Séance de MARDI 25/09/2018 à Servel

En cette soirée d’anniversaire de Michael Douglas, notre trésorier récoltait avec gourmandise les cotisations annuelles d’adhérents avides de payer leur écot avant l’heure, puisque les statuts ne les exigent qu’au 1er octobre. Dans sa carrière l’acteur a rapporté 4 329 370 936 dollars à l’industrie du cinéma. Baptiste fera-t-il mieux, malgré la remontée récente du cours de l’euro ? Les paris sont ouverts. En attendant, revisitons en son honneur la filmographie de l’enfant terible d’Hollywood.

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Table 1, dite « The ghost and the darkness » : Tristan ressort Cuba Libre, le gros wargame asymétrique de chez GMT. Avec lui, Thibault, François-René reviennent en deuxième semaine, votre serviteur complétant le tableau. Chaque joueur prend le contrôle d’une faction cherchant à dominer les affaires cubaines: le gouvernement (c’est Tristan), ou une des trois Factions insurgées — le mouvement de gauche du 26 Juillet (26 Juillet ou M26), mené par François-René le directoire révolutionnaire anti-communiste anti-gouvernemental (Directorio ou DR), de Thibault, et le syndicat du crime organisé, c’est moi. Ce fut une partie de dupes, où les jaunes de DR firent longtemps figure de proie, furent chassés, puis on s’en prit aux bleus du gouvernement. Et, tel un fantôme tapi dans l’ombre, c’est les verts du syndicat du crime qui, comme la semaine dernière, triomphèrent, ayant rempli toutes les conditions de victoires à la quatrième propagande. Au final, voilà un jeu au mécanisme très étudié, indiscutablement de haute volée, mais peut-être un peu long, et pas évident à appréhender du fait de ces factions asymétriques.

Table 2, dite « The game » : à Railroad revolution, on voit embarquer Olive, Olivier, Nicolas et Guillaume. De ce compartiment tueurs, on ignore qui est sorti vivant.

Table 3, dite « Basic instinct » : DocNico et Dom s’installent face à face pour une première partie de Wir sind das Volk, jeu à 2 card driven, très thématique, qui simule l’affrontement économique et idéologique entre les deux Allemagne sur les 4 décennies allant du début de la guerre froide à la chute du mur. Les deux camps se jouent très différemment : l’Ouest doit développer rapidement son économie tout en mettant la pression sur l’Est et en évitant que les contestations diverses prennent trop d’ampleur. L’Est, pour sa part doit moduler le niveau de répression policière (mais qui a un coût économique), doit gérer les défections vers l’éden capitaliste et voit son capital productif tomber en morceaux au fil du temps. Il y a 5 ou 6 conditions de fin de partie différentes au profit de l’un ou l’autre camp (par exemple, si l’Est parvient à éviter un soulèvement de masse et un effondrement économique jusqu’au bout, il gagne par défaut mais selon les statistiques cela se produit moins d’une fois sur quatre). Ce soir, c’est arrivé à la quatrième décennie que l’Est a été victime d’un déficit de « socialistes », ne sachant pas que si la première décennie permet majoritairement d’en gagner, les cartes de la dernière sont fortement biaisées vers une diminution de l’ardeur révolutionnaire. Il a donc perdu sans rien pouvoir faire pour l’empêcher. Une nouvelle partie s’impose donc, d’autant que la troisième décennie avait déjà été désastreuse pour l’Est, les événements de fin de décennie s’étant enchaînés comme des dominos pour réduire à néant le niveau de vie dans les différentes régions.

Table 4, dite « Black rain » : à Quadropolis, on vit une pluie de victoire pour Nicolas II, l’homme à la toison noire qui toisa par deux fois Jérôme, Xel, et Vincent-le-tardif.

Table 5, dite « Fatal attraction » : à Colons de Catane, l’attraction de Maïwen, couplée dans un duo inédit avec Vincent-le-précoce, fut fatale à Neox et Baptiste: prestigieux tableau de chasse pour la belle demoiselle !

