Séance de VENDREDI 05/05/2017 à St-Elivet

Le 5 mai 2007 disparaissait Theodore Maiman qui en 1960, aux laboratoires Hughes, fabriqua le premier laser et en fit entrer le rayon lumineux dans l’histoire. Lannion ayant une petit industrie photonique (« dans le photon, tout est bon ! »), son nom y est familier. Dix ans plus tard, des adhérents rayonnants ont laissé les lumières briller fort tard.

Table 1, dite « Six » : de nombreux joueurs embarquent dans le vaisseau spatial Battlestar Galactica : Nourdine, François-René, Frank, Michal, Anthony et Armand. La partie démarre fort avec une double attaque, puis les deux cylons F-R et Armand se dévoilent et l’emportent en ayant fait tomber le moral des humains à 0.

Table 2, dite « Cinq » : Christophe, Tristan, Bruno, Thomas et VHN s’attablent autour de Hansa Teutonica, un classique des jeux de stratégie germaniques avec des règles simples, un thème minimal, un hasard quasi-absent et pas mal d’interactions entre joueurs qui se disputent des routes commerciales à grands coups de cubes. De la réflexion, des coups bas et peu de fantaisie pour ce jeu néanmoins excellent, une sorte de Kardinal und König en plus riche. Des 3 conditions de fin de partie, c’est « premier joueur à 20 points » qui s’active. Et c’est une victoire de Tristan, bien détaché de ses suivants avec 64 points.

Table 3, dite « Quatre » : A Dice Masters joué en équipe, la paire Julien+Axel a fait de la charpie de Jérôme+Nicolas-2. Puis les mêmes ont joué à Trains.

Table 4, dite « Trois » : ils sont trois (Neox, Xel et DocNicolas) à avoir poussé leurs troupeaux de bovins sur la piste de Great Western. « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses » dit-on parfois, mais ledit comptage n’a pas été remonté à la rédaction.

Table 5, dite « Deux et demi » : pendant ce temps, une partie de 7 Wonders Duel opposait Vincent à Joan pendant que Robin dormait du sommeil paisible du futur adhérent.

Pour le Codenames lancé au terme de ce compte à rebours, les Bleus alignent la redoutable charnière Nourdine/F-R avec Jérôme, tandis que l’effectif des Rouges regroupe Joan (Robin tentant avec succès un « Glouc 2 »), Christophe, VHN, DocNicolas rejoints par Xel. Première manche serrée où en ouverture, Haiti 4 répond à Végétal 4. Elle finit sur un Attente 1 qui rappelle étonnamment le mardi précédent (où le même mot avait fait trouver File et Poste). File et Poste sont de nouveau là, les Bleus touchent File et gagnent ! Eussent-ils choisi Poste, ils perdaient. La seconde manche commence mal pour les Rouges qui choisissent Bouquet en réponse à Bulbe 2. L’adversaire, lui, propose des mots à la sémantique trop large (Bricolage, Bâtiment). Malgré les efforts de Jérôme et en passant sur un Cardiovasculaire 2 (Cœur, Pompe) un peu limite, les Rouges l’emportent de justesse. Dans le manche décisive, les Bleus attaquent fort avec un Vieillard 4 mais se dispersent ; face à eux, le pragmatisme de DocNicolas (malgré son David Hasselhof 2 hermétique à certains) conclut triomphalement avec Jugulaire 2 (Veine, Figure).

Mais la soirée n’était pas finie : quand le rédacteur prit le large à une heure fort avancée, on jouait encore à Titan Race tandis que DocNicolas organisait une table de Small World.

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Séance de VENDREDI 31/03/2017 à St-Elivet

Il est sec depuis 1970 mais, en ce 31 mars, il aurait fêté ses 133 ans. Médecin d’origine corrézienne, Henri Queuille, élu local dans les rangs du parti radical socialiste, se porta volontaire pour combattre pendant la Grande Guerre. Il entre ensuite à plusieurs reprises au gouvernement. Emblématique ministre de l’Agriculture, il créa la Caisse nationale du Crédit agricole ainsi que le Génie rural. Sous le Front populaire, aux Transports, il mit en place sans heurts la SNCF. Le 10 juillet 1940, au casino de Vichy, il fit partie de la minorité de députés qui refuse les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, puis se retire dans sa ville de Neuvic.

