Séance de VENDREDI 03/01/2020 à Servel

Le 3 janvier 2009 Satoshi Nakamoto lançait le premier et le plus célèbre des crypto-actifs: le bitcoin. Le terme « crypto-actif » fait alors référence à « des actifs virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale ». Les bitcoins sont créés conformément à un protocole qui rétribue les agents qui ont traité des transactions. Ces agents mettent à contribution leur puissance de calcul informatique afin de vérifier, de sécuriser et d’inscrire les transactions dans un registre virtuel, la blockchain, nom qui vient du fait que l’entité de base de Bitcoin s’appelle un bloc, qui sont ensuite reliés en une chaîne.

Depuis sa création en 2009 et jusqu’à la fermeture par les autorités américaines de Silk Road en 2013, le bitcoin a été utilisé majoritairement comme moyen d’échange par des réseaux criminels pour des jeux d’argent, l’achat de substances illicites, ou pour des bases de données piratées. Néanmoins, ces dernières années, la cryptomonnaie a mûri et un nombre croissant d’études concluent que ces activités illégales, bien qu’elles existent toujours comme dans tout système de paiement, ne représentent plus qu’une part minoritaire des échanges.

Bitcoin est une amélioration du concept de b-money, imaginé par Wei Dai en 1999, et de bitgold, décrit en 2005 par Nick Szabo. Le bitcoin résout en particulier le problème crucial du modèle de confiance : les serveurs considérés comme sérieux votent avec leur puissance de calcul pour déterminer la chaîne de transaction légitime. Dans b-money, les serveurs étaient supposés verser un dépôt de garantie selon un mécanisme peu explicite. L’idée d’utiliser une chaîne de preuves de calcul fut avancée dans le projet bitgold bien que Nick Szabo ne proposât d’utiliser qu’une majorité d’adresses pour établir la légitimité d’une chaîne de transactions.

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Plusieurs personnes ont prétendu être Satoshi Nakamoto mais il n’existait aucune trace de son identité avant la création de Bitcoin et aucune d’entre elles n’a pu le prouver de manière indubitable. Certaines ont cru deviner son identité. Cependant, en 2020, elle est encore inconnue. Il a affirmé être un Japonais né le 5 avril 1975 mais il n’existe aucune personne de ce nom. On ignore même s’il s’agit d’une seule personne ou d’un groupe. Son origine japonaise est aussi mise en doute par la qualité de son anglais et l’absence totale de publications en japonais. Il posséderait un million de bitcoins qu’il aurait acquis en minant les 20 000 premiers blocs, ce qui représente 6,7 milliards de dollars aux derniers cours.

11 ans après, à Parties Civiles, pas besoin de mineurs ni de preuves pour créer une chaîne de confiance: quelques tables, une poignée de jeux font l’affaire pour une soirée riche en découvertes !

Table 1, dite « Inventeur certifié » : Nous avons aussi nos inventeurs à Parties Civiles, et Frank en est un bien réel, qui nous présente sa dernière création: My dungeon break. C’est un prototype, mais il est fort bien réalisé et quasiment immersif ! Comme son nom l’indique, il s’agit ici de sortir d’un donjon peuplé de monstres (mais aussi de trésors et de toiles d’araignées), en faisant des mouvements appropriés pour les éviter. La mécanique de ce jeu totalement coopératif repose sur un compte à rebours qui s’accélère quand chaque joueur utilise la propriété spéciale dont il est doté: un mécanisme pervers ! Doc Nico, François-René, Gérard, Eric et votre serviteur font office de bêta testeurs dans deux parties avec des scénarios différents, qui se soldent par autant de morts. La chance n’a pas souri à ces débutants qui sont sortis avec une certaine frustration !

Table 2, dite « Ophélie Winter is coming » : un duel tout en muscles à cette table de Trône de fer voit Jeff-Lannister écraser Jack-Stark 10 à 6. « Dieu m’a donné la foi » conclut le vainqueur en hommage à Ophélie qui en fait, comme Godot, n’est jamais venue.

Table 3, dite « Mineur non accompagné » : Julien a marché seul en lâchant ses mines à Warhammer 40K. Baptiste et Benjamin ont fait une chaîne à deux sans l’accompagner.

