Il a légué à l’humanité un trésor indéniable : l’imprimerie. Le 3 février 1468, à Mayence, s’éteint Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg. Treize ans plus tôt, il a achevé, au terme d’un travail de titan, ce qui restera son chef-d’œuvre : la « Bible latine à quarante-deux lignes », le tout premier ouvrage imprimé au moyen de caractères mobiles en plomb. Entre 1452 et 1455, elle sera imprimée à cent quatre-vingts exemplaires. Quarante-huit d’entre eux ont été conservés et douze sont imprimés sur parchemin.
En 1450, il persuade le riche banquier Johann Fust de l’aider à financer son projet. Fust lui prête 800 florins – somme considérable pour l’époque – et 300 florins par an pour les frais généraux. Il devient de fait son associé. Malheureusement pour Gutenberg, l’impression des livres connaît un succès mitigé. Dans l’inventaire de son atelier, les bibles resteront en rayonnage quelque temps. Fust, qui a investi plus de 2 500 florins dans l’entreprise, est furieux contre Gutenberg, car il lui avait promis un succès rapide. Gutenberg refusant de payer — ou ne le pouvant pas — les intérêts et le capital qu’il lui avait prêtés, il décide de porter l’affaire en justice. Le tribunal tranche en faveur de Fust, en reconnaissant toutefois qu’il ne s’agissait pas d’un prêt mais d’un investissement, et que Fust n’était pas prêteur mais associé.
Fust obtient alors la gestion de l’atelier et la mise en gage de la presse. Il continue l’entreprise d’imprimerie sous son propre nom avec Schoeffer (un ouvrier de l’imprimerie). Pour élargir leur clientèle et dépasser le petit cercle des bourgeois cultivés et des universitaires, ils orientent rapidement leur production vers des éditions de moindre ampleur, mais plus faciles à vendre. Ils s’installent à Paris pour y vendre leurs livres en 1463, une date où l’imprimerie n’existe pas encore en France. Fust n’en profitera pas longtemps : il meurt à Paris en 1466, mais il aura tout de même le temps de voir s’installer, rue Saint-Jacques, une quantité d’imprimeurs d’origine germanique.
Insolvable, Gutenberg tente de relancer un atelier d’imprimerie et participe en 1459 à une édition de la Bible dans la ville de Bamberg. Ses travaux ne portant ni date ni nom, il est difficile d’identifier avec certitude les documents provenant de son atelier. Il est possible que le dictionnaire Catholicon de 744 pages, imprimé à trois cents exemplaires à Mayence en 1460, soit de sa composition. En janvier 1465, Gutenberg est nommé gentilhomme auprès de l’archevêque de Mayence. Il bénéficie alors d’une rente, puis meurt largement méconnu par ses contemporains, et enterré à Mayence dans un cimetière qui sera détruit plus tard. Sa tombe est aujourd’hui perdue.
549 ans plus tard, nous eûmes droit, à St-Elivet, à une séance de jeux qui fit, elle aussi, forte impression…
Table 1, dite « Monnaie hélicoptère » : A notre arrivée, Neox avait avec amour préparé une jolie table de The gallerist. Tristan, Xel et Nicolas III y prirent place. Chacun se mit alors à acheter et vendre. Tristan, lui, opta pour une tactique plus brutale, et fit tant pour améliorer la réputation de ses protégés qu’il atteignit le total faramineux de 166, dont 60 de cash et 48 pour la valeur de ses œuvres, l’emportant haut la main devant Nicolas III (120), Neox (118), et Xel (87).
Table 2, dite « Livraison à domicile » : Thomas convie Christophe et votre modeste narrateur à l’univers de Mythotopia. A ce jeu, au bout d’un certain temps nécessaire à l’établissement de conditions préalables, tout joueur peut mettre fin à la partie, à la condition d’en être vainqueur, une fois les combats en cours résolus. Il faut donc verrouiller sa position, pour éviter que ses adversaires ne saisissent l’opportunité. Alors que je venais de sécuriser la mienne, Christophe négligea un combat en cours et Thomas n’eut qu’à sauter sur l’occasion livrée sur un plateau, finissant vainqueur avec 54, ses deux opposants culminant à 45 par le jeu de l’arrêt forcé des combats.
Table 3, dite « L’éternelle jeunesse du monde » : Axel s’adjuge une partie de 4 gods. devant Mickaël, Elaine et Guillaume. Ce jeu, sorti pour la première fois, repose sur la pose de tuiles, où l’on choisit son Dieu en cours de partie pour savoir sur qu’elle type de terrain scorer.
Table 4, dite « Sang et or » : Jeff et Joan s’embarquent dans un quickie, à savoir un Splendor en duo, poussant l’accointance jusqu’à la table de marque: 17 à 16 pour Joan.
Table 5, dite « Prêt d’honneur » : Bruno continue son évangélisation sur Iki, ses nouveaux adeptes étant Paul, Florian, et Sophie. Et une fois de plus, il pousse la politesse à prêter la victoire à un honorable congénère, à savoir Florian (qui, à cette occasion, signe son engagement dans notre confrérie, bienvenue à lui !)
Table 6, dite « Montée de sève » : à la table de Adrenaline, Julien de Lannion, Mickaël et Jean-Louis ont festoyé comme un hévéa en pleine montée de sève, pour le plus grand bénéfice du premier cité.
Table 7, dite « De plomb et d’or » : à la table de Black fleet, Laurent se joue de Julien de Paimpol.
Table 8, dite « Dura Hex »: la table 6, complétée par Julien de Paimpol, enchaîne sur un Neuroshima Hex, où Mickaël et Julien tirent les marrons du feu.
Table 9, dite « Gentilshommes d’infortune » : à la table de Titan Race, Joan, Axel, Mickaël, Nourdine et Guillaume ont conclu un combat de titans, mais dont le sexe dit faible ressortira le plus fort.
Table 10, dite « Gravée dans le plomb » : à la table de Codenames, dans sa version commerciale, les Bleus (Joan, Guillaume, Mickaël, Nourdine) affrontent les Rouges (VHS, Axel, Thomas, Christophe) pour un match des plus haletants en cinq sets et quatre assassinats !
- 1-0 pour les Rouges sur une manche serrée, conclue par un Bière assassin, faute d’avoir su faire deviner Lentilles et Londres (Plat 2 fonctionnant juste à moitié)
- Les Bleus égalisent, encore une fois avec l’intervention de l’assassin (Asile)
- Les Bleus prennent l’avantage 2-1, encore une fois avec l’assassin (Cartouche étant identifié à tort comme le troisième élément d’un Seringue 3, qui visait Volume, Aiguille, mais aussi Timbre !)
- Les Rouges égalisent, après un parcours tout en maîtrise – et sans assassinat pour cette fois, marqué par un joli Botté 3 (Chat, Pied, Pompe)
- Les Rouges concluent, toujours par le truchement de l’assassin, qui était Lumière. Il restait aux Bleus Majeur et Paille, et un pourtant subtil Van Gogh 2 manqua sa cible !
Table 11, dite « De caractère »: Xel, Paul, Bruno, Julien, Sophie et Florian refont l’histoire du monde à Evolution, et c’est Julien qui s’y est le mieux adapté.
Table 12, dite « Impressionnante »: un Food Chain Magnate en dernière partie de soirée ? Très impressionnant, mais Neox, Julien, Nicolas III et Tristan n’hésitèrent pas à relever le défi ! Je mets un petit billet sur le dernier cité, on ne prête qu’aux riches, mais aux dernières nouvelles ce serait Julien qui aurait le mieux cuisiné cette partie « éclair » (2 heures bien tassées quand même) !
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