Séance de VENDREDI 23/02/2018 à St-Elivet

Ni le froid ni les vacances n’ont raison des membres de Parties Civiles qui ont été récompensés par des muffins aux myrtilles (guess who?)

Table 1, dite « Dieux querelleurs » : Christophe, Elouan, Guillaume et Mickaël ne se lassent pas de Mythic Battles : Pantheon. Ce soir, plutôt que jouer en équipe, c’est chacun pour soi. Le dernier nommé triomphe des autres dieux et de leurs supplétifs.

Table 2, dite « Célibat forcé » : Baptiste-Zen-grâce-aux-Yen, Neox, Hélène, Olive et Nicolas-2 ressortent le récent Rising Sun. Un nombre impair de joueurs, donc, ce qui ne sera pas sans conséquences sur le déroulement de la partie. En effet la phase d’alliances est essentielle dans le jeu et il y aura un laissé pour compte. Alors que N2 a fait la course en tête, c’est Neox (à la tête du clan Bonsai) qui finit par l’emporter.

Table 3, dite « Longue agonie » : la promesse était alléchante : un jeu dont il n’est pas nécessaire d’apprendre la règle au préalable, il suffit d’ouvrir la boite et de se laisser guider. Chiche dit DocNico qui s’entoure de Sophie, Maël, Michal et F-R pour découvrir This War of Mine, un jeu coopératif au thème sombre tiré d’un jeu vidéo. Oui mais ce n’est pas parce qu’on lit les règles au fur et à mesure qu’elle sont moins longues ou moins compliquées ! ainsi à minuit bien passé, ce qui reste du groupe finit par arrêter alors que le premier scénario n’est pas encore fini.

Table 4, dite « Petit boîte » : trois misfits ne cèdent pas au chrome des jeux déployés sur les autres tables et, trouvant leur compte dans des jeux de cartes qui ne paient pas de mine (vous-ai je déjà parlé du DUC ?), entament une partie de Innovation. Deux vieux renards (Tristan et Dom) initient un perdreau de l’année (Eric) qui s’avère vite avoir la viande coriace. Première partie serrée où Tristan voit son avance de mi-partie (il pioche à un moment des cartes en avance de 3 âges sur les autres) fondre devant le retour de VHN qui l’emporte aux Dominations (5-4-2). Eric qui y a pris goût propose de remettre le couvert. Avec un tableau de jeu en apparence médiocre (3 couleurs dont une seule décalée), il gagne proprement la seconde partie avec 5 Dominations contre 1 et 0.

Table 5, dite « Boîte minuscule » : la table 4 s’hybride avec la table 2 et Tristan, Olive, N2 et VHN se retrouvent à essayer Meuterer. Encore moins de cartes que Innovation mais un jeu à sélection de rôles (il a inspiré Citadelles) offrant des choix intéressants. C’est Nicolas qui, commençant par un commerce maritime juteux pour ensuite se mutiner au bon moment, accumule les points. Il l’emporte devant Olive qui est resté longtemps Capitaine et les deux renards au pied décidément peu marin. Mmm, il a une tête de jeu qui se rethème…

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Séance de VENDREDI 09/02/2018 à St-Elivet

Le 9 février est une date notable dans l’histoire de l’aviation civile avec les premiers vols des Boeing 727 (1963, un moyen-courrier robuste et polyvalent qui fit beaucoup pour développer les aéroports régionaux) et 747 (1969, le jumbo-jet qui a créé le tourisme intercontinental de masse).

Prenons un instant pour rappeler (comme quoi les stratégies industrielles ont un effet à long terme) que dans les années 50, la part de marché de Boeing dans les avions civils était de moins de 1%. C’est son pari réussi sur les avions de ligne à réaction (tirant parti de son expérience dans les bombardiers) qui lui a permis de prendre le pas sur Lockheed (sorti du segment) et McDonnell-Douglas (racheté en 1997) et d’être l’acteur dominant pendant des décennies, avec plus de 80% du marché. En parallèle Airbus, créé dans les années 70 par l’association de plusieurs entreprises européennes (et pariant de son côté sur l’informatisation et la suppression d’un poste en cabine) est maintenant quasiment à parité avec le titan américain.

