Séance de VENDREDI 19/07/2019 à Servel

Le 19 juillet de l’an 64 après Jésus-Christ, sous le règne de l’empereur Néron, la Ville éternelle est ravagée par un incendie. L’empereur, après avoir supervisé les secours, se hâte d’engager les travaux de reconstruction avec l’objectif d’embellir la ville, se dotant d’un palais encore plus grandiose que le précédent. Ce nouveau palais, la Maison dorée (Domus aurea), s’étendra sur 80 hectares, débordant la colline du Palatin pour rejoindre celle du Caelius. Sa splendeur émerveille les contemporains. Entre les deux collines, les jardins et un lac sont agrémentés d’une statue colossale de l’empereur lui-même : 44 mètres de hauteur !

La rumeur le soupçonne d’avoir lui-même provoqué l’incendie dans cette intention de remodeler la ville. Pour s’en défendre, il laisse accuser les chrétiens d’en être à l’origine. C’est ainsi que débuter la première persécution de l’ère chrétienne. Parmi ses victimes, des Juifs dénommés Pierre et Paul, jetés comme d’autres dans la fosse aux lions.

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Néron

Table 1, dite « Sur la terre comme au ciel » : à cette partie de Saint Seiya, trois joueurs calmes comme des anges. François-René triomphe avec 59, dans les habits du chevalier du cygne, devançant un élégant chevalier du dragon incarné par Olivier L., et la gracieuse Andromède campée par Neox.

Table 2, dite « Colossale » : pour la première fois, nous essayons Richard cœur de lion avec un nombre de joueurs impairs, ce qui crée la position du joueur Neutre. Celui-ci, incarné par Xof, prend au gré des tours parti pour l’une ou l’autre des factions: celle du roi Richard (Thomas et VHS), ou celle de Jean sans Terre (Xel et Mickaël). A ce jeu où les conditions de fin de partie et de victoire sont multiples, la subtilité s’impose. Et c’est encore plus vrai avec le joueur Neutre, qui a des pouvoirs redoutables, notamment celui d’influer sur le sort des campagnes, et qui bénéfice en plus d’objectifs caché pouvant être explosifs. A cette partie, Richard commet l’erreur fatale de faire trop galoper son armée, qui se détache irrémédiablement à la grande joie du Neutre, dont c’était l’un des objectifs, et qui se paie le luxe d’en remplir un autre, le retour précipité du roi: pas moins de 9 PV de bonus pour un total de 16 et la messe est dite sur une victoire colossale. Des autres membres de la faction victorieuse, Thomas (10) a plutôt bien mené sa barque tandis que votre serviteur (4) s’est laissé porter par les événements au lieu d’agir sur eux, erreur fatale à ce jeu.

Table 3, dite « Urbanisme débridé » : La table de Warhammer 40 000 met en scène, comme toujours, un urbanisme campagnard aussi débridé que foisonnant. Julien, Benjamin et Romain furent les protagonistes de cette page d’histoire dont le grand livre reste à écrire..

Table 4, dite « Eternelle jeunesse » : la jeunesse est venue prêter main forte à cette table, Le seigneur des anneaux, regroupant Paul, Erwan, Olivier, Armand et leurs progénitures. Le résultat importe peu. La roue des ans tourne: les petits joueurs d’aujourd’hui seront les grands de demain, et en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Amusez-vous les enfants, il est plus tard que vous croyez.

Table 5, dite « Incendies volontaires » : pas de Codenames pour finir la soirée, la boîte a été empruntée: on jette donc son dévolu sur un Time bomb. Big Ben a été incendiée deux fois par les rouges, et chacun eut sa part de victoires dans cette partie où votre serviteur eut une main vide bien plus souvent qu’à son tour, avant de sortir du bois dans la dernière manche.

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Séance de MARDI 16/07/2019 à Servel

Insigne de la mission
La mascotte

Le 16 juillet 1969, Apollo 11 décollait, pour une destination lunaire: la mer de la tranquillité. Près d’un million de personnes ont fait le déplacement à Cap Canaveral pour assister à cet événement. Après une phase propulsée sans incident, le troisième étage de la fusée Saturn V, le module de commande et de service (CSM) et le module lunaire (LEM) se placent en orbite basse autour de la Terre pour attendre que le positionnement relatif de la fusée, de la Terre et de la Lune permettent d’arriver à proximité de la Lune au moment prévu. Deux heures trente plus tard, alors que le vaisseau Apollo a effectué une révolution et demi autour de la Terre, le troisième étage est rallumé durant six minutes pour permettre au « train spatial » de s’arracher à l’attraction terrestre et le placer sur une trajectoire qui doit le conduire à proximité de la Lune.

