« Les années 80, j’y étais ! » pourrait chevroter le narrateur, et effectivement personne n’est parfait. Dans le domaine musical, ce n’est certainement pas un millésime de garde. Et si vous n’avez peur de rien, allez voir sur les clips les coiffures de l’époque ! Attachez vos ceintures, coiffez vos casques (audio) et suivez le guide du Top-50.
Table 1, dite « Les démons de minuit » (1987) : la petite bande de Gloomhaven s’étant aguerrie, elle va désormais affronter des monstres de niveau 3. Toujours à la recherche des sombres forces qui font rien qu’à gâcher la vie paisible des citoyens de Gloomhaven, elle se fait envoyer (par téléportation, mar plij !) dans le Plane of Night détruire une colonne maléfique qui s’élève jusqu’aux cieux. Trois pièces en enfilade avec plein de pièges (qu’il est toujours plaisant de désamorcer en attirant dessus un ennemi) et des Deep Terror qu’on a commis l’erreur de ne pas assez prendre au sérieux (certes ils ne bougent pas mais ils ont d’efficaces moyens de nuire). Tels des Ghostbusters (1984) il a fallu nettoyer quantité de Night Demons et de Black Imps qui empoisonnent plus vite qu’on arrive à se soigner, Julien succombant à force d’encaisser leurs attaques. Les 3 rescapés se retrouvent face à la colonne et s’acharnent sur elle. Jacques réussit à forcer un des monstres à s’en prendre aux siens, avant lui aussi de s’éteindre. Les deux derniers personnages finissent le travail mais que c’était serré, un vrai thriller (1982) !
Table 2, dite « Everybody wants to rule the world » (1985) : Jérôme, F-R, Sophie, Nicolas-2, Thomas et Mickaël se lancent dans un coop, Space Hulk : Death Angel où il faut, dans l’univers de Warhammer 40k, aller bouter hors de la galaxie des aliens qui voudraient bien la dominer. Il y a eu du dégât mais grâce au self-control (1984) de Jérome et Thomas, les envahisseurs ont trouvé à qui parler.
Table 3, dite « Money for nothing » (1985) : retour de Schwarzer Freitag (soit vendredi noir en VF) avec Thibault, Tristan, Xel, Neox, Elouan et Maël. Pourtant c’est un lundi que, en octobre 1987, les marchés boursiers s’effondrèrent méchamment. Malgré une erreur de mise en place, c’est ce soir Xel qui, par une gestion dite « en bonne mère de famille » de ses actifs financiers, surnage dans le monde interlope des manipulations financières et accède au statut de femme libérée (1984), et riche.
Table 4, dite « With or without you » (1987) : petit chassé-croisé entre tables 2 et 3 et Tristan, F-R, DocNico, Thibault, Mickaël et N2 enchaînent deux parties de Not Alone. C’est d’abord F-R la bêêête qui, en symbiose avec sa planète d’un autre monde (1984), décime la petite troupe d’aventuriers (1982) venue l’explorer. « Welcome to the jungle ! » (1987) aurait-il pu ajouter. Dans la seconde, c’est Tristan qui a endossé le rôle, une toute première fois (1985) si l’on en croit les archives de l’association.
Table 5, dite « Another one bites the dust » (1980) : Shards of Infinity est un jeu d’affrontement jusqu’à l’élimination de tous sauf un qui s’inscrit dans la grande famille des deck builders. La petite nouveauté est qu’une carte acquise peut soit être normalement ajoutée à la défausse du joueur, soit être activée immédiatement pour un usage unique. Thomas, Xel, Jérôme et Maël s’y mesurent sous le regard intéressé de Sophie, mais pas sous celui du narrateur qui prit congé de cette nuit de folie (1989).
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