Séance de MARDI 05/11/2019 à Servel

Une séance du mardi à une douzaine, chaleureuse, automnale et doublement arrosée (à l’extérieur et dans nos gosiers, anniversaire aidant).

Table 1, dite « Frères d’armes » : Baptiste et Neox déballent Paladins du Royaume de l’Ouest en VO et en se léchant les babines. Le jeu, toujours illustré par le talentueux TheMico, se déroule en partie sur un plateau individuel et s’avère plus touffu que son petit frère Architectes. En toute confraternité, Nicolas l’emporte 69 à 49 PV.

Table 2, dite « Space Oddity » : Dom recrute deux autres astronautes, Thomas et Nicolas-2, pour embarquer dans Die Crew: Reist gemeinsam zum 9. Planeten. Un jeu à la mécanique originale puisque c’est un jeu de plis coopératif, à la communication limitée (à la Hanabi), où les joueurs doivent réaliser des « contrats » de plus en plus difficiles. Quatre couleurs plus un atout, il était aisé d’en bricoler un exemplaire avec des morceaux de DUC et de UNO. Bon, le thème de la mission spatiale est totalement artificiel et, si Thomas est visiblement un vétéran de la belote ou du tarot, Nicolas manquait un peu d’automatismes.

Nous sommes arrivés au terme de la mission n°16 (sur 50), seules les missions 5, 7, 10 et 16 ayant nécessité deux tentatives. Pas si mal mais l’équipage avait un peu le mal de l’espace et a commencé à réclamer son rapatriement sur terre en tambourinant sur les parois de son frêle vaisseau. Pourtant, souvenez-vous que c’est ici que vous avez entendu parler de ce jeu quand il sera nominé pour le Spiel des Jahres 2020 !

Ensuite, plongée dans Deep Sea Adventure. L’ivresse des profondeurs fait des victimes et le seul un peu raisonnable, Nicolas, l’emporte.

Table 3, dite « Jeunes pousses » : deux paires de nouvelles recrues, Lucas-Alice et Thibault-Justine, jouent d’abord à arroser et grignoter des bambous en téléguidant un panda vorace, limite obèse (Takenoko), avec (encore) une victoire de Lucas. Puis ils lancent de gros dés multicolores en faisant des combos de cartes (Seasons). Il y avait de l’expérience autour de la table, qui a sorti cette fois son épingle du jeu ?

Table 4, dite « Bling bling » : non ce n’était pas la tenue des participants (DocNico, François-René et Benjamin) mais l’objet de leurs attentions : Tapestry. La dernière production de Stegmaier Games aux méthodes marketing bien rodées. Le pitch ? un jeu de développement de civilisation en 2 heures et 4 pages de règles, avec 20 bâtiments uniques en plastique peints à la main par des petits nenfants asiatiques. Bon, apparemment ce n’était pas si simple que cela, cela dura et F-R l’emporta.

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Séance de VENDREDI 08/03/2019 à Servel

Le 8 mars 1971 avait lieu le Combat du siècle – nom donné au premier des trois combats entre le champion Joe Frazier et le challenger Mohamed Ali au Madison Square Garden de New York. Le combat symbolisera un pays déchiré. En effet, Ali (qui avait dénoncé la guerre du Viêt Nam) refuse de servir dans l’armée américaine en 1967, ce qui le conduit à être déchu de son titre et à la perte de sa licence de boxe. Ali devient donc un symbole du contre-pouvoir, tandis que Frazier en est le symbole opposé (dans son autobiographie, il déclara qu’il n’a pas combattu durant la guerre parce qu’il était père, mais qu’il aurait aimé combattre s’il avait été convoqué parce que son pays avait été si bon envers lui).

Au bout des 15 rounds, ce fut la défaite la plus probante d’Ali. Il ne disputera pas un autre combat pour un championnat du monde avant trois ans et demi. Entre-temps, il entreprendra une longue série de combats, avec notamment une seconde défaite, contre Norton, avant de l’emporter dans des matchs revanches contre Norton puis Frazier – victoires qui feront de lui le challenger contre le champion d’alors George Foreman, et son vainqueur lors d’un match mémorable à Kinshasa, le 30 octobre 1974 (« le combat dans la jungle »).

Vrai dur et faux doux

48 ans après à Lannion, de sourds combats faisaient rage.

Table 1, dite « Catégorie poids mouche » : un Zombicide avec Franck et le petit Paul, Mickaël et un quatrième comparse, ça se joue dans la catégorie des mouches, en terme de carrure s’entend. En face, les zombies n’ont pas pesé lourd.

Table 2, dite « Catégorie poids lourds » : avec Food Chain Magnate, on est dans le lourd, en termes de règles, de durée, comme de calories ingurgitées par tous les clients des rois du fast food qu’incarnent les joueurs. On ignore qui de Tristan, Thomas, Olive ou des nageurs (Camille et Laurent) aura survécu au glas de la nuit.

Table 3, dite « Pertes en ligne » : les combattants de Warhammer 40K ont ici fait vrombir leurs motos. Lorsque le reporter passa une tête, entre Baptiste, Benjamin et Romain, il y avait de grosses pertes en ligne.

Table 4, dite « Rebelles de salon » : encore des motos et des figurines à cette table de Speed freeks où le contraste est frappant entre le look rebelle du jeu et celui très policé des protagonistes, Julien-de-Paimpol poussant la politesse à laisser le meilleur départ à Steven, mais probablement pas sans arrière-pensées.

Table 5, dite « KO debout » : duel en la haute altitude de Altiplano avec N2, OlivierL et Xof. Ce dernier, avec 30 points d’avance, laisse ses adversaires KO debout.

