Séance de MARDI 21/01/2020 à Servel

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Le 21 janvier 1950, la tuberculose, venant après des pneumonies à répétition, eut raison de la santé fragile de George Orwell. L’écrivain britannique avait eu le temps de laisser à la postérité 1984, La ferme des animaux, ou encore Hommage à la Catalogne. Une oeuvre engagée auprès des prolétaires, qu’il connut de près à Paris et à Londres.

Le tournant de sa vie fut un séjour dans le nord de l’Angleterre. Sa rencontre avec le prolétariat des régions minières y marqua sa conversion brutale à la cause socialiste, comme une évidence, face au spectacle de l’injustice sociale et de la misère du prolétariat anglais. Son oeuvre ponctue une vie entamée au service de l’impérialisme britannique dans la lointaine Birmanie (« cinq années d’ennui au son des clairons »), issue peu glorieuse d’une scolarité à Eton, établissement prestigieux où il passa graduellement du statut d’élève brillant à celui d’élève médiocre.

Aldous Huxley, le futur auteur du Meilleur des mondes, lui enseigna brièvement le français à Eton. Apparemment, Orwell appréciait Huxley, qui apprenait « des mots rares et étranges, de manière assez concertée », se souvient un condisciple qui ajouta: « Le goût des mots, de leur usage précis et signifiant nous resta. En cela, nous avons une grande dette envers lui ». Huxley discutera la différence entre les perceptions d’un futur totalitaire illustrées dans Le Meilleur des mondes et 1984 dans l’essai Brave New World Revisited (1958).

70 ans après, à Parties Civiles, une soirée réunissait le meilleur des mondes ludiques de Lannion.

Table 1, dite « Dans la dèche à Lannion et à Londres » : on ressort London à cette table, un Wallace historique que Tristan feint de découvrir. Il faut y restaurer la ville après le grand incendie, sans négliger de s’occuper de ses pauvres. L’ambition réparatrice est illustrée par la taille du tableau des joueurs, et Tristan s’y distingue avec un plateau imposant, à 8 cartes. Il l’active peu souvent, ce qui lui donne loisir d’acheter de nombreux quartiers, favorisé qu’il est par un emprunt à taux favorable qu’il contracte. Xel, pour sa part, éradique la pauvreté, ce qui nous donne du fil à retordre et des PV envolés, votre serviteur en faisant la cruelle expérience, terminant à 19. Dom, 42 et Xel, 45 font un beau score, sans pouvoir éclipser la partie magnifique de Tristan, qui signe un 65 historique.

Table 2, dite « La loi du plus fort » : à Pillards de la mer du Nord François-René (45) déclenche les offensives, pillant méthodiquement le pauvre Doc Nico (23). Olive, 38, et Camille, 32, ont cru résister.

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Table 3, dite « God save the queen » : à nos tables pour la première fois, Victorian Masterminds voit la victoire de la reine Justine. Thibault, Lucas et Neox ont prétendu lui offrir le mode d’emploi de la victoire par galanterie, faisant là assaut de mansplaining*.
* explication, souvent donnée par un homme à une femme, qui ne prend pas en compte le fait que la personne qui reçoit l’explication en sait plus que celui qui la donne.
On ne résiste pas au plaisir de vous donner les équivalents de ce néologisme en français (Mecsplication), et au Québec (Pénispliquer).

Les mêmes enchainent sur un gentil Paper Tales dont les traces, comme celle des articles écrits par Orwell dans des journaux communistes (tel que Monde, revue fondée et dirigée par Henri Barbusse) lors de son séjour parisien (1928-29), sont perdues à jamais.

Table 4, dite « Big browser is watching you » : Camille et François-René poursuivent leurs échanges en tête-à-tête à Unlock ! (lire nos éditions précédentes). Un jeu qui nécessite un smartphone, avatar moderne du télécran de 1984.

