En ce 19 janvier, Edgar Allan Poe aurait eu 209 ans. Voilà un homme qui a eu une vie tourmentée, en particulier avec les femmes. Au début de sa carrière littéraire, ses articles et ses contes sont tous refusés. Il envoie cinq nouvelles au concours du Philadelphia Saturday Courrier, qui promet au gagnant un prix de 100 dollars. Il n’obtient pas le prix, mais ses contes sont publiés, sans son nom, en 1832 par le Saturday Courrier (qui les paie très mal). Ainsi commence sa carrière de journaliste. Dans l’indigence, il pratique aussi le métier de pigiste nègre et continue son travail d’écrivain, consacrant ses loisirs et ses maigres revenus à l’éducation de sa petite cousine Virginia, qui l’admire follement. Il l’épouse clandestinement le 22 septembre 1835. Le 16 mai 1836, il l’épouse publiquement, et la jeune fille, qui n’a qu
e 13 ans, le rejoint à Richmond avec sa mère. Le 30 janvier 1847, Virginia décède à Fordham, à l’âge de 24 ans. Edgar, gravement malade, s’engage dans une quête frénétique d’amitiés féminines avec Mrs Lewis, dont il corrige les poèmes sentimentaux contre rétribution, avec Mrs Nancy Locke-Richmond (dont il s’éprend et qui sera l’Annie des derniers poèmes), enfin, avec Mrs Sarah Whitman, poétesse spiritualiste à qui il adresse le second poème À Hélène et qu’il demande en mariage. En novembre 1848, dans des circonstances assez obscures, il absorbe une forte dose de laudanum qui manque de l’empoisonner. De plus, il s’est mis à boire, lors de la maladie de Virginia, entre 1842 et 1847, et il est victime de crises d’éthylisme. Il souffre même un moment d’une attaque de paralysie faciale. Le 13 novembre, Mrs Whitman accepte de l’épouser s’il renonce à l’alcool. Le 23 décembre, il donne devant deux mille personnes sa célèbre conférence sur Du Principe poétique. Deux jours plus tard, 25 décembre, doivent être célébrées les noces avec Mrs Whitman. Toutefois, le lendemain, celle-ci reçoit une lettre anonyme lui apprenant de prétendues « relations immorales » entre Edgar et une de ses amies. De plus, on lui apprend que son fiancé a passé la nuit à boire avec des jeunes gens dans une taverne de la ville. Aussitôt, elle décide de rompre avec lui. De retour à Fordham, Edgar reprend un projet de revue littéraire. Après une visite à Mrs Richmond, il entreprend un voyage dans le Sud pour rassembler des fonds. Parti de New York le 30 juin 1849, il séjourne tout l’été à Richmond, où il retrouve Elmira Royster Shelton, veuve depuis la mort de son mari en 1844, avec laquelle il songe à se marier, mais il mourra dans l’année même.
A Lannion, cette soirée de Parties Civiles fut l’occasion de quelques Histoires extraordinaires, dont voici le récit.
Table 1, dite « L’enterrement prématuré » : à cette table, on ressortit des placards et d’un purgatoire de presque trois années une antique édition de Aeroplanes: Aviation Ascendant dont votre modeste serviteur se fit fort d’expliquer les règles à plusieurs nouveaux joueurs. Un jeu où une certaine expérience est requise, de même qu’un certain doigté au lancer de dés. Gérard ne disposant a priori ni de l’une ni de l’autre, on avait tôt fait de l’enterrer, mais ce fut prématuré car il emporta la mise, avec 35 PV. Une victoire qu’il doit notamment à sa présence dominante en Asie, qui fit basculer la partie en troisième ère et lui valut de devancer de 4 PV votre humble narrateur, auteur d’une percée remarquée au Japon. Hugo, quant à lui, se distingua par un raid victorieux en Amérique du Nord, hélas insuffisant (28), et Xel (24, mais qui devance Christophe, 15) par une contestation de la règle officielle, qu’on a souvent contournée à Parties Civiles mais qui fut ici adoptée dans toute sa pureté. Il s’agit de savoir si, d’une ère à l’autre, les places inoccupées des avions de l’ère précédente peuvent être occupées par des passagers. Oui (en tout cas rien n’indique le contraire dans la règle), et cela favorise outrageusement les perdants (loi du rattrapage), non et cela les désavantage à cause des places inoccupées qui font baisser la rentabilité (loi de la double peine). La lettre contre l’esprit, en quelque sorte. Pour être honnête, je conviens que l’esprit serait ici beaucoup plus adapté. Et ce ne serait pas le premier point de règle qu’on ignorerait à ce jeu (on refuse systématiquement et depuis la nuit des temps la loi du premier joueur aléatoire). Crime de lèse-Wallace diront les puristes. Un sujet pour la prochaine AG, à n’en pas douter !