50 ans plus tard, à Lannion, Parties Civiles était dans la lune, rendant hommage à Saturne, le seigneur des anneaux, à Mars avec moult terraformations, mais pas à notre satellite préféré.

Table 1, dite « Moon walk » : Le seigneur des anneaux reçoit la visite de Neox, LN, Baptiste et François-René. Les visiteurs sont repartis victorieux de cette lointaine expédition lestés de quelques grains de poussière, en esquissant un moon walk empreint de joie.

Table 2, dite « Terre de cratères » : Le Trône de fer voit la rencontre fratricide des Stark (Jack) et des Lannister (Jeff). Un affrontement propre à creuser des cratères, mais qui resta fraternel.

Table 3, dite « Rivière de tranquillité » : Victoire tranquille de Vincent (57) le long de The river. Benjamin (47) souffle l’accessit à Olivier-3 (44), Yannick, dont le score ne nous est parvenu que sous forme d’équation (n7 – 10n), ferme la marche, victime d’avoir été trop fréquemment le dernier joueur.

Table 4, dite « Un peu plus près des étoiles » : à cinq, à la recherche d’un jeu pas-trop-long-c-est-mardi-no-new-rules-mais-on-n-est-pas-non-plus-venus-pour-beurrer-les-sandwichs, le choix se porte sur Terraforming Mars, un jeu dit moyen mais quand même plutôt costaud, surtout avec des piliers de comptoirs. Une lutte en haute altitude opposa Dom et Mickaël, avec une belle opposition de styles: le premier faisant l’impasse sur la colonisation, misa tout sur son niveau de Terraformation – NT (42 de ses 57 PV), passant son temps à faire monter température et GES, un rôle de composition certainement. Le second, à l’inverse, misa tout sur la carte et échoua d’un jet d’asteroïde (56). Derrière, Xel (50) et Thomas (48) ont donné le change, tandis que votre serviteur, qui s’épuisa à accorder des cartes mal assorties, culmine à 44, mais ceint de l’écharpe du maire.

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Séance de VENDREDI 12/07/2019 à Servel

Ce soir avant de jouer l’association accueillit un jeune journaliste de Ouest-France venu en reportage. Le rédacteur de ce compte-rendu, pour sa part, avait oublié carnet, crayon et flash. Ce sera donc sommaire, on voit là la différence entre amateurs et professionnels.

Table 1, dite « Grain de folie » : longue partie de Horreur à Arkham avec Neox, Xel et François-René. Nous n’en savons pas plus.

Table 2, dite « Plein la tronche » : Village Attacks pour OlivierB, Frank et PaulJr. C’est un jeu coopératif où les joueurs sont des monstres retranchés dans leur château et dont les villageois voisins, excédés par le tapage nocturne et les canettes vides, viennent régler le compte. Les monstres ont eu le dessus.

Table 3, dite « Foin de vainqueur » : OlivierL et Sébastien ressortent les figurines d’Eden. Ils se séparent sans avoir pu se départager.

Table 4, dite « Gain de commerce » : un classique du jeu de stratégie, Hansa Teutonica, regroupe Tristan, Benjamin et Gilles. Pour sa première partie, Benjamin finit à 2 PV de Tristan. Gut, sehr gut.

Table 5, dite « Brin de vermisseau » : une partie d’anthologie entomologie pour Mickaël, Axel, VHN et Thomas qui disputent un Myrmes. Dans le dernier tour, Axel exécute une jolie combinaison qui lui fait décrocher le bonus à 12 PV, oui mais il manque de nourriture pour ses fourmis et reperd 12 points, le laissant avec 56 PV juste 3 points derrière Dom.

Table 6, dite « Fin de partie » : les mêmes rejoints par Maïwen et Tristan se lancent dans Deckscape, scénario Braquage à Venise, un « escape game in a box », juste des cartes et pas d’app. En un mot, on n’a pas été bons ! Non seulement la fine équipe a mis plus d’une heure et demie mais elle a accumulé une demi-douzaine d’énigmes mal résolues, chacune lui valant 5 minutes de pénalité.