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Séance de MARDI 28/08/2018 à Servel

Le le pasteur et militant américain Martin Luther King prononce, durant la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté, un discours qui marquera le XXRésultat de recherche d'images pour "martin luther king i have a dream cartoon"è siècle.
Devant 250 000 manifestants, il en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains. Point d’orgue du Mouvement des droits civiques, le discours débute par une référence à la Proclamation d’émancipation qui libéra plusieurs millions d’esclaves en 1863. King déclare ensuite « qu’un siècle plus tard, le Nègre n’est toujours pas libre ». Il s’écarte peu à peu de ses notes et improvise une anaphore, martelant l’expression « I have a dream » après que Mahalia Jackson lui a crié : « Parle-leur de ton rêve, Martin ! ».
Par cette seule phrase, Martin Luther King rejoindra Jefferson et Lincoln parmi les hommes qui ont façonné l’Amérique moderne.

Il décrit ensuite son rêve de liberté et d’égalité émergeant d’un monde marqué par l’esclavage et la haine, constellant son discours de références et de citations bibliques ou historiques. La dernière  de ces références, empruntée aux mots du vieux negro spiritual Free at Last, sera gravée sur son cercueil: « Free at last! Free at last! Thank God Almighty, we are free at last!»

A Lannion, 55 ans après, de doux rêveurs ont envahi Servel, et cru à de belles histoires.

Table 1, dite « London grammar » : à la version de London estampillée Neox (37), pas de carte de Londres ! Xel (17) en perd sa grammaire, et c’est Elouann (26) qui résiste le mieux au taulier. Eric pour sa part repart avec un score négatif, n’ayant pas mieux éradiqué la pauvreté que le pays de l’oncle Sam 55 ans après le discours mythique du King.

Table 2, dite « Chemins tortueux » : dans son discours, le pasteur faisait le rêve qu’un jour chaque vallée s’élèvera et chaque colline et montagne sera aplanie, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux redressés, et la gloire du Seigneur sera révélée et tous les êtres faits de chair la verront ensemble. C’est un peu ce qui se passe à Innovation où l’on refait en une heure l’histoire du monde, et qui s’impose comme la nouvelle religion particivilienne, rejointe chaque jour par de nouveaux disciples, en l’occurence ici Julien-2 et Armand. Mais il y a bien sûr une courbe d’apprentissage, et, si pour ce baptême, ils n’ont pas démérité (Armand engrangeant notamment la rare domination octroyée après six comptabilisations dans un même tour), votre serviteur a conclu son office sur le score de 5-3-1.

Table 3, dite « Rouge sang » : à Blood bowl, Julien et Baptiste baignent dans le sang rouge jusqu’aux coups, esclaves de leur jeu aux poings qu’on n’en vit pas l’epectase.

Table 4, dite « Minorités invisibles » : à Raids on vit François-René gagner à une courte majorité devant Nicolas II (50 à 49). Le 1% restant se répartit entre Maïwenn et Xof, deux minorités invisibles.

Table 5, dite « Enfants de choeur » : à Olympos, les protagonistes de la table 4 reçoivent le prix d’une victoire collective. Tous les enfants de Dieu ont pu y chanter sa gloire (this will be the day when all of God’s children will be able to sing with new meaning) et le sacrifice de Maïwenn, qui tomba la première au chant donneur.

Table 6, dite « Témoins gênés » : en fin de soirée, nous découvrons Witness – un petit jeu de détectives dans l’univers de Blake et Mortimer. Ayant terminé l’enquête N° 22 sur le score pitoyable de 0, les témoins de cette affaire, un peu gênés, resteront avantageusement anonymes.

Table 7, dite « Code d’honneur  » : pas de Codenames pour finir cette soirée: le code a changé et met le lemming à l’honneur avec les vainqueurs de la table 4, rejoints par celui de la table 1. Dans cette partie de Lemming mafia, entre conquérants et néanmoins mafieux, on ne badinait donc pas avec l’honneur – au risque de se trouver sous l’eau lesté de quelques parpaings. Comme quelqu’un l’a dit de manière piquante à propos d’un académicien qui s’est récemment révélé mortel, si celui qui a gagné a dit n’aimer le mot honneur qu’au singulier, il ne détesta pas les recevoir au pluriel.

