Séance de MARDI 25/06/2019 à Servel

Le 25 juin 2009, le chanteur Michael Jackson meurt d’une intoxication aiguë au propofol après avoir subi un arrêt cardiaque dans son manoir de Los Angeles. Son médecin personnel, Conrad Murray, lui a pratiqué une RCP sur son lit, en vain. Après un appel au 911 à 12h20, Michael Jackson est en charge par des ambulanciers dans sa demeure, et déclaré mort un peu plus tard au Ronald Reagan UCLA Medical Center.

This is him

Le 28 août 2009, le médecin légiste du comté de Los Angeles qualifie le décès de Michael Jackson en homicide. L’autopsie a révélé qu’il avait reçu du propofol, en même temps que plusieurs anxiolytiques benzodiazépines. Le chanteur souffrait en effet de stress, d’insomnie et de fatigue, liés aux préparatifs d’une série de cinquante concerts intitulée This Is It qu’il avait l’intention d’entreprendre à l’O2 Arena de Londres, à partir du 13 juillet. Les responsables du maintien de l’ordre ont enquêté sur le médecin personnel de Michael Jackson. Le 8 février 2010, Conrad Murray a plaidé non coupable aux charges d’homicide involontaire, et a été libéré après avoir déposé une caution de 75 000 $. En novembre 2011, il a été condamné à quatre ans d’emprisonnement pour homicide involontaire. Murray a été libéré le 28 octobre 2013, en raison de la surpopulation carcérale.

C’était donc il y a 10 ans. Et, dix ans plus tard, nous voici au millième compte-rendu de Parties Civiles ! Quoi de plus logique que cette coïncidence troublante, car, si nous sommes une association où l’on croise des cubistes, on y voit aussi des matheux, et j’en connais qui sont même les deux. Et pour eux, l’équation fait évidence: 10 au cube égale 1000 !

Ce GIF animé vous est offert via GIPHY et l’ami Dom pour la recherche 😉

Table 1, dite « Dans le mille » : Partis à l’abordage des fantômes de Ghost stories, Xel, Sophie, Neox et François-René y ont engrangé une victoire, certes en mode bisounours. Sachant que ce n’est que la troisième de l’histoire, et la deuxième selon les règles, dixit un expert en filouterie, laissons leur le temps de savourer l’exploit.

Table 2, dite « Mille sabords ! » : juste à côté se disputait un Cartagena – encore une histoire de pirates qui doivent, ici, atteindre les rivages d’une île. C’est Dom qui conclut le premier, suivi par Thomas, le petit Paul, votre serviteur, et Xof

Table 3, dite « Mille excuses » : à Tokaido on vit Nicolas II se confondre en excuses de défaire Olivier-3, à égalité avec lui, aux cartes de récompenses. Les honorables Maïwenn et Frank étaient aussi de la partie.

Table 4, dite « Que mille haricots s’épanouissent » : enfin, une course aux haricots allemands, Bohnanza bien sûr, était au menu (c’est vous dire si on sait s’amuser). Des négociations épiques eurent lieu, et une victoire ténue couronna une fois de plus le grand timonier de la soirée, Dom (10), qui s’impose devant deux tandems mal accordés, à savoir Xof et votre serviteur (9), puis Maïwenn et Thomas (8).

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Séance de VENDREDI 16/03/2018 à la Ludothèque

Je pourrais commencer par évoquer que le 16 mars 1986, a été une glorieuse journée pour la droite française au vue des résultats des élections législatives qui venaient de se dérouler. De ces élections, nous avons surtout connu la première « cohabitation » de la Vème république. Je pourrais donc dire que 32 ans plus tard, c’est dans un contexte beaucoup moins politisé et tendu que Parties Civiles et la Ludothèque ont cohabité pour une soirée ludique. Mais je n’en ferais rien… Je ne suis pas la pour m’approprier le style de quelqu’un d’autre!

Depuis la rentrée, la ludothèque n’avait pas encore eu l’occasion de nous inviter a venir jouer un vendredi soir. Voilà qui est corrigé et de fort belle manière!

De nombreuses tables de Tokaïdo se sont enchainées, et c’est Jerome qui a fait le plus gros score de la soirée… Il est donc reparti avec une boite du jeu a sa plus grande surprise.

A côté c’est Florent de Nuts Publishing qui était venu pour présenter et faire tester leur jeu One Deck Dungeon (déjà en rupture, il avait les derniers exemplaires avec lui), le jeu a d’ailleur fait quelques adeptes dans l’asso!