Table 4, dite « Millionaire » : Le talent de Lucas à It’s a wonderful world. mériterait d’être rémunéré à sa juste valeur. Son inscription dans le thème du soir aussi car il poussa la perfection à réaliser par deux fois 1 000 000 (certes en binaire, soit 64). Parmi ses victimes on compta la valeureux Yannick, qui lui tint tête avec 58 !

Table 5, dite « Krypton-actifs » : à Batman on vit deux supermen Doc Nico, François-René et la superwoman Camille, trois krypton-actifs, aux prises avec des activités illégales. Une justice immanente allait s’abattre sur la ville mais le verdict nous en est inconnu.

Table 6, dite « A bit of coin bleu » : C’est sur le score de parité de 1-1 que Xel et Elouann se séparent à Azul.

Table 7, dite « Le sens de l’histoire » : pour la première fois sur nos tables, Tales of glory voit la victoire de Justine sur Thibault. Autant dire que c’est le sens de l’histoire qui s’est joué là.

Table 8, dite « Grosse machine » : encore une découverte à cette table de On Mars, qui se déploie en majesté dans l’aquarium. Xof, Olivier et Mickaël y sont peut-être encore à manœuvrer cette grosse machine aux couleurs criardes issue de l’univers mental tourmenté de Vital Lacerda.

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Table 9, dite « Bloc électoral » : dernière découverte de la soirée, Tammany Hall, une trouvaille de maître Gérard où l’on revisite l’histoire de l’immigration à New York. Un jeu subtil où il s’agit de se faire élire maire en comptant sur le soutien des immigrants fraîchement débarqués (on a failli écrire recrutés), et doté d’un mécanisme de freinage de l’édile: élu, le maire marque des points, mais distribue des postes aux adjoints, faveurs qui le freinent dans son ardeur. Parti en flèche à écumer les cubes verts et blancs, couleurs de Saint-Etienne mais ici des irlandais et anglais, votre serviteur survola les débats, avec 37. Xel, 23, et Gérard, 10, ont réagi trop tard, et, quand ils l’ont fait, se sont battus entre eux, se partageant allemands et italiens comme autant de miettes du banquet des victimes de l’histoire.

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Séance de VENDREDI 20/12/2019 à Servel

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Le 20 décembre 1951 avait lieu la mise en service de la première centrale nucléaire du monde (l’Experimental Breeder Reactor I (EBR-I)), construite au laboratoire national de l’Idaho. Il s’agit du premier réacteur nucléaire ayant produit de la chaleur convertie en électricité, suffisamment pour illuminer quatre ampoules de 200 Watts ce jour-là !
Ce réacteur de recherche à neutrons rapides utilisait dans un premier temps de l’uranium enrichi à plus de 90 %, refroidi par un alliage sodium-potassium, échangeant avec un circuit secondaire véhiculant du métal liquide et cédant ses calories à un circuit tertiaire d’eau par l’intermédiaire d’un générateur de vapeur. La vapeur produite alimentait une turbine, était condensée et renvoyée au générateur de vapeur par des pompes alimentaires. Il a été utilisé pour des travaux de recherche jusqu’en 1964, date à laquelle il a été définitivement arrêté.

68 ans après, pas besoin de nucléaire pour produire de la chaleur à cette séance de Parties Civiles: le Père Noël et ses cadeaux, le vin chaud et autres douceurs y ont suffi.

Table 1, dite « Air liquide » : Dom fait de nouvelles recrues à Clank dans l’espace ! où il revient après avoir appris les leçons de mardi: bien penser à remonter (avec un artefact) faute de rester enfoui sous la terre, car ce jeu de quêtes est aussi une course. Logiquement il remonte à peine entré. Votre serviteur fait de belles récoltes et musarde sous terre avant de pointer le museau à la surface, mais entretemps, Vincent est sorti lui aussi. La déferlement de Clank survient logiquement et met fin à la partie, au grand désespoir de Gérard, coincé sous terre et affublé pour cette cause du score de 0 (62*0). Votre narrateur se croyait vainqueur officiel avec un beau score de 60+0, mais il n’en fut que vainqueur moral, n’ayant pas pris en compte le bonus de 20 (pas expliqué au départ ?) généreusement octroyé en liquide à ceux qui remontent à l’ait libre, et qui fit de Dom un vainqueur de papier (47+20), et donna à Vincent l’accessit (24+20).

