Séance de MARDI 14/06/2016 à St-Elivet

En ce 14 juin, les manifestants sillonnaient Paris. Célébrant à leur façon l’anniversaire de Che Guevarra, ils se placèrent sous le patronage du « révolutionnaire le plus glamour et ayant la réputation d’avoir connu le plus de victoires », ainsi que le Département d’État américain le consacra au lendemain de sa disparition. Pendant ce temps, à Lannion, tout était calme sauf au premier étage d’une rue apparemment tranquille…

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Table 1, dite « des affaires étrangères »
Bruno convie Jean-Yves, Dom et Nicolas II à Kemet. Il gagne la partie à l’usure, Jean-Yves l’ayant accompagné jusqu’à la fin avant de lâcher à la fin.

Table 2, dite « des colonies »
A Lords of waterdeep il se dit que Baptiste, avec 123, céda le pas à Nicolas-Neox, 126, qui lui-même eut la galanterie de laisser s’imposer Hélène (130).

Table 3, dite « de la roulette russe »
A Marvel dice masters, Jérôme nous montre qu’il en a vraiment une très volumineuse. En plus, elle est très pratique sa mallette à dés, jaune et noir façon bricoleur-du-dimanche-mais-quand-même-classe, il ne fallait pas moins pour transporter les innombrables dés, tous différents et de belle facture, que comporte ce jeu. Faisant équipe avec lui, VHS se retrouve embarqué dans l’équipe victorieuse, face à Xel et François-René, sur un score de 22 points de vie à 0, autant dire, une valise, et ceci malgré les protestations de l’équipe adverse sur le thème « à ce jeu, c’est le premier qui joue qui gagne…. ».

Table 4, dite « de la guerilla »
Dans le confort feutré d’un coin de salle, Mickaël affronte Thomas: ils se disputent A few acres of snow, un Wallace qui rejoue le match France-Angleterre de façon très réaliste m’a-t’on-dit (genre: les anglais avec leur grosse flottille face aux petits français débrouillards). Les anglais, incarnés par Mickaël, s’imposent à l’usure.

Table 5, dite  » de la légende noire »
La table 3 se recompose pour former une table de Dark Tales,  un jeu de cartes plaisant où VHS se complut à faire fructifier une rente (combo de cartes nuit et jour) pour l’emporter 32 à 30 face à FR. Jérôme (19) n’a pas eu la main et Xel (5) passa le plus clair de son temps à l’obscurcir entre les cartes nuit et jour.

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Table 6, dite « des héros ordinaires »
La table 5 enchaîne sur Héros à louer. Une partie que votre modeste narrateur, qui découvrait le jeu, remporte encore, sa modestie dut-elle en souffrir.

Table 7, dite « de l’amour éternel »
La table 1 se disperse, Dom entraîne Nicolas II à Love letter et le laisse gagner.

Table 8, dite « des agents secrets »
La table 7 peut enfin fusionner avec la 6 pour le digestif Codenames – version DUC. Une partie où des bleus solides (VMN, Jérôme, Dom) s’imposent 2 à 1 face à des rouges (FR, Xel, N2) désorientés , aux cultures cinéphiles divergentes, et qui ne durent leur point qu’à un pari très hasardeux sur la fin (un coup de « baguette » magique puisque tel était le mot). Pendant ce temps, les bleus avaient déroulé avec des Mussolini 4 (Rome, botte, ordre, noir), et même régalé avec le magnifique Cocaïne 2 = Rail + Air trouvé par Jérôme.

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Séance de VENDREDI 03/06/2016 à St-Elivet

Le 3 juin, c’est l’anniversaire de Julie Gayet. Une actrice qui revient régulièrement dans l’actualité pour diverses raisons, et plus encore le soir de ses 44 printemps, belle occasion de revisiter sa filmographie sucrée comme un loukoum à la rose…

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Table n°1 dite « Sans laisser de traces »…

.. où Thomas, Tristan, Laurent, Nicolas II et Baptiste-au-cuir-luisant  se sont affrontés à Naissance et apogée des empires dans un fond de salle délaissé. Seule trace de cette partie, la victoire sans bavure de Nicolas II.