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Séance de VENDREDI 06/01/2017 à St-Elivet

Son amour de la peinture cohabitait avec une authentique passion pour les sciences. Le 6 janvier 1838, Samuel Morse faisait la démonstration de son prototype de télégraphe, dans le New Jersey, en utilisant des points et des tirets au lieu de lettres et de chiffres – ce qui deviendra plus tard le code Morse. Le test est une réussite. Il lui faudra cependant cinq ans pour parvenir à convaincre le Congrès, sceptique, de financer la toute première ligne télégraphique des Etats-Unis, entre Washington DC et Baltimore. Le premier message officiel fait de points et de tirets « What hath God wrought » (Ce que Dieu a forgé) sera  transmis depuis la Cour Suprême vers un dépôt de chemin de fer de Baltimore distant de 60 km.

S’il n’a inventé ni le télégraphe (le télégraphe optique de Chappe permettait la transmission de messages à distance dès 1793), ni le télégraphe électrique, dont le principe avait été décrit depuis longtemps notamment par André-Marie Ampère, ni même l’alphabet qui porte son nom, dû à l’ingéniosité d’Alfred Lewis Vail, Morse a eu le génie de concevoir et réaliser une machine simple, pratique, efficace et bon marché parce que rustique, et l’opiniatreté pour convaincre ses contemporains de réaliser une expérience suffisamment spectaculaire pour frapper les imaginations.

Nous n’userons pas de cet alphabet pour relater la soirée, nous contentant, à titre pédagogique, de donner ci-dessous en Morse un texte que les plus joueurs de nos lecteurs s’essaieront à retranscrire.

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A Lannion, quelque 179 années plus tard, les adhérents de Parties Civiles avaient usé d’un outil un peu plus moderne pour se rencontrer en ce jour d’épiphanie. 22 joueurs, autant de parts de galettes (amoureusement confectionnées par Hélène, merci à elle !) et de verres de cidre, et 11 tables composèrent cette soirée mémorable.

Table 1, dite « S.O.S d’un terrien en détresse » : à la table de Conan, les héros (Marvin, Axel, Mickaël, Franck) avaient pour mission de s’enfuir. Deux ont réussi. Marvin, dont nous saluons le retour à nos tables, n’en était pas, et pour cause: il était venu sans son dragon.

Table 2, dite « Court métrage » : Tristan convie deux nouveaux apprentis (Thomas et Bruno) au voyage initiatique vers The great zimbabwe, table que complète votre modeste narrateur. A ce jeu, on peut élaborer une stratégie très complète pour durer sur le long terme, et permettre l’évélation de ses monuments jusqu’au niveau 4 en fin de partie, ce que je fis. Mais accumuler un arsenal d’artisans, de Dieux et de spécialistes a son revers: il alourdit l’objectif que le joueur doit ateindre, le fameux VR (Victory Requirement). Plus subtile fut la tactique de Tristan, qui occupa l’essentiel de son temps à profiter des artisans bon marché que nous recrutions (il n’en recruta lui-même qu’un seul), et engageant, au dernier tour, le seul Dieu qui baisse le VR ! C’est ainsi que son objectif passa subitement à 21, et, dans la foulée, son score aussi, ce qui derechef lui octroya la victoire et raccourcit subitement la durée de la partie. Le tableau de marque de ses opposants est éloquent: Thomas à -9 (18 / VR 27), VHS à -18 (19 / VR 37), et Bruno à -24 (12 / VR 36). De la frugalité comme leçon de vie…

Table 3, dite « En terrain connu » : FR retrouve Laurent, Julien de P., et Nourdine dans un nouvel opus de la campagne de Seafall. Le premier cité s’adjuge cette partie studieuse dans l’immense espace du RDC attenant  à la cuisine.