Le 9 février est aussi le jour de la mort de Freddie Laker, homme d’affaires anglais pionnier du low-cost aérien. Bien avant R. Branson (Virgin) et M. O’Leary (Ryanair), ce patron légendaire divisa par 3 le billet Londres-New York mais finit en faillite, victime d’une lutte à mort avec les compagnies en place qui cassèrent les prix, influencèrent les régulateurs et avec qui il multiplia les procès pour distorsion de concurrence.

Lors de cette séance de jeu, on vit des paris gagnés ou perdus et des rivalités sans merci.

Table 1, dite « Choc des titans » : ils ne se lassent pas de Mythic Battles Pantheon : Mickaël, Paul-Junior, Guillaume et Elouan s’affrontent en paires avec ce jeu magnifique, sans que la tour de contrôle n’ait été informée du résultat.

Table 2, dite « Quasi parité » : Frank ressort son prototype déjà bien mûr de My Little Secret Dungeon : associé à Hugo, il prend le pas sur l’association entre Olivier et Maël au terme d’une partie longue, équilibrée et tendue qui leur a bien plu.

Table 3, dite « Procès en première instance » : pour essayer Cursed Court, le choix avait été fait de bricoler un prototype quick and dirty (à déconseiller si vous fabriquez un avion, NDLR) à base de jetons de poker, d’élastiques et de cartes d’un autre jeu. Xel, Tristan, Thomas, Eric et VHN acceptent de faire les pilotes d’essai et découvrent ce jeu récent de bluff et de paris. Impossible d’arrêter Eric qui, avec 24 points contre 8 au dernier (un père de famille blond) l’emporte malgré (ou grâce à ?) sa maîtrise limitée des règles.

Table 4, dite « Distorsion de concurrence » : la table 3 poursuit sa soirée avec A Study in Emerald. Une fois la partie arrivée à son altitude de croisière, il apparaît clairement que Eric est un Réformateur et que seuls deux Loyalistes (Xel et Dom) œuvrent à l’avènement des Grands Anciens. Xel précipite la fin de partie mais son boulet la fait reculer de 5 PV, juste au niveau de Eric. Nous exhumons alors une règle qui en tel cas attribue la victoire aux Réformateurs, une manifeste distorsion.

Table 5, dite « Patron légendaire » : la même équipe choisit ensuite The Boss, un jeu avec (tiens tiens) du bluff et des paris. Thomas s’amuse d’égarer de nouveau Tristan et l’emporte d’une courte tête.

Table 6, dite « Procès en appel » : deuxième audience pour Cursed Court avec dans le prétoire Xel, Thomas, Maël, F-R et VHN. Une gamme de scores similaire (23 à 7) avec ici Maël dans le rôle de l’acteur dominant.

Table 7, dite « Témoins à la barre » : vol inaugural à P-C pour le jeu d’enquête Witness avec Michal, Neox, François-René, Hélène, Christophe et Nicolas-2 (bizarre, il est sensé se jouer exclusivement à 4 ?). 3 affaires ont été examinées avec des résultats variés (une réussite, une quasi-réussite et un échec).

Table 8, dite « Lutte à mort » : la table 7 poursuit avec le classique Room 25 : F-R se révèle comme gardien en éliminant un autre joueur mais dans la foulée Hélène, l’autre gardien, lui règle son compte. Encore une victime de la concurrence sauvage.

Table 9, dite « Tigre celtique » : on vit fort tard Tristan et N2 autour de Samhain.

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Séance de VENDREDI 12/01/2018 à St-Elivet

C’était la séance à ne pas rater, celle où on déguste les fameuses galettes (des rois, pas saucisse !) faites maison par Hélène. L’affluence était là et on a eu le plaisir de (re)voir des anciens et des occasionnels. Et bientôt, ce sera l’AG annuelle de l’association.

Table 1, dite « Mijotez à couvert » : les amateurs de plats de résistance (en occurrence Neox, Tristan, DocNico et Marie-Anne, la seule y ayant déjà joué, il y a bien longtemps) inaugurent la nouvelle édition d’Antiquity de Splotter Spellen. On pouvait s’y attendre, la partie dura fort tard. Selon des témoins, Marie-Anne a su à quelques tours de la fin se tourner vers la théologie stratégiquement et se convertir à une nouvelle croyance (Santa Barbara) qui lui a octroyé la victoire grâce aux bâtiments. Elle a suggéré que ses adversaires avaient joué plus « bisounours » que son Jack de mari.