Table 6, dite « Le match du siècle » : on déballe Evolution en grand équipage, avec son extension. Un match en défense pour les protagonistes principalement herbivores, caparaçonnés derrière leurs barrières de défense, et paissant sans vergogne à l’image de Neox, à qui Dom expliqua longuement comment manger la graisse qu’il avait accumulée. Seuls carnivores, François-René, qui croqua de petites proies comme Vincent, et votre serviteur qui visait plus gros, mordant François-René au mollet avant de finir par engloutir son propre voisin de cellule. Ce match qui se termina dans un climat glacial sera qualifié comme légendaire par la faiblesse de ses écarts à la table. Qu’on en juge: Dom 66, Neox 59, F-R 57, VHS 56, Vincent 47. Neox aurait pu gagner, mais surtout votre serviteur commit une erreur fatale en ne jouant pas la carte Grimpante en attaque, manœuvre, qui, en attaquant Dom, l’aurait conduit à la victoire. Mais celle-ci lui sera peut-être donnée sur tapis vert, car, après réclamation et enquête nocturne des commissaires, « fourrageur » est un doubleur de nourriture mais le second jeton pris à ce titre n’est pas une « action de nourriture ». On vous épargne les détails, mais les séquences litigieuses mettant en jeu cette règle furent légion, et la VAR a été demandée pour valider les innombrables gloutonneries des herbivores observées dans cette partie à l’aune de cette règle.

Table 7, dite « C’est comme à New York » : Dom invite F-R et Vincent à essayer une nouvelle déclinaison du DUC, véritable corne d’abondance ludique : Biblios, un jeu de cartes rapide fort apprécié de l’autre côté de l’Atlantique mais méconnu par ici. C’est avant tout un jeu de majorité dans 5 couleurs mais la valeur de chaque couleur (3 PV en début de partie) est manipulable en cours de jeu. Sinon il a tout d’un grand : du pari, de l’enchère et des choix pas évidents (quelle carte prendre vs. laquelle laisser aux adversaires ? faut il se spécialiser tôt ?). La première phase où on constitue sa main tout en mettant de côté le lot de cartes qui sera mis aux enchères est un peu répétitive. Mais l’enchère au cours de laquelle il faut gérer son budget tout en surveillant les choix des autres et en manipulant à chaud les valeurs est plutôt réussie. Mécanisme malin, on enchérit pour les cartes « couleur » avec la valeur des cartes « argent » mais on enchérit pour les cartes « argent » avec un nombre de cartes, peu importe leur type. Il n’y a donc pas de mauvaise carte. Ce soir Dom a tout misé sur le Bleu boosté à 6 PV, mais Vincent a flambé aux enchères et donné la majorité en Bleu à .. F-R qui n’en demandait pas tant. Il gagne avec 8 PV contre 5 pour Vincent et 3 pour Dom. Les compères étaient dubitatifs en début de partie mais plus favorables à la fin. Comme tous les jeux d’enchères, Il faut y rejouer maintenant qu’on a une idée des prix et en gardant en tête la distribution des cartes, entre joueur expérimentés les majorités seront très serrées.

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Séance de VENDREDI 03/08/2018 à Servel

Résultat de recherche d'images pour "alexandre soljenitsyne cartoon"Le 3 août 2008 disparaissait l’écrivain russe, lauréat du prix Nobel de littérature en 1970, Alexandre Soljenitsyne. L’auteur de L’Archipel du Goulag, ouvrage basé sur les témoignages de 227 rescapés des camps russes qui dissèque la mécanique intrinsèque de la répression soviétique, fut arrêté le 12 février 1974, accusé de trahison, et expulsé d’URSS, une première depuis Trotski.

Réfugié en Suisse puis aux États-Unis, Soljenitsyne est alors le plus célèbre « dissident soviétique ». Durant sa carrière littéraire, il aurait été accusé d’être nationaliste, tsariste, ultra-orthodoxe, antisémite ou favorable à Israël, traître, complice objectif de la Gestapo, de la CIA, des francs-maçons, des services secrets français et même du KGB. Dans son autobiographie littéraire, Le grain tombé entre les meules, et dans un article de la Litératournaïa Gazeta, « Les barbouilleurs ne cherchent pas la lumière », Soljenitsyne a répondu à ces accusations en les juxtaposant pour montrer leur incohérence.

Après le démantèlement de l’URSS, il fait son retour en Russie en 1994. Ses prises de position pour « une période autoritaire de transition » lui valurent de sévères critiques de la part de dissidents comme Andreï Siniavski et Andreï Sakharov, pour lesquels la Russie ne saurait se régénérer sans démocratie.

En fait, Soljenitsyne n’était pas hostile à la démocratie en général, mais il ne croyait pas que la Russie puisse passer du jour au lendemain d’un régime totalitaire à un régime de type occidental. À la démocratie représentative à l’occidentale, qu’il perçoit comme génératrice d’une classe politique corrompue, coupée du peuple et soucieuse avant tout de ses propres intérêts, il opposait son souhait, pour la Russie, d’un pouvoir présidentiel fort, et d’une forme de démocratie locale constituée par un tissu d’associations gérant les affaires indépendamment du pouvoir qui, lui, ne devrait s’occuper que des affaires nationales.

Alexandre Soljenitstyne admirait au moins deux formes de démocratie occidentale : celle des États-Unis, qu’il qualifia de « pays le plus magnanime et le plus généreux de la Terre », et la démocratie suisse. Dans son livre Le Grain tombé entre les meules, il écrit : « Ah si l’Europe pouvait écouter son demi canton d’Appenzell. »

A Lannion, dix ans plus tard, un quarteron d’exilés volontaires remplissait sa vie d’histoires de zombies, d’équipes de tueurs, et de grandes batailles, sous l’ombre tutélaire d’un grand duc. Et, à la fin de la soirée, à défaut de littérature, on égrena des mots.