Table 4, dite « En mer inconnue » : Neox s’impose à une partie des Pillards de la mer du Nord dont seul ce résultat brut nous est parvenu. On peut cependant penser qu’il n’a pas joué seul…

Table 5, dite « Au nom de tous les siens » : à la table de London, deux experts (Xel et Thomas) affrontent deux néophytes (Jibee et Paul). Paul, avec la chance du débutant, s’impose pourtant avec autorité (61), dans un subtil hommage à la cathédrale Saint-Paul, justement construite après la destruction de l’ancien édifice lors du Grand incendie de Londres de 1666, incendie qui est précisément le thème du jeu.  Pour la chronique, il devança Xel (53), Dom (39) et Jibee (37) observant le duel aux jumelles.

Table 6, dite « Pixélisée » : un Demeures de l’épouvante sans MJ, ça vous tente ? C’est ce que propose la deuxième édition du jeu, qui impose l’usage d’un substitut électronique (tablette, smartphone) dans ce rôle. Pour ma part, je vais passer pour un vieux c.., mais je trouve un Jeff ou un FR plus crédibles qu’une galette de pixels… En tous cas, les quatre jeunes, Camille, Guillaume, MKS, Nicolas III et Sophie sont sortis sans encombre de l’aventure.

Table 7, dite « En terre inconnue » : Olivier, Baptiste, Neox et Alwen se lancent dans un Evolution dont l’issue restera incertaine jusqu’à la nuit des temps, à moins que Darwin ou le forum ne s’en empare…

Table 8, dite « Juste une mise au point » : les protagonistes de la table 2 se retrouvent sur Isle of Skye, qui consacre la soirée triomphale de Tristan (80), faisant mordre la poussière au maître du jeu, Bruno (75). Thomas, qui se croyait dans un paradis fiscal, finit le jeu lesté d’un butin considérable autant qu’inutile, et échoue à 61, pendant que votre humble serviteur s’adonnait au tourisme (49).

Table 9, dite « Message personnel » : à Quarriors, Mickaël corrige Axel. Rien de personnel petit, ce n’est qu’un jeu…

Table 10, dite « Traits d’union » : vidée de ses galettes et bouteilles, la cuisine accueillit une table de Not Alone opposant la créature (Dom) aux Traqués (Xel, Alwen, Neox, Paul). La créature sera vaincue par l’union sans faille de ses adversaires.

Afficher l'image d'origineLe Codenames final (et tant attendu par certains) de cette soirée n’aura pas lieu, à la suite d’une homérique joute oratoire à trois l’opposant à Mafia de Cuba et à Linq. Dans ce bel exercice de démocratie directe, c’est finalement à une table de Mafia de Cuba que revint l’honneur de conclure cette soirée…

Table 11, dite « Point d’honneur » : Nicolas III, Guillaume, Axel, Sophie, Nourdine, VHS, FR et Xel enchaînent (au moins, car votre narrateur quitta les lieux dans le feu de l’action et le froid de la nuit) trois manches de Mafia de Cuba, manches dont Axel, Paul et Nourdine sortiront couronnés maîtres du bluff, pendant que nombre de voleurs ont été refroidis par des parrains à la gachette facile…

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Séance de MARDI 08/03/2016 à St-Elivet

Cette séance nous est contée avec brio par Dominique. Merci à lui !

2 tables ce mardi, marqué par le retour de Jonathan à la fois à Lannion et à PC, un Jonathan bien décidé à assouvir sa faim de cubes et d’ouvriers.

