Séance de VENDREDI 06/09/2019 à Servel

Cela sent la rentrée au vu de l’animation dans les salles et des joueurs enthousiastes qui se pressent avec quelques nouvelles boîtes en main. Et c’est avant que les colonnes recrutées au forum des associations ne viennent grossir nos rangs !

Table 1, dite « Deux Wallace sinon rien » : Brass serait-il addictif ? le voilà de nouveau de sortie (en version Birmingham) avec les inévitables Xel, Thomas et Tristan et accompagné d’une Chimay bleue. Partie de haute volée, on n’en attendait pas moins de ce casting velu et c’est Thomas qui finit 3 points devant Xel et 10 devant Tristan. Puis les mêmes accompagnés de Camille jouent à Wildlands puis encore à Chakra.

Table 2, dite « Survivants silencieux » : avec Outlive, Mickaël invite Frédéric, Olivier3 et Eric à du placement d’ouvrier post-apocalyptique. Cela a duré longtemps puis ils sont partis discrètement, on laissera donc le forum nous en dire plus.

Table 3, dite « Celtes de table » : belle partie d’Inis pour Olive, VHN, Yannick et Gérard (mode découverte pour les deux derniers mais ils apprennent vite !). Elle a offert son lot de coups habiles, de surprises et de grognements. Yannick part sur les ailes chercher la condition de victoire « être présent dans 6 territoires », sans être inquiété. Pendant ce temps au centre, Gérard et Dom se disputent le jeton de Brenn (premier joueur, avec quelques avantages) tout en se frottant aux troupes nombreuses d’Olive. Ces trois là arrivent quasiment simultanément à la condition de victoire « être présent dans des territoires avec 6 sanctuaires ». Yannick couine sur le thème « mais alors je ne pourrai jamais gagner » mais se reprend vite. Il s’étend en direction des sanctuaires et obtient sa deuxième condition de victoire. Olive le voyait venir et dans un mouvement tardif, envahit la capitale ce qui lui octroie la condition de victoire « être Chef de territoires avec 6 troupes ennemies » avec la perspective d’un départage à son profit. Oui mais il avait oublié que ce mouvement astucieux créait un conflit avec Dom et Gérard. Ces derniers ne se laissant pas faire ne purent que constater trop tard qu’ils l’avaient affaibli au point que la victoire ne pouvait plus échapper à Yannick. La partie a été longue mais bien appréciée, voilà un jeu à la fois beau et présentant des combinaisons et des rebondissements réjouissants.

Table 4, dite « Contes à jouer assis » : aucun retour de la table de Paper Tales qui regroupait Vincent, la jeune Yona, Nicolas2, Sébastien et Maxime. Ensuite il y eut une partie serrée de Honshu avec les trois premiers, remportée d’un petit point par Yona.

Table 5, dite « Bonne nuit les petits » : on trouve l’autre jeune de la soirée, Elouan, à une table de Histoires de Peluches avec OlivierL, François-René, Frank et PaulJr. Le marchand de sable est passé avant qu’un compte-rendu ne soit fourni.

Table 6, dite « Fous volants dans leurs drôles de machines » : au calme, Steven et Romain ont fait vrombir Aeronautica Imperialis, un jeu de la grande famille de W40K proposant, à grand renfort de figurines, de vivre le combat aérien au 41e siècle. Steven a gagné « grâce aux orcs ».

Table 7, dite « Du grand n’importe quoi » : partie bizarre et monomanche de Codenames qui voit le maître-espion bleu, PAR DEUX FOIS, donner des indices pour des mots rouges. Un agent double ? Quant à son homologue, son indice Opposés 2 pour faire trouver Souris et Baleine aurait dû être invalidé avec la plus grande sévérité. Seul un Antilles 4 (Plage, Pirate, Canne, Pointe (-à-Pître)) surnage dans ce naufrage-sabordage ludique.

Table 8, dite « Jeu de massacre » : fin de soirée en douceur pour F-R, Gérard et Olive qui disputent un Snow Time. On a suivi scrupuleusement le livret de règles : aucuns des présents n’avaient jusqu’alors joué ainsi ! F-R, que sa façon de penser comme Dom devrait alarmer, se détache irrésistiblement et gagne la partie.