À la Libération, très populaire, le « petit père Queuille » accède quatre fois à la Présidence du Conseil et préside à l’entrée de la France dans l’OTAN. Sa notoriété posthume tient toutefois à un aphorisme qu’on lui prête : « Il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre », et qui conduisent certains à le rapprocher d’un de ses lointains successeurs de Corrèze. Il serait aussi l’auteur d’un aphorisme repris par un autre corrézien célèbre : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

Queuille, 21 fois ministre, n’accéda jamais à la magistrature suprême, laissant passer sa chance en 1953 à Versailles, battu au treizième tour de scrutin par l’outsider René Coty. Il laissera son nom au musée départemental de la Résistance, site labellisé « Maison des Illustres » en 2013.

A St-Elivet, c’était comme le début de l’été pour une séance en pente douce avec, en guest stars, Audrey et Nicolas, de passage éclair à Lannion.

Table 1, dite « Plus grands morts que vivants » : dans la bibliothèque, une gigantesque table de Waling Dead: all out war se déployait. A la manoeuvre, Jacques mena à bon port son équipage: Christophe, Mickaël, Jeff et Franck.

Table 2, dite « Climato-sceptique » : à Evolution Climate, ce qui est intéressant c’est d’observer les effets du dérèglement climatique sur les hordes animales qui peuplent les plaines des temps préhistoriques. Aussi, je m’étais équipé de collerettes et de fourrures pour parer à toutes éventualités. Las, le climat fut désespérément étal, ce qui donna tout loisir à ceux qui avaient favorisé d’autres combinaisons de prospérer. Au premier rang Dom (55), qui fit un usage habile d’un carnivore insatiable, le seul du jeu, puis Xel, qui laissa paître des herbivores fertiles et au long cou (53), et Tristan (51) roi des protections mutuelles des membres de sa horde, fournie de 4 têtes de bétail. Votre modeste narrateur suit avec 45, laissant à Audrey (35) et Nicolas (32) le soin de fermer la marche.

Table 3, dite « Le temps immobile » : Une fine équipe composée de Guillaume, ulrich et Nourdine s’attaque aux scénarios 2 et 3 de Unlock ! Ils ont déclaré avoir accompli le scénario 2 avec un score de **** et 10 minutes d’avance, mais je mettrais mon billet qu’ils réflechissent encore à la fin du scénario 3, autrement plus tordu.

Table 4, dite « Absence de résultat » : A cette table de Dungeons and dragons, Neox, Camille, Baptiste et Anthony ont fouraillé. Mais pour quel résultat ?

Table 5, dite « Quadrillée » : « Au premier regard, cette table de Battlelore semblait quadrillée comme une circonscription par un député en campagne. Une lutte sourde opposait Nicolas II et Axel, et le dépouillement des bulletins était encore en cours à l’heure ou s’écrivaient ces lignes.

Table 6, dite « Ni pour ni contre » : Au vernissage officiel de Codenames pictures, qui renouvelle le genre sur le thème « une image vaut mille mots », une équipe de Rouges composée de VMN, Audrey, Nicolas, Nourdine, Axel et Wilfrid, affronte les Bleus (François-René, Guillaume, Nicolas II, Xel, Dom). A l’instar des footballeurs français à Séville, les Bleus menèrent 3-1 mais furent rejoints 3-3 en prolongation d’une table qui s’étira en longueurs pour le plus grand plaisir de certains coupeurs d’ogives en quatre. On se quitta bons amis avant d’en venir aux penalties.