Ce soir, des adhérents en mal d’émotions décidèrent d’incarner des souris pour jouer la 3e aventure de Mice & Mystics. La petite équipe (F-R/Maginos, Jérôme/Filch, Baptiste-les-sesterces/Lily et VHN/Nez), équipée d’armes modestes, part moustache au vent et se fait la main sur quelques cafards. La deuxième salle (la cuisine) se passe bien : les rats guerriers d’élite sont éliminés sans coup férir, la cuisinière acariâtre ne sévit pas et Lily acquiert une nouvelle compétence. Ces succès initiaux conduisirent-ils à un excès de confiance ? l’arrivée dans la troisième salle, perturbant un festin, jette un froid : les nuisibles se multiplient plus vite que nos pauvres héros murins ne peuvent les éliminer (pas moins de 2 rats guerrier d’élite, 4 rats « normaux » mais non moins agressifs, 3 cafards et la redoutable araignée venimeuse) et sont mis hors de combat l’un après l’autre, scellant l’échec de l’aventure. Dieu qu’il est dur dans ce jeu de regagner les points de vie bien vite perdus au combat !

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Pour rester dans l’esprit de l’exploration de souterrains, les mêmes enchainent avec Dungeon Raiders.  Les monstres rencontrés sont somme toute gérables et l’ambiance est quasiment à la camaraderie. Au bout du bout, Dom aveuglé de cupidité meurt « le plus riche du cimetière », accompagné de Baptiste. Le Boss abattu, c’est F-R qui ressort en vainqueur du donjon.

Pendant ce temps, Xel, Jonathan et Mathieu ont fait un petit tour chez M. Wallace en jouant à London. Qui a gagné ? les restants regroupés en une table unique ont-ils prolongé cette agréable soirée ludique ? Quels dieux courroucés ont abattu une tempête sur le Trégor ? Vous le saurez (ou pas) en allant consulter le forum.

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Séance de MARDI 04/08/2015 à Ti Koad

Nuit d’horreur à Ti Koad, peuplée de vampires, de zombies et autres créatures dégénérées dans le chaos issu du grand incendie de Londres de 1666.

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On commence par 3 tables de 4:

Table 1, dite incendiée

Xel, Axel, Thomas et VHS tentent de reconstruire London après le grand incendie. Thomas établit sa suprématie avec 50 points, devançant Xel, 40, Axel, 39 (score méritoire pour une première partie). Je ferme la marche avec 33 PV, pénalisé par -11 PV sur les points de pauvreté.

Table 2, dite sanguinolante

François-René, Hélène, Baptiste et Nicolas chassent les morts-vivants de Zombicide. Dans la salle de presse, le commentaire des joueurs sera lapidaire: on a gagné, mais les chiens ont souffert.

Table 3, dite assiégée

Jérôme, Jeff, David, et Dominique s’attaquent à la cité de Carcassonne. Jeff la défend victorieusement à deux reprises.

Puis les tables se séparent, se décomposent et se recomposent:

Table 4, dite vampirisée

Xel, Axel, Thomas, VHS, et Dominique (rejoints par François-René et Nicolas dans un deuxième opus) combattent la canicule en chassant les ombres de Shadow Hunters. La deuxième partie, homérique, voit la victoire des chasseurs.

Alors que le chroniqueur s’éclipse, la ludopathie continue de sévir jusque tard dans la nuit….

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Séance de MARDI à Ti Koad 14/10

Xel nous raconte la soirée.
(A titre personnel, je trouve que Notre Imbattable Président n’est pas très en forme ces temps-ci… Espérons qu’il se reprenne vite 😉 )

Petite séance avec 6 joueurs et 2 tables :
Table 1 : Jibee, Léo et Jonathan autour de Five tribes
Léo gagne la première partie, pour la suivante ?

Table 2
: Dom, Justine et VHN autour d’un London
Suspense torride, souffrance intense – wallacienne – et au final les deux débutants (Dom et Justine) s’en tirent plutôt bien.
Dom semblait out à cause de son emprunt (pour les non-initiés ne pas rembourser un emprunt coûte 7 PV en fin de partie) mais il y parvient et en plus joue une carte qui nous oblige à emprunter pour payer un impôt sûrement injuste 😉
Justine calcule bien son nombre de points de pauvreté, se gave d’argent sur son magasin et emporte la partie d’1 PV !
Justine 68 PV, VHN 67 PV et Dom 51 PV (?)