Table 2, dite « Production énergétique » : on produit de l’énergie à revendre à cette table de Food chain magnate . Xel, Oliver, Elouann et Tristan assistent à la victoire de Thomas.

Tables 3 et 4, dite « Atomes crochus » : pas besoin d’observer longtemps les protagonistes de ces tables de Warhammer 40K pour constater que Baptiste, Steven, Benjamin et consorts ont des atomes crochus. On n’entrera pas dans leur intimité en dévoilant l’issue de ces parties.

Table 5, dite « Electron libre » : à Azul: les vitraux de Sintra (une déclinaison plus complexe que l’original) comme à Welcome, le professeur Jeff la joue électron libre, et fait la leçon à Jack, Marie-Anne et Benjamin. Chapeau l’artiste !

Table 6, dite « Réactions en chaîne » : unis comme les doigts de la main, Franck, le petit Paul, Olivier-3 et Alexandre provoquent des réactions en chaînes qui leur donnent une victoire imparable à Zombicide.

Table 7, dite « Vapeurs condensées » : à Batman, on retrouve Doc Nico mais aussi Nourdine, Neox, François-René, Camille, Mickaël et Olive. Autant dire qu’avec cet aréopage, il y avait beaucoup de vapeur condensée dans les cranes qui ne demandait qu’à se détendre !

Table 8, dite « Fusion des cœurs » : à Codenames, les Rouges (Jeff, Vincent, Marie-Anne, Gérard), affrontaient les Bleus (François-René, Dom, VHS) pour une partie épique:

  • Rouges 1-0: les Bleus se perdent en route sur un Randonneurs incompris (Guide, Lien, Mule) tandis que les Rouges étalent leur culture avec Jules Verne (Ile, Rayon, Canon)
  • Les Bleus égalisent avec des indices étranges (Trompette pour Piano, Belge pour Suisse…), profitant de l’errance des Rouges dans un bois inextricable (Noix, Volet)
  • Bleus 2-1: les Bleus l’emportent dans une manche d’anthologie où s’affrontèrent tour à tour Cupidon (Tir, Vénus, Pince) et Cœur (Pompe, Veine, Reine), mais c’est un joli Coup (Feu, Pouce, Double) qui scella la partie, et on s’en voudrait de ne pas aussi mentionner le subtil Département (Aube, Côte)

Table 9, dite « Générateurs de vapeurs » : à Bohnanza, on plante des haricots, futurs générateurs de vapeurs. Une partie entre amis avec Tristan, Xel et Thomas, et remportée de justesse par ce dernier.

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Séance de VENDREDI 13/12/2019 à La ludothèque

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Le 13 décembre 1920, l’entreprise Haribo était inscrite au registre de commerce de Bonn. Elle tient son nom de son inventeur et de sa ville d’origine : HAns RIegel BOnn. Selon les dires de la société, le capital de départ se limitait à un sac de sucre. Le premier atelier de fabrication se trouvait dans une maison dont l’équipement se limitait à un chaudron de cuivre, une plaque de marbre, un tabouret, un four à briques et un rouleau. Deux ans plus tard, Hans Riegel inventait les « Ours danseurs », précurseurs des fameux « Ours d’Or », un des grands succès de la marque. La fraise Tagada, pour sa part, ne verra le jour qu’en 1969.

A Lannion, alors que Haribo entrait dans sa centième année, une soirée festive se préparait à la Ludothèque. Mais pas question d’y rentrer avant l’heure ou par la mauvaise entrée: c’est par l’église, à 20h30 précises, qu’il pleuve ou qu’il bise. Qu’on se le dise pour éviter les surprises !