Table n°2 dite « Les Cent et Une Nuits » …

… où Xel, Bruno, Paul et VHS ont exploré l’univers de Kemet. Votre humble serviteur a mis un temps certain à assimiler le mécanisme jour / nuit. Mes nuits ont été plus belles que mes jours, mais comme le jour est beaucoup plus long que la nuit, je finis par m’éclipser d’une feuille de marque que Bruno domine d’un point (9 à 8) face à Paul, à qui la victoire semblait promise. Il faut dire que nous avons consciencieusement pilonné ses positions lors du dernier jour, dans l’espoir de faire renaître une dernière nuit, manoeuvre dont Bruno, tapis dans l’ombre du dernier jour, profita avec un opportunisme qu’il serait coupable de nier.

Table n°3 dite « La Confusion des genres » …

… où à Shadow Hunters avec Baptiste, Hélène, Axel, Dom, F-R et Nicolas-1, les personnages sont tombés comme des mouches. Les Hunters (Nicolas & Hélène) triomphent quand Neox remporte son combat singulier contre Dom, et F-R en profite pour gagner aussi à cause de sa condition de victoire de Neutre.

Table n°4 dite « Un monde presque paisible » …

… où Julien-Paimpol, Jacques et Marie-Anne ont livré 3 aventures de Arcadia quest dans l’univers paisible de la bibliothèque.

Table n°5 dite « A la belle étoile » …

… où, à Big book of Madness (un deck builder coopératif dans un monde de magiciens), Elaine, Frank et Dom gagnent facilement la partie de niveau facile mais en oubliant une règle qui ajoutait des cartes nuisibles à leur deck à chaque fois que leur pioche était vide…

Table n°6 dite « La Petite Apocalypse » …

… où Mickaël, Joan et Julien-Lannionse ont voyagé sur Chosŏn, dynastie fondée par le Général Yi et qui a succédé à la dynastie Koryŏ, éteinte. Malheureusement, peu après sa création, des intriguants font leur apparition dans le royaume de Chosŏn. On les surnomme les Observateurs et depuis leur arrivée, le royaume est de nouveau déchiré par une lutte intestine féroce: la guerre a pris le pas sur la politique et ses manipulations. L’influence des Observateurs sur certaines familles est très grande, et d’aucuns affirment même qu’ils ont doté celles-ci de pouvoirs incroyables comme celui de voyager dans le temps… Un voyage dont Mickaël sortira en vainqueur.

Table n°7 dite « After » …

… où Hélène, Axel, FR et Neox se sont penchés sur Zombicide Black Plague : ils se sont fait collectivement exploser. A noter que Black Fleet a préalablement fait un aller retour rapide entre sa boîte et cette table.

Table n°8 dite « Carré blanc » …

… où Mickaël, Joan et Julien-Lannion se sont penchés sur Via Nebula. Un Wallace où il faut dissiper les brumes, exploiter et convoyer des ressources vers des chantiers afin d’être récompensé par les villageois locaux. Coopérer ponctuellement avec les autres joueurs permet d’ouvrir des chemins et partager les denrées…mais il ne faut pas perdre son objectif en route. Mickaël, très en verve, enchaîne.

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Table n°9 dite « Ça ne se refuse pas » …

… où 11 joueurs ont pris place autour de la table d’un Codenames commercial. Dans cette version non-DUCifiée, les mots changent, et si le matériel de jeu est plaisant, il se révèle moins facile de faire jouer des doubles sens. Certains ont lourdement déroulé leur répertoire de connaissances sportives (ainsi, Tarzan, Florent Manaudou et Dominique Rocheteau ont été convoqués dans la même manche) pour finir par dérouter leur public (non, Tarzan n’est pas vert), d’autres se sont perdus dans des allusions trop équivoques dans l’univers idéal des nectars, des biches et des boréales. On disserta sur les noeuds lunaires, le moment où, lors de sa rotation autour de la terre, la lune coupe le plan de rotation de la terre autour du soleil (plan de l’écliptique). Enfin, Paul nous gratifia d’un joli Ibis 3 qui visait à la fois hôtel, pyramide et Egypte, malheureusement resté incompris. Au final, les rouges (Paul, VHS, Xel, Bruno, Axel) l’emportent 2 à 1 face aux Bleus (Hélène, F-R, Dom, Nicolas II, Joane, Baptiste).

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Séance de MARDI 31/05/2016 à St-Elivet

Le 31 mai 1793, à l’appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l’invasion étrangère et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. 3 jours plus tard, le 2 juin, 80 000 Parisiens en colère assiègeront l’assemblée de la Convention. Les 22 chefs girondins seront arrêtés et envoyés à la guillotine. À la faveur de ce coup d’État parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur.