Table 2, dite « Aplatissez au rouleau » : une brochette de joueurs moustachus (JiBee, Jack, Jeff et Jourdine) se confrontent à Scythe. La maîtrise dudit Jack (aux commandes de la faction Polonia) s’est comme souvent imposée.

Table 3, dite « Incorporez délicatement » : Baptiste rameute l’essentiel des femmes présentes (Xel, Sophie et Hélène) auxquelles s’adjoint Vincent pour jouer au classique Lords of Waterdeep. Le Gentleman-aux-poches-pleines finit en tête, devançant Hélène de 2 PV.

Table 4, dite « Hachez menu » : pour jouer à Mythic Battles Pantheon, il faut presque une salle entière mais il faut dire que le travail de peinture des figurines réalisé par Mickaël et consorts est remarquable. A ce jeu en équipe il  y a eu deux batailles qui ont vu d’abord Mickaël et Paul-le-jeune battre Guillaume et Axel, puis F-R et Axel battre Thierry et Mickaël.

Table 5, dite « Battez énergiquement » : Nicolas-2 rassemble Frank et Thibault autour de Olympos. Cela aura été une quasi-constante ce soir, le propriétaire du jeu remporte la partie.

Table 6, dite « Faites couler » : à l’écart pour ne pas déranger par son raffut, une configuration idéale à 8 joueurs (jaunes : Paul, Michal, Maël et François-René / bleus : Christophe, Hugo, Thierry et VHN) pour découvrir Captain Sonar. Mine de rien, il faut être ultra-concentré dans ce faux party-game. Les joueurs ont pu tourner entre les postes de combat, les parties ont été riches et les victoires réparties entre les équipages.

A éviter : se prendre un dégât par sa propre torpille ce qui non seulement endommage votre sous-marin mais dévoile dangereusement votre position. Et n’hésitez pas à consulter Thierry au sujet de sa méthode brevetée de localisation de l’ennemi, très maline mais qui ne pardonne pas les erreurs.

Table 7, dite « Piquez à l’ail » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Citadelles (dans une édition ancienne sans extension et avec bien peu de cartes violettes) N2, Maël, Guillaume, Thibault, Paul et VHN. Après quelques précisions de règles issues de joueurs chevronnés qui n’étaient pas là pour rigoler, le ballet habituel des coups bas commence. Guillaume est le seul à avoir 8 quartiers et finit détaché avec 34 PV.

A noter : en début de partie, il construit la Taverne, ridicule petite carte à 1 PV. Il la défend vaillamment en prenant le condottiere (qui peut la détruire gratuitement), en tuant le condottiere, en prenant l’évêque (qui protège du condottiere) pour finir par la voir disparaître. Mais en fin de partie, alors qu’il avait 7 quartiers, 1 carte en main et peu d’argent et que les autres joueurs spéculaient sur sa capacité à construire à ce tour son dernier quartier, il a eu la joie de nous poser devant le nez une Taverne qui lui a donné la victoire.

Table 8, dite « Flambez et servez chaud » : nous ne tenterons pas de compter les multiples parties de Codenames (boîte du commerce) qui ont eu lieu en clôture, étant donné que la composition des équipes a pas mal varié (allez je tente : Baptiste, Hélène, Xel, Nourdine, Jack, Thierry, Jeff, VHN, Maël, Thibault), ni de résumer chacune. Mentionnons juste le désastre du Baby-Foot 2 dès le premier indice (But puis Partie ou Bar ? vous avez compris ce qui a été choisi) et l’apprécié Chasse 3 (Cartouche, Canard et Neige).

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Séance de MARDI 02/01/2018 à St-Elivet

Le 2 janvier 1960 disparaissait Fausto Coppi, l’un des plus grands coureurs cyclistes, d’une crise aiguë de paludisme.

Table 1, dite « Peloton » : rien de tel qu’un petit tour à vélo pour s’échauffer et se remettre en condition après les fêtes. Ainsi on retrouve autour de Flamme Rouge : François-René, Jonathan (dont on salue le retour, mais qui ne pourra assouvir sa fringale de cubes), Guillaume, Julien-de-Lannion et Ulrich. Il a été difficile d’obtenir des précisions sur le profil du tracé de l’étape mais personne n’a contesté que Jonathan l’a emporté au sprint.