En parallèle on a pu voir pèle-mêle du Welcome (to your perfect home), L’ile interdite, du Room 25, du Dead of Winter, la légende raconte même qu’il ya eu du Taboo ou encore du Trivial Poursuit jusqu’à tard dans la nuit.

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Séance de VENDREDI 05/08/2016 à Ti-Koad

5 tables, 4 retardataires, 3 barbus, 2 cyclistes et 1 Président : tel fut le compte à rebours pour lancer notre séance de jeux en cette soirée d’ouverture des jeux olympiques. Pas de pause estivale cette année à PC, mais plein de joueurs motivés et désireux de concourir dans leur catégorie favorite.

Table 1, dite « Triathlon Wallacien » : un carré de récidivistes, Xel, François, Thomas et Tristan décident de se relancer dans leur jeu favori du moment, Mythotopia. Thomas, bien décidé à reprendre sa couronne à Tristan attaque le concours avec un mental de vainqueur. Après une lutte intense, il coiffe Tristan d’un point et décroche l’or. Histoire de reprendre son souffle, les mêmes sortent P.I., jeu de déduction du même Martin Wallace. François et Tristan luttent en tête mais le premier s’effondre dans le dernier round, laissant l’inévitable Tristan triompher (NDLA : Il serait temps de l’envoyer au contrôle antidopage !). Pour finir , le troisième temps de cette soirée les enverra valser dans la boue de  In Flanders fields. François prend de nouveau un départ canon mais Xel, telle la tortue de la fable, le coiffe au poteau à grands coups de tanks.

Table 2, dite « Triangle olympique » : Nicolas-II, Michal et VHN disputent une partie de Roll for the Galaxy. Avec 58 points contre 52 à Nicolas et 49 à Dom, Michal finit sur la première marche d’un podium très regroupé. Plus tard, ils font le trou normand en avalant une partie vite fait de Celestia.

Table 3, dite « Arrivé comme un roi » : Bruno, Jean-Baptiste et Jeff s’affrontent à New York Kings. La victoire revient au premier cité. Plus tard, avec Jeff en moins et Neox en plus, ils ont joué à Sea of Clouds que Neox a remporté.

Table 4, dite « Reparti comme une légende » : Mickaël et Julien-de-Lannion se lancent dans l’épopée qu’est Star Wars Rebellion sous le regard intéressé de Frank (qui a redémontré pendant la soirée son proto de jeu coopératif). Après 5 heures d’escarmouches et de chat et souris, l’Empire semblait avoir réussi le break mais le résultat final reste à confirmer.

Table 5, dite « Lutte libre -97kg Hommes » : Thierry ressort un jeu qui lui est cher, l’Age des dieux, et y convie Nicolas-Neox, Olivier et François-René. Avec, je cite un témoin, « une bonne stratégie, un placement favorable et de la moule aux dés », c’est Nicolas qui domine les débats.

Table 6, dite « 50 km marche Hommes » : La salle se recompose et Thierry propose à Bruno, J-B, F-R, et VHN de parcourir avec Tokaido la route reliant Kyotô à Edô, Neox jouant le rôle de coach (et de banquier !). A cinq joueurs, on joue des coudes pour les emplacements, il devient difficile de s’en tenir à un plan et l’atmosphère y perd un peu en zenitude. Une fois la dernière boulette de riz gluant dégustée dans la quatrième auberge, VHN s’impose au tableau de marque.

Table 7, dite « Dynastie d’olympiens » : tranquillement, Nicolas-II et Olivier se lancent dans une partie tardive de Descendance. Tardive au point que seul le forum permettra d’en savoir plus sur leurs affaires de famille. Ont-ils seulement pensé à la famille danoise Keller, de fameux joueurs de hockey, où Andreas (Or, 1992), Carsten (Or, 1972) et Erwin (Argent, 1936) ramenèrent tous trois une médaille des JO ?

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Séance de VENDREDI 15/04/2016 à St-Elivet

Cette soirée où Raymond Poulidor devint octogénaire connut une séance riche en tables et rivalités, à l’image du fameux coude à coude entre le « quadragêneur » et Jacques Anquetil au puy de Dôme, le 12 juillet 1964, illustré par le cliché mythique de Roger Krieger.

poulidor-anquetil

Table 1, dite « maillot jaune» : où Thierry nous a raconté comment il avait arpenté la France en long, en large et en travers pour dénicher L’âge des Dieux, jeu épuisé depuis des années mais ô combien passionant. A l’inverse de Poulidor, il acheva victorieux son Tour de France.