Table 1, dite : « Potion magique » : à la table de It’s a wonderful world Lucas amène des muffins. Avait-il pris de la potion magique à cette occasion ? En tous cas il pulvérisa ses adversaires dans la première partie, jouée en mode  » débutant « , avec 75, devant Alice, 32, Mickaël, 31, Votre Humble Serviteur, 30, et Xel, 25 ! La leçon fut si bien apprise par ses concurrents qu’ils le défièrent en mode « expert  » (chaque joueur a la même carte de départ, ce qui booste la concurrence sur les ressources). Mickaël, 42, Xel, 35, et Alice, 33 le devancèrent ! Seul votre chroniqueur, 23, lui céda la politesse d’être devancé par le pâtissier (29).

Mais, car il y a un mais, le résultat de ces parties fut cassé sur tapis vert ! En effet, on peut bien conserver ses cubes sur sa carte empire d’un tour sur l’autre, et dès qu’on en a 5 , tout de suite ça fait un cube rouge. La règle veut est en fait qu’on ne peut pas les stocker pour être utilisés ultérieurement sur ses cartes. Il y a cette règle aussi (mais qui est considérée comme pas très rentable): à tout moment, vous pouvez défausser une ou plusieurs cartes en construction. Si vous le faites, prenez son bonus de Recyclage et placez-le sur votre carte Empire.

Table 2, dite « Junk food » : trop gras et trop sucré, c’est la bonne recette à cette table de Food chain magnate. Saluons le courage d’Anthony qui s’engagea dans la bataille. Il fut logiquement devancé par Thomas, et salua la victoire de Tristan.

Table 3, dite « Complètement tagada » : deux filles et deux garàons à cetet table de Projet Gaïa où Fuzia, la régionale de l’étape, inflige deux défaites de rang à ses adversaires ! Olive, Sophie et Cédric ont presque regretté d’avoir ramené leur fraise..

Table 4, dite « Hypoglycémie » : à la table de Living planet avec Audrey, omJé, FR et Neox, l’hypoglycémie guettait le rédacteur, qui partit avant d’en voir la fin.

Table 5, dite « Ours d’or » : comme une confiserie de jeu, La vallée des marchands s’offre en forme de retour à l’enfance à un Jack doux comme un nounours. Il en laissa même la victoire en forme d’ours d’or à Maxime !

Table 6, dite « Sucre lent » : à Batman, la victoire se déguste comme un sucre lent, et c’est Doc Nico qui vous le dit. Olivier L. rend les armes avant la fin devant l’inéluctable.

Table 7, dite « Crocodile sans gélatine » : à Asteroyds, la victoire s’offre à Tristan, ce vieux crocodile, qui, contrairement à son cousin Haribo, n’est pas fait de gélatine. Xel, Olive et Thomas ont apprécié.

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Séance de VENDREDI 29/11/2019 à Servel

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Après 20 ans de fouilles, le 29 novembre 1922, Howard Carter ouvre officiellement la tombe de Toutankhamon. L’archéologue a invité, pour y assister, plusieurs invités de marque dont la reine Élisabeth de Belgique et son fils. Tous sont sous le choc. La pièce qui se révèle à eux regorge d’un nombre inimaginable d’objets. Il y a là des conserves funéraires, des bouquets de fleurs, un trône doré, des grands lits en forme d’animaux, des chars démontés, des vases en albâtre.

97 ans après, à Lannion, petits et grands s’émerveillaient de la richesse inépuisable des jeux des adhérents de Parties Civiles. Jugez plutôt.

Table 1, dite : « Un rêve de princesse » : cette table de Dreamscape fut marquée par la présence de Joan, qui faisait un passage impromptu dans le Trégor. C’est vrai après tout, comment résister à l’attrait d’une séance de Parties Civiles et d’un fest-noz ? La néo-chartraine fut en tous cas la princesse de la soirée, et, à ce jeu, on peut dire qu’elle a rêvé vraiment trop fort ! En l’occurrence, son rêve aquatique (les falaises, du plongeon au bord de l’eau) s’est orné de sapins qui l’ont propulsée au 48 ème ciel. 19 étages plus bas, excusez du peu, on retrouvait Mickaël, puis, quelques marches encore en dessous, Frank et Dom.

Table 2, dite « Pharaonique » : Pharaonique, cette table de Age of steam le fut par sa dimension, sa longueur, et son podium de barbons barbus (Jack, Jeff, Neox), une dynastie à lui tout seul. Thomas et Jérémie ont mesuré le chemin qu’il leur restait à parcourir pour figurer à ce panthéon.