Table 2, dite « La bomba » : Coppi a reconnu s’être dopé aux amphétamines et, si on remonte aux premières décennies du XXe siècle, la consommation de divers cocktails alcoolisés était commune dans le peloton. Ce soir, certains (Xel, Neox, Cécile et VHN) avaient de la place pour un dernier verre et se sont lancés dans Viticulture, jeu poids-moyen de placement d’ouvrier avec une couche d’imprévus et de combos amenée par des cartes. Dom finit juste devant Xel et Neox, Cécile suivant. Mais reconnaissons que, pour des causes internes (décisions longues) et externes (interruptions intempestives), la partie (2h45 règles incluses) a plus duré que nécessaire. Vu que c’est l’époque des bonnes résolutions, notons qu’on pourra sûrement faire mieux en 2018.

Table 3, dite « The dark side » : depuis les années 1980, la professionnalisation et l’argent investi dans le cyclisme ont amené une succession apparemment sans fin de scandales. Après une recomposition de la table 1 (Ulrich en moins et DocNico en plus), ils mettent la main dans l’armoire sur Corruption. Le jeu n’a pas totalement convaincu et l’on retiendra que Jonathan l’a emporté avec un sérieux coup de pouce de Guillaume.

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Séance de MARDI 19/12/2017 à St-Elivet

Il s’est passé des choses. Voici la dépêche reçue de Neox :

Table 1 (Neox, F-R, Sophie, Thibault): Burgle Bros. Casse réussi avec des lingots, un gobelet maudit et je ne sais plus quoi. On a pratiqué le mode facile breveté par Thomas (6 pts de furtivité au lieu de 3), et Thibaut a quand même failli nous claquer entre les pattes pendant que F-R et Sophie étaient caché dans les WC.

Table 2 (Nicolas2, Guillaume, Cecile, Julien-the-third, une autre personne): Citadelles. On ne sait pas ce qu’il se passait autour de cette table.

Table 12 (oui oui, 1+2 ca fait 12): Shadow Hunters. C’était beau, les alliés s’entre-tuaient… Il n’y avait rien a comprendre.

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Séance de VENDREDI 15/12/2017 à St-Elivet

La tradition recommande de ne consommer les huitres que les mois en R, comme par exemple décembre. Certains affirment qu’il s’agit de recom- mandations sanitaires remontant à une époque où la chaîne du froid n’existait pas (l’invention de la réfrigération utilisant non pas de la glace mais un fluide comprimé et détendu en circuit fermé est un bon exemple du temps nécessaire pour passer d’une idée de principe à un produit commercialement viable, en l’occurrence un siècle, mais ce sera pour une autre fois). D’autres invoquent la laitance qui se développe pendant la saison de reproduction des beaux jours (pourtant ce n’est pas sale).

En français, nous avons 7 mois en 1R, 1 mois en 2R (février) et 4 mois sans R. Et c’est pareil en anglais et en allemand. C’est vraiment fascinant.

Table 1, dite « Rivalité » : 2 paires de joueurs soit 92 paires de chromosomes se retrouvent autour de Mythic Battles avec extensions : Justine et Mickaël vs. Guillaume et Nicolas-2. Le XXXY domine le XYXY.

Table 2, dite « Rongeurs » : autour de Lemming Mafia, Xel, Eric, Elouan, Tristan et Maël. Eric finit en haut du podium au terme de cette course de rongeurs honteusement truquée.

Table 3, dite « Régularité » : les réguliers de Gloomhaven, DNJ2, s’attablent devant le scénario 3 Inox Encampment où il est question, envoyés par une rombière un peu manipulatrice, d’aller nettoyer le repaire d’un groupe de pillards. Objectif : éliminer 20 ennemis sachant qu’avec une régularité de métronome, un nouveau Garde Bandit entre dans la pièce à chaque tour. L’équipe, nantie de quelques babioles fraichement acquises au marché de la magie, commence à maîtriser ses classes de personnages. Malgré un Shaman aux pouvoirs magiques inquiétants, la quête est achevée sans toutefois avoir pu (ou osé) visiter la salle au trésor du fond et alors que le Spellweaver de Dom, toujours de santé un peu fragile, s’éclipse avant la fin. Au début du prochain scénario, tout le groupe va pouvoir monter au niveau 2.