Tables 1 et 2, dite « L’archipel du goulag » : Les forçats de Warhammer 40k et en l’occurrence son petit frère Kill team se retrouvent exilés à l’abri des regards, et triment sans relâche, sollicitant à l’envi leur outil, un double-mètre. L’épisode voit d’une part la victoire de Julien de Paimpol sur Vincent S, et d’autre part celle de Baptiste aux mains pleines sur son compagnon du soir.

Table 3, dite « Le déclin du courage » : F-R, Nicolas II, Mael et Camille s’invitent, à l’invitation pressante de cette dernière, à l’univers délétère de Zombicide. Malgré leur entrain initial, leur courage vint rapidement à décliner, signant la victoire sans merci des zombies.

Table 4, dite « Le premier cercle » :  Le DUC reçoit, en grand équipage, le premier cercle de ses fidèles pour une soirée totalement ducale. Nous commençons par un Condottiere, que je m’adjuge facilement, bénéficiant il est vrai d’un tirage de cartes plus que favorable. Suit un Red 7, un jeu de cartes très malin et que Dom présente en annonçant qu’il va me plaire (et il avait raison), avant de nous rouler dessus. Et, puisque chaque jeu devait avoir son vainqueur, nous laissons Xel s’imposer à Disposition, un jeu de course et de cartes où il faut savoir prendre le bon wagon de la pioche. Le DUC, c’est comme les rochers Ferrero, l’assurance d’une soirée réussie !

Table 5, dite  « Esquisses d’exil » : Bientôt sur le départ pour une contrée lointaine, Axel se lance dans une stratégie agressive à Mythic battles. L’inexpérience de sa jeunesse en est l’excuse. La placidité de Mickaël en fut son châtiment.

Table 6, dite « Deux siècles ensemble » : Axel et Mickaël ne se quittent plus. Le premier, ayant rangé sa belliqueuse attitude au magasin des accessoires, finit sa soirée en beauté, s’imposant à Summoner wars.

Table 7, dite « Le cercle rouge » : à Codenames, les rouges (Xel, Dom, Mael, Mickaël) ont encerclé les bleus (Axel, Maïwenn, FR, VHS) dans un piège infernal que reflète le score sans appel de 3-1:

  • Rouges 1-0: les Bleus foncent sur une Baleine assassine, associée à tort au Plongeur, et ignorant le Canard prévu
  • Rouges 2-0: encore l’assassin (Mars qu’on vend dans les Boulangeries) pour les Bleus, qui coulent sur une Coque de fin de partie qui n’était pas de Noix
  • Rouges 3-0: implacables Rouges qui se baladent en Trapéziste, sans Chute mais avec Filet, pendant que les Bleus se demandent doctement si la Salade est une Plante
  • Rouges 3-1: les Rouges ont tergiversé dans cette manche superfétatoire

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Séance de VENDREDI 22/09/2017 à St-Elivet

Comme l’a chanté Brassens, « le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous ». Tournons-nous plutôt vers l’intéressant sujet qu’est la pétrochimie : si le pétrole évoque avant tout des carburants, l’infinie richesse des composés organiques qui en sont dérivés (adhésifs, médicaments, peintures, engrais, caoutchouc, plastiques, cosmétiques, fibres) est au cœur de notre vie « moderne ». Quelques échantillons :

Table 1, dite « Polyester » : Bruno, Olivier et VHN s’essaient à Grand Austria Hotel. Un jeu des mêmes auteurs que Lorenzo le Magnifique vu cet été et dont on retrouve certains mécanismes. Le système d’appauvrissement progressif d’un pool de dés partagés est bien trouvé. Quant au thème, on doit nourrir avec du café et du strudel des visiteurs à votre hôtel/salon de thé qui, une fois rassasiés, montent (seuls) dans les chambres. Et on y trouve du polyester, depuis les nappes jusqu’aux tabliers des femmes de chambre. Une partie remportée par VHN devant Bruno puis Olive, mais qui laisse une sensation d’indigestion à la Schlagsahne quand on s’aperçoit qu’on a joué sans une règle essentielle qui permet de limiter l’aléa des jets de dés.

Table 2, dite « Bitume » : les enrobés utilisés comme chaussée sont un mélange de graviers et de bitume, sous-produit du raffinage. Ce n’est pas ce qui manque dans Formule Dé, qui rassemble François-René, Vincent, Michal, Thierry et la paire de passage Hugo et Christophe. L’animateur proposa moult circuits mais c’est Monaco qui fut choisi. Le jeune Hugo, tel un Lewis Hamilton local, se révèle un pilote précocement doué. Cependant, en tête après deux tours, il voit tel une moderne Cendrillon sa monoplace menacer de se transformer en citrouille et décampe fissa avant minuit. Protestation véhémente des pilotes de l’écurie PC qui, comme la tortue de la fable, avaient économisé leur matériel et prévoyaient de fondre sur l’imprévoyante cigale (que La Fontaine et Esope me pardonnent cette image) dans le troisième et dernier tour. Nous sommes ainsi contraints de constater l’absence de classement à cette partie, dans l’attente de l’opinion du TAJP (Tribunal Arbitral du Jeu de Plateau).

Table 3, dite « Polystyrène » : autant les figurines en plastique de qualité de chez FFG seraient en polystyrène, autant nous n’avons pas la certitude que c’est aussi le cas de celles de Mechs vs. Minions. Peu importe. L’équipe constituée de Xel, Paul, Mickaël et Guillaume se lance dans la quatrième mission. Ils s’en tirent vainqueurs, mais après 1h45 d’efforts (alors que ce même scénario avait été récemment plié en 20 min.).

Table 4, dite « PVC » : toujours selon des sources non confirmées, les figurines de CMON seraient en PVC, un plastique issu à la fois de la pétrochimie (V=Vinyle) et de la chimie minérale (C=Chlorure, dérivé du sel). Et du sel, cette longue partie de Massive Darkness qui regroupait Neox, Baptiste, Christophe, Nicolas-2 et Julien-Paimpol n’en a pas manqué. Retenons qu’ils ont triomphé du mal dans le premier scénario, à peine perturbé par une mystérieuse visiteuse.