Table 3, dite « Toute en carton » : à Keyforge un face-à-face opposa Lucas et Nicolas II, qui ont passé toute la nuit à taper le carton.

Table 4, dite « Le futur du passé » : L’Humanité, par son comportement irresponsable, a rendu la Terre inhabitable. Face à l’urgence de la situation, les grandes Nations sont contraintes de partager leurs connaissances pour réaliser le plus vaste vaisseau spatial jamais construit : le Black Angel. Sa mission : transporter le patrimoine génétique de l’Humanité vers une nouvelle planète d’accueil. Une perspective que n’a pas effrayé RomJé, qui avec 31, eut le redoutable honneur de faire passer notre monde du passé au futur. Le Doc (28) et Audrey (25) n’en étaient pas loin.

Table 5, dite « La main d’un Dieu » : à cette table de Batman, un méchant (Olivier, qui incarne Bane), et des gentils (Benjamin, François-René, petit Paul). La main d’un Dieu a fait basculer le destin de cette partie que les gentils ont gagné à un jeu de dés près.

Table 6, dite « Hiéroglyphique » : pour finir, à Codenames, les Rouges (Dom, VHS, François-René) ont vaincu sans faiblesse des Bleus (Xel, Joan, Mickaël, Doc Nico), qui se sont complus à abuser d’indices hiéroglyphiques, à l’image de cet énigmatique Urologue 3 (Colon, Guide, Centre), pour ne rien dire de certaines attitudes gestuelles ou langagières très très limites et pas du tout impassibles. En face, les Bleus ont gagné la deuxième manche en répétant trois fois de suite l’indice Mario, que chacun interpréta à sa guise (Super Mario, Mario Kart, et Mario Draghi étant successivement convoqués à l’appel).
Cette soirée fut pour certains l’occasion de découvrir le Carbonifère (indice pour Tronc et Gaz). Cinquième et avant dernière période du paléozoïque, le Carbonifère débuta il y a 360 Ma, après l’extinction de masse du Dévonien qui a entraîné la mort de 70% des animaux marins, et va durer à peu près 60 Ma. Il vit apparaître les premiers arbres à écorce, qui lors d’incendie ou d’inondation seront enterrés. Leur sédimentation provoquera leur transformation en charbon. Enterré, sans air et soumis à une forte pression, au cours des siècles, ces éléments organiques se muent en composés carbonés: dans un premier temps en tourbe (55/60% de carbone), après en lignite (60/77%), puis en houille  (77/87%), encore après en anthracite (87/95%) et finalement en graphite (100%). La plupart de ces éléments nous donnent du charbon, lequel des millions d’années plus tard, sera utilisé à outrance lors de la révolution industrielle.

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Séance de VENDREDI 03/05/2019 à Servel

Ce trois mai, Parties Civiles est en mode « trois salles, trois ambiances » !

Table 1, dite « Animalière » : première salle dite « aux cubistes » où les amateurs de jeux de gestion phosphorent en silence, ce qui n’exclut pas les coups vicieux. Une partie d’Altiplano voit s’opposer Nicolas-2 et Olive. Le second l’emporte 94 à 88 puis, passant du lama au renard, ils disputent une partie de Renard des Bois, petit jeu de cartes.

Table 2, dite « Brassicole » : on retrouve autour d’un Brass (dans sa version Birmingham qui introduit la bière parmi les ressources produites) des habitués (Thomas et Xel) et des moins familiers (Jeff et Vincent). On sentait que la partie se jouerait entre les deux premiers nommés, les bookmakers des Midlands avaient pris les paris et c’est Xel qui s’impose finalement avec 134 PV.