Le crime des Girondins ? Après la victoire de Valmy (20 septembre 1792) et l’instauration de la République, adeptes d’un pouvoir décentralisé, ils auraient souhaité arrêter le cours de la Révolution. Mais au printemps 1793, une succession de défaites militaires ranime la crainte de l’invasion. Les Vendéens se soulèvent de leur côté pour échapper à la levée en masse. La disette et l’inflation réapparaissent de plus belle.

Dans l’urgence, la Convention crée un Tribunal révolutionnaire et un Comité de Salut public. Au contraire des Girondins, les députés de la Montagne (ainsi appelés parce qu’ils siègent en haut de l’Assemblée) préconisent des mesures draconiennes. Robespierre, leur chef, craint qu’une interruption du processus révolutionnaire n’entraîne une restauration de la monarchie.

Les Montagnards font voter une loi sur le cours forcé de l’assignat et ils obtiennent le lancement d’un « emprunt forcé » sur les riches. Ils bénéficient du soutien des sans-culottes parisiens, de la Commune de Paris et du club des Jacobins. Mais ils hésitent à promulguer un prix maximum sur les denrées de première nécessité (le pain) comme le réclament les Enragés.

Les Girondins, bien que tenant les rênes du gouvernement, sont acculés par les groupes de pression parisiens et impuissants à mobiliser leurs propres partisans, pour la plupart en province. Ils tentent de mettre en accusation Jean-Paul Marat, un agitateur populaire qui sait manoeuvrer les sans-culottes des sections parisiennes. Acquitté par le Tribunal révolutionnaire qu’il a lui-même fondé, il a fait un retour triomphal à l’assemblée le 24 avril 1793.

Les Girondins mettent alors sur pied, à la Convention, une Commission des Douze chargée d’enquêter sur des pétitions contre eux-mêmes, qui circulent dans les sections parisiennes de sans-culottes. Les Montagnards tentent une première fois, le 31 mai, d’organiser une insurrection populaire autour de l’Assemblée pour abattre leurs rivaux. Mais l’insurrection n’aboutit qu’à la suppression de la Commission des Douze.

L’insurrection du 2 juin, préparée avec soin par Marat, met en branle les sections parisiennes de sans-culottes et la garde nationale qui encerclent l’assemblée. Comme les députés sortent pour adjurer les manifestants de rentrer dans leurs sections, le sans-culotte Hanriot, à la tête de la garde nationale, menace de faire tirer les canonniers sur eux. Penauds, les élus s’inclinent, reprennent place dans les travées de l’assemblée et votent la mise en état d’arrestation de 29 des leurs, ainsi que l’exige l’insurrection parisienne. Les Girondins, retenus à domicile, s’enfuient et tentent sans succès de soulever les provinces. La plupart seront rattrapés et guillotinés.

Les Montagnards ayant enfin les mains libres, ils vont prendre des mesures d’exception pour contenir les périls tant extérieurs qu’intérieurs. Ce sera pendant 13 mois la Terreur, sous la férule du Comité de Salut public, un gouvernement de sept membres duquel se détache la personnalité visionnaire de Robespierre.

Les sans-culottes menacent les députés girondins le 31 mai 1793 (musée Carnavalet, Paris)

Bien des années plus tard, 223 pour être précis, il règne un léger parfum d’insurrection en France. Mais une troupe de vaillants joueurs ont bravé les périls de l’état d’urgence pour s’affronter dans des joutes ô combien passionnantes…

Table n°1 dite « aux stratèges »…

.. où Bruno invite JiBee, Françoise et Jean-Yves à une partie d’une de ses dernières acquisitions,  Kemet. Premiers arrivés, ils seront presque les derniers partis du centre. Voilà un jeu qui compte des combats, des territoires, des armées, bref un jeu favorable aux stratèges. On l’aura devné, à cet exercice, c’est JiBee qui régale. Who else ?

Table n°2 dite « aux Nicolas » …

… où Baptiste invite les deux Nicolas et Mickaël à guerroyer dans les eaux inhospitalières de Black feet. C’est Nicolas Ier qui s’impose devant son homonyme, sur le score de 5 à 2, les autres, non qualifiés, n’étant pas jugés digne de figurer à la table de marque en vertu d’un mécanisme dont le détail m’échappe.