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Table 7, dite « Marche dans la boue» : « On se croirait en Corrèze, qui, si on embrasse le siècle, fut un réservoir de titans politiques inattendu pour sa taille, à cette table de Titan race qui rassemblait les rescapés de la table 6 et dont l’issue est mystérieuse. Une chose est sûre, ces gens-là ne font pas de manières et ont passé la nuit à creuser des sillons.

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Séance de VENDREDI 3/03/2017 à la Ludothèque

Le 3 mars 2002, le peuple suisse et les cantons acceptaient l’initiative populaire pour l’adhésion de la Suisse à l’Organisation des Nations Unies. Le pays devint, à l’automne, le 190e membre des Nations Unies, et le petit Suisse devint grand… Mais alors, avant, la Suisse c’était quoi ? Voilà une question qui n’a pas manqué de trotter dans la tête des parti-civiliens, réunis pour l’occasion en un terrain neutre idéal : la Ludothèque.

Pour ce compte-rendu à 4 mains, dirigeons-nous d’abord vers l’aile Ouest, où nous retrouvons la patte de Dom (avertissement: ce récit est susceptible de contenir des faits alternatifs – il paraît que c’est la mode désormais).

Une soirée de découvertes pour cette table réunissant Tristan, VHN, Christophe, Thomas et Anne-Sophie, une locale venue découvrir nos activités. On peut dire qu’elle n’a pas été déçue. Deux parties de Kardinal und König pour commencer, qui finiront identiquement par une victoire du barbu blond (la première fois de justesse et sauvé par une route providentielle). Du plus léger pour continuer la soirée, avec le toujours plaisant Non Merci. Au terme de deux parties, le score est de 2 victoires pour Christophe, à chaque fois avec un score négatif. Histoire de ne pas en rester là, une troisième partie a lieu, remportée par Dom.

Anne-Sophie ayant pris congé après sa rencontre avec un responsable de PC, nos amies ludothècaires nous confient Pyramids, une nouveauté tout juste reçue de chez Iello. Un jeu de collection de cartes avec quelques contraintes sur leur pose, un élément de mémoire et des règles de scoring compliquées juste ce qu’il faut pour lasser. Unanimité de la table pour se déclarer peu convaincue (autant jouer à un classique comme Coloretto, plus simple et plus sympa NDLA) au terme d’une partie au score serré.

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La table, rejointe par Neox et 4 autres, se lance dans un tournoi de Win !, aimablement confié par l’éditeur Funforge. Un party-game de tchatche et d’improvisation qui voit la victoire d’un Paul ravi de repartir avec une boite !

L’imagination ne manquant pas à Parties Civiles, la soirée se poursuit au delà de minuit par un Codenames improvisé utilisant les cartes portant des noms de personnages connus prélevées du jeu précédent. En deux manches gagnantes, et avec un échec total des Rouges dont les choix se fracasseront par deux fois sur l’assassin (Al Capone à la dernière tentative, puis Charlot) !

Depuis l’aile Est, votre modeste narrateur enregistra les faits suivants.

Du gros, du lourd, du brutal: voilà ce qui se tramait entre François-René, Jack, Jeff, Nourdine et VMN à la table de Trone de fer. L’invité surprise était Jérôme, un nouveau sympathisant, qui découvrait le jeu. et qui découvrait à ses dépends la difficulté de gérer des ordres non étoilés. Je peux en témoigner, jouer sans étoile c’est ardu. Le vote tant attendu sur les pistes permettant de modifier les précieux paramètres étant sans cesse différé, notamment par les votes « suisses » de Jack, longtemps détenteur du trône de fer, je passai le plus clair de mon temps à caboter non loin de l’île de Fer. Quand enfin ce vote intervint, je mis le paquet pour me retrouver haut gradé, avec trois étoiles. Mais entretemps la maison Greyjoy, que je conduisais, se trouva prise en tenaille entre les Stark au Nord (Jeff), qui cadenassaient le passage avec trois navires de soutien en mer, et les Lannister à l’Ouest, qui faisaient de même en patrouillant autour de l’île de Fer. Pour moi, au bout de huit tours, la messe était dite et la partie aurait bien pu prendre fin, mais la condition de fin prématurée de partie n’était pas remplie. Jeff était en tête et semblait promis à la victoire, mais il y avait encore deux interminables tours, que je suivis en mode distrait, pour apprendre à la fin que c’est Jack qui avait gagné. Selon les spécialistes, jouer à 6 est idéal pour la répartition des familles et l’équilibre du jeu, mais attendez-vous à ce que la partie aille au bout des 10 tours, armez-vous de patience et d’un barril de mousse…