Table 3, dite « Coriace » : deuxième salle dite « aux cultistes » où un groupe de quatre personnages mus par l’esprit d’aventure et l’appât du gain, fort différents mais soudés par les épreuves traversées (ce qui ne veut pas dire que l’harmonie y règne !) explore des lieux mal famés dans des odeurs fortes et le bruit des combats. Nous voilà de retour à Gloomhaven avec ces aventuriers maintenant bien velus (expérience de niveau 5 ou 6). Mais voilà, la coriacité des créatures rencontrées progresse en proportion ! Ce soir dans la Ruinous crypt on a bien dégusté, entre celles qui imposent un désavantage (on tire 2 cartes de son deck de modificateurs d’attaque et on garde le moins bonne), celles qui ont un bouclier de force 4 (on soustrait 4 du nombre de dommages infligés) et celles qui ont retaliate 3 (elles vous font 3 dommages chaque fois que vous la touchez, parfois même en cas d’attaque à distance !).

Pour tout dire, dès la première pièce la partie a semblé perdue face à un mélange de cultistes, de Night Demons et de squelettes à leur suite. Jack en particulier encaisse une série d’attaques dévastatrices. Quant au dernier démon, il faut une éternité pour en venir à bout, la faute à des attaques malchanceuses. Mais on se reprend, Julien dispense ses soins et Dom fait le ménage dans la deuxième pièce. On se dirige vers la dernière dont Neox prend soin d’ouvrir la porte avant de se replier, ce qui attire le Frost Demon élite à travers un piège. On finit de nettoyer avant de goûter un repos bien mérité. Autour d’une boisson fermentée locale, Neox évoque ses projets de retraite prochaine. Dans quel personnage se réincarnera notre Quartermaster ?

Table 4, dite « Dystopienne » : dans la dernière salle dite « aux puristes », nous trouvons des joueurs allergiques au carton et n’acceptant de manipuler que des figurines en plastique, évoluant dans des décors tridimensionnels pour les plus radicaux d’entre eux. Reconnaissons tout de même le talent de peintre de certains. Ainsi OlivierL et Sébastien qui jouent à Eden Burn Out, jeu d’affrontement post-apocalyptique.

Table 5, dite « Envahissante » : on y revoit Batman avec DocNico, François-René et Mickaël. Beaucoup de matériel et plusieurs tables nécessaires pour un scénario différent de celui de la semaine précédente.

Table 6, dite « Féroce » : Steven et Romain, de la tribu des fans de Warhammer, s’affrontent sans faire de quartier à Necromunda.

Table 7, dite « Gélatineuse » : il y aussi eu un Descent avec Frank, PaulJr, Olivier3 et ???. On ne nous a pas confirmé que les monstres rencontrés étaient gélatineux.

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Séance de VENDREDI 26/04/2019 à Servel

« Vingt-six avril, ça pète à Tchernobyl » dit un proverbe ukrainien. Mais à Servel, l’énergie contaminante des joueurs est restée confinée dans l’enceinte de la maison de quartier.

Table 1, dite « Déballée » : Neox, DocNico, François-René et Mickaël se lancent dans un Batman fraîchement livré, le genre de jeu qui justifie de devoir déménager pour plus grand. « Comme Conan mais différent », pourrait-on résumer (trop) vite. C’est le Doc qui s’impose en commentant sur les erreurs stratégiques de ses adversaires.

Table 2, dite « Débutée » : Jack a convaincu Jeff, OlivierL et Maxime de se lancer dans la campagne Scythe – le réveil de Fenris. Nous savons très peu de choses sur les règles spécifiques à la campagne et à l’enchaîne-ment de ses 8 parties. Ce que nous savons, cependant, c’est que Jack a été déclaré vainqueur de cette manche d’ouverture. Le narrateur n’a pas d’expérience directe mais selon les avis glanés l’auteur, Jamey Stegmaier, a réussi un tour de force en transformant un excellent jeu en remarquable jeu de campagne, rejouable de surcroît (aucune carte n’a été déchirée et aucun plateau gribouillé au cours de cette soirée !).