Table 5, dite « Térébenthine » : la peinture à l’huile, c’est difficile mais cela fait des œuvres qui se vendent cher (ou pas) dans Modern Art. Un classique du jeu d’enchères datant des grandes années de Reiner Knizia. Qualifié de « jeu subtil » par son promoteur (qui en général ne brille pas par son objectivité), il me faut reconnaître (en toute objectivité !) que le qualificatif n’est cette fois pas immérité. Toutes les décisions (que vendre ?, à quel prix acheter ?, comment manipuler la cote des 5 peintres de la galerie du DUC ?) s’imbriquent en effet et il faut avoir une bonne idée de qui mène pour éviter de trop l’enrichir. Il faut aussi sûrement quelques parties pour se faire une meilleure idée des valorisations et des tactiques. De nos 4 apprentis spéculateurs (Mickaël, Bruno, Olive et VHN) c’est Olive -qui avait su rester discret- qui repart avec le portefeuille le mieux garni.

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Séance de MARDI 01/08/2017 à Ti Koad

Le 1er août 1291, les représentants de trois cantons Suisses font serment de s’entraider face à leur suzerain, Rodolphe Ier de Habsbourg. De cette lutte, la légende retient le nom de Guillaume Tell, hardi adversaire du bailli Gessler, et le pacte fédéral historique est associé dans l’imaginaire helvétique au serment du Grütli. En 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale, chômé depuis 1994. Mais cette date est aussi le dernier jour de l’année où nous consommons les ressources renouvelables sur terre… Nous en reparlerons à l’instant de baptiser nos tables du soir.

A Ti Koad, l’atmosphère bourdonnait dans un saisissant contraste avec cette maussade soirée d’été. Il y avait des nouvelles têtes, car on était venu de loin: du Nord, de l’Isère et même d’Outre-mer pour rejoindre la joyeuse ambiance de Parties Civiles !

Table 1, dite « Ressources rares » : Thomas, Guillaume, Xel, François et Dom revisitent l’histoire climatique de la terre à Evolution climate sous les bons auspices de Dom. A six, la lutte pour la verdure est féroce, et je ne tarde pas à adopter un carnivore doué pour la chasse en meute, une combinaison redoutable qui me permet de faire du gras. En face, les herbivores se protègent rapidement à grands renforts de cornes, carapaces ou d’appels d’urgence et je dois déployer ma carte maîtresse pour survivre: l’intelligence (celle de la bête bien sûr, en l’occurence). Ceci d’autant plus que je dispose d’un herbivore charognard, qui se nourrit quand son voisin carnivore plante ses dents. Une belle combinaison que je menai jusqu’à son terme de cette partie (qui connut un climat heureusement tempéré) et, avec mes 53 PV, à une victoire promise. Mais c’était sans compter sur une triple combinaison tout à fait diabolique de Dom (coopération + fourrageur + intelligence), qui lui permettait de rafler quasiment toute la verdure à chaque passage, et lui octroya la victoire (59 ). Le troupeau des autres mangeurs d’herbes suivit en ordre compact: Guillaume (50 PV), Thomas (45), Xel (43) – qui développa tardivement un carnivore au succès mitigé – et Mickel (41).

Table 2, dite « Le jour du dépassement » : où Neox nous montre qu’il est entré de plain pied dans l’ère de l’anthropocène: il s’est dépassé en signant une mâle victoire à Lords of waterdeep, laissant Baptiste et trois autres comparses impuissants.

Table 3, dite « De si petits Suisses » : à cette table, petits et grands se sont bien amusés à Mysterium. La visite de Vincent, en fin de partie, n’a pas peu contribué à cette ambiance de cour de récréation, d’autant qu’il a flatté François-René pour son élégance dans son petit pull marine, et qu’il a, de surcroît, tenu à ce que cela se sût.

Table 4, dite « Votation populaire » : la table 3 (complétée par Guillaume) enchaîne à Codenames. Un jeu où l’on vote sur des mots comme comme l’on respire, et qui pourrait connaître un certain succès en Suisse (mot qui fait partie du jeu dans la version du DUC).

Table 5, dite « Croix rouge, Fond blanc » : la table 2, désormais éparpillée façon puzzle, voit Xel rejoindre Dom autour d’un Codenames Duet, petit frère coopératif en duo du précédent, et dont Dom nous a gratifié des règles officielles sur le forum (car oui, il se passe des choses sur le forum de PC). Une réussite et un échec ponctuèrent cette séance, qui fut surtout l’occasion pour Dom de montrer l’étendue de son vocabulaire en énonçant le mot grabat (un mauvais lit), qui, en outre, lui permit de gagner un pari.
J’ai dormi sur mon grabat solitaire comme un religieux de l’ordre de Saint-Benoît (Balzac)

Table 6, dite « Accents aigus » : les rescapés de la table 2 accueillirent pour finir deux charmantes voisines pour un Linq digestif, en mode récréatif là encore, et sans décompte de points. François-René s’était aussi invité à cette joute oratoire dont le brouhaha ambiant brouillait l’écoute.

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Séance de VENDREDI 21/07/2017 à Ti Koad

Pas de vacances pour les joueurs : du monde, de la variété et de l’enthousiasme ce soir !

Table 1, dite « Ivoire & bambou » : Thierry, Xel, François et Joan s’installent pour une longue soirée de Mah-Jong. Joan se révèle comme une joueuse redoutable, seul l’expérimenté Thierry parvenant à rester au contact au score.