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Séance de MARDI 09/07/2019 à Servel

Le 9 juillet 1955, le manifeste Russell-Einstein était rendu public à Londres. Il mettait en lumière les dangers créés par les armes nucléaires et appelait les principaux dirigeants du monde à rechercher des solutions pacifiques aux conflits internationaux. Signé par 11 intellectuels et scientifiques de premier plan, parmi lesquels Albert Einstein qui l’a signé en avril 1955 (quelques jours avant sa mort), il est aussi connu pour une phrase du manifeste en particulier, citée notamment par Joseph Rotblat, un de ses artisans et le seul scientifique à avoir quitté en cours le projet Manhattan pour des raisons morales, lors de la cérémonie au cours de laquelle il reçut le prix Nobel de la paix en 1995 :

Remember your humanity, and forget the rest.

7 ans plus tard jour pour jour, l’essai nucléaire Starfish Prime à 400 km d’altitude fut à l’origine de ceintures de radiations d’électrons à hautes énergies dans l’espace, qui restèrent présentes pendant plusieurs décennies. L’impulsion électromagnétique due à l’explosion induisit une surtension dans une trentaine de lignes de l’éclairage public de Hawaï, situés à 1 500 km de la détonation, provoquant la fusion des fusibles qui protégeaient les installations de 300 réverbères.

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Starfish prime (vue d’artiste)

Atmosphère électrique à Lannion et ce double anniversaire, avec une table en pleine fission atomique, et une autre en fusion totale.

Table 1, dite « Fission incontrôlée » : La fine équipe des enquêteurs de Sherlock Holmes Détective conseil, Dom, Thomas, Vincent, Elouann, FR, Camille, Maïwenn et VHS, était évidemment trop nombreuse et dispersée pour mener une enquête sérieuse comme le méritait cette recherche Des masques africains. Aussi, elle opéra une fission incontrôlée avec l’objet de sa réunion, parlant de la grand-mère de Dom (et sa fameuse maxime), de Dick Pics (on ne vous fait pas un dessin), des motos-crottes de Paris (une page d’histoire que vous retrouverez ici), ou encore de la blague du gars qui sait faire rire et pleurer les chevaux (trop scabreuse pour être développée dans nos pages fréquentées par les bonnes familles). De plus, on avait beau se sentir voyageurs immobiles comme dans la fameuse parabole d’Einstein, l’heure tournait, et les décisions ne venaient pas. Votre serviteur, aidé d’un téléphone qui fit pousser de hauts cris aux puristes, s’attela à decoder un message chiffré, pendant que ses compères divaguaient. Il était point d’heure quand, à l’heure de rendre la copie, nous écopâmes d’un petit 35 qui nous enverra directement au rattrapage.

Table 2, dite « Electron libre » : à cette table de Piliers de la terre on vit Olivier-3 enchaîner les tours primés (5 points à chaque fois) tant et si bien que l’électron libre qu’il devint se libéra sans retour du noyau atomique de ses poursuivants, autour duquel gravitaient Neox, Xel, Vivien et Yannick. De ce peloton de particules élémentaires, seul Neox émergea, tel un neutrino voguant sur un voile de chaleur estivale, pour prendre la place d’honneur.

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Séance de VENDREDI 05/07/2019 à Servel

Le 5 juillet 1968, John Lennon vendit, si l’on en croit internet, sa Rolls Royce Phantom V à la peinture psychédélique. Nous vous laissons trouver une relation avec une soirée de jeux qui se tint 51 années plus tard.

Ainsi 1968 fut une année psychédélique tandis que 1969 fut une année érotique (et 1967 une année dominique mais c’est hors-sujet).

Table 1, dite « Cubique » : depuis l’arrivée de Benjamin, on rejoue beaucoup à Agricola. Cette fois c’est avec Xel, OlivierB et Yannick. C’est Xel qui avec 29 PV l’emporte d’un point devant des compères amateurs de cubes aux scores très regroupés.

Table 2, dite « Tactique » : dans Heroes of Normandie (« un jeu de figurines sans figurines ») Baptiste est opposé à la paire Vincent3/Romain. Malgré le (ou à cause du ?) double cerveau pilotant le camp allemand, les alliés remportent les deux parties.

