Séance de MARDI 23/10/2018 à Servel

Pierre Larousse aurait eu 201 ans ce mardi. Brillant élève déjà désireux de devenir encyclopédiste, comme Diderot, il obtient à 16 ans une bourse de l’université pour compléter sa formation à Versailles. Il devient, à 20 ans à peine, instituteur à l’école primaire supérieure de Toucy, son village de Bourgogne. Pendant trois ans, il cherche à renouveler la pédagogie en faisant appel à la curiosité des enfants avant de rejoindre Paris en 1840.

Pendant huit années, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire national des arts et métiers, au Muséum national d’histoire naturelle et au Collège de France et fréquente de grandes bibliothèques. Il étudie le latin, le grec, la linguistique, le sanskrit, le chinois, les littératures française et étrangère, l’histoire, la philosophie, la mécanique et l’astronomie. Il constitue des milliers de fiches sur tous les sujets, dans la frénésie d’une formidable boulimie intellectuelle, ce qui lui vaut d’être surnommé le « bibliothécaire » par ses compagnons.

Alors qu’il songe se consacrer au commerce des vins de Bourgogne en s’associant avec sa sœur et son beau-frère, il acquiert une propriété à Toucy où son désir secret de Bourguignon attaché à la terre est de cultiver la vigne. La Lexicologie des écoles primaires publiée à compte d’auteur, paraît en 1849. Une nouvelle édition de cet ouvrage est publiée en 1852 sous le titre Grammaire élémentaire lexicologique. C’est la première pierre d’un édifice monumental en gestation.

En 1851, il rencontre un homme de sa région natale, qui apporte les fonds nécessaires pour que les deux hommes puissent s’associer et fonder une maison d’édition, la librairie Larousse. En 1856, est publié le Nouveau Dictionnaire de la langue française, l’ancêtre du Petit Larousse. Il est condamné par l’Église et mis à l’Index des Livres Interdits par le Saint-Office de l’Inquisition romaine. Son œuvre majeure est le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Il mit onze ans (jusqu’à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 700 pages.

Résultat de recherche d'images pour "pierre larousse cartoon"A Parties Civiles, l’affluence des derniers temps rend le récit de ces soirées comparable à l’étude d’un petit dictionnaire, qui, ce soir, avait pas moins de 8 entrées. Elle entraîne d’ailleurs des phénomènes de dopage des rédacteurs: l’on vit à cette occasion des pochettes de gloutonneries glucosées pulluler sur les tables.

Table 1, dite « BBB- » : Neox a apporté Crisis, un jeu déjà connu de certains, et notamment de Baptiste, qui en a fait une partie en duo avec son possesseur, mais avec des règles permissives que la morale réprouve. Rappelons qu’à ce jeu, il s’agit de sauver un pays « Aria » en grandes difficultés financières, Il y a donc un objectif collectif en plus: sauver le pays avant de se sauver soi-même. En l’occurence, nous n’avons pas été loin de la banqueroute, finissant à un niveau de confiance de -20, autrement dit catégorie junk bond largement enfoncée (catégorie < BBB- selon S&P). Il y eut pourtant un vainqueur, et c’est Neox qui prospéra le mieux (104). A la faveur de brillantes combinaisons, de cartes Avantage lucratives, et d’un monopole sur le fer, je caressai l’espoir de la détrôner avant qu’un dernier tour meurtirer m’en ôte toute illusion. Avec 89, je devance cependant Baptiste, 84. Olivier L. et Xel ont sombré dans les profondeurs, avec 58 et 50 respectivement, victimes de tirages de cartes impossibles à faire fructifier.

Crisis, c’est la crise sur nos tables de jeu !

Table 2, dite « CC » : à Clans of Caledonia, Doc Nico, Olive et Benjamin ont Compté leurs Coups. On ne sait pas qui a donné le dernier.

Table 3, dite « DAX » : ici, Scharzer Freitag se présente avec un tenant: Vincent-Artemus, jusqu’alors invaincu à ce jeu, et un challenger: Tristan, dans un rôle à conre-emploi. Alexis-le-barbu et Vincent-du-93 ont été les témoins de ce duel homérique, où l’alors invaincu a finalement été vaincu à ce jeu boursier allemand, au cours bien plus irrégulier que le DAX, son indice de référence.

Table 4, dite « KC » : à Azul, Guillaume se prend une tôle avec -11 au dernier tour, mais, cassé, gagne quand même. Kree’Nox a perdu mais bien aimé, et Nicolas II avait l’air content quand même.

Table 5, dite « KO » : à Via Nebula– Nicolas II retrouve le feu sacré et met KO ses adversaires. Guillaume s’est cette fois incliné, Kree’Nox a perdu mais bien aimé aussi.

Table 6, dite « W.H.I.T.E.C.H.A.P.E.L » : à Lettres de Whitechapel, Vincent-canal historique a emmené sur ses traces des enquêteurs au long cours: Marie-Anne, François-René, et Maïwen, pour une partie qui s’est prolongée après la permission de minuit. Le forum en dévoilera peut-être l’issue…

Table 7, dite «U0VDUkVUUw» : à Secrets Vincent-du-93, Nicolas II, Tristan et Alexis-le-barbu ont enchaîné les parties. Le résultat est codé en base4 dans un coffre-fort gardé nuit et jour. Quand ils furent repus, ils sont passés à Munchkin. Tristan avait alors lâché l’affaire.