Au début de ce jeu, chaque joueur a un dieu ou une déesse avec un pouvoir spécial, par exemple, Thierry hérita du dieu de la fourberie, et ses peuples restèrent éventuellement secrets jusqu’à la fin, tout en lançant des attaques sournoises.  Tous les peuples sont prédisposés au départ sur le plateau de jeu,  divisé en territoires. Orcs, gobelins, gnomes, sorciers, nécromanciens, elfes noirs, hauts ou sylvains, fées… vont alors se battre pour dominer ou simplement survivre.

La partie se déroule en 10 tours. Jusqu’au 7ème, chaque tour commence par un évènement particulier:
– aux tours 1, 3, 5 et 7, on distribue une carte destinée (désignant un peuple) respectivement de taille 4, 3, 2 et 1. La taille correspond aux territoires possédés par le peuple au départ, mais aussi sa capacité à se développer. Après la distribution du tour 7, chacun peut effectuer entre 0 et 2 paris sur le développement des peuples.
– aux tours 2, 4 et 6, les peuples mineurs (dont les cartes destinées de sa taille n’ont pas été distribuées) vont se révolter et attaquer au choix de chaque joueur un peuple adjacent: les peuples de taille 3 ou moins au tour 2, 2 ou moins au tour 4, 1 au tour 6.
Le tour de jeu est très simple:  une phase de fortification donnant un bonus de +1 en défense sur le territoire concerné, une phase de combats où chaque joueur à tour de rôle va déclencher une rixe entre 2 peuplades (un combat réussit sur un résultat de 3+ sur un d6, affecté par les bonus d’attaque et de défense) et enfin une phase d’actions où chaque joueur va jouer une carte d’action (8 en main au départ) ou une carte destinée (qui désigne un de ses peuples).

La subtilité du jeu réside dans la dualité des cartes actions, qui représentent aussi les peuples qui interviennent dans la phase des paris. Un pari réussi donne des gains importants (3 points par pari contre 1 point par terriroire) et, surtout, on peut parier sur d’autres peuples que le sien. Il vaut donc mieux avoir une stratégie à long terme, ce qui est possible car on connaît dès le départ ses 8 cartes attaque.

A l’arrivée, si Thierry visse la poignée en fin de partie pour avoir la bise avec 21 PV. Je le talonne d’une unité (avec deux paris gagnés) suivi de près par Gael (17 PV), alors que Frank (8 PV) a passé son temps à détruire mon premier peuple, bellicisme acharné qui l’aveugla au point de passer par la fenêtre.

age des dieux

Table 2, dite « la sorcière aux dents vertes » : François-René (dit FR) invite Nicolas-Neox, Dom et Laurent à un voyage au bout de la nuit: Les contrées de l’horreur. Ils y ont connu la sorcière aux dents vertes….

Table 3, dite « dans le coffre » : à Invazions, jeu d’affrontement asymétrique par équipe, deux espèces luttent pour la domination d’un territoire. D’un côté, un joueur incarne les humains et va devoir défendre les lieux pour développer un antidote, utilisant un système de gestion de ressources pour déployer ses troupes. De l’autre, un ou plusieurs joueurs vont incarner chacun une horde de zombies et coopérer pour attaquer les lieux humains et ainsi libérer les zombies captifs, ce qui n’est pas gagné car leurs attaques peuvent être contrées par les cartes des humains. Une mécanique de jeu teintée de deckbuilding, ce qui a dû plaire à Thomas, Xel, Axel, et Paul, notre nouveau sympathisant. On retiendra que c’est « dans le coffre » que Axel, l’unique humain, profita de son deck surpuissant pour anéantir les zombies. Aurait-il salé la soupe ?

Table 4, dite « filochée » : Baptiste-aux-mains-d’or propose Metal adventures. Thomas, Axel, Paul et Mickaël ont filoché jusqu’à point d’heure.

Table 5, dite « enrhumée » : A Barony, Jacques fait parler la classe pour enrhumer, dans cet ordre, Jeff, Tristan et Baptiste. Comme l’aurait dit Poupou d’un accent rocailleux, « First is first, second is nowhere ».