Table 3, dite « Arabique » : Camille et Frédéric se plongent dans Unlock Exotic Adventures, scénario « le dernier conte de Shéhérazade ». Etait-ce la chaleur ou la difficulté, on les a vu transpirer en tâtonnant longuement. Ils ont fini par en venir à bout, avec un coup de pouce du bon génie de la lampe merveilleuse.

Table 4, dite « Ornithologique » : Julien fait découvrir à François, Mickaël et Steven Wingspan, le dernier jeu poids-moyen magnifiquement produit de Stonemaier Games (Scythe, Viticulture). Un jeu solidement documenté sur l’avifaune d’Amérique du Nord où on développe des combinaisons de cartes sur son plateau individuel. L’interaction y est limitée au fait de choisir des cartes et des dés dans un lot commun et à un objectif à atteindre à chacune des 4 manches. Cette partie voit la victoire de Steven (95 PV) devant des adversaires regroupés. Sa stratégie ? « manger ses propres oiseaux » avec des rapaces.

Table 5, dite « Belgique » : Tristan réclamait de l’allemand, il a récupéré du belge avec Ginkgopolis, jeu du créatif Xavier Georges (Carson City, Troyes). L’accompagnent dans cette découverte Thomas, Axel et VHN. L’idée générale est de construire une ville à base de tuiles en la développant en largeur et en hauteur. Le jeu mêle contrôle de majorité de territoires, draft de cartes et construction d’un « tableau » de cartes permanentes rapportant des bonus en fonction de l’action effectuée. Les règles sont simples mais initialement les stratégies sont opaques. Aux 3/4 de la partie Tristan fait un coup brillant lui donnant le contrôle d’un grand quartier jaune lucratif. Thomas qui a accumulé tuiles et PV en cours de partie réplique en le divisant en deux ce qui peut-être lui assure la victoire (47 PV contre 45 à Tristan et 36 aux deux autres).

Table 6, dite « Clanique » : la campagne de Scythe se poursuit à l’écart et dans la discrétion. Qui prendra la parole parmi Jack, Jeff, OlivierL et Maxime pour en parler ?

Table 7, dite « Céramique » : vers 23 h a lieu l’incident dit du « vendredi noir » : Tristan commence à installer Schwarzer Freitag pour la table 5 additionnée d’un F-R arrivé tardivement (directement du travail, est-il précisé). Oui mais la table de Wingspan finit à ce moment là et Dom, puis F-R puis Axel sont tentés par un Codenames vespéral, cela faisait longtemps. Qu’à cela ne tienne, se disent Tristan & Thomas qui se font un petit Azul remporté par le premier.

Table 8, dite « SensUnique » : le Codenames final-mais-qui-sera-suivi-d’autres-jeux voit donc des Rouges (Mickaël, Axel, Steven et VHN) face à des Bleus (François, F-R, Julien et Frédéric). Le sous-titre de la partie pourrait être « trois façons de perdre ».

Pour commencer, un maître-espion rouge un peu rouillé donne des indices déroutants comme Ptérodactyle 2 (Dinosaure, Bise ??) ou Chaise 2 (Siège, Bûche ??). En plus, comme le fera remarqué un lettré présent, ce n’est pas un dinosaure mais un reptile volants c.a.d un ptérosaure ou, si vous voulez vraiment impressionner, un diapside archosaure ornithodirien. De même que les chauves-souris ne sont pas des insectes :

Bref, il n’a pas fallu long pour que les Rouges choisissent un mot bleu. En face, François le joue « à la manière de » avec un Patagonie 3 façon Xel (Terre, Feu, Plateau) et une Fexxxxion 2 façon F-R (Langue, Crème) et conduit son équipe à une nette victoire. 1-0 pour les Bleus.

La seconde manche est beaucoup plus équilibrée mais les Rouges sont déstabilisés par une faute de règle dans la surface (Homonyme 2 pour Col et Colle) qui donne un mot gratuit aux Bleus. Ces derniers avancent lentement, un mot à la fois et les Rouges peuvent y croire. Oui mais dans un ultime jaillissement, l’indice Charles-X 2 (Fou, Palais) donne la victoire et 2-0 pour les Bleus.

