L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin) a été fondée par saint Josemaría Escrivá de Balaguer, un prêtre espagnol, le . Cette institution, qui a d’abord été une pieuse union, puis un institut séculier, est une prélature personnelle depuis 1982, qui compte environ 90 000 membres, dont 2000 prêtres. Elle promeut notamment la sainteté au milieu du monde, aussi bien pour les laïcs que pour les prêtres séculiers. Le principal message de l’organisation est que chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments de rencontre avec Dieu.
Elle a fait l’objet de différentes controverses, notamment en ce qui concerne son aspect secret et son influence politique, ainsi que l’étendue réelle de ses moyens financiers. Le fameux Da Vinci Code met notamment en scène un Opus Dei mythique, dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l’Église catholique au Prieuré de Sion (qui lui n’existe pas). Lors de la sortie de son adaptation au cinéma en 2006, l’Opus Dei a demandé sans succès à Sony d’insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction.
Certaines instances de l’Église catholique ont réagi à la sortie de ce livre et ont reproché à Dan Brown d’avoir entrepris une démarche visant à discréditer l’Église catholique et à faire passer l’Opus Dei pour une secte. En réponse à l’œuvre, l’Opus Dei a spécifié dans diverses publications que de nombreux points du portrait que Dan Brown fait de l’Opus Dei sont faux et ne correspondent en rien à la réalité de l’Œuvre. Et notamment ceci: en tant qu’organisation catholique, l’Opus Dei se conforme à la doctrine catholique et condamne le crime et, en général, tout comportement qu’elle juge immoral. A bon entendeur, salut et vérité !

90 ans après, à Lannion, quelques Dieux et des petits maîtes étaient à l’oeuvre. A Parties Civiles, nous avons aussi un message: chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments ludiques !
Table 1, dite « La génèse » : Thibault apporte Civilization, un jeu déjà connu, peut-être dans une nouvelle version ? Avec Nicolas II, Vincent-du-93 et Pierre, ils ont refait l’histoire du monde sans qu’on en connaisse ici l’issue.
Table 2, dite « La secte » : à Gloomhaven, Dom raconte :
Du mouvement dans la composition du groupe de quatre aventuriers abonné aux soirées Gloomhaven : le premier personnage de Jack (un Mindthief) et Dom (une Spellweaver) part en retraite, ayant achevé sa quête personnelle. C’est l’occasion de découvrir des pouvoirs et des styles de jeu nouveaux, en l’occurrence avec une Berserker (Jack) et un Cragheart (Dom), tous les deux démarrant au niveau 3. Autre originalité ce soir : nous décidons de rejouer un scénario déjà réussi, the well of the unfortunate, à la fois pour permettre aux petits nouveaux de prendre en main leur perso et parce que Julien souhaite pouvoir taper quelques Forest Imps pour atteindre son propre objectif personnel.
Le début du scénario, joué au niveau 3, est laborieux : les ennemis des deux premières pièces ont des pouvoirs d’action à distance puissants et pénibles (soins, poison, désarmement etc.). Le groupe a tendance à quitter des pièces pas totalement nettoyées qui mettent parfois son arrière-garde dans une situation délicate. Enfin la porte de la grande pièce finit par être ouverte. Neox suivi de Julien, suffisamment mobiles, dépassent les lents mais costauds Stone Golems tandis que Jack et Dom ont du mal à s’extirper. Le dernier est sur le point de succomber quand Julien, lui-même pas mal amoché, dégage un accès au puits magique et met fin au scénario.
Table 3, dite « Les limbes » : ici, Maïwen et Baptiste ont entamé un pas de deux. L’objet de leur affaire reste inconnu, et son issue plus encore.
Table 4, dite « La quête » : un nouvel adhérent, Kree’nox, pseudonyme emprunté à la porte des étoiles, plus évocateur et moins ampoulé que son nom de baptème, et qui est une forme de paradoxe (car les Nox sont les détenteurs du pouvoir d’invisibilité dans Stargate), déballe avec l’entousiasme d’un marchand ambulant son Mice & mystics. Ce jeu ne nous est pas inconnu: il a fait l’objet de longues parties et de campagnes au sein de PC. Je n’étais pas forcément convaincu, étant plutôt dans un état d’esprit « no new rules », mais son bagout a fait le reste. A cette table, nous avions donc deux beaux parleurs et deux experts du jeu, Kree’nox donc, mais aussi Vincent, et deux taiseux néophytes, à savoir votre serviteur et Maïwen. A vrai dire cette dernière arriva en cours de jeu et nous observa d’un oeil discret. Nous avons démarré sur le premier scénario, et l’avons gagné d’un bel élan collectif, bien aidés par Kree’nox qui, joueur bicéphale pour le coup, incarnait l’empire du mal (rats, blattes, araignées et toutes ces créatures malfaisantes), tout en conseillant les souris. Au final ce fut une victoire, mais, plus que le jeu et son issue, je garderai surtout en mémoire l’agréable commerce de mes compagnons d’un soir.