Table 3, dite « Dédoublée » : Benjamin, VHN, Thomas et Olivier3 prennent place autour de Bruges, les deux premiers ayant déjà une séance au compteur. C’est un jeu poids-moyen qui permet d’enchaîner deux parties. Dans la première, Benjamin pose dès le début le personnage qui rapporte 2 sous à chaque fois qu’un autre joueur pose un personnage, un bel investissement ! Thomas se spécialise en canaux tandis que Dom retourne 2 de ses 3 marqueurs d’excellence dès le premier tour. Pas mal d’événements néfastes et de cartes croc-en-jambe jouées, pour au final une victoire de VHN avec 55 PV, Benjamin menant le pack regroupé autour des 40 PV. Dans la seconde partie c’est Dom qui tente une stratégie « canaux » pendant que Benjamin se construit un tableau de 10 personnages avec de solides combos et qu’il profite bien d’un meeple gratuit à chaque tour. Son avance sur la piste de réputation lui donne la victoire avec 53 PV contre 51 PV pour VHN et une bonne quarantaine pour les suivants.

Table 4, dite « Déchaînée » : la table 2 se lance dans le scénario Unlock « A Noside story » et en vient à bout. Yes !

Table 5, dite « Dérouillée » : un Codenames de clôture voit s’opposer des Rouges (F-R, Mickaël et VHN) et des Bleus (Thomas, Maxime et Doc). Vu l’heure déjà tardive, on part sur 2 manches gagnantes. La première est très serrée et se conclut sur un Boisson 3 qui conduit par association d’idées (Verre et Bar) les Bleus sur l’assassin Piano. Dans la deuxième où chaque équipe a révélé des mots de l’adversaire, les Rouges gagnent à la régulière avec Auto-Tamponneuse 2 (Manège, Siège) et bien qu’égarés par Chasse 2 (Pigeon, Botte et pas Cours), tandis que les Bleus se perdent en conjectures anatomiques sur Scrotum 3.

Les Bleus insistent alors pour une troisième manche, avec en maîtres-espions F-R à la peine et Maxime à l’instinct. De nombreux mots blancs ont été révélés mais là encore les Bleus finissent dans les bras de l’assassin. Who’s your daddy, hmm ?

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Séance de VENDREDI 20/10/2017 à St-Elivet

En ce 20 octobre 2017, Stéphane Hessel aurait eu 100 ans. Diplomate, militant politique, ambassadeur et ancien résistant français, il fut l’un des secrétaires d’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Né en Allemagne, il immigre en France avec ses parents et son frère aîné en 1925, est bachelier à 15 ans, reçu en 1937 à l’École normale supérieure et simultanément naturalisé français, avant d’être mobilisé en 1939 à Saint-Maixent, avec trois promotions de normaliens. Il épouse en 1939 Vitia, une jeune juive russe, interprète de conférences et fille d’un célèbre professeur de droit constitutionnel en France.

Prisonnier évadé en 1940, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, Hessel rejoint le Général de Gaulle à Londres en mai 1941, où il est affecté au BCRA. Fin mars 1944, il est envoyé en mission en France. Quelques mois plus tard, il est arrêté, déporté en Allemagne, à Buchenwald, d’où il échappe à la pendaison.

Admis, en novembre 1945, au concours des Affaires étrangères, Stéphane Hessel fait toute sa carrière dans la diplomatie jusqu’en 1985, tout en étant, sous la IVe République, l’un des proches collaborateurs de Pierre Mendès-France, connu à Londres en 1943. À l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir, en 1981, Stéphane Hessel est élevé à la dignité d’Ambassadeur de France.

L’auteur du célèbre opuscule « Indignez vous ! » s’éteint à Paris le 27 février 2013, à 95 ans. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève observera une minute de silence en sa mémoire, un hommage sans précédent.

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Ce haut compagnonage nous éclairera sur les chemins parfois tortueux que prennent nos soirées, et nous donnera le courage d’affronter, dès le lendemain, le souffle brûlant du dragon de Scorfel. Une soirée où l’on a envoyé du bois, comme les illustrations ci-dessous en témoignent.

Table 1, dite « L’étrange défaite » : envoyé au front, Stéphane Hessel assiste, sans avoir l’occasion de combattre, à la débâcle et, après une longue errance avec son unité, il dépose les armes à Saint-Dié et se retrouve dans un camp de prisonniers militaires d’où il s’évadera, alors qu’à Naufragés l’on assista à une défaite collective presque aussi étrange, où Olive, FR, Nourdine, Nicolas II étairnt impliqués. Il semble que des jaguars et des singes seraient en cause.