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Séances, séances, séances…

Un brin sur une autre planètre votre humble serviteur n’a plus alimenté ce blog malgré une activité intense de l’association….

Pourtant des séances il y en a eu et pas des moindres, jusqu’à 6 tables !

Contributions rédactionnelles de François pour :

vendredi 27 juin 14

David, JiBee, Nicolas et VHS partent à la conquête du monde futur d’Imperial 2030. David et Nicolas se battent pour le contrôle du territoire américain (Brésil, USA), pendant que je fais prospérer la Russie et l’Europe. JiBee développe modestement la Chine (mais c’est une posture, comme il l’avouera par la suite), et Nicolas l’Inde. Alors que la Russie affirme son expansionisme, l’Europe, son alliée, tente de timides incursions en Afrique, battues en brêche par l’Inde et le Brésil. La Chine prise en étau trouve son salut par les mers en attaquant le géant américain sur son flanc Pacifique. L’Inde se met au centre du jeu et colonisant le Sud délaissé, pendant que Russie et Chine guerroient, et attise donc les convoitises: JiBee jette son dévolu et, fort de son alliance avec la Chine, fait vaciller la Russie, qui a perdu le soutien de l’EUrope, contrôlée par Nicolas. L’avant-dernier tour est décisif: en brûlant 25 Millions pour un bout d’Inde, il me manque 1 malheureux million pour faire une taxaxtion russe qui eut été fatale. Ce sera trop tard, car au tour d’après, la Russie a été dépecée sous l’assaut conjugué de la Chine, l’Inde et l’Europe. C’est grâce au sacrifice de la Chine (valorisé à 0 au décompte final) que l’Inde  fait éclater sa puissante émergente et met fin à la partie, portant son maître d’armes au pinacle (97 PV), devant David (87), VHS (86) et Nicolas (55). Comme aurait pul dire PAscal, vérité en-deçà de l’Himalaya, erreur au-delà.
Une table, dite « à la pédale »:
David, Virginie, Audrey, Jérçome & Co se retrouvent devant les douceureuses images du monde merveilleux de Dixit. David, pédalant dans l’huile, l’emporte haut la main avec forces références héritées de sa vaste culture pérégriniste. On le met au défi de doubler la mise, et le bougre, qui portait alors la pancarte,  remet la grande soucoupe pour signer un doublé éclatant alors que nous mangeons la luzerne. Comme on dit en cyclisme, ses poursuivants n’ont pas eu beaucoup de laine sous les ongles. Nous n’eûmes pas le temps de contrôler s’il avait salé la soupe.
Une table, dite « round midnight (and more) »:
Une pléiade de joueurs se retrouvent autour de minuit pour une ribambelle de parties de grand bluff: Mascarade, où Thomas, juge de paix, tira son épingle du jeu. La première rassembla quatre joueurs et la dernière en compta neuf.

mardi 23 juin 2014

Trois tables pour cette soirée, qui rendit un hommage inattendu à la coupe du monde en pratiquant le 4-4-2:
-une table dite défensive à 4: Aventuriers du rail avec Audrey et d’autres joueurs
-Une table dite du juste milieu, où Thomas, Xel, Dario et VHS s’attablent à Brass. Xel l’emporte grâce à un réseau fort développé, me devançant. Suit Thomas, précédant de peu Dario, qui fit une entrée remarquée pour sa première titularisation à Brass.
-Une table, dite attaque de pointe, rassembla Hélène et Baptiste, qui jouèrent à Arcania
Reste une question angoissante : qui était le gardien de cette dream team?
François-René était convoqué, mais, retenu à une AG, il s’expulsa de lui-même, laissant sa cage désertée

mardi 10 juin 2014

Une table, dite « histoire naturelle »:
Le 10 juin 1793, naissait à Paris le muséum d’histoire naturelle de Paris, qui présente la particularité remarquable d’être réparti sur 16 sites. 221 ans plus tard, Parties Civiles réunit 2 tables.
La première fut un London avec Thomas, Jonhatan, Xel et VHS. A cette partie vite emballée, Thomas l’emporte de peu avec 39 PV, Xel et VHS le talonnant avec 37 PV. Suit un Citadelles avec les mêmes, rejoints par Audrey. Thomas l’emporte encore avec une stratégie efficace et notamment une redoutable carte Musée. Un doublé de Thomas avec un Musée, finalement, quoi de plus naturel ?
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Séance de MARDI à St-Elivet 25/03