Table n°3 dite « aux fortunés » …

… où , après avoir beaucoup louvoyé, François-René, Xel et VHS se retrouvent tenanciers de L’auberge sanglante. Un jeu que découvrait Xel,  dont la méconnaissance d’une règle causa l’infortune (54 petits francs). Votre Humble Serviteur, qui s’est laissé piéger par la limite des 40 francs en pièces et une fin de partie trop subite, coince, avec 84 francs face à la bourse de François-René, garnie quant à elle de 87 francs. Un jeu plutôt rapide, subtil, et où il faut bien calculer ses actions.

Table n°4 dite « aux chanceux » …

… où les tables 2 et 3 fusionnent allègrement pour prendre le départ d’une course. La Camel Cup ? On pourrait le croire à l’examen de l’image, mais le jeu s’appelle en fait Camel up ! Ce jeu, qui compte à son palmarès une liste impressionnante de distinctions que je résiste au plaisir de vous citer, est, comme son nom ne l’indique donc pas, une course de chameaux sur lesquels on peut parier, un peu sur le mode de Lemming Mafia. Son matériel subtilement conçu (chameaux qui se montent les uns sur les autres d’où le vrai nom du jeu, pyramide creuse pour tirer le résultat des avancées de chacun….) est plaisant. Bien sûr, la course est chaotique, mais certains, plus clairvoyants, réussissent à tirer leur épingle du jeu. Mickaël (29) devance Nicolas II (26), François-René (23), Baptiste (20), Nicolas Ier (19), Xel (18) et VHS (16) dans cette partie à 7 pour un jeu « idéal familles nombreuses ».

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Table n°5 dite « aux contribuables » …

… où la table 4, délestée de Mickaël et Baptiste, finit la soirée comme on prend un dernier verre à La fièvre de l’or où, dans un univers western, on tente d’acquérir des concessions  sur la base d’un système d’enchères, de devenir maire d’un village et d’y lever la taxe d’habitation… On gagne aussi des points avec des tirages de dés si le nombre de la concession correspond. Un jeu où il ne faut peut-être finalement pas trop se laisser tenter par les enchères, ce que je fis, pour échouer à un point de Nicolas II (95 contre 96), bien que maire de deux des cinq villages. Dans le ventre mou, François-René (48), Nicolas I (46) et Xel (42) ont surtout payé des enchères et des  taxes.

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Séance de VENDREDI à St Elivet 30/05

Trois tables extrêmement belliqueuses ce soir là:

Table N°1 dite « le cubisme c’est la vie »…

…où Grégoire, Thomas, Xel et François se sont affrontés via des armées de petits cubes dans un Naissance et Apogée des Empires qui semblait loin d’être fini lors de mon départ. Notons cette explication de règle savoureuse de Xel : « le caca c’est à usage unique ».

Table N°2 dite « pièce de huit! pièce de huit! »…

…où j’expliquai les règles de Libertalia à Audrey, Virginie et deux nouvelles recrues pendant que Jonathan supervisait le tout en débouchant quelques bouteilles. Nous nous sommes donc battus par le biais de nos decks d’équipage, prouvant ainsi notre évolution darwinienne par rapport à la table N°1. Au final Jonathan et moi finissons 1er ex-aequo avec 76pts, talonnés par la collègue de Virginie avec 71pts. Viennent ensuite la seconde des nouvelles recrues avec 67pts, Virginie avec 59pts et Audrey, dépouillée par les mendiants, avec 39pts.

Je quittai ensuite mes compagnons qui enchainèrent avec un Level Up.

Table N°3 dite « Ralliez-vous à mon Kemet blanc »…

…où Jérome, Sly The Old, Marvin, Michal et Dario ont rappelé à tous que les vraies batailles se livrent à l’aide  de figurines dans une partie de Kemet où chacun semblait avoir trouvé son compte : cité, bestiole bizarre, et D4 gonflés aux OGM. Rien d’anormal, donc.

Découverte de Kemet pour Jérôme (propriétaire du jeu), MKS, Sly le Vieux, Dario (qui avait fait une partie) et moi-même (Marvin).
C’est un jeu intéressant, basé sur de la baston où, je cite les règles, « l’attentisme n’est pas une stratégie gagnante ».
Au final, après quelques erreurs au démarrage, Sly le Vieux nous roule dessus, seul MKS a été en mesure de lui disputer la victoire. Sly a rassemblé quelques pouvoirs très intéressants et en a fait bon usage. Je ne peux pas en dire autant… Je termine troisième après un mini-rush au dernier tour, en piétinant Dario qui termine quatrième, d’un cheveu devant Jérôme.
Je rejouerai peut-être à ce jeu, mais c’est quand même très agressif pour un joueur pacifiste comme moi…

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