Non loin de là, une partie de Five Tribes vit deux ax-aequo Camille et Axel, un duel que suivit Paul à son détriment. Un peu plus loin, Mickaël était venu avec son fils affronter Nicolas II, successivement à Titan Race, Rampage et Différence. Trois parties qui, étonnamment, virent le même résultat: la victoire de Nicolas II !

Dans l’aile centrale, on notera qu’Axel, Camille, Paul et Nicolas II s’adonnaient au Poker des cafards, et qu’une longue partie de Cuba réunit Xel, Baptiste au poil ras entouré d’un Doc’ Nicolas et d’un Vet’ Florian. Enfin, tandis que nous quittions les lieux entre complies et matines, une table de Mafia de Cuba emmenée par François-René se transforma subrepticement en Nosferatu. Il n’y a point d’heure pour partir dirent nos amis ludothècaires, fermez juste la porte derrière vous….

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Séance de VENDREDI 03/02/2017 à St-Elivet

Il a légué à l’humanité un trésor indéniable : l’imprimerie. Le 3 février 1468, à Mayence, s’éteint Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg. Treize ans plus tôt, il a achevé, au terme d’un travail de titan, ce qui restera son chef-d’œuvre : la « Bible latine à quarante-deux lignes », le tout premier ouvrage imprimé au moyen de caractères mobiles en plomb. Entre 1452 et 1455, elle sera imprimée à cent quatre-vingts exemplaires. Quarante-huit d’entre eux ont été conservés et douze sont imprimés sur parchemin.

En 1450, il persuade le riche banquier Johann Fust de l’aider à financer son projet. Fust lui prête 800 florins – somme considérable pour l’époque – et 300 florins par an pour les frais généraux. Il devient de fait son associé. Malheureusement pour Gutenberg, l’impression des livres connaît un succès mitigé. Dans l’inventaire de son atelier, les bibles resteront en rayonnage quelque temps. Fust, qui a investi plus de 2 500 florins dans l’entreprise, est furieux contre Gutenberg, car il lui avait promis un succès rapide. Gutenberg refusant de payer — ou ne le pouvant pas — les intérêts et le capital qu’il lui avait prêtés, il décide de porter l’affaire en justice. Le tribunal tranche en faveur de Fust, en reconnaissant toutefois qu’il ne s’agissait pas d’un prêt mais d’un investissement, et que Fust n’était pas prêteur mais associé.

Fust obtient alors la gestion de l’atelier et la mise en gage de la presse. Il continue l’entreprise d’imprimerie sous son propre nom avec Schoeffer (un ouvrier de l’imprimerie). Pour élargir leur clientèle et dépasser le petit cercle des bourgeois cultivés et des universitaires, ils orientent rapidement leur production vers des éditions de moindre ampleur, mais plus faciles à vendre. Ils s’installent à Paris pour y vendre leurs livres en 1463, une date où l’imprimerie n’existe pas encore en France. Fust n’en profitera pas longtemps : il meurt à Paris en 1466, mais il aura tout de même le temps de voir s’installer, rue Saint-Jacques, une quantité d’imprimeurs d’origine germanique.

Insolvable, Gutenberg tente de relancer un atelier d’imprimerie et participe en 1459 à une édition de la Bible dans la ville de Bamberg. Ses travaux ne portant ni date ni nom, il est difficile d’identifier avec certitude les documents provenant de son atelier. Il est possible que le dictionnaire Catholicon de 744 pages, imprimé à trois cents exemplaires à Mayence en 1460, soit de sa composition. En janvier 1465, Gutenberg est nommé gentilhomme auprès de l’archevêque de Mayence. Il bénéficie alors d’une rente, puis meurt largement méconnu par ses contemporains, et enterré à Mayence dans un cimetière qui sera détruit plus tard. Sa tombe est aujourd’hui perdue.