Table 2, dite « Pierre & bois » : Neox fait découvrir à Mickaël, Julien-Lannion et VHN le récent Lorenzo le Magnifique, jeu combinant placement d’ouvrier, moteur à combos de cartes et incertitude de tour en tour (la force des actions que l’on peut faire est déterminée par un lancer de dés dont les valeurs s’imposent à tous les joueurs). On y sent la patte des auteurs des Voyages de Marco Polo (le jeu permet aussi de donner des pouvoirs asymétriques mais nous n’avons pas utilisé la variante dans cette partie de découverte). Peu d’originalité et pas de thème mais la frustration est là et les différentes voies de développement ont l’air équilibrées. C’est Mickaël qui est le plus efficace ce soir, il finit avec une douzaine de points d’avance devant le peloton des trois autres.

Table 3, dite « Glace & acide » : Jérôme, Armand, Michal, Camille, Axel, Nourdine se lancent dans un Room 25. Eh oui Camille, c’est un jeu avec des traîtres et en plus elle se retrouve Gardien ; sous le coup de l’émotion, elle tente d’occire son acolyte Nourdine. Mais à la fin les gentils prisonniers parviennent à échapper aux méchants Gardiens. Les mêmes poursuivent par plusieurs rounds de CS-Files, complétés par un Vincent apparu en cours de soirée et trop heureux de jouer au docteur au médecin-légiste. Enfin, les restants se partagent entre des sérieux avec Dominion et des facétieux avec Panic Island et Profiler.

Table 4, dite « Acier & boue » : Thomas, Christophe, Tristan et Julien-Paimpol s’attablent autour de Mythotopia. Tristan l’emporte d’un point puis le thème Wallace-belliqueux est poursuivi par une partie de In Flanders Fields (Christophe aurait-il lavé l’affront ?)

Table 5, dite « Terre & eau » : on se lève tous pour le DUC ! En sa noble présence, quatre « volontaires » (Christophe, Thomas, Julien-Paimpol et Dom) découvrent Arboretum, un jeu de cartes dont la version originale est particulièrement agréable visuellement.

Il faut bien prêter attention à ce que font les autres et où sont les cartes 1 et 8, vu le scoring un peu alambiqué. Pour chaque couleur où on veut se positionner, il y des choix déchirants à faire entre jouer les cartes (pour marquer des points) et les conserver en main (pour avoir le droit de marquer des points). Julien l’emporte avec une belle combinaison brune, les scores s’étirant de 17 à 0.

Table 6, dite « Roses & sang » : les joueurs auront varié (VHN, Thomas, Christophe, Axel) et les versions aussi (StarWars-Internet, Daria-Dom et Medfan-Axel. Pas une officielle !) mais tout le monde a passé un excellent moment à jouer à Love Letter.

Table 7, dite « Silex & peaux de bêtes » : c’est l’été, pourquoi aller se coucher alors qu’il n’est qu’une heure ? ainsi Neox, Camille, Nourdine et Jérôme, coachés par les 2JR (Julien, Joan et Robin) finissent par un Age de Pierre, remporté dans cet ordre par Neox.

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Séance de MARDI 28/02/2017 à St-Elivet

Le 28 février 1946 paraissait le premier numéro de L’Equipe, journal sportif créé par Jacques Goddet et qui a été à l’origine de la création notamment de la Coupe d’Europe des clubs champions, dans la lignée de son ancêtre L’Auto, qui avait auparavant créé le Tour de France en 1903.

Le chroniqueur se mettra pour un soir dans l’ombre des plumes mythiques de l’Equipe, de Pierre Chany à Antoine Blondin, d’Alain Lutzenficher à Robert Parienté, de Dider Braun à Jean-Philippe Réthacker, pour faire revivre cette séance de la plus belle équipe de jeu de Lannion !

Table 1, dite « Perchée » :

En 1703, le tsar Pierre le Grand fondait Saint-Petersbourg, ville qui fut rapidement surnommée le « Paris de l’Est ».

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Encore aujourd’hui le palais d’Hiver, l’Ermitage, et plusieurs autres monuments impressionnent par leur architecture.

Une aventure que l’on revit à Saint-Petersbourg, le jeu, pour ériger des bâtiments, construire un palais et faire grandir la ville.

C’est perchée sur les coupoles de la cathédrale sur-le-Sang-Versé que Xel fit rendre gorge à Dom, Neox et Doc Nicolas, deux Nicolas pas tsars en leur palais sur le coup !

Table 2, dite « Ils ont tout tenté ! » : Un groupe composé de Jacques Ferran, François-René, Franck, Nicolas II, Nourdine, Jean-Yves et New Jackchap1970-une-1976-saintetienne s’engouffre dans l’univers carcéral de Room 25.

Les deux gardiens (Nicolas II et Vincent Duluc) ont tranquillement baladé les prisonniers, les laissant longtemps dans le doute (Nourdine faisant office de leurre par des manoeuvres douteuses), pour finir par se dévoiler par quelques poussettes non sollicitées…

Les captifs ont tout tenté, mais la découverte tardive de la tuile Room 25 ne leur laissait aucune chance.

Table 3, dite « Gouel ar Gelted» : point n’est besoin d’être linguiste pour réussir à Codenames mais il vaut mieux avoir un peu de vocabulaire quand même.

Pour les Rouges, Johnny Rives, Dom, Nicolas II, Jean-Yves et New Jack défient les Bleus, François-René (objet d’une interview parue le matin même non pas dans l’Equipe mais sur un sujet sportif !), Xel, Vincent et Nourdine. Un match en trois Résultat de recherche d'images pour "une l'equipe une 9 mai 2009"sets fut décidé pour respecter le sommeil des quinquagénaires.