Table 6, dite « ajustée » : pour un entremets entre deux plats de résistance, Thierry et votre humble serviteur font le trajet exotique de Jaipur. Repus d’or et de rubis, j’ajuste mon adversaire 2 manches à 1 en fumant le cigare.

Table 7, dite « à la pancarte » : à Agricola, Jacques avait la pancarte, ce qui se révéla justifié: 44 en fumant la pipe, mais Xel, 33, et Tristan, 32 lui ont un temps sucé la roue, pendant que Jeff (18) faisait le gouvernail.

Table 8, dite « au bon wagon » : les bleus (VHS, Xel, FR, Tristan) ont pris le bon wagon à Codenames. pendant que les rouges (Dom, Paul, Thierry et Jeff) mangeaient la luzerne. Une victoire 3 à 1 sans coup férir, émaillée d’éclats de rires et couronnée par un splendide Sol 3 qui révéla Note, Clé et Tapis pour sceller la victoire, pendant que les rouges s’égaraient dans le sillage improbable d’un hollandais volant. On retiendra de cette partie deux échanges cultes entre Thierry et Dom, qui montrent que les rouges avaient la tête ailleurs:

« Tu n’as pas amené de pommes ?, ‘Non, ce n’est pas la saison », et:
« On peut faire un sablier avec les cartes du DUC ? », « ?? »

Table 9, dite « tricotée » : à Tokaido. Michal, Elaine, Mickaël et Vincent déroulent. Malheureusement, l’histoire finit sans table de marque pour la chronique.

Table 10, dite « le temps des cerises » : c’est l’heure des braves, et, pour retrouver la pédale, Dom extrait des profondeurs du DUC un Qwinto, où FR (31) n’eut pas besoin de passer le coude pour devancer Dom et VHS (16), puis Xel (10), qui ramasse les casquettes, mais se refait la cerise dans une seconde manche avec 37, devançant FR (23) et Dom (18), alors que votre modeste narrateur (13) reste en croustille.

Table 11, dite « hors délais » : La table 10 enchaîne avec un nouvel opus du DUC, Qwixx, où FR (56) envoie dans la moulure Xel (47), Dom (36) tandis que votre dévoué chroniqueur fait de l’huile (28). Mais à l’heure de la sortie, nous étions tous hors délais depuis longetmps.

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Séance de MARDI 09/02/2016 à St-Elivet

Il y a exactement 566 ans disparaissait Agnès Sorel. Comment ? C’est une longue histoire…

Née près de Tours vers 1422, Agnès devient à 17 ans fille d’honneur d’Isabelle de Lorraine, épouse de René d’Anjou. Belle et peu farouche, elle passe au service de la reine Marie d’Anjou, puis cède aux avances de Charles VII (40 ans) en 1444. Enclin à la tristesse, le roi justement surnommé le Bien Servi, a bénéficié dans sa jeunesse de l’aide de Jeanne d’Arc. Quinze ans plus tard, dans sa maturité, il trouve ainsi le réconfort dans les bras d’une autre jeune fille, de vingt ans sa cadette.

Agnès Sorel prend très vite rang de première dame du royaume devant la reine et tient, pour la première fois en France, le rôle officiel de maîtresse royale. Sûre de ses charmes, elle se maquille avec art, se couvre de bijoux et se pare de vêtements plus beaux que n’en a la reine. Elle n’hésite pas à choquer la Cour en mettant en avant ses avantages dans des robes « aux ouvertures de par-devant par lesquelles on voit les tétons » (d’après le chancelier Jean Jouvenel), comme en témoignent ces oeuvres licencieuses…

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Charles VII l’honore en lui accordant de somptueux cadeaux. Outre des bijoux, elle reçoit le domaine de Loches, sur les bords de l’Indre, puis le château de Beauté-sur-Marne, ce qui, dit-on, lui permit de la complimenter en lui disant : « Vous êtes deux fois ma Dame de Beauté ».

Si le château de Beauté a aujourd’hui disparu, la cité de Loches conserve avec fierté le souvenir d’Agnès dans le logis royal. Le donjon voisin, massif et sombre, a été transformé en prison d’Etat par Louis XI, fils de Charles VII, et l’est demeuré jusqu’en 1926. Le Dauphin, du même âge que la favorite, figure parmi ses opposants les plus déterminés. Impatient de monter sur le trône, il la jalouse tout autant qu’il appréhende la naissance d’un frère cadet, Charles, susceptible de lui voler la place.

