Séance de VENDREDI 05/07/2019 à Servel

Le 5 juillet 1968, John Lennon vendit, si l’on en croit internet, sa Rolls Royce Phantom V à la peinture psychédélique. Nous vous laissons trouver une relation avec une soirée de jeux qui se tint 51 années plus tard.

Ainsi 1968 fut une année psychédélique tandis que 1969 fut une année érotique (et 1967 une année dominique mais c’est hors-sujet).

Table 1, dite « Cubique » : depuis l’arrivée de Benjamin, on rejoue beaucoup à Agricola. Cette fois c’est avec Xel, OlivierB et Yannick. C’est Xel qui avec 29 PV l’emporte d’un point devant des compères amateurs de cubes aux scores très regroupés.

Table 2, dite « Tactique » : dans Heroes of Normandie (« un jeu de figurines sans figurines ») Baptiste est opposé à la paire Vincent3/Romain. Malgré le (ou à cause du ?) double cerveau pilotant le camp allemand, les alliés remportent les deux parties.

Table 3, dite « Arabique » : Camille et Frédéric se plongent dans Unlock Exotic Adventures, scénario « le dernier conte de Shéhérazade ». Etait-ce la chaleur ou la difficulté, on les a vu transpirer en tâtonnant longuement. Ils ont fini par en venir à bout, avec un coup de pouce du bon génie de la lampe merveilleuse.

Table 4, dite « Ornithologique » : Julien fait découvrir à François, Mickaël et Steven Wingspan, le dernier jeu poids-moyen magnifiquement produit de Stonemaier Games (Scythe, Viticulture). Un jeu solidement documenté sur l’avifaune d’Amérique du Nord où on développe des combinaisons de cartes sur son plateau individuel. L’interaction y est limitée au fait de choisir des cartes et des dés dans un lot commun et à un objectif à atteindre à chacune des 4 manches. Cette partie voit la victoire de Steven (95 PV) devant des adversaires regroupés. Sa stratégie ? « manger ses propres oiseaux » avec des rapaces.

Table 5, dite « Belgique » : Tristan réclamait de l’allemand, il a récupéré du belge avec Ginkgopolis, jeu du créatif Xavier Georges (Carson City, Troyes). L’accompagnent dans cette découverte Thomas, Axel et VHN. L’idée générale est de construire une ville à base de tuiles en la développant en largeur et en hauteur. Le jeu mêle contrôle de majorité de territoires, draft de cartes et construction d’un « tableau » de cartes permanentes rapportant des bonus en fonction de l’action effectuée. Les règles sont simples mais initialement les stratégies sont opaques. Aux 3/4 de la partie Tristan fait un coup brillant lui donnant le contrôle d’un grand quartier jaune lucratif. Thomas qui a accumulé tuiles et PV en cours de partie réplique en le divisant en deux ce qui peut-être lui assure la victoire (47 PV contre 45 à Tristan et 36 aux deux autres).

Table 6, dite « Clanique » : la campagne de Scythe se poursuit à l’écart et dans la discrétion. Qui prendra la parole parmi Jack, Jeff, OlivierL et Maxime pour en parler ?

Table 7, dite « Céramique » : vers 23 h a lieu l’incident dit du « vendredi noir » : Tristan commence à installer Schwarzer Freitag pour la table 5 additionnée d’un F-R arrivé tardivement (directement du travail, est-il précisé). Oui mais la table de Wingspan finit à ce moment là et Dom, puis F-R puis Axel sont tentés par un Codenames vespéral, cela faisait longtemps. Qu’à cela ne tienne, se disent Tristan & Thomas qui se font un petit Azul remporté par le premier.

Table 8, dite « SensUnique » : le Codenames final-mais-qui-sera-suivi-d’autres-jeux voit donc des Rouges (Mickaël, Axel, Steven et VHN) face à des Bleus (François, F-R, Julien et Frédéric). Le sous-titre de la partie pourrait être « trois façons de perdre ».

Pour commencer, un maître-espion rouge un peu rouillé donne des indices déroutants comme Ptérodactyle 2 (Dinosaure, Bise ??) ou Chaise 2 (Siège, Bûche ??). En plus, comme le fera remarqué un lettré présent, ce n’est pas un dinosaure mais un reptile volants c.a.d un ptérosaure ou, si vous voulez vraiment impressionner, un diapside archosaure ornithodirien. De même que les chauves-souris ne sont pas des insectes :

Bref, il n’a pas fallu long pour que les Rouges choisissent un mot bleu. En face, François le joue « à la manière de » avec un Patagonie 3 façon Xel (Terre, Feu, Plateau) et une Fexxxxion 2 façon F-R (Langue, Crème) et conduit son équipe à une nette victoire. 1-0 pour les Bleus.

La seconde manche est beaucoup plus équilibrée mais les Rouges sont déstabilisés par une faute de règle dans la surface (Homonyme 2 pour Col et Colle) qui donne un mot gratuit aux Bleus. Ces derniers avancent lentement, un mot à la fois et les Rouges peuvent y croire. Oui mais dans un ultime jaillissement, l’indice Charles-X 2 (Fou, Palais) donne la victoire et 2-0 pour les Bleus.

Une troisième manche est disputée pour l’honneur. L’indice Dory 2 semble prometteur : Ecaille, puis un Rouge fait remarquer que c’est la Suite du « Monde de Nemo ». Oups ! (en fait c’était Lame car Dory est un poisson-chirurgien. Le maître-espion novice a oublié qu’il ne fallait pas jouer en fonction de ses connaissances mais en fonction de son équipe).

Table 9, dite : « Basique » : bon on ne va pas encore aller se coucher ! Tristan nous met sous le nez L.A.M.A, un jeu de cartes ultrasimple nommé pour le Spiel des Jahres 2019 (l’aurait-il été si son auteur n’avait été R. Knizia ?). C’est parti pour une partie avec son propriétaire, François, Mickaël et VHN. A chaque manche on a accumule des points de pénalité et la partie s’arrête quand un infortuné arrive à 40 points. Tristan, alliant chance et savoir-faire, finit avec 6 PV, les autres sont entre 20 et 50.

Table 10, dite « Transylvanique » : à la table voisine, tous les restants se sont bien amusés en jouant à Nosferatu.

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