Une troisième manche est disputée pour l’honneur. L’indice Dory 2 semble prometteur : Ecaille, puis un Rouge fait remarquer que c’est la Suite du « Monde de Nemo ». Oups ! (en fait c’était Lame car Dory est un poisson-chirurgien. Le maître-espion novice a oublié qu’il ne fallait pas jouer en fonction de ses connaissances mais en fonction de son équipe).

Table 9, dite : « Basique » : bon on ne va pas encore aller se coucher ! Tristan nous met sous le nez L.A.M.A, un jeu de cartes ultrasimple nommé pour le Spiel des Jahres 2019 (l’aurait-il été si son auteur n’avait été R. Knizia ?). C’est parti pour une partie avec son propriétaire, François, Mickaël et VHN. A chaque manche on a accumule des points de pénalité et la partie s’arrête quand un infortuné arrive à 40 points. Tristan, alliant chance et savoir-faire, finit avec 6 PV, les autres sont entre 20 et 50.

Table 10, dite « Transylvanique » : à la table voisine, tous les restants se sont bien amusés en jouant à Nosferatu.

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Escape Game de VENDREDI 28 et DIMANCHE 30/06/2019 à l’EcoCentre du Trégor

A Parties Civiles, nous ne prenons rien au sérieux, sauf une chose: le jeu. Alors, quand l’Eco-centre du Trégor nous a proposé de venir tester en avant-première leur tout nouveau Escape game, nous n’avons pas hésité à envoyer une délégation de 8 personnes ! Et, comme le guide Michelin, nous aimons bien aussi venir incognito: une deuxième équipe de 5, qui avait contribué au financement participatif du projet, s’est aussi invitée dimanche !

Nous sommes donc 13 a nous être mis à table pour le debriefing, un chiffre qui portera chance à cette belle création originale, que nous vous recommandons avec une chaleur caniculaire ! Car ces séances ont été aussi l’occasion de donner notre avis d’expert sur cet escape game unique, puisqu’il se place en immersion dans le centre, et en phase bien sûr avec sa thématique.

Sans rien en dévoiler, nous pouvons vous avouer que suivre les pas du professeur Jean Rumin a été aussi divertissant qu’instructif, car s’il est un escape game où le décor (intérieur comme extérieur !) est aussi soigné que les énigmes, c’est bien celui-là. Ah, un dernier mot: une des équipes a mis 11 minutes de moins que l’autre. C’était celle qui était, à l’instar du professeur Rumin, en avance sur son temps… Peut-être celle de cette photo, saturée de couleurs avec son filtre Sahara poussé à fond pour vous mettre dans l’ambiance de la planète qui nous attend. Enfin, les deux équipes ont usé du covoiturage pour rejoindre Pleumeur-Bodou : décidément, nous étions dans le thème jusqu’au bout !

Une fine équipe en avance sur son temps !

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Dîner ludique de SAMEDI 29/06/2019 à Servel

Je me souviens de nappes en papier, qui donnaient à ce dîner un air de kermesse, et de la jovialité qui passait de table en table. Je me souviens de la sauce bolognaise fondante et équilibrée qui accompagnait des poignées de pâtes fraîches. Je me souviens que la cuisinière, Hélène, avait dit: 15h30 c’est large, mais que la préparation de la salade de fruits avait affolé l’horloge. Je me souviens de joueurs de molki dans la fraîcheur de juin, quand nous étions attablés au chaud autour d’une partie d’Azul. Je me souviens avoir pensé à cette publicité d’une compagnie d’assurance en voyant Marie-Anne enchaîner les victoires à des jeux qu’elle découvrait pour la première fois. Je me souviens du dilemme entre kir classique et kir breton. Je me souviens du trésorier, de son air affable à l’enregistrement de modestes participations aux frais, et de son instance à refuser la demi-part d’une jeune convive ayant déjà dîné. Je me souviens qu’on a mis très longtemps à sortir de table. Je me souviens de l’inauguration de Richard cœur de lion et d’un diabolique dernier tour où il fallait soit jouer pour gagner, soit jouer pour ne pas perdre, les deux étant antithétiques. Je me souviens qu’on parlait de nos métiers. Je me souviens d’une table à rallonge avec un gros jeu derrière la nôtre. Je me souviens d’une petite berline vert amande sur le parking. Je me souviens que Dom et Doc Nico étaient absents. Je me souviens d’une longue enfilade de joueurs à Imagine en attendant l’apéritif. Je me souviens qu’en sortant, on n’avait pas vu le temps passer.