549 ans plus tard, nous eûmes droit, à St-Elivet, à une séance de jeux qui fit, elle aussi, forte impression…

Table 1, dite « Monnaie hélicoptère » : A notre arrivée, Neox avait avec amour préparé une jolie table de The gallerist. Tristan, Xel et Nicolas III y prirent place. Chacun se mit alors à acheter et vendre. Tristan, lui, opta pour une tactique plus brutale, et fit tant pour améliorer la réputation de ses protégés qu’il atteignit le total faramineux de 166, dont 60 de cash et 48 pour la valeur de ses œuvres, l’emportant haut la main devant Nicolas III (120), Neox (118), et Xel (87).

Table 2, dite « Livraison à domicile » : Thomas convie Christophe et votre modeste narrateur à l’univers de Mythotopia. A ce jeu, au bout d’un certain temps nécessaire à l’établissement de conditions préalables, tout joueur peut mettre fin à la partie, à la condition d’en être vainqueur, une fois les combats en cours résolus. Il faut donc verrouiller sa position, pour éviter que ses adversaires ne saisissent l’opportunité. Alors que je venais de sécuriser la mienne, Christophe négligea un combat en cours et Thomas n’eut qu’à sauter sur l’occasion livrée sur un plateau, finissant vainqueur avec 54, ses deux opposants culminant à 45 par le jeu de l’arrêt forcé des combats.

Table 3, dite « L’éternelle jeunesse du monde » : Axel s’adjuge une partie de 4 gods. devant Mickaël, Elaine et Guillaume. Ce jeu, sorti pour la première fois, repose sur la pose de tuiles, où l’on choisit son Dieu en cours de partie pour savoir sur qu’elle type de terrain scorer.

Table 4, dite « Sang et or » : Jeff et Joan s’embarquent dans un quickie, à savoir un Splendor en duo, poussant l’accointance jusqu’à la table de marque: 17 à 16 pour Joan.

Table 5, dite « Prêt d’honneur » : Bruno continue son évangélisation sur Iki, ses nouveaux adeptes étant Paul, Florian, et Sophie. Et une fois de plus, il pousse la politesse à prêter la victoire à un honorable congénère, à savoir Florian (qui, à cette occasion, signe son engagement dans notre confrérie, bienvenue à lui !)

Table 6, dite « Montée de sève » : à la table de Adrenaline, Julien de Lannion, Mickaël et Jean-Louis ont festoyé comme un hévéa en pleine montée de sève, pour le plus grand bénéfice du premier cité.

Table 7, dite « De plomb et d’or » : à la table de Black fleet, Laurent se joue de Julien de Paimpol.

Table 8, dite « Dura Hex »: la table 6, complétée par Julien de Paimpol, enchaîne sur un Neuroshima Hex, où Mickaël et Julien tirent les marrons du feu.

Table 9, dite « Gentilshommes d’infortune » : à la table de Titan Race, Joan, Axel, Mickaël, Nourdine et Guillaume ont conclu un combat de titans, mais dont le sexe dit faible ressortira le plus fort.

Table 10, dite « Gravée dans le plomb » : à la table de Codenames, dans sa version commerciale, les Bleus (Joan, Guillaume, Mickaël, Nourdine) affrontent les Rouges (VHS, Axel, Thomas, Christophe) pour un match des plus haletants en cinq sets et quatre assassinats !