Table 2, dite « Premiers de cordée » : à cette table d’Abyss, personne n’a touché le fond, au contraire, au vu des scores (Jérôme 68, Pierre-Yves 69, Thomas 72, Xel 76), on avait affaire à une palanquée aussi bien rôdée que celle de la rédaction du premier volet de la charte des droits de l’homme dont le diplomate assista à la signature à Paris en 1948, travail auquel il a été « très modestement associé ». Stéphane Hessel considérait le vote de cette déclaration en décembre 1948 à Paris comme un des instants les plus émouvants de sa vie car représentant un des ultimes consensus de la communauté internationale alors que commence la guerre froide.

Table 3, dite « Maquisards » : à Paper Tales comme à Pueblo, Tristan a fait la loi. Jack, Dom et Paul ont organisé la résistance, mais se sont perdus dans le maquis.

Table 4, dite « Blessure de guerre » : à Batman l’hôpital a explosé, et Mickaël s’en en sorti sain et sauf, contrairement à Guilaume, Baptiste et Neox.

Table 5, dite « Indignée » : En 2010, Stéphane Hessel publie son manifeste Indignez-vous ! dans lequel il encourage les générations montantes à conserver un pouvoir d’indignation. « La pire des attitudes est l’indifférence » écrit-il. Il y dénonce le système économique actuel fondé sur le profit individuel et propose un partage des richesses plus équitabRésultat de recherche d'images pour "kanagawa jeu"le. Il consacre également une grande partie du livre au conflit israélo-palestinien, prône l’insurrection pacifique et l’espérance. Son livre, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires dans près de 100 pays, met en évidence et amplifie les mouvements des indignés qui ont émergé en Espagne, Grèce et États-Unis. Et indigné, comment ne pas l’être en voyant Tristan, qui découvrait Kanagawa, rafler la mise avec une moisson indécente de récompenses (63), devant Paul (52), Dom (52 aussi, mais troisième), alors que votre modeste narrateur s’est mélangé les pinceaux (31).

Table 6, dite « On s’est perdus de vue » : à Kingdomino Tristan enchaine avec 39, devançant Dom, 29 et Paul, 24. Votre humble serviteur sort avec 17, meurtri par une attaque fourbe de Dom au dernier tour qui lui chipe la tuile qui l’aurait fait gagner (mais on ne le saura jamais vraiment), et sera invité à revisionner Jules et Jim (une histoire de coeur inspirée de la famille de Stéphane Hessel) pour oublier. Une répétition de Scorfel en mode mineur, car ces scores ne seront pas au niveau de ceux du tournoi !

Table 7, dite « Même joueur tire encore » : En 1935, Hessel est inscrit en hypokhâgne à Louis-Le-Grand et, en 1937, il est reçu àAntler Island l’École normale supérieure en tant qu’étranger. La même année, il obtient la nationalité française, ce qui le met dans une situation peu ordinaire : ne pouvant plus entrer à l’École normale puisque n’étant plus étranger, il doit se résoudre à repasser le concours. Ce qu’il fera avec succès en 1939, après une licence de philosophie. Bis repetita également à cette table d’Anter Island, où Xel blouse encore ses voisins et l’emporte devant Thomas, Vincent et Jérôme. Une partie, c’est important, où Vincent devint premier joueur avec 62 centimes.Résultat de recherche d'images pour "stephane hessel libération"

Table 8, dite « Le prix de la liberté » : Dans un rapport remis en 1990, Stéphane Hessel écrit que la politique française devrait être « revue dans le sens d’une plus grande rigueur et du rejet de toute complaisance clientéliste ». Il critique la conception des rapports avec les chefs d’État africains, le gaspillage des crédits et des aides depuis les indépendances. Ce rapport, peu apprécié à l’Élysée, sera retiré de la circulation et enterré, comme la plupart des études visant à une transformation de la politique française de coopération en Afrique. Autrement dit, l’influence française est bien à vendre, comme à notre jeu d’enchères For sale. Dans cette ultime partie,  il était dit que l’inflence trop prononcée de Tristan sur cette soirée prendrait fin. C’est votre modeste narrateur qui lui cloua le bec de haute lutte avec 65, Tristan culminant à 58, Paul 47, Dom 43, et Mickaël, 39.

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