Table 4, dite « Règlement de comptes » : Tristan et Serge s’affrontent à 7 Wonders Duel sans qu’un nom de vainqueur n’émerge. Se sont-ils mutuellement annihilés ?

Table 5, dite « Récifs » : Reef Encounter est actuellement un visiteur fréquent de nos soirées. Est-ce la perspective de mers chaudes, bienvenues vue la météo actuelle, ou bien simplement l’instinct de prédation de certains adhérent(e)s ? Ce soir la bataille entre poissons-perroquet et coraux arbitrée par les crevettes a tourné en faveur de Xel (40 PV) devant Maël, Elouan et Eric dans un ordre à préciser.

Table 6, dite « Révélation » : Xel, Tristan et Maël, ce dernier suivant une rapide courbe d’apprentissage de la cubitude, disputent une partie de Kardinal und König. Maël dépite Tristan en finissant 2 PV devant.

Table 7, dite « Renversement » : tôt le samedi matin, Xel, Guillaume et VHN jouent à Innovation (avec les 9 cartes rééquilibrées de l’édition 2017). Comme à chaque fois, la partie est riche en surprises. Xel prend le meilleur départ, puis en milieu de partie Guillaume déploie des cartes puissantes qui en quelques tours le propulsent à 49 points d’influence ! Avec 4 Dominations contre 3 à Xel et 1 à Dom, il ne lui en manque qu’une pour gagner. Délaissant leur propre moteur à points, Dom puis Xel réussissent à lui faire de solides crocs-en-jambe et à retarder l’inéluctable. Alors que de nouveau Guillaume est à un tour de la victoire, ayant à la fois l’influence et les cartes pour réussir sa cinquième Domination, VHN joue en désespoir de cause une carte qui met en jeu 3 cartes de niveau 8, mais sans contrôle sur leur effet ni leur couleur. S’ensuit alors un incroyable enchaînement de pouvoirs qui le voit vider dans le même tour toute la pile des cartes 10. La partie était bouleversée et il l’emporta au tour suivant en activant « Biotechnologies ».

Table 8, dite « Recueillement » : Tristan, Maël et N2 jouent dans le calme (mais pas dans le silence) à Hanabi et semblent y avoir passé un bon moment.

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Séance de VENDREDI 01/12/2017 à St-Elivet

Le 1er décembre 1913, la Ford Motor Company mettait en service la première ligne d’assemblage mobile de son modèle T, innovation qui divisait par 5 le temps de production d’une auto. Comme souvent dans l’histoire des techniques, l’idée de déplacer l’ensemble du châssis n’était pas entièrement nouvelle : certains modèles d’Oldsmobile étaient déjà assemblés sur des lignes fixes tandis que des systèmes de palans sur rail ou de convoyeurs à bande étaient utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

Mais l’obsession de Henry Ford pour l’optimisation et l’analyse scientifique des procédés (il fit aussi intervenir le fameux M. Taylor), sa volonté de décomposer les tâches et de spécialiser les ouvriers, et peut être aussi son sens du marketing font que son nom reste attaché autant à une société symbole du capitalisme triomphant qu’à l’assemblage à la chaîne. Souvenons-nous aussi que cette innovation changea pour toujours la condition ouvrière et que, du « juste à temps » à la robotisation en attendant l’impression 3D, les organisations industrielles continuent à évoluer jusqu’à ce jour. 104 ans plus tard, on s’activait à St-Elivet.

