Quelques tables ce vendredi :
Table n°1 dite « Age of Soviets » …
… racontée par Marvin :
Nous nous attablâmes autour de Russian Railroads. Après une efficace présentation des règles, la partie commença. Quelques étourderies furent commises, mais une étourderie n’est pas toujours mauvaise. En effet, la tarte Tatin a été inventée grâce à une étourderie. Ce dessert est originaire de Lamotte-Beuvron en Sologne : les sœurs Stéphanie et Caroline Tatin y tenaient un restaurant, qui existe toujours sous le nom d’« hôtel-restaurant Tatin », face à la gare fréquenté par de nombreux chasseurs. Un dimanche d’ouverture de la chasse, alors qu’elle préparait une tarte aux pommes pour un repas de chasseurs, Stéphanie, étourdie, oublia dans le feu de l’action de mettre une pâte dans le moule et l’enfourna simplement avec des pommes. Du coup s’apercevant de son oubli, elle décida de rajouter la pâte par dessus les pommes et cuire la tarte ainsi. Les chasseurs ont apprécié cette tarte, qui est devenue la tarte Tatin.
A la demande du président qui souhaite faire apparaître les scores :JiBee 474
Marvin 360
Sly-the-vieux 352
David 272
« belle branlée »J’ai bien aimé le jeu, mais il a le même défaut que Caylus : faut y jouer sans JB 🙂
Note du secrétaire : il suffit de le remette devant un Terra Mystica ou Agricola pour que le président fasse moins le malin 🙂
Table n°2 dite « Wallace strikes back » …
… racontée par François :
Xel invite VHS, Audrey et Baptiste (au poil dru) à découvrir un nouvel opus du fameux Martin Wallace, pour une partie découverte de « London« . Le plateau représente l’histoire de la ville à partir du grand incendie (1666) jusqu’à l’aube du 20ème siècle, avec différentes circonscriptions, où les joueurs peuvent s’installer (action: Investir). Chaque joueur crée un espace de Constructions (action: Jouer des cartes), c’est-à-dire une ligne de cartes en face de lui. Ces cartes procureront des avantages: revenus, points de victoire ou réduction de la pauvreté, mais n’auront en général d’effet que lors de l’action Restaurer la ville.
L’argent sert à jouer des cartes et acheter des circonscriptions. Il est rare, mais il est toujours possible de faire des emprunts (à un taux plutôt prohibitif de 50%). Acheter des circonscriptions permet de gagner des cartes et de réduire l’impact de la pauvreté (en réduisant la surpopulation). La pauvreté est un problème épineux. En effectuant l’action Gérer la ville, un joueur va généralement augmenter son niveau de pauvreté. Certaines cartes permettent de le restreindre.
La partie s’arrête lorsque la pioche de cartes est épuisée. Les points de victoire de chaque joueur sont comptés à partir de sa présence sur le plateau, des cartes dans son espace de construction, et de son argent. La pauvreté et les emprunts non remboursés font perdre des points de victoire. Beaucoup de points même. Ainsi Baptiste, qui emprunta sans compter, fut lesté de 14 PV pour n’avoir pu rembourser ses emprunts. Quant à moi, je terminai riche mais augmentai considérablement la pauvreté à cause d’une règle vicieuse qui compte les cartes en main en fin de partie comme autant de points de pauvreté. J’en fus pénalisé de pas moins de 36 PV !
Audrey se développa au Nord et récolta beaucoup d’argent grâce à son magasin. Xel occupa les deux rives de la Tamise où elle construisit même un métro, tandis que je colonisai le sud. Baptiste eut la chance d’avoir la carte Université qui permet de regarder les trois premières cartes de la pioche et d’en choisir une. Cette propriété augmenta considérablement son temps de jeu, mais fit sa fortune.
Au décompte final, Baptiste sortit grand vainqueur à 46 PV, grâce à son action déterminante sur la pauvreté. Xel émergea à 29 PV. Suivent Audrey à 15 PV, et VHS à 10 PV, fortuné et bien placé, mais lourdement handicapé par la pénalité susmentionnée.
Au final, ce Wallace « soft » se révèle plaisant à jouer: calculatoire mais pas trop (pas de cubes à gérer autres que les points de pauvreté), il peut donner lieu à une partie fluide, pour peu que les joueurs soient rapides, les actions pouvant se préparer à l’avance. Les interactions sont limitées puisque chacun gère son propre espace de construction, mais néanmoins présentes: essentiellement l’occupation du plateau, et la pioche commune pour les cartes défaussées. Il ne manque en fait à ce jeu qu’un accessoire: un sablier.
Les mêmes sont ensuite rejoints par Thomas et Gwen pour un petit Level Up, version ouverte. Thomas l’emporte sur le fil alors que Xel, Audrey, et VHS étaient sur le point de réaliser leur dernier objectif. Et on ne fit aucun cadeau à Baptiste, qui sentit le poids des ans s’abattre sur ses épaules au douzième coup d’horloge.
Table n°3 dite « Undocumented » …
… avec un Demeures de l’Epouvante éprouvant pour les joueurs Sly The Jeune, F-R et Richard, à cause du maître de la demeure : Jeff.
Table n°4 dite « X-file » …
… avec un Room 25 puis un Level Up et au moins Rémy et Laurent autour….
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