Table 5, dite « Les diables et les dieux » : à , Xel, Camille, François-René, Guillaume et Olive se sont fracassés dans Les montagnes hallucinées – puis, lancés dans Arena for the Gods, où Xel et François-René ont scellé une alliance divine, forcément divine….
Table 6, dite « Terre des hommes » : à Projet Gaïa, deux hommes (Olive et Benjamin) ont labouré la terre. On n’est pas resté jusqu’au bout, mais sans doute étaient-ils encore à l’ouvrage à l’heure des laudes.
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Jérôme, Rebbeca, François et moi avons commencé par une partie de Wiz-War. Je commençai la partie en faisant une incursion dans la zone de Rebbeca, et nous passâmes les trois quarts du jeu à nous taper dessus. Pendant ce temps, François déroba l’un des coffres de Jérôme, ce dernier me piquant l’un des miens. Après moult difficultés je parvins enfin à ramener un des coffres de Rebbeca chez moi, qui riposta en me volant le dernier de mes biens. François et Jérôme se lancèrent dans une course contre la montre pour savoir lequel des deux allait marquer son deuxième point le premier, et se fut Jérôme qui l’emporta sur le fil, gagnant ainsi la partie de ce jeu fort sympathique.
Nous avons ensuite enchainé avec un King of Tokyo, Rebecca nous quittant après la première partie. Emplis de velléités belliqueuses, The King (Jérôme), Meka Dragon (François) et Cyber Bunny (moi-même) se mirent des baffes dans deux parties supplémentaires, histoire de voir qui était vraiment le patron. A ce jeu-là je fus le plus efficace, remportant toutes les parties (ce qui confortera certains Parties-Civiliens dans leur opinion concernant mon amour pour les jeux chaotiques).
Table : « qui a la plus grosse* ? »
… et un Civilization joué par Jeff, David, MKS et Françoise.


… avec 5 joueurs : Jeff, NHS, Notre Humble Président (NHP), Sly « the Elder One » et VMS, autour de Trône de Fer. Je jouais avec les Lannister et me fis immédiatement violer par Jeff, lequel non content d’abuser de la position de faiblesse de départ des Lannister (faiblesse corrigée dans les versions traduites du jeu, cf le forum) profita par la suite d’une incroyable erreur de règles pour se gaver d’armées et m’interdire tout retour dans la partie. Une erreur tellement énorme qu’on se demande comment on avait pu ne pas la voir la semaine précédente…
… avec une réponse laissé en suspend. C’est François qui s’applique au CR :
… où les joueurs, pour renforcer le ton international donné par la table n°2 ont parlé… heu… anglois. Voici ce qu’en dit Marvin :
… où les hard core gamers polonais : Michal, Eliza et Votre Humble Serviteur ont accueilli Maciek, un voyageur égaré à StElivet. Un Civilization fut sorti pour l’accueillir dignement. Pour mettre emphase Michal a sorti également son extension. La partie a été longue mais peu douloureuse car quasiment sans combats. Michal remporte par une victoire culturelle en tant que Al-Malik an-Nâsir Salâh ad-Dîn Yûsuf, à un tour devant votre Humble Serviteur (ARGH!!!). Grand jeu quand même, l’extension n’augmente pas vraiment le corpus de règles. Une reserve sur les cartes attribués aux personnages illustres : elles ajoutent à mon goût du chaos supplémentaire déjà suffisamment présent avec les cartes culturelles.
… où JiBee a expliqué à Marvin, Jeff, Sylvain en couches et Françoise comment ils allaient se faire retamer à La Gloire de Rome. Voici ce qu’en dit Marvin :
… où Michal suivi de Votre Humble Serviteur ont expliqué à Todor comment il allait se faire massacrer à Civilization. Christel a suivi les explications de loin. Après l’explication presque exhaustive des règles Todor devient américain, Christel égyptienne, Michal russe et VHS romain. Civilization est un jeu long. Très long. On a fini à 3h mine de rien. Pour ma pomme et comme d’habitude à ce jeu je n’ai pas vu le temps passer car il s’est fluide et dense. Michal, ayant ciblé la victoire technologique, a construit la merveille qui lui donnait 1 figurine par tour qu’il s’empressait aussitôt d’envoyer voler les technologies chez les autres. VHS a d’abord construit une force de dissuasion pour se concentrer sur la victoire économique. Todor a pas mal tourné pour apprendre les mécanismes du jeu. Christel faisait… sa Christel. A tel point que dès qu’elle a pu lâcher un nuke dans un joyeux élan elle en a lâché un… sur une ville de VHS. Parce que. Du coup j’ai fait mon Marvin pour râler un coup car cette partie m’a rappelé ma précédente, dite « 3 contre 1 » (appelée aussi l’onanisme de l’estropié...). Dans celle-ci le romain a dû batailler contre le russe toute la partie, subir un écho de chaos égyptien et donner une baffe aux ricains. Bref. Le résultat était indéterminé, il semblerait que les romains ont gagné au même tour que les russes mais je ne me souviens plus comment. Il est toujours aussi bien ce jeu quand même…
Table n°2 dite « panzer » …