  • 1-0 pour les Rouges sur une manche serrée, conclue par un Bière assassin, faute d’avoir su faire deviner Lentilles et Londres (Plat 2 fonctionnant juste à moitié)
  • Les Bleus égalisent, encore une fois avec l’intervention de l’assassin (Asile)
  • Les Bleus prennent l’avantage 2-1, encore une fois avec l’assassin (Cartouche étant identifié à tort comme le troisième élément d’un Seringue 3, qui visait Volume, Aiguille, mais aussi Timbre !)
  • Les Rouges égalisent, après un parcours tout en maîtrise – et sans assassinat pour cette fois, marqué par un joli Botté 3 (Chat, Pied, Pompe)
  • Les Rouges concluent, toujours par le truchement de l’assassin, qui était Lumière. Il restait aux Bleus Majeur et Paille, et un pourtant subtil Van Gogh 2 manqua sa cible !

Table 11, dite « De caractère »: Xel, Paul, Bruno, Julien, Sophie et Florian refont l’histoire du monde à Evolution, et c’est Julien qui s’y est le mieux adapté.

Table 12, dite « Impressionnante »: un Food Chain Magnate en dernière partie de soirée ? Très impressionnant, mais Neox, Julien, Nicolas III et Tristan n’hésitèrent pas à relever le défi ! Je mets un petit billet sur le dernier cité, on ne prête qu’aux riches, mais aux dernières nouvelles ce serait Julien qui aurait le mieux cuisiné cette partie « éclair » (2 heures bien tassées quand même) !

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Séance de VENDREDI 20/01/2017 à St-Elivet

Il y a 8 ans, le 20 janvier 2009, avait lieu l’investiture de Barack Obama, 44e président des États-Unis. La cérémonie fut un record d’affluence pour un événement se déroulant à Washington et l’un des événements les plus regardés dans le monde entier. Le thème choisi, A New Birth of Freedom, expression extraite du discours de Gettysburg, célébrait le 200e anniversaire de la naissance d’Abraham Lincoln. Dans ses discours à la foule, Obama fit référence aux idéaux de Lincoln sur le renouvellement, la continuité et l’unité nationale, portant l’accent sur le besoin d’éveiller un nouveau sens de responsabilité et de sacrifice partagés chez les citoyens américains.

Il fut le premier homme de couleur à occuper la fonction, mais si la postérité devait lui attribuer une couleur, c’est peut-être plutôt le vert qui lui irait le mieux, pour son action environementale, le blanc pour le quatrième président américain à recevoir le Nobel de la paix (2009), ou le rouge de la ligne du même nom franchie en 2013 et qui le laissa sans réaction. Celui qui fit illuminer la maison blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel une nuit de 2015 (pour saluer la décision de la cour suprême sur le mariage des personnes de même sexe), aurait aussi aimé faire le constat qu’à l’issue de ses mandats, dans son pays, pas une couleur ne domine, comme Cabrel l’a chanté à propos de Mandela…

Presidente Obama Multicolor!!!@anatonia @patygallardo @elcolorcomunica

Exactement huit ans après, il y avait à Parties Civiles beaucoup de joueurs et de boîtes de jeu (et des premières dans ces deux catégories), un gâteau pistache-chocolat (merci Joan), et le temps s’est étiré jusqu’au milieu de la nuit pour une séance haute en couleurs.

Table 1, dite « Blanc sur rouge, rien ne bouge » : Bruno fait voyager Olivier, Camille et Guillaume dans l’univers japonisant de IKI. IKI est un jeu de stratégie sur le thème de l’activité commerciale dans la culture de l’époque Edo (1603-1868). Dans le quartier de Nihonbashi se trouvait le marché le plus animé de l’époque. Le long de la grande rue, toutes sortes de commerçants installaient leurs étals, attirant une foule de clients. À côté, se tenait un marché aux poissons, auquel de nombreux bateaux apportaient leurs cargaisons et où résonnaient les appels des acheteurs et des vendeurs. Dans les maisons autour de la grande rue habitaient des artisans et des marchands. Ils disposaient des compétences variées nécessaires à la vie quotidienne des habitants de la ville d’Edo: entre 700 et 800 métiers différents étaient représentés. Les charpentiers, les tisseurs de tatamis, les imprimeurs d’estampes, les colporteurs, les échoppes de vendeurs de tempuras ou de sushis, les geishas, les prêtresses vendeuses de porte-bonheurs, les comédiens de kabuki et bien d’autres métiers figurent dans ce jeu sous la forme de cartes. Le plateau de jeu est inspiré de la magnifique peinture « Kidaishouran », qui date de cette époque, un panorama de la grande rue de Nihonbashi en 1805 sur un rouleau de 12 mètres de long. 1600 personnes et animaux ainsi que 90 étals de vendeurs y sont représentés minutieusement. Il s’agit non seulement d’un précieux document qui présente l’apparence des habitants d’Edo, mais surtout d’un fascinant témoignage de l’effervescence de l’époque.