Table 2, dite « Quatre bêtes en une » : une brochette de joueurs se confrontent à Gloomhaven. Dom raconte: « Encore une fois, nous choisissons après un rapide tour en ville d’aller faire une basse besogne pour l’intrigante à bagouzes. Cette fois il s’agit d’aller récupérer un diamant au fond d’une mine. Dans la première salle, le comité d’accueil prend la forme d’une meute de chiens. Ils sont rapidement mis en pièces et en ouvrant la porte nous tombons sur un groupe de Vermlings (des nabots à face de rat) commandés par un Boss à 32 HP. De nouveau, nos différentes armes efficaces contre des regroupements d’ennemis font merveille et la situation se décante rapidement. Julien prend le temps de bondir sur le coffre au diamant tout en cognant sur le boss qui bientôt s’effondre sous les coups du groupe. Est-ce que par ce que nous venons tous de passer au niveau 2 et que les monstres sont encore au niveau 1, mais cette aventure a semblé presque aisée. A suivre… »
Table 3, dite « Le chat noir » : pour gagner à Mythic Battles , il faut être avec François-René. Au bout d’une partie à rebondissements, il s’impose de concert avec Xof, devançant Mickaël (qui essuie ici une nouvelle défaite et revêt ainsi le costume du chat noir), et Anthony.
Table 4, dite « Le sphynx » : le résultat de cette table de Paper tales restera aussi mystérieux qu’un oracle du sphynx.
Table 5, dite « Triple assassinat dans la rue St-Elivet » : à Istanbul, Mael, à la faveur d’un très beau dernier tour, commet un triple assassinat sur les augustes personnes de Tristan, Thibault et Nicolas II.
Table 6, dite « La lettre volée » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Codenames :
- Les Bleus (François-René, Nourdine, Mickaël, Nicolas II, Mael)
- Les Rouges (Xel, Dom, VHS, Thibault)
Une partie à suspense, et en trois sets:
- 1-0 pour les Bleus, une victoire par défaut, les Rouges n’ayant pas su se dépêtrer de l’innocente Bise, associée, au choix, au Baptême ou à la Colombe (comprenne qui pourra), et sont allés sur le bûcher du feu assassin, alors que les Bleus récitaient la lettre volée, en confondant George Hamilton (l’acteur) et George Milton (le chanteur) pour illustrer une chanson paillarde dont on vous laissera explorer la kolossale finesse
- 1-1: les Rouges égalisent malgré un très osé Dagobert 4 (Couche, Paris, Plateau, Fou) des Bleus, qui aurait été parfait avec Pépin, mais qui échoua car ce mot évident n’était pas de la bonne couleur.
- 2-1: Belle victoire des Rouges, emmenés par le duo inédit Peter Eliott / Pythagore
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Ulysse, Denis, Jonathan et Jeff se sont retrouvés autour de la carte d’Europe pour user de Diplomatie.