Contribution de Xel :

2 tables :
Table n°1London avec Thomas, David, Jonathan et VHN
=> David découvrait le jeu, Jonathan en était à sa deuxième tentative…
=> Jonathan a choisi de s’endetter et son choix a été payant : il l’emporte avec 52 PV, suit David avec 51 PV, VHN avec 49 PV et Thomas avec 47 PV
Table n°2Funkenschlag avec Jeff, Ulysse, Denis et Gwen=> Denis l’emporte

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Séance de MARDI à St-Elivet 18/02

David raconte la séance dans un contexte post-catastrophique :

Attablé face à Gwen, avec à ma gauche François et Jibee à ma droite, je me prépare à entamer une partie de Tzolk’in. Grave erreur, pensez-vous ? Que nenni : nous jouerons à trois, Jibee étant occupé sur la table voisine avec Xel, Jonathan et Thomas autour d’un London.

Enfin, quand j’écris plus haut « entamer », il s’agit surtout pour nous
de nous remémorer les règles, rechercher quels sont les chemins les plus efficaces pour gagner ressources, nourriture ou faveur des dieux, essayer enfin de nous concentrer sur une stratégie et nous y tenir. Ce qui va nous occuper pas loin de la moitié de la partie.

Le reste du temps, François donne libre court à sa passion pour les crânes de cristal bleu en plastique, Gwen lèche les doigts de pieds des divinités en s’ingéniant à nous mettre des bâtons dans les roues, et
j’essaie moi-même de construire en essayant de ne pas me laisser distancer sur les marches des temples.

Les derniers tours sont longs, preuve qu’une étincelle s’est enfinallumée dans nos cerveaux et tente de rattraper une première heure de jeu laborieuse et plutôt pitoyable. Je parle bien sûr pour moi, mais j’ai l’impression de ne pas avoir été seul dans cette galère.

À l’arrivée Gwen l’emporte, et il est fier de ses 55 points. Je viens
derrière, sauvant autant les meubles que possible avec 33 points.
François ferme la marche, pas loin du tout, mais peu désireux de voir
imprimé son score final.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 24/01

Quelques tables ce vendredi :

Table n°1 dite « Age of Soviets » …

… racontée par Marvin :

Nous nous attablâmes autour de Russian Railroads. Après une efficace présentation des règles, la partie commença. Quelques étourderies furent commises, mais une étourderie n’est pas toujours mauvaise. En effet, la tarte Tatin a été inventée grâce à une étourderie. Ce dessert est originaire de Lamotte-Beuvron en Sologne : les sœurs Stéphanie et Caroline Tatin y tenaient un restaurant, qui existe toujours sous le nom d’« hôtel-restaurant Tatin », face à la gare fréquenté par de nombreux chasseurs. Un dimanche d’ouverture de la chasse, alors qu’elle préparait une tarte aux pommes pour un repas de chasseurs, Stéphanie, étourdie, oublia dans le feu de l’action de mettre une pâte dans le moule et l’enfourna simplement avec des pommes. Du coup s’apercevant de son oubli, elle décida de rajouter la pâte par dessus les pommes et cuire la tarte ainsi. Les chasseurs ont apprécié cette tarte, qui est devenue la tarte Tatin.