Le but du jeu est de traverser les 4 saisons d’une année à Edo et de devenir le meilleur Edokko, « l’enfant de Edo » (un personnage veillant au bien-être et à la prospérité de la ville et de ses habitants, incarnation de l’esprit de l’époque). Les joueurs recrutent artisans et commerçants, les font travailler et progresser avec de l’argent et de la nourriture. Le gagnant est le joueur qui a acquis le plus de points d’IKI, un concept philosophique de l’époque qui était considéré comme un idéal de vie. Connaitre les subtilités de la nature humaine, être courtois et raffiné, tels étaient les qualités du vrai maître de l’IKI. Sachant cela, il n’est pas étonnant d’apprendre que la seule femme de la tablée en ressortit victorieuse.

IKI

Table 2, dite « Idées noires » : MKS convie deux de ses connaissances (Armand et Vincent), ainsi que des habitués (Xel, l’autre Vincent, et votre modeste narrateur) à investir l’univers de CS Files. A ce jeu d’enquête modeste mais récréatif, on incarne le médecin légiste, le meurtier ou l’un des enquêteurs. Il s’agit de retrouver le meurtier, l’arme du crime, et un objet caractéristique, sur lesquels le légiste fournira des indications plus ou moins pertinentes, façon Mystérium… Le nouveau Vincent fut deux fois meurtier, et si son premier crime fut dévoilé, le second (un crime au couperet avec imperméable, commis par son épouse jalouse un soir de pluie dans un pub) résista à l’analyse. Je fus le troisième coupable, mais mon forfait (commis à mains nues dans un labyrinthe) ne fut pas dévoilé… Le jeu repose sur la déduction, mais aussi sur le role play du légiste, le seul à connaître les ressorts du crime (avec le meurtrier bien sûr, mais celui-ci a plutôt intérêt à la jouer discret).

Table 3, dite « Au violet de gentiane » : La coloration de Gram, qui doit son nom au bactériologiste danois qui mit au point le protocole en 1884, permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d’utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier (Gram positif vs. Gram négatif). Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme. Tristan, appelé à la table de Bios:Genesis pour découvrir les ressorts de la vie intérieure avec Nourdine, avait-il sur lui du violet de gentiane ? Thomas et Dom, quant à aux, n’ignoraient rien des chromosomes, virus et autres proto bactéries qui les constituent, mais peinèrent à s’en servir, à l’image de Dom qui passa la partie à parasiter les organismes de ses voisins. Tristan, quant à lui, qui se développa au point de créer deux macro-organismes et de résister à un cancer foudroyant ! Une première triomphante pour celui qui, avec 47, réalisa presque le double des points de ses adversaires réunis (7, 8 et 9) !

Table 4, dite « Le monde dans ses couleurs pures » : une bonne table de Myth, c’est un plateau volumineux, mais aussi des figurines peintes à la main avec amour, à l’imagine du magnifique spécimen représenté ci-dessous (© Julien) ! Victoire collective pour cette tablée qui réunit aussi Baptiste, Neox et Nicolas III.