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Séance de VENDREDI 14/04/2017 à St-Elivet

Dans la dernière heure du 14 avril 1912, le RMS Titanic, fleuron de la White Star Line, en route vers New York pour son voyage inaugural, heurtait un iceberg et coulait après quelques heures. Plus grand navire de son temps, réputé insubmersible et doté des derniers perfectionnements techniques, ses canots de sauvetage ne purent néanmoins accueillir qu’une partie de ses passagers et de son équipage. Sa perte fut l’une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. 115 ans plus tard, c’est avec un équipage réduit (mais en présence de son Capitaine) que Parties Civiles se réunissait.

Table 1, dite « Insubmersibles » : sur le pont supérieur de St-Elivet, Neox, Baptiste et Jean-Baptiste fêtent le retour de ce dernier avec un classique, les Voyages de Marco Polo. Partie serrée sans croiser d’iceberg entre Venise et Pékin, mais où le bonheur parfois ne tient qu’à un coup de dé. Et une fois la poussière retombée, c’est Nicolas qui finit devant de 3 points.

Table 2, dite « White Star Line » : Bruno, Olive et Nicolas-2 s’attaquent à un jeu de gestion récent par les auteur(e)s de Zhang Guo : Railroad Revolution. Un jeu où on revit la rivalité entre sociétés de chemin de fer pour construire une liaison transcontinentale aux Etats-Unis. C’est tout ce que nous pouvons dire.

Table 3, dite « Les femmes et les enfants d’abord » : Frank, Xel, Tristan, Nourdine, Mickaël et VHN démarrent la soirée par une partie d’essai de Trésors et Dragons, un work in progress de Frank. C’est un jeu familial coopératif, au matériel superbe, et où la réflexion domine sur l’aventure (il s’agit de bien lire le positionnement de chacun sur la grille des cases et anticiper les mouvements possibles). Les règles sont simples, tournent bien et devraient plaire aux femmes, aux enfants et aux autres. Comme dans le Pac-Man de ma jeunesse, les monstres sont irrésistiblement attirés par les personnages qu’ils ont en ligne de vue, avec l’astuce supplémentaire qu’ils peuvent aussi s’envoler (ben oui, ce sont des dragons) pour venir se poser sur une case adjacente. Il y a intérêt de rester dispersé et ce n’est pas si simple de gagner, comme le montre notre partie (toute l’équipe perd dès qu’un personnage est éliminé).

Puis le groupe se coupe en 2 : Les uns (Xel et Nourdine) font un Pandémie Contagion où le jeu les malmène sévèrement. Les autres poursuivent en s’essayant à Unlock, jeu d’énigmes augmenté d’une app sur téléphone. Ils ont eu l’immodestie de s’attaquer directement à la 3e aventure : bien mal leur en a pris, ils ont bien pataugé dans l’île et le gong a sonné sans que les deux moitiés du groupe aient été réunies au terme de leur naufrage ludique.

Comme une bande de vieux rockers, le groupe se reforme et Tristan, Mickaël, Xel et VHN découvrent Fourberies, un jeu récent. Sur le thème improbable de troupes d’acteurs à tête d’animaux cherchant à plaire à un monarque à l’humeur variable, doté d’un matériel inutilement riche, ce jeu familial repose sur une mécanique de choix secret et simultané (comme à Mission Planète Rouge, mais où les choix de plusieurs joueurs ayant fait le même s’annulent). De l’avis général, en y ajoutant des cartes de pouvoir qui permettent de changer les règles et un scoring qui dépend sensiblement d’objectifs secrets, le chaos qui en découle affaiblit le plaisir ludique, et le jeu pâlit de la comparaison avec MPR. Ce soir c’est Tristan qui, ayant le mieux surnagé avec ses cartes de scoring personnelles, l’emporte devant Xel.

L’affluence réduite dans la dernière heure de ce mardi n’a pas permis de lancer le Codenames habituel, nous nous en excusons auprès de nos lecteurs à qui nous proposons en consolation de chercher « Titanic 4 ».

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