Un jour de 1446, n’y tenant plus, il sort son épée du fourreau et poursuit Agnès Sorel jusque dans la chambre royale. Cela lui vaut d’être exilé par Charles VII dans son apanage du Dauphiné. C’est le début d’un affrontement haineux entre le père et le fils, qui ne cessera qu’avec la mort du premier.

En sept ans, Agnès Sorel donne trois filles à Charles VII. Une quatrième grossesse est fatale à la jeune femme. Elle meurt le 9 février 1450 sur la route de l’abbaye de Jumièges (Normandie), en allant rejoindre le roi à la guerre, alors qu’elle est sur le point d’accoucher, soit qu’elle veuille prévenir le souverain d’un complot contre sa vie, soit qu’elle veuille éloigner de son amant une rivale, sa propre cousine et dame de compagnie, Antoinette de Maignelais.

Le bruit court qu’elle aurait été empoisonnée mais rien n’est jamais venu le confirmer. Les analyses pratiquées en 2005 sur sa dépouille ont révélé des traces de mercure sans qu’il soit possible d’affirmer si elles étaient d’origine criminelle ou dues aux remèdes qui lui ont été administrés. Elle souffrait en effet d’une infection parasitaire que l’on traitait alors couramment au mercure. Ce produit, mortel à haute dose, était également utilisé pour soulager les femmes enceintes.

Charles VII, désespéré par la mort de sa maîtresse, fait inhumer son coeur dans un mausolée au coeur de l’abbaye de Jumièges, aujourd’hui disparu, et son corps dans la collégiale Saint-Ours, à Loches. Profané à la Révolution, son tombeau a retrouvé en 2005 sa place dans une nef latérale de cette belle église romane. Le mystère de sa mort subite y plane encore…

Ce soir, à St-Elivet, une seule Dame de Beauté faisait face à un attirail disparate de huit mâles….

Table 1, dite « du déclin fatal » : Une lutte farouche oppose 5 joueurs à Smallworld. Baptiste, qui expliqua les règles du jeu, en sortit épuisé et finit dernier avec 72 PV, victime de l’attaque brutale de votre humble serviteur dès le premier tour, et ne repartit même pas avec un chèque de Matthieu. Ce dernier, qui découvrait le jeu, défendit vaillamment sa peau et échoua au pied du podium avec 91 PV. Pour ma part, je basai ma stratégie sur une combinaison redoutable à base de zombies (qui continuent à conquérir même en déclin) et d’Elfes, qui réssucitent aussitôt morts. Stratégie gagnante qui me menait à une victoire méritée, mais, erreur fatale, je ne déclinai pas mes Elfes au tour 7, ce qui me coûta la partie sur un dernier score trop faible, et me vit échoué au bas du podium, à 94 PV. Je fus devancé par Xel, qui fréquentait mers et océans avec aisance, d’un petit PV. Mais c’est l’autre Baptiste qui, sorti d’on ne sait où, fut finalement vainqueur, ayant acquis au tour 7 la race que j’aurais du m’adjuger. Il nous coiffe avec 98 PV sur une table de marque serrée comme une boîte de maquereaux.

Table 2, dite « de sang royal » : Nicolas survole les joutes sanglantes de Blood Rage, jeu où les joueurs prennent le contrôle de puissants clans Vikings en quête de gloire avant que le monde ne touche à sa fin dans une ambiance d’apocalypse. Avec plus de 140 points, il devance Thierry, 123, Jacques, 118 et Jeff, 77.

Table 3, dite « au bien servi » : Les protagonistes de la Table 2 enchaînent par un Tokaido, qui voit encore une fois la victoire de Nicolas, le bien servi, avec 90 PV, devant Jeff, 80 PV, Thierry, 72 PV et Jacques, 65 PV. Pour le coup, on lui passerait presque la couronne de Charles VII !