Table 8, dite « 20Q » : à Warhammer Underworld Night vault, Olivier L et Neox ont guerroyé. On me souffle dans l’oreillette que ce jeu est la suite de Warhammer Underworld Shadespire – qui est déjà sorti quelques fois durant les soirées. Neox prend sa plume et raconte: « A la tête d’une armée de Nighthaunt (de sinistres spectres incorporels qui méprisent les vivants), j’ai vaincu Olivier et son armée Stormcast Eternals (de puissants guerriers immortels qui manient le pouvoir sacré de la tempête) 9 à 7. »

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Séance de VENDREDI 15/09/2017 à Ti Koad

Pour cette dernière réunion à Ti-Koad, comment ne pas se souvenir des Bugatti, Ettore bien sûr, né le 15 septembre 1881 mais aussi son frère Rembrandt, sculpteur d’une ménagerie d’animaux sauvage ? Ingénieur de génie et personnalité hors du commun (l’une de ses formules était « rien n’est trop beau, rien n’est trop cher »), dirigeant paternaliste et tyrannique (il était surnommé « le Patron »), Ettore développe avec son fils Jean la société d’automobiles qui porte leur nom. Parmi ses modèles légendaires, véritables bijoux mécaniques, le Type 35 et le Type 57 « Atlantic ».

Après le désastreux échec de La Royale, voiture de tous les excès dont il ne se vend que 3 exemplaires, l’entreprise échappe à la faillite en en réutilisant le moteur 8 cylindres dans un modèle d’autorail rapide. Pourtant, elle ne se remettra pas de la guerre 39-45 et de la mort accidentelle de Jean qui, alors qu’il fait un essai à 200 km/h sur une route fermée, fait un écart pour éviter un cycliste.

136 ans après cette naissance, ce fut aussi une séance où l’on vit trois nouveaux arrivants se présenter, lesquels imprimèrent leur marque à leur table de jeu comme on le verra ci-dessous.

Table 1, dite « Autorail rapide » : Baptiste, Neox, Mickaël et Stefan-le-nouveau jouent à Russian Railroads. Le dernier nommé n’hésite pas à rouler sur les autres avec ses lourdes locomotives et s’impose au score.

Table 2, dite « La Royale » : dans le Londres de la reine Victoria, Thierry endosse le rôle de Jack dans Lettres de Whitechapel, avec à sa poursuite une escouade de policiers d’élite composée de Thomas et Nourdine bientôt renforcés par Vincent. Partie mémorable de l’avis des participants, où l’esprit maléfique de Jack lui a permis de semer ses poursuivants quatre nuits de rang, pour ensuite disparaître dans la nuit en royal vainqueur.

Table 3, dite « Ménagerie » : de l’aventure, du plastique et toute une ménagerie de monstres avec un classique, Descent (dans sa première édition) qui regroupe Axel, Guillaume, Nicolas-2 et François-René. Axel tire les ficelles et s’adjoint les services d’un F-R ensorcelé à la loyauté flottante. Autant dire qu’il y a eu du sang d’aventurier sur les murs du donjon.

Table 4, dite « Le Patron » : il faut du caractère pour partir coloniser l’espace à grands coups de dés. Cela n’arrête pas des anciens (Julien-Lannion et VHN) et des nouveaux (Guillaume-2 et Valentin) qui s’attablent autour de Alien Frontiers. Une partie où Valentin impose sa présence, à la fois en l’emportant à la régulière et en faisant bien comprendre que le simple fait de le menacer appelle une réponse immédiate (et, j’ajouterais, non proportionnée !).

Table 5, dite « Atlantic » : pendant que la table 3 finit de régler leur compte aux aventuriers, un groupe de 8 essaie un jeu récent à identités secrètes et par équipe, Secrets. Il évoque l’opposition il y a 50 ans entre les espions de l’alliance atlantique et du pacte de Varsovie. Au terme de cette partie remportée par la CIA, l’impression est mitigée à autant : il est difficile de suivre le camp auquel appartient chaque joueur (contrairement par exemple à Liens de sang ou Shadow hunters où cette information se révèle progressivement en cours de partie) et on peut avoir l’impression de s’en remettre au hasard pour prendre ses décisions.

Table 6, dite « Cycliste fatal » : à Codenames, Thierry, Nourdine, Guillaume et VHN sont Rouges tandis que F-R, Thomas, Mickaël, Axel et N2-l’Oracle sont Bleus. Au terme d’une première manche équilibrée avec un F-R créativement égal à lui-même, Thierry joue la victoire avec Lourd 3. Le Boxer est rapidement identifié mais là c’est le drame : un cycliste convainc son équipe de choisir Chaîne (normal pour un cycliste, me direz-vous) alors que Bouc et Or avaient été aussi discutés. Dans la seconde manche, le solide Carcassonne 4 (Ville, Jeu, Tuile, Charme) de Nourdine et un mot Rouge obligeamment choisi par les Bleus amènent l’égalisation des premiers. Très tôt dans la manche finale, Axel propose Sauna 2. Protestation de VHN quand les Bleus révèlent Vapeur : le sauna est une chaleur sèche, par opposition au hammam -ou bain turc- qui est une chaleur humide. Mais pour leur deuxième proposition ils choisissent Air (au lieu de Régime). Victoire par KO des Rouges, donc.

Table 7, dite « Bijoux » : ce n’était pas fini et Guillaume, Axel et N2 s’installent devant Splendor où ils acquièrent calmement des gemmes, probablement pour en faire des bijoux.

Table 8, dite « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher » : cela pourrait être la devise de bien des familles dominant les sept royaumes de Westeros. Guillaume, F-R, Thierry et Nourdine découvrent Le Trône de Fer: La Main du Roi, petit jeu de cartes basé sur les personnages de GoT. Mécanique simple et pouvoirs-bonus pour amener de l’imprévu et de la variabilité. A 4 joueurs, il se joue en 2 équipes de deux et c’est la paire Thierry/Nourdine qui l’emporte par 4 à 3.

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