Tables 1 & 2, dites « Travail à la chaîne » : à Grand Austria Hotel on vit huit joueurs concentrés sur leur tâche, faisant circuler les petites plaquettes d’ordre du tour et exécutant leurs actions au rythme implacable des dés. Il faut dire que c’était la soirée du tournoi organisé avec Funforge, l’éditeur partenaire pour cet événement sympathique (mais compétitif !). Les deux tables démarrèrent avec la même configuration de plateaux et après une heure de jeu, force fut de constater que rien ne semblait pouvoir arrêter Guillaume. Utilisant avec efficacité son personnel réduit (pour l’essentiel celui qui prépare gratuitement les chambres rouges), préparant et remplissant ses chambres au mépris des cadences, il réussit à atteindre le premier chacun des 3 objectifs collectifs (à 15 PV chacun). A la lecture des scores, on ne peut que constater la victoire propre et nette de ce magnat de l’hôtellerie-restauration :

  • Table 1 : Guillaume 164 / Dom 137 / François 118 / Elouan 71
  • Table 2 : Mickaël 131 / Eric 104 / Olive 85 / Paul 69

Guillaume repart donc avec une boîte du jeu et tous les participants se joignent à lui pour remercier Neox, manager dévoué et bienveillant de cette soirée réussie.

Table 3, dite « Manger ou être mangé » : il n’y a pas de requins dans les récifs coralliens de Reef Encounter mais la compétition y est aussi intense que dans un panier de crabes capitaliste. On doit même y manipuler la cote du polype ! Autour de la table, quelques grands prédateurs et des joueurs se jetant à l’eau pour découvrir ce jeu à la fois original et interactif. C’est Tristan, une crevette encore coincée dans la barbe, qui surnage devant Thomas, Xel et Thibault.

Table 4, dite « Robotisée » : les robots de Mechs vs. Minions sont pilotés par François-René, Nicolas-2, Vincent et Serge, une nouvelle tête. Scénario n°5 au programme et victoire à la clé pour le groupe qui a su correctement programmer la chorégraphie de ses automates.

Table 5, dite « Mouvement perpétuel » : au calme, une partie-fleuve de Warhammer 40K pour Baptiste, Julien et un inconnu que nous appellerons Henry. Elle dura bien plus longtemps qu’il n’en fallait pour assembler une Ford T.

Table 6, dite « What ? » : la table 3 a été vue jouant à Samhain, jeu tiré d’une petite boîte mais dont nous ignorons le sens du titre, les règles et le nom du vainqueur. Sorry.

Table 7, dite « Erreurs stratégiques » : des défaillances au plus haut niveau dans l’équipe Rouge (F-R, Guillaume, VHN, Xel, Tristan) de Codenames ont conduit à sa mise en liquidation. Tout avait pourtant bien commencé, sous la direction générale de F-R et malgré une certaine dissipation des esprits : les Bleus (François, Paul, N-2, Nourdine) avaient choisi Tableau (pour Consigne 2) et Xel était arrivée juste à temps pour nous informer des soucis médicaux de Marion Bartoli (Service et Docteur). En un rien de temps, les 8 mots Rouges étaient révélés.

Au deuxième set, les Bleus transpirèrent dès leur premier indice Morsure 2 : après un Requin évident, ils dissertèrent longtemps de la dentition des Taupes (merci à Nourdine pour ses conseils pratiques forts valables) pour finalement passer. Guillaume proposa alors à son équipe Rural 4 mais il apparut rapidement que son expérience de la ruralité était assez accidentelle (Ardoise = rural ??). Après Herbe, les espions portèrent leur dévolu sur la fameuse Taupe qui enterra leurs espoirs de succès.

Les Rouges se reconcentrèrent à l’écoute de Xel. Première alerte avec Bêche 2 : la Pelle rapidement cochée, VHN argua sans succès que le Talon sert à appuyer sur le fer de la bêche. Mais répondirent ses collègues il y a aussi Main et Bras, pour ensuite se gondoler sur la Canne à Bêche. Ils passèrent donc. Leur tour revint avec Vitesse 3. Après Train, Dom suggéra Tour (= de France), Canon (= la vitesse de l’obus) pour finalement proposer à ses coéquipiers réticents Echelle (= de Beaufort). Vous l’aurez compris, c’est cette dernière idée qui fit consensus et ce deuxième assassin octroya donc aux Bleus moins une victoire qu’une auto-défaite des Rouges.

A ce sujet, on nous demande de passer une petite annonce : « Maître-espion expérimenté cherche associés fiables ». S’adresser à la rédaction qui transmettra à F-R (qui sera heureux d’apprendre qu’il a existé dans la gamme Ford un modèle Cougar).

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Séance de VENDREDI 17/11/2017 à St-Elivet

L’étage de Saint-Elivet a fait le plein en cette soirée d’un vendredi consacré à Sainte Elisabeth (de Hongrie, morte à 24 ans).