  • 1-0 pour les Rouges sur un Huile assassin, glissé par erreur dans un Lumineuse 3 (Or, Ampoule, Paris), pendant que les Bleus restaient bloqués par une queue blanche qui parasitait les combinaisons.
  • 1-1 après une manche commencée avec une ambition démesurée par les Bleus (Sadomasochisme 8 !!), alors que les Rouges coinçaient sur le mot Bleu, qu’ils associaient, à tort, au masochisme, et qu’ils ne purent décoder le subtil Germination 3 (Mars, Pépin, Docteur)
  • 1-2 pour les Bleus, les Rouges trébuchant sur un Coeur assassin qu’ils associèrent à Nucléaire (c’était beaucoup plus technique: Charme et Noyau !), et ce malgré un remarqué Mer 3 (Puce, Voile, Mousse).

Table 4, dite « Regrets éternels » : Finir par un Citadelles n’était pas très raisonnable, d’autant que parmi cette table de rescapés ont comptait des quinquagénaires et des quadras bientôt mûrs…

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Alors que Gabriel Hanot mit fin à la partie sur son huitième bâtiment, il pourra ruminer des regrets éternels d’avoir laissé la partie à New Jack, qui le devança 28 à 25, ses constructions étant plus richement dotées ! Suivirent Nicolas II, 23, François-René, 22, Nourdine, 17, Doc Nicolas, 13, et Xel, 10.

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Séance de VENDREDI 24/02/2017 à St-Elivet

Ce 24 février était le 61ème anniversaire du rapport Khrouchtchev de 1956 sur les crimes de Joseph Staline au vingtième congrès du Parti communiste de l’Union soviétique, et le 69ème du Coup de Prague de février 1948, qui écarta les forces démocratiques du pouvoir. Deux faits d’armes, en des sens opposés, de la parenthèse communiste en Europe de l’Est au XXème siècle, et qu’unit aussi leur relation à Staline. En effet, Klement Gottwald, président du Parti communiste, vice-Premier ministre puis Premier ministre de la « Troisième République tchécoslovaque » et principal organisateur du Coup, décèdera quelques jours après Staline. Le 11 mars 1953, alors qu’il revient par avion de son enterrement, il se plaint de douleurs au Premier ministre Antonín Zápotocký. Il pense à une grippe, mais est atteint depuis longtemps de syphilis et souffre d’alcoolisme, faits longtemps tenus cachés, et succombe d’un anévrisme de l’aorte le 14 mars. A l’instar de Stalingrad en URSS, la ville de Zlín, dénommée Gottwaldov en son honneur en 1948, sera débaptisée en 1990.

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Si, en prononçant son discours, Khrouchtchev avait précisé « aucune nouvelle à ce sujet ne devra filtrer à l’extérieur », à Parties Civiles, on fait le contraire. Preuve en est dans le rapport qui suit, que nous mettons à la disposition des joueurs de tous les pays.

Table 1, dite « Coup de force » :  Julien, venu de Paimpol avec sa panoplie de magicien, initie Neox, Xel et VHS à l’univers de Trickerion: Legends of illusion. Un jeu qui nous transporte avec un grand réalisme dans l’univers de la magie: on y prépare des tours (plus ou moins réalisables en fonction de la réputation dont on jouit) dont on aura récolté les ingrédients, on engage des assistants, et une fois le tour préparé, on le présente au spectacle, qui est un enchaînement de tours de différents prestidigitateurs. Des mécanismes qui semblent complexes au premier abord, mais qui, une fois lancés, prennent tout leur sens. La partie dure 7 tours de jeu, mais ce que nous n’avions pas prévu, c’est que Julien était soumis à une double astreinte, professionnelle et familale ! C’est cette dernière qui l’alerta, mettant ainsi un terme abrupt à la partie, qui ne dura que 5 tours, et à l’issue duquel les positions étaient: Julien 38, Neox 33, VHS 30, Xel 24. Impossible d’extrapoler le vainqueur final sur cette base, puisque certains avaient préparé des tours qu’ils n’ont pu présenter.

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Table 2, dite « Front oriental » : Un aéropage entièrement masculin (Nicolas III, Guillaume, Nico-Mickey, de passage, et Olive) se mesure à Nefertiti. Le plus gradé des Nicolas s’adjuge cette partie.

Table 3, dite « Culte de la personnalité » : Jean-Louis a l’audace de défier Michal à Eath Reborn. Une partie qui s’est prolongée au-delà du raisonnable pour un résultat pourtant prévisible à ce jeu, eu égard au prestige de son déteneur.

Table 4, dite « Yalta dans la cuisine» : Dans le vaste espace de la cuisine, c’est un Yalta qui se joue à Twilight Struggle. Jack et Christophe en sont les protagonistes, tandis que Jeff en est le spectateur. Le partage du monde qui en résulta n’est pas connu à l’heure du bouclage.

Table 5, dite « Collectiviste » :  Non loin de là, c’est dans l’univers de T.I.M.E Stories que Dom, Doc Nicolas, Sophie, et François-René se mesurent à la prophétie du dragon. La victoire leur sourit à l’issue d’une longue joute.

Table 6, dite « Les deux tsars » : La table 3 se reconfigure pour un Armadora. Associés, les deux Nicolas triomphent sur les scores respectables de 37 à 3 et 24 à 16.

Table 7, dite « Le complot des cases blanches» : c’est l’heure de Codenames. Les Bleus, VHS, Olivier et Nicolas III, affrontent les Rouges, Nico Mickey, Xel et Guillaume.

