Séance de VENDREDI à St Elivet 22/05

Grosse séance ce vendredi, peut-être même une affluence record, avec une estimation de 25 participants (60 selon les syndicats, 4 selon la police). Et plein de joueurs récemment arrivés, ce qui est une très bonne chose !

On décompte donc au moins 6 tables en première partie de soirée, mais nul doute que les joueurs se sont mélangés après la fin des premières parties…

Table présidentielle
…où Jibee, Jeff, Sly « le Vieux », François et Thomas se sont affrontés autour de la dernière acquisition de l’association, Lewis & Clark.
Le commentaire de François

Jibee, chevauchant sa pirogue puis monté sur ses grands chevaux, franchit allègrement rivière puis montagne.
Mais il y eut un autre vainqueur: le chronomètre. Car chacun sait qu’un Lewis & Clark à 5 avec deux débutants défavorablement connu des horlogers, cela peut durer. Cela dura en effet, mais pas tant qu’on aurait cru. Thomas avait imprudemment asséné en début de partie: « ça devrait se terminer vers 23h15 ». Or quelle heure était-il à l’issue de cette partie ❓ L’heure à laquelle on n’est pas couché, répond Laurent Ruquier.

Table trésoriale
… où Baptiste a affronté d’autres joueurs (Jérôme, je crois, peut-être F-R…?) à Lords of Waterdeep

Table des petits joueurs
… où Marvin (aka « l’auteur de ces lignes ») a fait deux petits jeux en compagnie d’Alwen et Audrey. Une partie de Splendor pour commencer (découverte sympathique) et une de Minivilles ensuite.
Je quittai le centre après cette seconde partie, mais je suis sûr que la soirée a battu son plein jusqu’à l’heure autorisée.

Table épidémique
… où des joueurs ont combattu la maladie à Pandémie. Je crois qu’il y avait Mikaël, mais il était sûrement accompagné d’autres joueurs ! Julien, peut-être… et Dominique ? Ma mémoire n’est plus ce qu’elle était !

Table de la bibliothèque sans livres
… où Mks, Xel, Laurent et F-R (à moins qu’il n’ait été présent à la table de LoW ;)) se sont rabattus sur Fief, faute de joueurs pour un BSG (un comble, vu l’affluence !)

Table cuisine et dépendances
… où Julien (de Paimpol), David (de Scorfel), Joan et au moins une autre personne (je vous ai parlé de ma mémoire défaillante ?) ont joué à un jeu qui avait l’air bien. Quand je suis parti, il était question de sagesse. Et comme chacun sait, sagesse est source de foi.
Update : David nous libre les secret des nuits Arabiques…

Dom, Joan , Axel et VHS se sont attablé en cuisine pour une partie de Arabian Nights, proposée par Julien. Sur le plateau, donc, Sinbad, Ali baba, Shérazade et deux autres personnages non moins illustres partaient de Bagdad pour acquérir renommée et richesses.

Le parcours de Julien m’échappe. Il se fait discret et lorsqu’il semble développer enfin son endurance et sa bravoure, il est trop tard pour rivaliser avec d’autres.
Dom se porte rapidement en Europe, se marie, est enterré avec son épouse, échappe à un détrousseur de cadavres, devient sans le sou et infirme. Comme si cela ne suffisait pas, il se perd ensuite complètement, puis sombre dans la démence et erre longtemps autour de Kiev, et recouvre ses esprits seulement pour cumuler encore bien d’autres turpitudes et blessures.
Johanne s’illustre par la valse de ses décisions et par la qualité de ses jets de dés. De quête en quête, elle passe son temps à traverser le monde connu, pestant contre la lenteur de ses déplacements.
Cendrillon, machiavélique lorsqu’il s’agit de se préoccuper de ce dément de Dom, finit lui-même captif et fou au fin fond de l’Afrique.
VHS enfin se trouve deux fois embarqué contre sa volonté pour finir en Asie. Là, il se marie, devient vizir, fait un enfant. Il découvre un encensoir magique qui lui permet de rencontrer souvent des Efrits. La chance lui sourit et il parvient jusqu’au domaine de ces génies où il apprend beaucoup en usant tour à tour de déférence et de ruse. Finalement, il retourne à Bagdad, son objectif remplit.

Le jeu est agréable, bien que long et facilement décousu à plus de quatre joueurs. Il lui manque un petit quelque chose qui fournirait des directions au joueur afin qu’il puisse choisir plus facilement ses actions durant les rencontres pour avancer volontairement sur le tableau de la Destinée ou de l’Histoire.
Enfin, le jeu devient sans doute plus intéressant si les joueurs l’abordent comme des rôlistes, donnant corps à leur succession d’aventures, et si les narrateurs successifs endossent un moment l’habit de MJ afin de broder et d’adapter les situations de rencontres aux conditions exactes des joueurs (évitant ainsi par exemple de se débattre avec des eaux profondes et un ondin au milieu du désert).

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Séance de MARDI 19/05 à St Elivet

Séance racontée par Julien :

Hier soir, pas moins de 12 personnes pour 3 tables.

Table 1

Où Xel, Thomas, JiBee, Hélène et une cinquième personne dont j’a oublié le nom, jouèrent à « Lewis et Clark« 

Table 2

Où Baptiste, Hélène, F-R et Jeff jouèrent à « Kingsburg« 

Table 3

Où Franck, Jérôme et VHS jouèrent à « Tales of the Arabian Night« , un jeu d’aventure narratif dans l’univers des 1001 nuits. Le jeu est très plaisant, si on se laisse porter par l’histoire, le hasard des rencontres faisant qu’on n’est jamais sûr de son destin. Après tout, les contes des 1001 nuits sont faits de rebondissements, de revers de fortune et de découvertes inopinées de trésors légendaires non ? Résumé de la partie d’hier soir :

« Aladin (Franck), parti de Bagdad sans un sou à la recherche de sa promise, princesse d’un pays lointain, parcouru l’Asie à sa recherche, fût envoûté par une ensorceleuse, fût mis en prison, dépouillé mais finit par retrouver sa chère et tendre, l’épousat et du même coup devint Vizir. Il rentra alors à Bagdad, fort de sa destinée hors du commun et avec un paquet d’histoires à raconter.
Sinbad (VHS), parti à la recherche de son cousin, subit également quelques revers de fortune, passant également quelques temps en prison. Cela lui inculqua cependant un peu de sagesse et il finit par retrouver son cousin, à la grande joie de sa mère. Il rencontra également un Efrit qui l’envoya en pèlerinage à la Mecque, pèlerinage qu’il n’eut pas le temps de terminer.
Enfin, Zumurrud (Jérôme), partie chercher on ne sait quoi dans les îles de la Méditerranée, fut attaquée par un oiseau géant qui la laissa invalide, ternissant ainsi sa beauté légendaire (oui, Zumurrud est une femme !). Elle parvient ensuite jusqu’à Alexandrie et aux portes du Sahara où elle fut ensorcelée par un mage vengeur. Prise en folie, elle erra dans le désert pendant longtemps, jusqu’à finir dans les geôles d’une prison saoudienne.

Tout ne finit pas toujours bien au pays des 1001 nuits. »

A noter qu’en fin de soirée, les tables se regroupèrent pour quelques (au moins 2) parties de « Poilus« , où, comme dans tout bon jeu coopératif, nous sommes tous morts lamentablement au champ d’honneur.

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