Tables 1 & 2, dites « Plein soleil » : avec Funforge, c’est du sérieux. Pour la seconde année, nous organisons des événements autour des jeux de ce sympathique éditeur partenaire de l’association. Match aller ce soir avec un tournoi de Fight for Olympus avec en maître des cérémonies Nicolas-dit-Neox (merci pour ses efforts !). Il a rameuté une quinzaine d’adhérents qui, après avoir studieusement écouté les règles, se sont succédé autour de ce jeu d’affrontement entre héros et demi-dieux grecs. Deux heures plus tard, le tableau de marque s’était décanté sur un trio très divers : le costaud DocNico, le menu Elouan et le poids-moyen François-René. C’est ce dernier qui sort vainqueur de la phase finale et gagne une boîte du jeu sous les applaudissements. Est-ce la pratique de Smallworld qui l’a préparé à la victoire ? Un champion polyvalent en tous cas, que dis-je un décathlète du jeu, après ses coups d’éclats passés à Formule Dé, BSG ou encore Codenames. Rendez-vous dans 2 semaines pour le match retour avec Grand Austria Hotel.

Table 3, dite « Dicton » : autrefois on disait « À Sainte-Élizabeth, tout ce qui porte fourrure n’est point bête ». Pourtant ce sont bien des bêtes à poil (chats, lapins, souris, renards et raton-laveur) et à plume (oiseaux de proie chamailleurs) qui se sont mené une guerilla sans merci dans le royaume forestier de Root. Il s’agit de la version beta imprimée maison d’un jeu en cours de Kickstarter. Nettement plus de combat que de gestion de ressources, des alliances rapidement dénoncées et des factions très asymétriques contrôlées par chaque joueur (Xel, Sophie, Thomas et VHN). Il y a une courbe d’apprentissage pour bien assimiler les forces et les faiblesses de chacune, donc on a cherché ses marques dans cette première partie qui n’a pas déçu par ses rebondissements. Alors que les Chats et les Oiseaux faisaient la course en tête, RoXel-le-Raton-Laveur a pris la mesure de la puissance de son alliance conclue (imposée ?) avec le FLPF (Front de Libération du Peuple de la Forêt) et, réussissant à marquer près de 10 PV en un tour, a bondi jusqu’aux 40 points signant sa victoire.

Table 4, dite « Tissu » : dans cette salle partagée avec un cours de couture, DocNico et Nourdine puis Nourdine et Julien se sont affrontés à Patchwork. Lequel a taillé un slip à l’autre ?

Table 5, dite « Treizième colonie » : trop de joueurs pour les nommer à bord du Battlestar Galactica. Certains (F-R) n’ont pas hésité à taper vite et fort (sur Guillaume en l’occurrence). D’autres, Cylons semi-professionnels (Michal), ont parfaitement mené leur affaire et conduit les robots à la victoire.

Table 6, dite « Association d’idées » : des individus parmi lesquels Vincent ont joué à Concept.

Table 7, dite « Un barbu et un chevelu » : Nicolas-2 et Axel ont joué à DC Comics Deck Building.

Table 8, dite « Des lettres et des chiffres » : au cœur d’une nuit déjà bien entamée, votre correspondant se retira parmi les éclats d’une table de Codenames qui promettait.

Table 9, dite « Mais encore » : selon certains témoignages photographiques (depuis corroborés par une déposition écrite), une partie de Andor Chada & Thorn a regroupé Julien et Christophe.

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Séance de MARDI 14/11/2017 à St-Elivet

Neox, pigiste occasionnel mais accaparé par sa propre table de jeu, nous a télégraphié les notes suivantes :

Table 1 : Ghost Stories avec Jerome/Xel/Jean Yves et probablement une 4ème personne. Étonnamment, il me semble qu’ils ont perdu.
Table 2 : Agricola avec Tristan/Nourdine/Drakengard/Julien-de-Lannion/Thibaut. (J’ai un souvenir de Nourdine qui demandait innocemment ce qui se passait quand on ne pouvait pas nourrir ses petites gens).
Table 3 : Le Trône de fer, la main du roi avec F-R et DocNicolas.
Table 4 : Rum & Bones avec Neox et Darholm. C’est évidemment la seule table ou j’ai des choses a raconter… Baptiste m’a roulé dessus pendant un bon moment avec des jets de dés complètement cheaté, puis tout a basculé a partir de l’attaque du Kraken. Notre trésorier ayant été le plus gourmand sur les cartes qui « énervent » la bestiole, il a pleinement subi sa colère. M’offrant une opportunité inespérée pour accomplir mes objectifs et mettre un terme a la partie.
Table 5 tardive, remix des Table 1 et 3 : Room 25 dont je n’ai pas vu la fin.