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Séance de VENDREDI 15/03/2019 à Servel

Le 15 mars 1963, les États-Unis proposent l’installation d’un téléphone rouge entre Washington et Moscou pour éviter des conflits accidentels, suite à la crise de Cuba. Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu’il s’agissait d’une ligne d’urgence.

Cette ligne existe cependant bel et bien, et a même fait des émules, à l’image de celle instaurée entre la Maison bleue, la présidence sud-coréenne à Séoul, et le bureau à Pyongyang de la Commission nord-coréenne des Affaires d’État. Rien de mieux que de se parler pour s’entendre, fût-ce avec bruit et fureur.

Téléphone rouge fictif

56 ans après à Lannion, on n’était pas très loin de déclencher les hostilités, certains ont même franchi le pas.

Table 1, dite « Guerre froide » : dans l’aquarium se déployait Infinity – un jeu de figurines qui opposait Benjamin et Romain. Une guerre froide à n’en pas douter mais dont aucun écho ne nous est parvenu: dans l’aquarium, on ne vous entend pas crier !

Table 2, dite « Enigmatique » : c’est dans l’espace majestueux de la grande salle que UBOOT voyait Doc Nico, Nourdine, Jérôme et Vincent endosser l’uniforme allemand pour prendre en chasse la flotte alliée aux premiers jours de 1940. Ce jeu ultra technique et réaliste requiert également des compétences en codage de messages: ENIGMA, l’ancêtre du téléphone rouge, a été mis à contribution, et nos vaillants marins, en fidèles exécutants de l’occupant, se sont vus attribuer la note de B. B, comme bon. Oui, ils ont été bons, à défaut de faire le bien.

Table 3, dite « Est-Ouest mode d’emploi » : à Architectes du royaume de l’Ouest c’est une fille de l’Est qui trouva le mode d’emploi de la victoire. S’il n’y a pas eu de perte en ligne durant la transmission, la feuille de match donne Xel à 30, Neox à 29, Olive à 23, Baptiste à 22, et Hélène à 21.

Chicago express

Table 4, dite « C’est une maison bleue » : poursuivant la filière ferroviaire, Dom incite trois comparses à se pencher sur Chicago express – un jeu à base de locomotives, mais qui repose sur les principes du capitalisme: on y achète (aux enchères) des actions de compagnies ferroviaires dont il s’agit d’engranger les dividendes. Comme plusieurs joueurs peuvent devenir co-actionnaires, des alliances de circonstance se créent, mais encore faut-il que le courant passe entre eux. Le téléphone rouge était en dérangement pour les jaunes, que Dom conduisit à leur perte par un zigzag improbable à travers le Midwest, avec pour but avoué de barrer la route aux bleus, sauf que le barrage ne barrait rien du tout ! De son côté, longtemps actionnaire unique de la maison bleu, votre serviteur fit prospérer les dividendes de la paix, sans oublier de se servir avec les autres couleurs. A ce jeu, on essaie, comme à Imperial, de croquer un peu de toutes les couleurs, même si au bout du compte, si pas une couleur ne domine comme disait Cabrel, certaines sont plus égales que les autres, comme disait Orwell. Cette stratégie maîtrisée m’offre une victoire de prestige avec 111, devançant Thomas, 106, Dom, 95, et Tristan, 71, englué par la crise de gouvernance fatale des jaunes.

Table 5, dite « Nobel de la paix » : Franck et Paul, avec Olivier et Mickaël, se sont raconté des Histoires de peluches et, s’ils ont récupéré leur couverture, ne sont pas sortis de leur rêve. Ne rêvons pas, pour le Nobel de la paix, ça ne suffira pas.

Table 6, dite « Are you talking to me ? » : à Death angel on sait de bonne source que Nicolas-II et François-René sont morts, tout comme leur quatre camarades d’infortune – mais ceux-ci, derniers recrutés à Parties Civiles et donc premiers sacrifiés, seront des morts sans sépulture. Avant de parler à quelqu’un, mieux vaut savoir à qui on s’adresse.