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Séance de MARDI 25/06/2019 à Servel

Le 25 juin 2009, le chanteur Michael Jackson meurt d’une intoxication aiguë au propofol après avoir subi un arrêt cardiaque dans son manoir de Los Angeles. Son médecin personnel, Conrad Murray, lui a pratiqué une RCP sur son lit, en vain. Après un appel au 911 à 12h20, Michael Jackson est en charge par des ambulanciers dans sa demeure, et déclaré mort un peu plus tard au Ronald Reagan UCLA Medical Center.

This is him

Le 28 août 2009, le médecin légiste du comté de Los Angeles qualifie le décès de Michael Jackson en homicide. L’autopsie a révélé qu’il avait reçu du propofol, en même temps que plusieurs anxiolytiques benzodiazépines. Le chanteur souffrait en effet de stress, d’insomnie et de fatigue, liés aux préparatifs d’une série de cinquante concerts intitulée This Is It qu’il avait l’intention d’entreprendre à l’O2 Arena de Londres, à partir du 13 juillet. Les responsables du maintien de l’ordre ont enquêté sur le médecin personnel de Michael Jackson. Le 8 février 2010, Conrad Murray a plaidé non coupable aux charges d’homicide involontaire, et a été libéré après avoir déposé une caution de 75 000 $. En novembre 2011, il a été condamné à quatre ans d’emprisonnement pour homicide involontaire. Murray a été libéré le 28 octobre 2013, en raison de la surpopulation carcérale.

C’était donc il y a 10 ans. Et, dix ans plus tard, nous voici au millième compte-rendu de Parties Civiles ! Quoi de plus logique que cette coïncidence troublante, car, si nous sommes une association où l’on croise des cubistes, on y voit aussi des matheux, et j’en connais qui sont même les deux. Et pour eux, l’équation fait évidence: 10 au cube égale 1000 !

Ce GIF animé vous est offert via GIPHY et l’ami Dom pour la recherche 😉

Table 1, dite « Dans le mille » : Partis à l’abordage des fantômes de Ghost stories, Xel, Sophie, Neox et François-René y ont engrangé une victoire, certes en mode bisounours. Sachant que ce n’est que la troisième de l’histoire, et la deuxième selon les règles, dixit un expert en filouterie, laissons leur le temps de savourer l’exploit.

Table 2, dite « Mille sabords ! » : juste à côté se disputait un Cartagena – encore une histoire de pirates qui doivent, ici, atteindre les rivages d’une île. C’est Dom qui conclut le premier, suivi par Thomas, le petit Paul, votre serviteur, et Xof

Table 3, dite « Mille excuses » : à Tokaido on vit Nicolas II se confondre en excuses de défaire Olivier-3, à égalité avec lui, aux cartes de récompenses. Les honorables Maïwenn et Frank étaient aussi de la partie.

Table 4, dite « Que mille haricots s’épanouissent » : enfin, une course aux haricots allemands, Bohnanza bien sûr, était au menu (c’est vous dire si on sait s’amuser). Des négociations épiques eurent lieu, et une victoire ténue couronna une fois de plus le grand timonier de la soirée, Dom (10), qui s’impose devant deux tandems mal accordés, à savoir Xof et votre serviteur (9), puis Maïwenn et Thomas (8).

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Séance de MARDI 18/06/2019 à Servel

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L’épopée napoléonienne s’achève le 18 juin 1815, au sud de Bruxelles, entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean. L’empereur est vaincu par une coalition anglo-prussienne conduite avec brio par le duc de Wellington, et le feld-maréchal prussien Gebhardt von Blücher.

Sa défaite va clore la période révolutionnaire et inaugurer en Europe près d’un siècle de prospérité et de paix relative, sous l’égide de monarchies conservatrices. Waterloo marque la fin de l’épopée napoléonienne. C’est aussi la dernière grande bataille « façon XVIIIe siècle » et, aujourd’hui le seul site napoléonien à peu près préservé en l’état, devenu un théâtre de reconstitutions homériques.

