Séance à 2 tables à Ploum’ :
Table n°1 dite « fraîcheur mentholée d’un cow-boy » …
… ou Cécile, Xel, Marie-Anne, Frank et François se sont attablés autour de 2 jeux : Potion-Making, le jeu gracieusement offert par Right Games, partie gagnée par Xel, puis Dice Town, partie gagnée par François.
Table n°2 dite « odeur de poudre au petit matin » …
… où Charles, un habitant temporaire du coin et néanmoins joueur avec de la bouteillé, fut challengé par Jeff, Laurent, JiBee et Votre Humble Serviteur lors de la découverte de Wallenstein : un jeu allemand mais guerrier et qui simule les affrontements de la guerre de 30 ans. A noter que c’est l’évolution de Shogun (déjà joué à Parties Civiles) et qui lui-même est une évolution de Wallenstein de 2001. Oui. C’était important à dire et notre ligne éditoriale courageuse met un point d’honneur à souligner ce genre de détail indispensable pour la culture ludique de nos innombrables lecteurs.
Lors de l’explication de règles il fallut passer à travers les pièges d’une notice mal rédigée voir incomplète ou carrément incorrecte dans sa version française qui fleure bon la traduction Google et meconnaissance complète du jeu par le « traducteur. Nous nous sommes mis d’accord sur la résolution de quelques situations pas claires. Au final nous n’avons fait qu’une légère entorse aux règles sans incidence sur le résultat. Bref.
Le jeu commença avec une phase de placement qui peut être déterminante pour l’issu du jeu. Les joueurs avertis que nous sommes avons bien entendu vu le coup venir et avons essayé de groupiren nos troupes. Dans le jeu, les 30 ans de guerre s’étalent sur 2 années. C’est comme ça. Chaque année est divisée en 4 saisons dont 3 qui sont composées des actions des joueurs puis la dernière, l’hiver, où le peuple est affamé, les révoltes grondent et où les joueurs scorent des points. Chose agréable : le jeu se joue « en simultané » : la programmation et la résolution se font au même temps pour tous les joueurs, il y a peu d’attentes improductives du point de vue ludique. Par ailleurs le système de résolution de combats introduit du hasard grâce à une vicieuse « tour à lancer les cubes » qui retient aléatoirement quelques troupes. La première année fut celle de la découverte du jeu : il s’agit de programmer des actions sur une saison, dans le lot il y a des achats de bâtiments (pour les points), des achats des troupes (pour les massacres) et le déplacement des armées (pour les massacres également). Les joueurs se sont battus entre eux pour gagner des majorités dans les régions et protéger leurs arrières, mais certains, comme VHS, ont lutté contre eux-mêmes car une erreur de programmation est si vite arrivée 😉 Le score d’hiver plaça JiBee, Charles et Jeff dans un groupe de tête, Laurent et VHS dans un groupe… heu… de queue. La deuxième année fut plus fluide et a vu des affrontements plus âpres, mais aussi quelques gamelles de programmation et des paris sur l’avenir ratés (on a notamment vu JiBee avec un slip en toile de jute, et ça, ça gratte). Au final, Charles dans une pirouette guerrière qui enleva un territoire à Jeff se propulsa à la 1ère place, suivi de JiBee, Jeff, VHS et Laurent. Impression globale positive (à part l’imprécision des règles), notamment grâce à une agréable tension qui s’installe lors des résolutions des actions.
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