Table 7, dite « Friture sur la ligne » : Thomas sort The game, un cadeau, et c’est comme un parfum de déjà vu, avec le DUC bien sûr ! On découvre donc le jeu dans sa livrée originale, et on faillit gagner, mais, il y eut un peu de friture sur la ligne en fin de partie, et c’est Thomas qui fut à l’origine de notre sortie de route.

Table 8, dite « Wir schaffen das » : Pour finir, on avait pensé à Codenames, mais Tristan usa de son droit de véto, et Imagine sortit. Il y eut quelques passages difficiles, mais tout fut trouvé, et cette partie se termina en apothéose avec la découverte « spontanée » d’Angela Merkel, trouvée sans aucun indice ! Il est vrai que dans cette partie, on avait tous en tête la chancelière, qu’on évoquait pour un oui ou pour un non, et, pour paraphraser sa phrase célèbre du 21 août 2015, à force de lui tourner autour, on y est arrivés !

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Séance de VENDREDI 11/01/2019 à Servel

Jules César traverse le Rubicon le 11 janvier de l’an 49 av. J.-C. Petit fleuve côtier d’Italie centrale qui se jette dans l’Adriatique, le Rubicon sépare la Gaule cisalpine, une province romaine ordinaire, du territoire administré en direct par les magistrats romains (la ville de Rome et la péninsule italienne). La loi de Rome interdit à quiconque de franchir ce fleuve avec une armée, sauf autorisation expresse du Sénat. Traversant sans autorisation le Rubicon avec ses troupes, César viole cette loi et lance un défi mortel au Sénat qui dirige la République.

Quand Jules César traverse le Rubicon, la république romaine agonise depuis plusieurs décennies. Il ne reste plus rien du premier triumvirat constitué dix ans plus tôt par César, Pompée et Crassus pour mettre fin aux guerres civiles. Crassus a trouvé la mort au combat face aux Parthes en 53 av. J.-C., tandis que Pompée, qui a obtenu le titre de consul, bénéficie du soutien des sénateurs (parmi lesquels l’orateur Cicéron). Pompée se fait couramment appeler « princeps », ce qui signifie le premier des citoyens (d’où nous vient le mot prince). Mais il n’ose pas intervenir avec ses troupes à l’intérieur de Rome pour imposer ses volontés au Sénat et mettre fin aux luttes de factions. C’est pourtant le même homme qui aurait dit : « Je n’ai qu’à frapper la terre du pied et il en sortira des légions ».

En 50 av. J.-C., Pompée convainc le Sénat de lancer un sénatus-consulte contre César, enjoignant à celui-ci de prendre congé de son armée. C’est le retour des guerres civiles ! César, ayant franchi le Rubicon avec la XIIIe Légion, longe l’Adriatique, entre dans la Ville éternelle, en chasse Pompée et soumet en neuf semaines l’Italie entière. Pompée, maladroitement, laisse sept légions dans son proconsulat d’Espagne, sous le commandement de ses légats. Il tente de constituer une autre armée en Macédoine, au nord de la Grèce, dans l’espoir de prendre César en tenaille. Parant au plus pressé, César gagne l’Espagne en suivant la côte (il ne dispose pas de flotte). Sur le chemin, il met le siège devant Massilia (Marseille) qui a pris parti pour son rival. La ville résistera plusieurs mois. Sans attendre sa chute, César atteint l’Espagne et disperse les troupes adverses. Là-dessus, il poursuit Pompée lui-même en Grèce et va le battre à Pharsale.

