Séance de MARDI 07/06/2016 à St-Elivet

9 joueurs motivés ce soir qui très vite se lancent dans des jeux pour adultes : du lourd, du riche et du classique.

Table 1, dite « Plan à Troyes » : Thomas, Mickaël (qui découvre) et Jean-Yves se lancent avec VHN dans une partie de Troyes, un jeu où les dés sont moins des agents de hasard qu’une ressource objet d’âpres convoitises.

Une force du jeu est sa grande rejouabilité du fait des cartes Activité qui changent à chaque partie et se combinent plus ou moins bien (sans même parler des 27 cartes supplémentaires de l’extension Les Dames de Troyes). Comme du placement d’ouvrier sur un plateau qui changerait à chaque fois.

Et cerise sur l’andouillette, VHN avait amené pour la tester sa propre mini-extension, 9 nouvelles cartes Evénement (on vous recommande tout particulièrement le Trébuchet qui saccage la cathédrale et le Siège qui affaiblit peu à peu la population).

BC3

Comme souvent avec ce jeu, la partie a été serrée avec quelques couinements lors de l’achat de dés par les collègues. Mickaël a beaucoup utilisé l’Archer (qui permet de lutter contre les événements externes) et Thomas a su profiter de la Confession (qui ajoute 2 à la valeur de chaque dé d’un lot) mais dans l’ensemble on a vu peu de combos à couper le souffle. Elle se termina sur une relance miraculeuse de Dom qui en transformant un 1 jaune en 6 (quasiment son seul 6 de la partie !) parvint à gagner le point d’influence qui lui manquait

A l’heure du décompte des points, le dernier mécanisme proposé par Troyes est les objectifs cachés mais communs (chaque joueur en connaît 1 mais en fin de partie chacun s’applique à l’ensemble des joueurs : on essaie de déduire des choix des autres joueurs l’objectif qu’ils connaissent et on s’adapte en conséquence). Au final VHN ayant, faute d’accès à de bonnes combinaisons de cartes Activité, pas mal misé sur la lutte contre les événements (7 contrés au total, sans parler des maraudages) a eu la bonne surprise de faire carton plein sur l’objectif de J-Y et sort en vainqueur de la partie avec 42 points.

Avant de se séparer, le quarteron de troyens se détend en testant Crossing, un amusant et rapide party game japonais au thème arbitraire (des gobelins récoltant des gemmes sur des champignons ? hmmm). Il offre en tous cas le double intérêt d’être un bon jeu d’initiation (au hasard, à un festival comme Scorfel) et d’être aisément DUCifiable. C’est comme si c’était fait !

Table 2, dite « Terre promise » : Terra Mystica, c’est un jeu aux mécanismes très bien faits, sans hasard et où chaque joueur tente de développer économiquement et territorialement son peuple (qui a des pouvoirs spécifiques). S’y attellent Xel, Jean-Baptiste, Bruno, Paul et Baptiste-2. Peu de détails nous sont connus mais le grand JiBee a fait triompher son peuple de nains.

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Séance de VENDREDI 12/02/2016 à St-Elivet et Ti Koad

Le 12 février 1809 naissait Charles Darwin. Engagé comme naturaliste à 22 ans pour une expédition océanographique de cinq ans autour du monde, il observe en Patagonie des fossiles et squelettes d’espèces disparues alors que des individus semblables, mais plus petits, sont encore visibles. Aux îles Galapagos, le jeune savant est frappé par la coexistence d’espèces voisines de lézards (iguanes) et d’oiseaux. Il porte un intérêt particulier aux 13 espèces de pinsons qui s’y trouvent. De retour en Angleterre, Darwin rassemble les preuves de la non-fixité des espèces. Il publie enfin, au bout de trente ans, le fruit de ses travaux.

Dans L’Origine des espèces, Charles Darwin présente ses observations et conclut à une évolution naturelle des espèces : les individus qui ont hérité de caractères bien adaptés à leur milieu ont tendance à mieux se reproduire que leurs congénères et à prendre le pas sur eux. En quelques générations, une espèce peut se transformer jusqu’à donner naissance à une nouvelle espèce. Ainsi l’être humain est-il peut-être issu de deux singes nés avec 46 chromosomes au lieu de 48 comme leurs congénères. Cette théorie de la sélection naturelle est affinée au XXe siècle grâce aux progrès de la génétique qui mettent en évidence la possibilité de mutations ou de «sauts» en plus de la sélection des caractères héréditaires.

En 1863, H. W. Bates publie la première confirmation observationnelle de la théorie évolutionniste : une espèce de papillon amazonien a évolué pour adopter une couleur semblable à une autre espèce voisine que les oiseaux prédateurs ne mangent pas (théorie du mimétisme). À partir de 1870, l’ensemble de la communauté scientifique se rallie aux vues de Darwin.