Il y eut une table de Brass avec Thomas, Xel, Hélène et moi-même. La partie fut âprement disputée, les revenus furent pauvres jusqu’au début de la période des rails, le coton et les ports n’eurent pas grand succès. La seconde partie du jeu vit de beaux réseaux ferroviaires se développer, avec Xel qui trustait l’est et le sud, thomas le milieu de la carte et moi le nord. Un peu coincée, Hélène du disperser ses voies. Au final Xel l’emporte avec 111pts grâce à son chantier naval, Thomas récupère la seconde place avec 98pts (une belle remontée car il était dernier à la fin de la période des canaux), je termine troisième avec 94pts et Hélène ferme la marche avec 79pts (ce qui, pour une première partie, est plutôt pas mal).
Une table, dite « ufologique »
Gwen, Baptiste à-la-crinière-raccourcie-mais-tenace, Hélène et VMN s’attablent pour une première partie de Pandémie. Penser que je puisse me souvenir de l’ensemble des rôles interprétés à cette occasion serait faire trop d’honneur à ma mémoire. Mais c’est sous la férule d’une Hélène volontaire que nous partons à l’assaut des virus, trouvons un premier vaccin – mais sans éradiquer la maladie cependant – puis un second… Et nous laissons finalement submerger par une deux éclosions en cascade.
Le 29 octobre 1929, le mardi noir (Black Tuesday), fut selon John Kenneth Galbraith, le «jour le plus dévastateur dans l’histoire de la Bourse de New York, et peut-être aussi dans toute l’histoire des Bourses». Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d’un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. L’événement n’a jamais été confirmé, et il est à l’origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défénestrés (maiis en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d’acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine). Entre le 22 octobre et le 13 novembre, le Dow Jones perdit 39 %, ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l’État fédéral américain et plus que ce que les États-Unis avaient dépensé pendant toute la Première Guerre Mondiale.








… avec François, Thomas et Grégoire qui se sont penchés sur Aéroplanes puis sur Puerto Rico. François raconte :
… avec Ania, Maud, Rebecca et Jeff qui ont élevé des animaux et cultivé des champs dans 2 Agricola successifs, gagnés successivement par Maud puis par Jeff.
… que relate Marvin :
Entreprise à la suite de l’enlèvement d’Hélène, épouse du roi de Sparte Ménéas, par le troyen Pâris (fils de Priam, roi de Troie), la guerre de Troie dura plus de 10 ans. Pâris devait choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, lui promettant respectivement la royauté, la puissance militaire et l’amour de la plus belle femme du monde: Hélène. En rétorsion, Ménélas, l’époux bafoué, leva une expédition rassemblant la plupart des rois grecs, qui assiège Troie et remporte finalement la victoire, grâce au stratagème resté fameux quoi que controversé du cheval. Exactement 3197 ans après la prise de Troie, une expédition d’un genre plus moderne eut lieu à St-Elivet, et ce ne furent pas de chevaux mais des avions que Xel, Jeff et VHS empruntèrent pour conquérir le monde d’Aeroplanes. Jeff commença mal sa partie, se fourvoyant dans les choix d’avions et ses jets de dés. Cependant, après la première ère, les positions étaient resserrées. En deuxième ère, les tactiques s’esquissèrent: Jeff se tourna vers l’Afrique et optimisa le remplissage de ses avions, je faisais main basse sur l’Europe et réussis une percée miraculeuse en Amérique du Nord, Xel se focalisait sur l’Asie et la rentabilité. Mais c’est dans la troisième ère que se nouèrent les stratégies finales. Jeff confirmait son penchant africain et lorgnait l’Amérique du Sud, qu’il atteignit en effet. Xel renversa sa position sur l’Europe dont elle partit à l’assaut dans un raid brutal. Mais c’est l’Asie qui fut la plus convoitée, à la suite d’un afflux de passagers de cette zone, notamment à Paris et Amsterdam. La bataille de Paris fut décisive: je n’hésitai pas à