204 années ont passé, et, à Parties Civiles, même s’il a, comme le grand Louis, essuyé une cuisante défaite en ce triste anniversaire, le règne de Neox Ier n’est pas près de s’éteindre. Ce blog non plus d’ailleurs: vous en lisez le 999-ième épisode !

Table 1, dite « La débandade » : sur le champ de bataille de Aeon’s end, les soldats n’ont pu défendre la ville, leur aventure se soldant par une débandade. La Vieille Garde impériale, Xel, Neox, Thomas et F.-R., corps d’élite de l’armée civilienne, couvre leur retraite.

Table 2, dite « Stratèges d’élite » : juste à côté se disputait un Mission Planète rouge avec de jolis spationautes (même s’il y en a qui trouvent que ça serait quand même mieux avec des cubes…). Il a été question de légumes pas bons mais on ne sait plus très bien à propos de quoi, pas de Mars en tous cas où ils doivent être rares. Cette table donna lieu à un final homérique entre 3 stratèges. Avec une stratégie diabolique au dernier tour (emporter une zone à 9 PV grâce à une carte Action cachée), qui fut à moitié contrée (à l’intuition) par Nicolas II, votre serviteur l’emporte avec 36 PV, devant Olivier-3, même score grâce à des missions fort juteuses (notamment la mission globale des points de glace, 9 PV d’un coup), mais battu au nombre de récompenses, et Nicolas II, 34 PV et que beaucoup voyaient vainqueur. Jérôme, 26 PV, et Dom, 21 PV, n’ont pas démérité.

Table 3, dite « Ombres tutélaires » : quelques survivants entament alors un Non merci dont l’issue se perd dans les ombres tutélaires de la nuit…

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Séance de VENDREDI 15/06/2019 à Servel

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Jules Cesar

Après avoir vaincu son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, Jules César se rue avec son armée en Asie mineure (la Turquie actuelle). À Zéla, aux alentours du 15 juin 47 avant JC, il bat Pharnace II, fils et successeur de Mithridate, roi du Pont (la région de l’actuel détroit du Bosphore), un roi qui donna du fil à retordre aux Romains. Commémorant cette victoire par un défilé triomphal à Rome (son quatrième triomphe), Jules César se fera précéder par un porteur qui présente une pancarte où sont écrits les trois mots : « Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). Rarement slogan aura été aussi élégant qu’éloquent.

1975 longues années après, à Lannion, il fut question de batailles, de victoires, et de champs de vision.

Table 1, dite « Vue perçante » : dans la grande salle se déployaient plusieurs champs de bataille, à commencer par celui de Warhammer 40 000 – un jeu où une vue perçante est nécessaire pour embrasser une situation d’ensemble plutôt complexe. Julien, Benjamin et Romain sont venus, ont vu, mais l’un seul d’entre eux a vaincu.

Table 2, dite « WAR + VAR » : juste à côté se disputait un Descent avec assistance vidéo sous forme d’un ordinateur, une sorte de WAR aveec VAR. Olivier-3 et Nicolas II y ont entre autres été aperçus.

Table 3, dite « Salade César » : Jeff apporte Le trône de fer – un jeu de figurines et des personnages de la fameuse série, aussi riche en ingrédients ludiques qu’une salade César. Jack et Maxime ont également été surpris à attendre l’hiver.

Table 4, dite « Un triomphe » : abordant la 17ème affaire de Sherlock Holmes: Detective conseil l’équipe de choc mais cette fois 100% masculine (Dom, Thomas, FR, Vincent, Elouan, VHS) sortit de ce ‘triple homicide’ avec le score triomphal de 95 points ! Un score qui doit beaucoup à Dom dans son double rôle de meneur de revue et de grand argentier, ainsi qu’à une discipline de groupe indéfectible. Pour l’anecdote, on discuta de noms de bars (Le pingouin rieur, Le poney fringant), de EROEI (Energy Return On Energy Invested) à propos de l’utilité des visites, et (*SPOIL*) on fit une visite au bureau de Post pour être affranchis !

Table 5, dite « Visionnaire » : seul jeu classique de la soirée, Keyflower vit, à l’issue d’un dernier tour interminable, une victoire nette et sans bavure de Olivier-L qui médusa Neox, Mickaël, Baptiste et Vivien par sa stratégie visionnaire !

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