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Séance de VENDREDI 27/10/2017 à Ti Koad

Migration vacancière vers Ti Koad pour une belle population de joueurs, des jeunes et d’autres moins, des têtes connues et d’autres moins, des à jour de leur cotisation et d’autres non.

Table 1, dite « Tentacules victoriens » : Thomas, David, Xel, Christophe-2 et Hugo s’attablent devant A study in emerald, un jeu rare qui mèle un thème fantastique (une conspiration de Grands Anciens à la fin du XIXe siècle) et des règles originales (rôles cachés et asymétriques, conditions de victoire en fin de partie). En une phrase, « c’est un jeu où l’on gagne seul et l’on perd en équipe ». En fin de partie, Christophe a perdu juste assez de points pour endosser ce rôle de perdant, au grand soulagement de David. Et c’est la coéquipière du précédent qui finit en tête.

Table 2, dite « Kerker und Drachen » : Julien-de-Paimpol fait découvrir son nouveau précieux, Gloomhaven, aux heureux élus Jack, Neox et VHN. Gloomhaven est représentatif des 5% de projets Kickstarter qui débouchent sur des jeux réussis, d’un bon rapport qualité-prix et non bancaux, mais qui auraient eu du mal à se faire éditer autrement. Il renouvelle le genre du dungeon crawler avec un mélange d’ambition (97 scénarios dans la boîte de base qui pèse 10 kg !) et de mécaniques bien trouvées, avec une inspiration puisée dans les jeux à l’allemande pour dépasser le « je me déplace, je lance un dé » . Ici pas de 1-contre-n comme dans Descent mais un groupe de joueurs qui coopèrent comme à Mice & Mystics, et une gestion de main qui nécessite sérieuse réflexion comme à Mage Knight. Chaque joueur incarne un personnage qui va se développer à travers les différentes aventures et finir par prendre sa retraite une fois sa quête personnelle achevée. Les différentes classes de personnage sont intéressantes et on n’a fait que deviner la richesse du mode « campagne ». Qu’on ne se méprenne pas, le scénario 1, que nous avons perdu malgré un dernier combat héroïque de Jack et de sa meute de rats, n’est pas une promenade de santé. Leçon à retenir : ne pas ouvrir une porte tant qu’on n’est pas vraiment prêts.

Table 3, dite « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » : Marvin, Guillaume, Nicolas-2, Armand et Michal méditent sur cette phrase de Clausewitz en jouant à Rex, derniers jours d’un empire. Armand surprend les autres en construisant sa troisième forteresse et met ainsi fin à cette brève partie.

Table 4, dite « De sacrés mechs » : Tristan, Paul, Justine et Mickaël se confrontent au scénario 6 de Mechs vs. minions, où ils triomphent.

Table 5, dite « Retardataires » : Vincent et Camille cherchent un jeu à 2. Ils trouvent Kanagawa où le coup de pinceau de Vincent s’impose.

Table 6, dite « Padrino » : la table 1 poursuit avec The boss que Christophe remporte.

Table 7, dite « Mwahahaha »: bien que le porteur des clés eusse tenté de nous convaincre qu’il ne faut pas rester là, Messieurs Dames, il est attiré par Thomas dans un piège diabolique et se laisse présenter avec Xel et Dom Before I kill you, Mister Spy…, un petit jeu de cartes américain. Jeu où ni la variété tactique ni la dépendance à la pioche n’ont convaincu. Tiens au fait il faudrait rejouer à un certain petit jeu de cartes allemand qui se passe dans une diligence…

Table 8, dite « Bouquet final » : le rideau tombe sur une partie de Hanabi avec Tristan, Paul, N2, Guillaume et Justine.

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