Séance de MARDI 28/08/2018 à Servel

Le le pasteur et militant américain Martin Luther King prononce, durant la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté, un discours qui marquera le XXRésultat de recherche d'images pour "martin luther king i have a dream cartoon"è siècle.
Devant 250 000 manifestants, il en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains. Point d’orgue du Mouvement des droits civiques, le discours débute par une référence à la Proclamation d’émancipation qui libéra plusieurs millions d’esclaves en 1863. King déclare ensuite « qu’un siècle plus tard, le Nègre n’est toujours pas libre ». Il s’écarte peu à peu de ses notes et improvise une anaphore, martelant l’expression « I have a dream » après que Mahalia Jackson lui a crié : « Parle-leur de ton rêve, Martin ! ».
Par cette seule phrase, Martin Luther King rejoindra Jefferson et Lincoln parmi les hommes qui ont façonné l’Amérique moderne.

Il décrit ensuite son rêve de liberté et d’égalité émergeant d’un monde marqué par l’esclavage et la haine, constellant son discours de références et de citations bibliques ou historiques. La dernière  de ces références, empruntée aux mots du vieux negro spiritual Free at Last, sera gravée sur son cercueil: « Free at last! Free at last! Thank God Almighty, we are free at last!»

A Lannion, 55 ans après, de doux rêveurs ont envahi Servel, et cru à de belles histoires.

Table 1, dite « London grammar » : à la version de London estampillée Neox (37), pas de carte de Londres ! Xel (17) en perd sa grammaire, et c’est Elouann (26) qui résiste le mieux au taulier. Eric pour sa part repart avec un score négatif, n’ayant pas mieux éradiqué la pauvreté que le pays de l’oncle Sam 55 ans après le discours mythique du King.

Table 2, dite « Chemins tortueux » : dans son discours, le pasteur faisait le rêve qu’un jour chaque vallée s’élèvera et chaque colline et montagne sera aplanie, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux redressés, et la gloire du Seigneur sera révélée et tous les êtres faits de chair la verront ensemble. C’est un peu ce qui se passe à Innovation où l’on refait en une heure l’histoire du monde, et qui s’impose comme la nouvelle religion particivilienne, rejointe chaque jour par de nouveaux disciples, en l’occurence ici Julien-2 et Armand. Mais il y a bien sûr une courbe d’apprentissage, et, si pour ce baptême, ils n’ont pas démérité (Armand engrangeant notamment la rare domination octroyée après six comptabilisations dans un même tour), votre serviteur a conclu son office sur le score de 5-3-1.

Table 3, dite « Rouge sang » : à Blood bowl, Julien et Baptiste baignent dans le sang rouge jusqu’aux coups, esclaves de leur jeu aux poings qu’on n’en vit pas l’epectase.

Table 4, dite « Minorités invisibles » : à Raids on vit François-René gagner à une courte majorité devant Nicolas II (50 à 49). Le 1% restant se répartit entre Maïwenn et Xof, deux minorités invisibles.

Table 5, dite « Enfants de choeur » : à Olympos, les protagonistes de la table 4 reçoivent le prix d’une victoire collective. Tous les enfants de Dieu ont pu y chanter sa gloire (this will be the day when all of God’s children will be able to sing with new meaning) et le sacrifice de Maïwenn, qui tomba la première au chant donneur.

Table 6, dite « Témoins gênés » : en fin de soirée, nous découvrons Witness – un petit jeu de détectives dans l’univers de Blake et Mortimer. Ayant terminé l’enquête N° 22 sur le score pitoyable de 0, les témoins de cette affaire, un peu gênés, resteront avantageusement anonymes.

Table 7, dite « Code d’honneur  » : pas de Codenames pour finir cette soirée: le code a changé et met le lemming à l’honneur avec les vainqueurs de la table 4, rejoints par celui de la table 1. Dans cette partie de Lemming mafia, entre conquérants et néanmoins mafieux, on ne badinait donc pas avec l’honneur – au risque de se trouver sous l’eau lesté de quelques parpaings. Comme quelqu’un l’a dit de manière piquante à propos d’un académicien qui s’est récemment révélé mortel, si celui qui a gagné a dit n’aimer le mot honneur qu’au singulier, il ne détesta pas les recevoir au pluriel.

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Séance de VENDREDI 29/06/2018 à Ti Koad

Roi des poubelles, un business où il fit fortune (311 ème fortune de France), franc-maçon, patron de discothèque, propriétaire d’un élevage taurin, l’emblématique président de La Paillade de Montpellier (club qu’il mena de la division d’honneur au titre national), Louis Nicollin, eut de multiples vies. La curiosité de son cas est que le 29 juin est à la fois le jour de sa naissance (1943) et de sa mort (2017), ce qui donne à ce grand collectionneur (sa collection de maillots est légendaire) un point commun avec Léon Zitrone, avec qui il partageait aussi un caractère bien trempé et le virus de la politique, au point d’avoir été condamné plusieurs fois pour fraudes électorales.