Table 4, dite « exilée » : Xel et VHS font découvrir une autre histoire de Clans, le jeu du même nom, à Baptiste. Un jeu où il y a des huttes de cinq couleurs, une carte avec des régions et des territoires, et des époques plus ou moins favorables aux différents lieux (champs, désert, montagne, etc…). Le mécanisme du jeu est très simple: chaque joueur commence par piocher une tuile, secrète, qui représente la couleur qui lui fera marquer des points. Puis, à son tour de jeu, on déplace toutes les huttes d’un territoire vers un territoire voisin non vide. Un territoire qui n’a plus de voisin devient un village (son créateur marque un point), et les couleurs qui y sont présentes marquent autant de points que de huttes présentes, avec éventuellement, selon l’époque, un bonus (territoire favorable) ou un malus (territoire hostile). Précisons que ce malus est égal à 100%, il faut donc bien avoir en tête l’époque avant de fonder un village. Enfin, dernière règle, toutes les huttes présentes une seule fois dans un village sont éliminées si toutes les couleurs sont présentes. Ce jeu, qui semble simple, peut être redoutable de complexité à mon avis. Mais il vaut mieux le jouer vite: une partie est pliée en 30 minutes et on s’amuse bien.

A la table de marque, Baptiste, rend sa couronne chèrement acquise à la Table 1, et finit dauphin avec 26. Xel, avec 22, complète le podium que je domine avec 37.

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Séance de VENDREDI 30/10/2015 à St-Elivet

« Depuis l’aube de notre siècle, nous sommes observés par des êtres d’une intelligence absolue ». Ainsi s’exprimait Orson Welles, le 30 octobre 1938 sur CBS. Le ministre de l’intérieur s’exprime ensuite par sa voix: « Mes bien chers concitoyens, je ne vous cacherai pas la gravité de la situation. Ni l’extrême gravité de la menace à laquelle nous sommes confrontés. Pour autant, je vous en supplie, gardez votre calme. Pour le moment, l’ennemi est cantonné sur une portion réduite du territoire. Prions que les forces armées parviennent à l’y maintenir. En attendant, tournons-nous vers Dieu et continuons, comme si de rien n’était. Que notre Nation se dresse face à cette menace d’extinction. »

Cette adaptation radiophonique originale d’Orson Welles et du Mercury Theatre de La Guerre des mondes d’H.G. Wells a encore pour réputation dans la mémoire collective d’avoir semé un vent de panique en Amérique, des dizaines de milliers d’auditeurs croyant qu’il s’agissait d’un bulletin d’informations et qu’une attaque extraterrestre était en cours. Une réputation, forgée par les journaux de l’époque et gonflée au fil du temps, qui serait plutôt à ranger au rayon des légendes urbaines.

77 ans après, point d’invasion extra-terrestre à St-Elivet, mais plutôt un chouette aréopage de terrestres extra et très sages. Les éclats de voix sur la voie de parties-civiliens sur le retour seraient-il devenus une légende urbaine ?

Table 1, dite « dans son jardin »

A Agricola, Jack n’hésite pas un instant à battre deux faibles femmes (Elaine et Marie-Anne) et un jeune quadragénaire sans défense (Jeff).

Table 2, dite « dans la petite maison sur la colline »

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Kelly et son accolyte Franck invitent Dom et VHS à l’univers impitoyable de Betrayal at House on the Hill. Comme l’indique le nom du scénario joué, « Death doth find us all », nous succombons les uns après les autres à la faucheuse, incarnée, si l’on peut dire, par Franck, le traître. Nous aurons au moins profité de l’exercice pour pratiquer notre anglais.

Table 3, dite « dans le fond »

A Abyss, Thierry l’emporte de très peu devant Xel, suivie de Mickaël. Mais une carte ayant été perdue, puis retrouvée par la suite, il semble qu’ils aient finalement fait match nul.

Table 4, dite « à la porte du bar »

Dans la langue de Welles, Dom initie Kelly et Franck à l’univers frelaté du Beasty bar. VHS remporte une manche, Franck s’adjuge la deuxième.

Table 5, dite « sur la route»

Nous parcourons Tokaido, la légendaire route de la Mer de l’Est reliant Kyotô à Edô, voyage initiatique au cours duquel il faut savoir prendre le temps de contempler les somptueux panoramas qui s’offrent à vous (majestueuses montagnes, paisibles littoraux et vastes rizières), de faire des rencontres, de collecter des souvenirs, sans oublier de se restaurer car il y a plusieurs étapes où tous se retrouvent. Au bout de la route, pour sa première partie, sur une stratégie payante tarifée 73 PV et basée sur les rencontres et les souvenirs, VHS dame le pion à ses honorables poursuivants: Thierry, Xel, Dom et Mickaël.

Table 6, dite « dans le bar »

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Thierry, VHS, Xel et Dom se retrouvent pour un dernier verre au Beasty bar. Les deux premiers cités offrent chacun leur tournée.

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