recouvrir son propre aéroport de niveau 2 par un autre inexpugnable de niveau 3, m’assurant ainsi le contrôle de la route de l’Asie. La conquête du continent jaune fut une épopée à elle seule, le Moyen-Orient, l’Inde, Singapour, le Japon et finalement l’Australie tombèrent dans mon escarcelle. Resté seul en Asie, je laissai Jeff écumer l’Afrique et se battre en Europe, pendant que Xel engrangeait la rentabilité sur des avions lucratifs. Cette stratégie (Europe + rentabilité + avions) lui apporta la victoire avec 51 PV, dont pas moins de 7 sur ses avions, coiffant Jeff avec 50 PV (Afrique, rentabilité). Comment ai-je pu terminer dernier de cette partie avec 47 PV (Asie, passagers) tout en engrangeant 24 PV rien que sur mes passagers (2 japonais, un singapourien, un nord-américain, un indien, un australien !)? Asséché sur l’Europe, ma rentabilité pâtit de 2 vols de nuits à moitié remplis faute de passagers Européens à convoyer, et je le payai très cher en troisième ère (rentabilité de 11 contre 12 à mes deux concurrents !), me fis souffler la deuxième place en Europe au dernier tour (manœuvre belliqueuse d’un trésorier aux abois), et récoltai 0 PV de mes avions. J’ai aussi le souvenir d’avoir vu passer quelques plats sans y goûter, notamment un triple 6 aux dés en ère 2 qui me priva d’avantages (le 6 était le seul avantage inaccessible…). Au final, une partie très enlevée pour un voyage très
Jérôme et moi-même avons initié JiBee à Wizwar. Après l’explication des règles, notre président nous démontra qu’il avait particulièrement bien écouté en remportant rapidement la première partie. La second fut beaucoup plus disputée. Jérôme et JiBee se tapèrent beaucoup dessus, des murs de toutes sortes furent érigés, des pièges posés, des trésors volés, repris, déplacés, revolés, des points marqués puis annulés. Jérôme courrait pour sauver sa peau, JiBee et moi courrions pour l’achever. Malheureusement je n’avais aucun sort et mes attaques physiques ne lui faisaient aucun dégât. Ce fut finalement JiBee qui lui ôta la vie, marquant ainsi un point. J’eus enfin une main me permettant de gagner la partie en un tour, main dans laquelle notre président s’empressa de piocher afin de me voler la victoire et remporter ainsi cette deuxième partie.
… racontée par François :
… où Fabien, Xel et François se sont attablés autour de Aeroplanes: Aviation Ascendant. Il semblerait que le calcul des points ait été flou pour les participants, on peut donc déraisonnablement affirmer que tous ou personne n’a gagné.
Le 21 décembre 2012 marque la fin des 5 125 années d’un cycle du compte long
Funkenschlag avec 5 joueurs : Gérard, David, Maud, Dominique (dont c’était la première séance) et VHN (seule à connaître le jeu).
… où VHS a rapidement expliqué les règles de la 2nde édition de Descent. Rapidement car le gap volumétrique entre la 1ere version et celle-ci est énorme, le gain en simplicité gigantesque et la fluidité du jeu sans commune mesure avec son ancêtre. Ainsi donc quatre chétifs aventuriers incarnés par François René – le magicien de pacotille, Sly « trop jeune pour être un héros » – moineau d’un dieu oublié, Marie-Anne – la roublarde trouillarde et Marvin – la brute épaisse se sont attaqués à une humble tribu de Gobelins et leur courageuse escorte sous forme de gentils ettins et dirigés par VHS qui ne mérita pas le ridicule surnom du « Seigneur du mal ». En effet, les quatre mal sus-nommés « héros » ont déchiquetés par surprise les pauvres gobelins qui n’ont demandé rien d’autre que de passer de l’autre coté du gué. Les 2 ettins révoltés par tant d’incivilités ont essayé de contrevenir à ce massacre notamment en utilisant le moine comme un clou puis comme une disque à lancer mais le rapport de force étant largement en leur défaveur et leur gentillesse innée les empêchant de taper trop fort, ils ont cédés sous les coups de brutes d’en face. Une attitude de la sorte de la part des « héros » ne saurait être tolérée et sera sévèrement punie dans le prochain scénario.