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A l’image de son éclectisme, voici le récit d’une nouvelle séance de Parties Civiles où les découvertes furent nombreuses !

Résultat de recherche d'images pour "clank! jeu"Table 1, dite « Malversations » : Clank! vous amène aux souterrains sous la Tour du Dragon, réputés pour être l’endroit le plus dangereux du Royaume. Seuls les roublards les plus intrépides peuvent s’y faufiler pour voler le Dragon et en revenir vivants pour raconter leur histoire, sans se trahir par le bruit éponyme.

A ce nouveau deck builder, la lutte fut très serrée et c’est Paul Junior (118) qui en remontra à ses aînés: Armand (117), Mks (102), et Franck (46).

Table 2, dite « Sang et or »  : sur le terrain de Blood bowl on joue au football, dans sa version américaine, plus brutale et engagée que celui que nous connaissons dans le monde Ancien (d’où le nom du jeu). A ce sport de costauds, le fluet Baptiste n’a pas pesé lourd face à la solide charpente de Neox: c’est le président qui, au bout d’une lutte sanglante, s’est paré d’or.Résultat de recherche d'images pour "blood bowl jeu"

Table 3, dite « Straégie alternative » : un Navegador à cinq joueurs, et l’océan est vite occupé. Parti tard dans la course par les effets de l’ordre du tour initial, Tristan fait le constat que les conquêtes et les colonies lui seront inaccessibles, et décide de ne rien faire comme les autres. Il se lance à corps perdu dans une stratégie alternative consistant à noyauter les églises et les chantiers navals. Ce choix de stratège le mène à la victoire (106), devant Mickael (91), Xel (74), votre narrateur (73), et Jack (49), qui n’a même pas compté sa tuile bonus et quitte la table sur un constat froid comme la mort (« jeu d’optimisation, pas ma came »).

Table 4, dite « Division d’honneur » : à FeudumFeudum, injustement bannis et dépouillés de tout à l’exception d’une poignée de shillings et de quelques miettes, vous voyagez à travers d’étranges contrées médiévales pour récupérer votre dû et votre honneur perdu. Un jeu au design alléchant et au long cours, car à l’heure où nous quittions les lieux, François-René, Vincent-2 et Olivier y étaient encore.

Table 5, dite « Vocanique » : dans l’atmosphère aussi volcanique que le tempérament du regretté Loulou de Taluva, Dom et Jack-2 s’adjugent chacun une partie, Olive et Thomas rentrant bredouilles.

Table 6, dite « Chef de clan » : à Huns on vit Tristan confirmer son grade de chef de clan, l’emportant avec 27 devant Dom (18), Mickaël (18) et Olive (16).

Table 7, dite « Patience et longueur de temps » : à Le lièvre et la tortue, on parie sur des animaux engagés dans une course aussi incertaine que le championnat de France de football en version pré-quatarie. Xel s’adjuge une première partie, Jack-2 la seconde, dans une partie où votre modeste chroniqueur et Thomas n’ont pas misé sur les bons chevaux.

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Séance de MARDI 01/05/2018 à St-Elivet

Il y a 101 ans naissait Danielle Darrieux. Nous dédions ce compte-rendu à ses beaux yeux et à son oeuvre.

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Table 1, dite « Grande dame » : s’il est un jeu où les dames ont toute leur place, c’est bien Signorie – que Gérard nous fait découvrir. Un jeu qui semble complexe mais où tout s’emboîte parfaitement et qui révèle un grand classicisme. C’est le type de jeu où il faut faire les bons choix au début, car à trop s’éparpiller, on finit par sous-performer. Gérard, comme de juste, mena la danse avec 157, mais Xel (133), Dom (122) et votre modeste narrateur (107) n’en ont pas moins apprécié l’exercice.

Table 2, dite « Le bon Dieu sans confession » : cette table de 878 – Les Vikings vit une étonnante défaite de Jack, Pierre et Mickaël, trois garçons auxquels on donnerait pourtant le bon Dieu sans confession.

Table 3, dite « Le rouge et le noir » : à In Flanders field, c’est un baron rouge qui affrontait un prince noir. Thomas a évidemment triomphé de François-René.

Table 4, dite « Le jour des rois » : à Cartagena on enregistra une victoire de Pierre le grand, devant tHomas, François-René, Maïwenn & Co.

Table 5, dite « Jeux dangereux » : Pierre se retire en majesté, mais la table 4 enchaîne sur Burgle bros pour un résultat incertain.

Table 6, dite « Coup de soleil  » : c’est à Munckin qu’Olivier bronze et brille, tandis que Vincent-2 et les autres marchent à l’ombre.

Table 7, dite « Ambassador » : Nathan reçoit ses lettres de crédit de King of Tokyo.

Table 8, dite « Ambassador » : ici, Neox jouait les orques, et comme de juste il dévora le trop humain Baptiste à l’impitoyable Blood bowl.

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