Mais certains ont le tort de vouloir tirer de cette théorie plus qu’elle ne peut donner… C’est ainsi que se développe dans la deuxième moitié du XIXe siècle une théorie bâtie sur des hypothèses, le darwinisme social, qui tente d’appliquer la théorie de la sélection naturelle aux sociétés humaines. De cette théorie vont naître les aberrations racistes et criminelles de la fin du XIXe siècle et du siècle suivant (massacres des guerres coloniales, eugénisme et stérilisation des handicapés, antisémitisme).

Charles-Darwin

Le savant a également inspiré un site Internet, les Darwin Awards, récompenses humoristiques décernées aux personnes ayant montré un comportement particulièrement stupide ainsi remerciées (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, contribué à l’amélioration globale du patrimoine génétique humain.

En voici un exemple, survenu en 2012 aux USA:

« C’était un incident bizarre. », a déclaré un enquêteur suite à la mort de Gary Allen, 43 ans. Gary était dans l’appartement d’un ami quand il repéra une bouteille contenant un liquide doré. Pensant qu’il s’agissait d’une boisson alcoolisée comme du whisky, et prit une rasade non négligeable d’essence ! Naturellement, il recracha immédiatement l’essence comme il put, la moitié au moins sur lui-même. Waouh ! Quel choc ! Pour se remettre de ces émotions, il alluma une petite cigarette…. Qui peut résoudre l’équation : essence + gaz + flamme = ? Maintenant Gary pourrait la résoudre puisque l’incendie créé lui coûta la vie. Disons pour sa défense que notre candidat au Darwin Award a cumulé les mauvais réflexes : boire un liquide inconnu et trop fumer. Mais qui garde de l’essence dans une bouteille dans la cuisine ? Un ami mécanicien, pour se laver les mains… What Else ?

Pour revenir au temps présent, notons que cette soirée éclatée sur deux sites aura à sa manière rendu un hommage spécial au darwinisme.

Table -1, dite « Dawinisme ludique » : dans la molle indécision qui régna au début de cette soirée, Dominique tenta avec ardeur de nous faire revisiter l’oeuvre de Darwin à Dominant spieces. Ironiquement, ce jeu ne sera pas adopté, n’ayant pas réussi à s’adapter à son public. La proposition  sera donc couronnée d’insuccès, ce sera pour une autre fois.

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Table 1, dite « Darwinisme social » :  à Ti Koad, un gardien pathibulaire, Jeff, fait le garde à Mansions of Madness. Il remporte une victoire « in extremis » face à Sylvain, François-René et Marie-Anne.

Table 2, dite « Les couloirs du temps » : Julien remporte la partie la plus longue de toute l’histoire de Lewis & Clark. Joane, Baptiste-au-cuir-luisant et Mickaël y ont cru plus de trois heures…

Table 3, dite « La mort leur va si bien » : Julien-de-Paimpol et Jack entamaient une lutte à mort dans le décor anachronique d’une bibliothèque en  pleine rénovation, transformée pour l’occasion en Dead Zone.

Table 4, dite « Sélection très naturelle » : Blood rage sort si souvent ces derniers temps qu’on pourrait penser qu’il s’est adapté à Parties Civiles, à moins que ce ne soit l’inverse ? Axel entame son oeuvre destructrice et l’emporte haut la main avec 153, Nicolas , 119, et Baptiste, notre trésor public, avec 93. Mais où s’arrêtera la jeunesse ?

Table 5, dite « S’adapter ou périr » : Lords of waterdeep n’était pas sorti si souvent ces derniers temps, au point qu’on pourrait soupçonner Baptiste de l’avoir sorti pour voir si Axel s’y adapterait.  Mais Axel continue son oeuvre destructrice et l’emporte haut la main avec 149, Nicolas , 129, et Baptiste, notre trésor public, avec 112. Essayez plutôt un concours d’orthographe…

Table 6, dite « Cherchez la femme » : Dans le nid d’espions qu’est Homeland, votre humble serviteur était l’unique traître. En face de lui, un politique, Tristan, et trois loyalistes: Michal, Xel et Dominique. Je parviens à masquer mon rôle jusqu’au dernier tour, où Dominique m’expose. J’aurais poutant dû gagner en activant Jessica, pour voler la carte Nicholas, et faire échouer la mission sur un -5 triomphant. Mais je n’eus pas la présence d’esprit de le faire. Erreur fatale, car Tristan sempara de Mike (l’amant de Jessica IRL) pour voler Jessica, et donc capturer Nicholas Brody (qui est bien sûr son mari IRL). L’échelle terroriste n’alla donc pas à son maximum et je perdis la partie, car un vote conspiratif s’organisa alors qui me démasqua. Je terminai donc officiellement avec 0 alors que j’aurais pu prétendre à 27 PV ! Tristant remporte ainsi une victoire méritée (31), devant Michal (29), Xel (18) et Dom (17).

Table 7, dite « Carrefour du développement » : les tables se mélangent, sauf bien entendu celle de Lewis et Clark toujours en cours, et pas moins de huit joueurs affamés se retrouvent à Crossing. Nicolas, son propriétaire, gagne sans coup férir.

Table 8, dite « De crânes et de roses » : une partie de Skulls & Roses oppose quelques survivants. Julien résiste à Nicolas.

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