5, dite « Les yeux dans les yeux » : Nicolas-2 défie Tristan (ou est-ce l’inverse ?) à 7 Wonders-Duel.

Table 6, dite « Très conceptuel ça, coco » : Xel, Paul, Jean-Yves et Jérôme se lancent dans un Concept où ils n’auront pas manqué d’être créatifs.

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Séance de VENDREDI 02/09/2016 à Ti-Koad

Le Grand Incendie de Londres de 1666 réduisit en cendres une bonne partie de la ville médiévale et brûla 3 jours durant. Il se déclencha le 2 septembre dans la boulangerie-pâtisserie de Thomas Farriner sur Pudding Lane (la bien nommée !). Heureusement, rien de tel ne se produisit ce soir dans la cuisine de Joan quand elle prépara de délicieux cakes chocolat-pistache pour les partager avec les joueurs de PC.

Table 1, dite « Beau comme l’antique » : Julien-Paimpol convie JiBee, Baptiste-Aureus, Nicolas-2, Frank et Laurent à une partie de Mare Nostrum-Empires. Partie qui dura fort tard et que le Président, nullement diminué par un changement de décennie, finit par emporter.

Table 2, dite « Sur le fil du rasoir » : Thomas ressort Mythotopia pour Olivier qui y a déjà joué et Paul et VHN qui découvrent. Après la phase de rush sur les cartes d’Amélioration, il ne faut pas beaucoup de temps aux autres pour réaliser que Thomas s’est constitué une main particulièrement guerrière : la Milice lui permet de recruter gratuitement des armées, la Cavalerie lui donne +1 en attaque, les Mercenaires servent de supplétifs… et il a une main de 6 cartes avec la Reine. Ceux qui se frottent à lui comprennent leur douleur et il se retrouve rapidement avec une confortable avance sur la piste de score. Pendant ce temps, Olivier et Paul s’épuisent dans une lutte pour Palmain qui permet néanmoins à Olivier de faire passer son message : « ici c’est MON quartier ».

Les autres joueur s’étant ressaisis, un semblant d’action concertée de leur part réduit nettement l’avance au score de l’impérial Thomas. VHN déclenche la phase de fin de partie en prenant la dernière Runestone et nous nous résignons à la victoire de Thomas quand je m’aperçois qu’un bateau providentiel permet d’envahir Ictus et empêche de mettre fin à la partie à ce tour. S’ensuit une série d’escarmouches (qui évoquent celles rapportées par François 2 semaines plus tôt) pour à chaque fois éviter que le joueur de tête (alternativement Thomas, Paul et VHN) ne puisse gagner. Finalement c’est Thomas, en vieux renard des plateaux (de jeu), qui débloque la situation en sa faveur et remporte après 3 heures (on est quand même loin des 90′ données pour une partie !) une victoire méritée avec 44 points.

Table 3, dite « Sur la terre comme au ciel » : un joyeux groupe composé de F-R, Julien-Lannion, Mickaël, Axel et Nicolas-Neox commence sa soirée par un Roll for the Galaxy. F-R se hâte de terminer de construire ses 12 tuiles et prend tous les autres de vitesse. Retour sur terre ensuite avec Quartermaster : les Alliés (F-R, Mickaël et Axel) viennent à bout assez vite de l’Axe (les 2 autres). Les restants jouent ensuite à Rumble in the house.

Table 4, dite « Deux fois deux » : Jeff et Joan enchaînent deux parties à deux, d’abord Splendor puis 7 Wonders-Duel.

Table 5, dite « Un Codenames et puis au lit » : malgré l’heure tardive, les derniers motivés (Rouge : F-R, Paul et Nicolas-2 / Bleu : Thomas, Olivier et VHN) sirotent 3 manches de Codenames. C’est toujours mieux qu’une camomille.

La première manche voit une victoire serrée et à la loyale des Rouges emmenés pas un F-R à son meilleur niveau. Dans la seconde manche, chaque équipe révèle un mot de l’autre et Paul, englué dans ses indices tendancieux, apprend à ses dépens que n’est pas F-R qui veut. Les Bleus s’y voient déjà mais un dernier indice en 1 seulement les condamne à choisir leur dernier mot par un mélange de hasard et de psychologie, sans succès. Dans la 3e manche pour l’honneur, VHN réussit à rattraper le retard de son équipe qui avait un peu trop visité des mots Blancs avec un « Beef 2 » (probablement limite du point de vue des règles) qui fait trouver Corne et Boîte. Les Rouges finissent par échouer sur un Service assassin, sans changer le résultat final de la partie.

Il reste à souhaiter que la promotion active assurée par la Direction au forum des associations (comment résister à une boîte de Caylus ?) ramène plein de nouveaux adhérent(e)s.

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