  • 1-0 pour les Rouges après une manche truffée d’erreurs avec un record de cases blanches, et conclue sur un Jurassique 1 peu glorieux, alors que les Bleus avaient tenté un subtil Perpétuité 2 (Chaîne, Canne) resté incompris, manche également marquée par une curiosité: l’emploi du même mot par les deux maîtres-espions (Pièce qui visait d’un côté Bouchée et Pion, et de l’autre Coffre et Montant)
  • Egalisation des Bleus après un départ express où Rome (Colisée, Ruine) répond à Jivago (Docteur Film), puis une série de petits pas terminée sur un Casse-Noisettes
  • Les Bleus concluent malgré leur perplexité sur un Quimper 2 qui visait File et Bleu (à lire phonétiquement, et d’autant plus énigmatique que le https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/5/5f/Logo_Festival_des_Filets_bleus.jpg ne se tient pas à Quimper mais à Concarneau !), tandis que les Rouges se prennent les pieds dans les pavés à Versailles.

Table 8, dite « Petits porcs des peuples » : l’heure avance à grandes enjambées, mais c’est toujours l’heure de Codenames, d’autant plus que Dom a fini son voyage dans le temps, et François-René itou. Les Bleus, VHS, Dom et Nicolas III, affrontent les Rouges, FR, Xel et Nico Mickey. Curieusement, cette partie aura le même déroulement.

  • 1-0 pour les Rouges après une manche plutôt cochonne, conclue sur un Explosion 2 (Piston, Choc), et émaillée de répliques intriguantes hors contexte, telles que: Et si on traitait d’abord notre fellation ? ou encore: Je te laisse mettre le doigt sur le proctologue ?
  • Egalisation des Bleus après un sans faute marqué notamment par un Couvre-Chef 3 (Tête, Astérix, AilesRésultat de recherche d'images pour "casque asterix"), même si le troisième mot visé était en fait Fou !
  • Les Bleus concluent sur un joli Week-end 2 (Jour, Double), tandis que les Rouges patinent sur un Géométrie 3 (Règle, Carreau, Gorge) trop complexe et donc fatal.

Table 9, dite « Stakhanoviste » : Un contrôle anti-dopage est demandé d’urgence pour Olivier, Doc Nicolas et Guillaume qui enchaînent à une heure peu chrétienne deux parties de Flamme rouge. Les deux premiers cités se les adjugent.

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Séance de VENDREDI 17/02/2017 à St-Elivet

Le 17 février 1933 était publié le premier numéro de Newsweek qui pendant près de 80 ans allait être l’un des principaux magazines d’actualité de la superpuissance américaine. Il cessa de paraitre en édition papier à la fin de 2012 – est-ce là un présage du déclin de la superpuissance ? 84 années plus tard, la séance de PC était un bel exemple de melting pot, mêlant les âges, les sexes, les nouveaux et les anciens dans des activités ludiques variées jusqu’à l’heure où le soleil se couche sur Washington, DC.

En plus des tables de jeu, il y eut une table de peinture de figurines avec Baptiste et Julien (de Paimpol, l’homonyme lannionnais étant retenu à la maternité) embellissant Zombicide tandis que Mickaël et son fils poursuivaient leur œuvre sur Conan.

Table 1, dite « China’s century » : Bruno, Camille, DocNicolas et Vincent entament une partie de ZhanGuo. Il s’agit, quelque part vers -225, d’unifier l’empire chinois pour le jeune et ambitieux roi Ying Zheng, sans que l’exercice du pouvoir ne provoque de troubles dans les provinces. De l’avis général, un très bon jeu qui prend bien la tête (dans un sens positif). Au terme de plusieurs heures, Bruno et Nicolas finissent à égalité à 204 points mais selon Nicolas la règle de départage est en sa faveur. Les deux méritent nos félicitations.

Table 2, dite « The energy crisis » : Une table de Gueules Noires regroupe Olive, Sophie, Marine et Florian. Ce jeu traitant de l’exploitation de mines de charbon semble avoir été  déterminé ce soir par la façon de transporter ledit charbon. Il n’y a pas à dire, le train est quand même le plus efficace. Contrairement à ce que l’on croit souvent, le charbon n’est pas une énergie du passé : il représente presque 30% de l’approvisionnement énergétique mondial, juste derrière le pétrole. Et c’est avec 39% la première source de production d’électricité mondiale, loin devant le gaz et l’hydroélectricité (dont la Suisse est un leader mais c’est une autre histoire). Et c’est un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre au point que si on veut ralentir le changement climatique, il faudra laisser sous terre une bonne partie des réserves de charbon. Hé, ho, rédacteur, tu vas arrêter ton prêchi-prêcha ? OK OK, c’est Olivier qui a gagné la partie.

Table 3, dite « Mission to Mars » : Michal, Armand, Nicolas-2 et VHN embarquent pour une Mission Planète Rouge. Michal donne une leçon d’expansionnisme à tout le monde (« c’est chez moi » indique-t-il pour quasiment chaque région de Mars) et finit avec 68 points bien devant N2, Armand et VHN.

 

 

Table 4, dite « Bleeding Ireland » : avec Inis, quatre chefs de clans (Neox, Nourdine, Guillaume et Anthony) abordent la verte Erin, animés d’intentions pas toutes pacifiques (« belliqueuses » selon le mot même d’un des protagonistes). Neox et Guillaume remplissent les conditions de victoire dans le même tour et se retrouvent donc à partager la plus haute marche du podium. Que résonne Amhrán na bhFiann !

 

Table 5, dite « Mysteries of evolution » : La table 4 inchangée poursuit par une partie d’Evolution. Le succès (mérité) du jeu à PC ne se dément pas, que ce soit dans la VF du jeu de base ou dans la VO de sa version Climate. Cette fois c’est Guillaume qui réussit le mieux à faire muter et prospérer ses animaux. Il finit avec 3 espèces dont un carnivore sur le tard et remporte la partie.

 

Table 6, dite « Into space » : le DUC ressort Gravwell: Escape from the 9th Dimension pour les anciens de la table 3. Les déplacements seront moins aléatoires que le mardi précédent et dès la fin de la 3e manche (sur un maximum de 6), N2 et Dom se retrouvent échappés proches de l’arrivée. La phase de draft est bienveillante et ce dernier se propulse immédiatement vers la victoire.