Ecoutons Suétone, le contemporain de César: Lorsqu’on eut annoncé à César que le droit d’intercession des tribuns avait été supprimé et qu’ils étaient sortis de la Ville, aussitôt il envoya en secret des cohortes qui prirent les devants et, pour ne pas éveiller de soupçon, il assista par dissimulation à un spectacle public, examina le plan d’une école de gladiateurs qu’il devait faire construire et se livra, selon sa coutume, au plaisir d’un festin. Puis, après le coucher du soleil, il fit atteler à un chariot des mulets pris au moulin le plus proche, et s’engagea avec une faible escorte dans le chemin le plus détourné. Les flambeaux s’étant éteints, il s’égara et erra longtemps. Au point du jour, il trouva un guide, marcha à pied par des sentiers extrêmement étroits et rejoignit ses cohortes au fleuve de Rubicon, qui était la frontière de sa province. Là il s’arrêta quelques instants, et, supputant la grandeur de son entreprise, il se tourna vers ceux qui l’accompagnaient : « Maintenant encore, dit-il, nous pouvons revenir sur nos pas ; mais, si nous passons ce petit pont, le sort des armes décidera de tout. »

Il balançait encore, lorsque eut lieu le prodige suivant. Un homme d’une taille et d’une beauté remarquables apparut soudain, assis tout près et jouant du chalumeau. Outre les bergers, un grand nombre de soldats des postes voisins était accouru pour l’entendre, et, entre autres, des trompettes. Il saisit la trompette de l’un d’eux, s’élança d’un bond vers le fleuve, et sonnant une fanfare avec une force extraordinaire, il se dirigea vers l’autre rive. Alors César : « Allons, dit-il, où nous appellent les prodiges des dieux et l’iniquité de nos ennemis ! il faut jeter le dé. »

César franchissant le Rubicon (Jean Fouquet, XVe siècle,  enluminure sur vélin,  Musée du Louvre, Paris)

Histoire ancienne jusqu’à César et Faits des Romains, César franchissant le Rubicon
manuscrit enluminé, attribué à Jean Fouquet, circa 1470, musée du Louvre

1968 ans après, à Lannion, les dés étaient jetés sur de nombreuses tables lors d’une soirée foisonnante où nous accueillimes la valeureuse équipe d’un escape game version eco-centre dont on vous reparlera aux beaux jours (qui ne sauraient tarder, winter is leaving).

Table 1, dite « Avant le Rubicon » : à cette table de Disque-Monde Ankh-Morpok, nous trouvons donc Elisa et Aurélien, nos MJ éco-responsables. La première a failli gagner, avant que Kree’Nox n’y mette bon ordre, et si ce n’était pas lui, Nicolas II passait derrière. A Parties Civiles, on est civils, mais l’hospitalité a ses limites – il y a des Rubicon à ne pas franchir !

Table 2, dite « Après le Rubicon » : les mêmes enchaînent à Meowtopia et là, le Rubicon est bel est bien franchi: notre visiteuse s’impose en ayant fait le champ le plus trempé !

Table 3, dite « Traitement de faveur » : on enchaîne à 7 wonders où Nicolas II a récolté les faveurs sonnantes et trébuchantes de Kree’Nox, parce que c’est un gentil garçon, et que, concrètement c’était le seul à ne pas lui taper dessus. Cette bonté d’âme porta le fruit de sa récompense, le départageant d’Aurélien avec qui il était en égale compagnie.

Table 4, dite « Alea jacta est » : on boit frais et on enchaîne toujours, sans temps mort, à Dice Forge, où Nicolas II enquille un trophée de plus, profitant de l’insigne malchance de Kree’Nox aux dés. N’est pas César qui veut.

Histoires de peluches

Table 5, dite « Premier des citoyens » : Histoires de Peluches est un jeu d’aventure inhabituel dans lequel les joueurs endossent les rôles de peluches courageuses cherchant à sauver l’enfant qu’elles aiment d’un esprit magique et diabolique. Olive y endossa à merveille le rôle du justicier, et ce n’est pas que composition.

Table 6, dite « Légionnaires antiques » A l’ère de la découverte, les plus grandes villes du Portugal prospèrent. Outre Porto et Lisbonne, c’est le cas de la ville de Coimbra et sa célèbre université. Chef d’une des plus vieilles familles de Coimbra, vous sentez que la richesse croissante de la ville renforce le sentiment d’insécurité parmi ses citoyens. Vous employez donc votre propre légion de gardes de sécurité pour offrir des services de protection aux érudits, membres du conseil, marchands et clercs les plus influents de la ville. Vous voulez attirer les faveurs de certains mais tous ne peuvent pas être convaincus avec de l’argent. Dans Coimbra, il y a plusieurs façons de remporter la victoire: revenus financiers, recrutement de nouveaux gardes, progrès académique, relations avec les monastères environnants ou voyages de l’époque. De nos quatre légionnaires beaux comme l’antique, j’ai nommé Xel, Doc Nico, Tristan et Mickaël, c’est le dernier cité qui fut désigné primus inter pares.

