Le 20 avril 1825, le roi Charles X fait voter une loi sur le Sacrilège, croyant de la sorte « re-christianiser la France ». Le texte condamne à mort, avec amende honorable (obligation de se repentir en public avant l’exécution) toute personne qui aurait en public profané des hosties ou les vases les contenant !
C’est du jamais vu. Cette loi, qui assimile le sacrilège à un parricide, est promulguée malgré les critiques, y compris chez les « ultra-royalistes », mais ne sera jamais appliquée et le successeur de Charles X l’abrogera sans attendre, le 11 octobre 1830.
A Lannion, quelques années plus tard, nombre des parties jouées ont vu un résultat sacrilège: un roi, un grand duc et un baron perché ont été aperçus chutant de leur piedestal !
Table 1, dite « Vieillesse et naufrage » : embarqués dans Les contrées de l’horreur Guillaume, François-René, Neox, Maël et Nicolas II se sont fait coincer par le grand Ancien.
Table 2, dite « Lèse-majesté » : cette table de Mythotopia vit une lutte sans merci de près de 4 heures entre Thomas, Paul et votre humble serviteur, que Justine observait à une petite longueur. Le mécanisme de fin de partie concourt à cette longueur exceptionnelle: un joueur peut mettre fin à la partie si elle est suffisamment avancée, et, surtout, s’il la remporte après la résolution de tous les combats en cours. On vit ainsi fleurir les combats en suspens qui visaient à empêcher l’un des trois larrons d’en user. C’est finalement Justine qui, choisissant de défendre une de ses positions, et privant de ce fait Thomas d’un gain potentiel, scella la victoire de votre narrateur (49). Ce n’était qu’une question de temps: m’étant forgé une position inexpugnable au sud-est et au nord-ouest, je conduisais depuis ces bases fortes des raids toujours plus meurtriers, étant de plus protégé par une carte acquise dès le premier tour (celle qui fait gagner) – et que je ne révèlerai que sous le sceau du secret. Thomas (44), victime de cette lèse-majesté, devance Paul (41) et Justine, qui n’était pas si loin (33).
Table 3, dite « Défroquée » : à Troyes, c’est à la chute de frère Dominique que nous assistâmes. La coupable était encore une femme (Xel), sous les yeux ébahis de Mickaël et Christophe.
Table 4, dite « Triangle secret » : à la sortie de L’auberge sanglante un triangle secret semblait s’être formé entre trois jeunes exaltés: Cédric (51), Axel (50), et Elouann (48) – unis dans la commission de l’innommable forfait dont Eric l’ancien (25) allait être la victime expiatoire.
Table 5, dite « Le discours d’un roi » : Julien-de-Paimpol n’a pas fait pour rien le voyage de sa lointaine province à cette table de Warhammer 40 000 qui le vit triompher d’un Baptiste-aux-poches-pleines. « Mais c’était serré » résuma-t-il dans le bref discours qui suivit cette joute.
Table 6, dite « Ultra-royaliste » : après le départ de Cédric, les protagonistes restants de la table 4 enchaînent sur un King of Tokyo au résultat incertain.
Table 7, dite « Histoires parallèles » : une foultitude de joueurs termine la soirée sur une série de parties de Secret Hitler aux résultats variés.
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