 

Table 7, dite « Life under water » : en attendant le bouquet final, Dom et N2 font une partie rapide de Cap’taine Carcasse. Nicolas l’emporte 34 à 23, un score inespéré pour Dom qui un tour avant la fin avait exactement 0 cartes devant lui.

 

 

Table 8, dite « The conquest of ignorance » : une joyeuse partie de Codenames met aux prises des Bleus (Guillaume, Nourdine, VHN puis DocNicolas) et des Rouges (Florian, Marine qui découvre, Olive, Nicolas-2 rejoints par Vincent). L’érudition l’a largement emporté sur l’ignorance comme l’a résumé un maître-espion (violant par là-même ses vœux d’impassibilité et de silence) : « cet indice s’adresse à des gens intelligents » !

La première manche est très serrée mais les Bleus (laissés perplexes par un Equarissage-2 initial pour Cheval et Colle) parviennent de justesse à remonter au score après la bourde de leur maître-espion (Menuisier-3 pour Volet, Colle et Cale, mais sans avoir vu la Planche). Parmi les discussions bizarres : « est-ce qu’on utilise une pelle ou une fourche pour ramasser les animaux morts ? ». La seconde manche prend fin dès le second indice Rouge, Instrument-4. Ils auraient pu toucher Marteau ou Fraise mais Florian choisit Queue (??? il existe bien de petite limes rondes appelées « queue de rat » mais je ne crois pas que c’est à ça qu’il pensait). Assassinés d’un coup de queue, donc. Gros problème de communication chez les Rouge encore en fin de troisième manche : Papier-2 les mène bien à Feuille mais aussi à l’assassin Crêpe. La dernière manche verra enfin une victoire Rouge après un affrontement serré entre les maîtres-espions Vincent et DocNicolas. Retenons du premier l’excellent Gueule-3 (Bouche, Casse et Ferme) tandis que la défaite se jouera sur le Martial-2 du second : les Bleus s’accordent rapidement sur Prise, privilégiant le sens « art martial » sur l’acception militaire du mot. Ils se divisent ensuite : « c’est Chute » dit Guillaume en pensant au judo, « c’est Soleil » affirme Dom à cause du soleil levant et de leur origine japonaise, « c’est Culture » corrige Nourdine car plus qu’un sport c’est un way of life. Ils choisirent Chute (Blanc) et c’était Culture… Favorisés par la présence d’un véto, il y eut aussi d’intéressants débats sur le thème « une puce et un cafard sont-ils des insectes ? » (oui pour les deux, respectivement des siphonaptères et des blattoptères). 3-1 pour les Bleus au score final et tout le monde partit se coucher fatigué mais ravi.

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Séance de MARDI 14/02/2017 à St-Elivet

Ce soir c’était les vacances. Certains étaient malades et d’autres sont venus voir et repartis sans jouer (Frank, Sophie et DocNicolas restés aussi tard que les joueurs). C’était aussi la Saint-Valentin et il y avait une fille à chaque table. Et en souvenir de Saint Valentin qui introduisit la musique dans la liturgie de l’Eglise, des chansons viennent agrémenter ce compte-rendu.

Table 1, dite « Fly me to the moon / Let me play among the stars (Frank Sinatra) » : Xel, Jeff, Florian et Yvan se font un 1969. Après plein de lancers de dés, Jeff en sort vainqueur.

Table 2, dite « Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague (Jacques Brel) » : VHN, Mickaël et Olive découvrent Les Pillards de la Mer du Nord sous la conduite de Neox et sous le regard de Sophie. Un jeu de placement d’ouvrier au mécanisme malin (on pose 1 ouvrier et on fait l’action du lieu, puis on prend ailleurs 1 ouvrier et on fait l’action du lieu). Neox met en place une solide combo dès le début de la partie (avec le fameux Fourrageur qui augmente les quantités de provisions obtenues). Olive expérimente avec le Valhalla mais ne parvient pas à atteindre le bout de la piste des héros morts au combat. Tout décompte fait, les néophytes ne peuvent lutter contre l’expérience du jeu de Neox (et son talent !) et il l’emporte devant VHN, Mickaël et Olive.

Table 3, dite « Animal, on est mal / On a le dos couvert d’écailles (Gérard Manset) » : Camille réussit à convaincre Guillaume, Nourdine et François de jouer à Evolution. Le dernier nommé, à qui le jeu réussit décidément, fait des ravages, combote astucieusement et finit loin devant Camille, Nourdine et Guillaume dans cet ordre.

Table 4, dite « Attirés par l´odeur du sang / Il en vint des mille et des cents (Serge Reggiani) » : Nicolas-2 et Axelle s’affrontent à La Bataille des 5 Armées sans que le bruit et la fureur de ladite bataille ne parviennent jusqu’à l’étage de St-Elivet.

Table 5, dite « J’habite une maison hantée / De la cave jusqu’au grenier (Charles Aznavour) » : les anciens de la table 3 se lancent dans un Mysterium. Le fantôme Guillaume parvient à mener sa petite équipe au succès.

Table 6, dite « I think my spaceship knows which way to go (David Bowie) » : en fin de soirée, VHN entraine Guillaume, Mickaël et Olive dans la découverte de Gravwell: Escape from the 9th Dimension dans une version DUC, le tout sous le regard de N2. Il s’agit pour chaque astronaute d’échapper à une anomalie gravitaire en faisant progresser son vaisseau spatial par un choix judicieux de carte. Ce jeu de parcours réussit à être à la fois calculatoire et chaotique ; on peut y reculer tout autant qu’avancer et il vaut mieux ne pas trop prendre d’avance sur ses collègues. Situation qu’Olivier expérimentera à ses dépens, rattrapé par un Dom opportuniste qui l’utilise pour se propulser vers la victoire.

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