Coimbra

Table 7, dite « Fors l’honneur » : la table 6, décidemment voyageuse, se propulse jusqu’à Antler Island où Xel a beaucoup biché, mais, faute d’honneur, a cédé le sabot à Tristan.

Table 8, dite « Aléa et jactas » : l’équipe de choc de Sherlock Holmes: Detective conseil évolue et, avec l’incorporation de trois jeunes recrues, change de nature. Dans ce deuxième opus du sequel basé à Carlton House, on cherche à résoudre l’enquête, c’est certain, mais on jacte aussi beaucoup, on mange des bonbons, on croque des gâteaux, et on raconte des histoires. C’est Dom qui fredonne du Sacha Distel à propos d’une hypothèse farfelue « Ton père n’est pas ton père et ton père ne le sait pas », votre serviteur qui renchérit sur Renaud, parce que qu’on parlait cuisine et magazines de recettes aux pages collées de sucre, une histoire de vieux new cook. On apprit aussi à l’occasion que « les patrons sont toujours coupables », et, au sujet des femmes, que « c’est moins cher d’en avoir plusieurs pour la nuit qu’une seule pour la vie » (on vous laisse attribuer ces citations à leurs auteurs). A part ça, il y avait une enquête, donc. Même si ça s’appelait « L’assassin habite au 221 », on se doutait un peu qu’il ne suffisait pas de se pointer à Baker Street pour solde de tout compte, on n’est pas non plus des perdreaux de l’année, faut dire ! On s’est doctement interrogé sur la phrase polysémique « il a bien mérité le repos éternel », et, si on a bien compris le gros de l’intrigue, il nous manqua la loupe pour les détails de l’affaire, qui, il faut bien le dire, était pleine d’alea. Et, comme nous le serine à l’envi Didier Deschamps, le haut niveau, ça se joue sur les détails. Faute d’avoir assimilé ce principe de base, notre équipe de choc fut sanctionnée du score négatif de -5, et n’atteignit donc pas son objectif, à 105 points près. Un détail, sans doute. Mais elle s’est bien amusée, et, pour s’assurer de retrouver ensemble au moins une fois de temps en temps chaleur humaine, Haribo crocos et quelques lueurs d’intelligence, décida de se réunir désormais tous les sixièmes vendredis de chaque mois.

Table 9, dite « Légionnaires modernes » : on allait oublier, il y avait un éléphant dans la pièce de Sherlock: l’univers de Star wars legions s’y déployait en majesté, avec Jeff et Jack à la manoeuvre. A un moment on trouvait que Jack parlait fort, mais on n’a rien dit.

Table 10, dite « Tu quoque mi fili » : pendant que toutes ces tables se déployaient, il y en avait deux qui faisaient leur petite affaire tranquilles dans leur coin, en père tranquille et fils de bonne famille. A Architectes du royaume de l’Ouest, on peut donc vous affirmer de très bonne source que Baptiste remporta une première victoire avant d’être corrigé par Neox dans la seconde manche et de quitter derechef les lieux. Mais, pour le reste de la soirée, le président fut fort civil.

Table 11, dite « Au plaisir d’un festin » : Notre légion compte quelques ludivores, de ceux pour qui le menu n’est jamais trop long à la table de Parties Civiles, capables de dire encore quand il n’y a plus rien en cuisine (mais la cuisine a ses caches…). Tristan et Doc Nico sont assurément de cette étoffe: on les vit, dans la torpeur de la nuit, plongés dans un Ganymède dont l’issue nous est incertaine. Il vous faudra aller sur la place du forum et interroger les témoins pour savoir qui, des deux frères d’armes, alla ad patres.

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