A la demande du président qui souhaite faire apparaître les scores :

JiBee 474
Marvin 360
Sly-the-vieux 352
David 272
« belle branlée »

J’ai bien aimé le jeu, mais il a le même défaut que Caylus : faut y jouer sans JB 🙂

Note du secrétaire : il suffit de le remette devant un Terra Mystica ou Agricola pour que le président fasse moins le malin 🙂

Table n°2 dite « Wallace strikes back » …

… racontée par François :

Xel invite VHS, Audrey et Baptiste (au poil dru) à découvrir un nouvel opus du fameux Martin Wallace, pour une partie découverte de « London« . Le plateau représente l’histoire de la ville à partir du grand incendie (1666) jusqu’à l’aube du 20ème siècle, avec différentes circonscriptions, où les joueurs peuvent s’installer (action: Investir). Chaque joueur crée un espace de Constructions (action: Jouer des cartes), c’est-à-dire une ligne de cartes en face de lui. Ces cartes procureront des avantages: revenus, points de victoire ou réduction de la pauvreté, mais n’auront en général d’effet que lors de l’action Restaurer la ville.

L’argent sert à jouer des cartes et acheter des circonscriptions. Il est rare, mais il est toujours possible de faire des emprunts (à un taux plutôt prohibitif de 50%). Acheter des circonscriptions permet de gagner des cartes et de réduire l’impact de la pauvreté (en réduisant la surpopulation). La pauvreté est un problème épineux. En effectuant l’action Gérer la ville, un joueur va généralement augmenter son niveau de pauvreté. Certaines cartes permettent de le restreindre.

La partie s’arrête lorsque la pioche de cartes est épuisée. Les points de victoire de chaque joueur sont comptés à partir de sa présence sur le plateau, des cartes dans son espace de construction, et de son argent. La pauvreté et les emprunts non remboursés font perdre des points de victoire. Beaucoup de points même. Ainsi Baptiste, qui emprunta sans compter, fut lesté de 14 PV pour n’avoir pu rembourser ses emprunts. Quant à moi, je terminai riche mais augmentai considérablement la pauvreté à cause d’une règle vicieuse qui compte les cartes en main en fin de partie comme autant de points de pauvreté. J’en fus pénalisé de pas moins de 36 PV !

Audrey se développa au Nord et récolta beaucoup d’argent grâce à son magasin. Xel occupa les deux rives de la Tamise où elle construisit même un métro, tandis que je colonisai le sud. Baptiste eut la chance d’avoir la carte Université qui permet de regarder les trois premières cartes de la pioche et d’en choisir une. Cette propriété augmenta considérablement son temps de jeu, mais fit sa fortune.

Au décompte final, Baptiste sortit grand vainqueur à 46 PV, grâce à son action déterminante sur la pauvreté. Xel émergea à 29 PV. Suivent Audrey à 15 PV, et VHS à 10 PV, fortuné et bien placé, mais lourdement handicapé par la pénalité susmentionnée.

Au final, ce Wallace « soft » se révèle plaisant à jouer: calculatoire mais pas trop (pas de cubes à gérer autres que les points de pauvreté), il peut donner lieu à une partie fluide, pour peu que les joueurs soient rapides, les actions pouvant se préparer à l’avance. Les interactions sont limitées puisque chacun gère son propre espace de construction, mais néanmoins présentes: essentiellement l’occupation du plateau, et la pioche commune pour les cartes défaussées. Il ne manque en fait à ce jeu qu’un accessoire: un sablier.

Les mêmes sont ensuite rejoints par Thomas et Gwen pour un petit Level Up, version ouverte. Thomas l’emporte sur le fil alors que Xel, Audrey, et VHS étaient sur le point de réaliser leur dernier objectif. Et on ne fit aucun cadeau à Baptiste, qui sentit le poids des ans s’abattre sur ses épaules au douzième coup d’horloge.

Table n°3 dite « Undocumented » …

… avec un Demeures de l’Epouvante éprouvant pour les joueurs Sly The Jeune, F-R et Richard, à cause du maître de la demeure : Jeff.

Table n°4 dite « X-file » …

… avec un Room 25 puis un Level Up et au moins Rémy et Laurent autour….

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