Table 5, dite « Rouge, verte, bleue » : Ils sont six (Julien, Joan, Elaine, Gael, Axel, Mickaël) à tenter l’expédition de Mission: planète rouge pour vérifier la théorie de l’auteur de science-fiction Kim Stanley Robinson sur la colonisation et la terraformation de la planète Mars, avec sa trilogie Mars la rouge (1992), Mars la verte (1993) et Mars la bleue (1996). A l’arrivée, ce sont les femmes qui ont le mieux réussi à s’envoyer en l’air, Joan triomphant d’Elaine, mais quelque chose me dit qu’elle n’a pas gagné tout à fait seule.

Vue d'artiste de différentes étapes d'une terraformation

Table 6, dite « Lettres écarlates » : La table 2 enchaîne sur Lettres de Whitechapel. Votre modeste narrateur prend le rôle de Jack l’éventreur, mais échoue dans la nasse des enquêteurs à la toute fin de la deuxième nuit, arreté au 128 sur le point de rejoindre sa tanière, sise au 126…

Table 7, dite « Effet Doppler » : Titan race, c’est un peu Mario kart version plateau. Vous incarnez un cavalier et sa monture titanesque, utilisez vos pouvoirs et toutes sortes de bonus pour vous aider lors de la course, poussez vos adversaires et leur infligez des dégâts. En passant la ligne d’arrivée en premier, Joan, sur la vitesse acquise, devint la nouvelle légende vivante de Neverworld, sous les yeux médusés de Julie, Mickaël et Axel.

Table 8, dite « L’oeuvre au noir» : réclamé à grands cris lors de l’AG, Eclipse fait son grand retour sur les tables de PC. Avec Jack, Jeff, JiBee, FR et Nicolas III, c’est presque un conseil d’administration qui oeuvra dans la cuisine, pour un banquet long de six heures. L’occultation de la lumière durant ce phénomène ne nous permet pas d’en dire plus…

Table 9, dite « Arc-en-ciel » : la table 1 enchaîne sur un Evolution, dans la version de base (et française) de Bruno. Au fil des époques, ils en ont vu de toutes les couleurs, et c’est encore une fois la gent féminine qui s’impose dans cette soirée, comme en anticipation de la marche des femmes prévue le lendemain même…

Table 10, dite « Rouge sur blanc, tout fout le camp » : peu de jeux proposent une reconstitution aussi réaliste que Flamme rouge, encore une nouveauté pour cette soirée qui en fut riche. C’est une course cycliste sur un circuit ondoyant (à assembler à la main, plusieurs configurations possibles), chacun disposant d’un grimpeur et d’un sprinter. Zones de plaines et de montagne, montées qui freinent ou descentes qui donnent de l’allant, phénomènes d’aspiration et de prise de vent du leader (qui donnent de la fatigue), rien n’est oublié ! Le jeu est très ludique, sans dés et donc à la loyale, et au final c’est Neox qui gagne, poussant son sprinter ceint du maillot blanc du meilleur jeune sous la flamme rouge, devançant d’un boyau le sprinter et le grimpeur (sur la même ligne) de votre modeste narrateur ! Nicolas III et Xel ont sucé les roues trop longtemps et sont restés coincés dans le fond du peloton.

Flamme Rouge
Table 11, dite « Bleu blanc rouge » : A la table de Codenames, les Rouges (Xel, VMN, Dom, Mickaël), Nourdine, infligent aux Bleus (Axel, Thomas, Nourdine) une défaite cinglante:
  • 1-0 sur un Glucide 2 (Canne, Mars), subtilement lancé par VMN à la place de Sucre, pour éviter Poudre et Canard
  • 2-0 magré un hologramme qui donna du fil à retordre (pourtant, ce n’est rien d’autre qu’un jeu de lumière), alors que les Bleus s’aventurent sans succès à proposer le nom d’un membre de PC comme indice…
  • 3-0 après une manche parasitée par des questions issues d’un jeu sur le Brevet qui permit à certains de revisiter leurs classiques…
  • Et enfin 4-0 échoué sur l’assassin (Peau pour Pinocchio !!), alors qu’un joli Yves Duteil 2 n’a pas permis aux Bleus d’identifier Pont et Bois…

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