Séance de MARDI 13/09/2016 à St-Elivet

Un petit parfum de rentrée pour ce retour à Saint-Elivet.

Table 1, dite « Aux aventuriers » : Xel, Paul, Baptiste et Frank jouent à Cap’taine Carcasse (adaptation française de Dead Man’s Draw), un  jeu de « stop ou encore » avec une pincée d’effets chaotiques, puis à The world of smog : au service de sa majesté. Ils avaient l’air réjoui après. Voilà voilà.

Table 2, dite « Aux moustachus » : Nicolas-2, Jérôme, François-René et Nicolas-Neox jouent aux souris coopératives en vivant la première aventure de Mice & Mystics. Ils viennent à bout du scénario, non sans avoir perdu 50% de l’effectif.

Table 3, dite « Aux belges » : Bruno initie Tristan, Jean-Yves et Dom à Bruxelles 1893, un bon gros jeu comme sait les faire Pearl Games, avec du placement de bourgeois (ben quoi, les meeples ont des hauts-de-forme !) et pas mal de moyens d’interagir avec les petits copains. Beaucoup de rouages et de façons de marquer des points, avec de surcroît des multiplicateurs qui peuvent creuser l’écart, ce qui ne facilite pas le choix de sa voie. La lutte entre les barbus (Bruno et Tristan) au moment du décompte final a été haletante, arbitrée par votre inflexible narrateur armé de son redouté livret de règles. Tristan l’emporte avec 99 points contre 97, puis Dom 83 et Jean-Yves 59. A noter : les deux gagnants avaient joué à fond la stratégie « construction » qui leur rapporta respectivement 40 et 48 PV. Face à elle, le plein de meeples de VHN ne scora que 20 PV. A vérifier lors d’une autre partie s’il n’y a pas un biais en faveur des bâtiments.

Table 4, dite « Conflits de voisinage » : Nicolas-2 et Jérôme disputent ensuite une partie de Armadora. Il s’agit là d’une réédition d’un jeu autrefois connu sous le nom de Nuggets, réédition ajoutant un thème fantasy pas vraiment nécessaire à ce qui est un petit jeu abstrait combinant contrôle territorial et bluff. A noter, il peut se jouer à 4 en 2 équipes de 2, la communication entre partenaires devant se faire à voix haute. Si on m’a dit qui a gagné, j’ai oublié.

Table 5, dite « Table tournante » : en fin de soirée, VHN sort de son sac un jeu abstrait jusque-là inédit à PC : Rumis (également appelé Blokus 3D). Il s’agit là d’un Tetris tridimensionnel, où des règles simples (continuité des couleurs et respect des hauteurs) cachent un jeu profond et qui ne pardonne pas les erreurs (ou la cruauté de joueurs se coordonnant pour en éliminer un, Bruno a pu en faire l’expérience !). L’existence de plusieurs plateaux de jeu (nous en avons testé 3 sur les 4 de la boîte, mais une dizaine d’autres se trouve sur internet) garantit le renouvellement. J’ai été un peu surpris du succès qu’il a rencontré ; les deux premières parties ont vu Tristan triompher de Bruno, Paul et VHN. Dans la troisième, avec Bruno et Paul remplacés par F-R et Nicolas-2, ce dernier fit quelques coups brillants et emporta une victoire méritée. A noter une erreur dans le décompte (mais vu les écarts, elle n’aurait je pense pas changé les résultats) : il faut déduire de son score le nombre de ses pièces restées non placées.

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Séance de MARDI 12/04/2016 à St-Elivet

7 fois nominé mais jamais récompensé aux Césars malgré une carrière débutée en 1957, Jean-Pierre Marielle est cependant titulaire d’un « Gobelet d’or » décerné par le Festival International du Film de Shanghai, on l’oublie trop souvent. Mais en même temps, c’était quand même il y a 21 ans. Quoi qu’il en soit, ce soir,  l’enfant terrible du cinéma français,  fêtait son anniversaire. Une occasion en or de revisiter sa filmographie riche comme une galette de Pont-Aven.

marielle

Table 1 dite « Ce que mes yeux ont vu » : A Mysterium, François-René tente péniblement de faire partager ses visions à Jeff, Vincent, Thomas, Thierry, David et Nicolas II. Ce fut un échec à la table de marque, mais, la table voisine s’en souvient, un franc succès au fouriromètre, instrument que plusieurs protagonistes de cette table savent maltraiter à la perfection.

Table 2 dite « On est toujours trop bon avec les femmes » : Bruno propose à Xel, Nicolas I et VHN d’essayer Au service de sa majesté, une création que nous avions vu présenter par son géniteur il y a quelques temps à un festival ludique de Belle-Ile-en-terre. La version du commerce est fidèle au prototype: même design trés réussi, et même agacement face à certains aspects de la conception du jeu, notamment des cartes bonus quasiment injouables. Le tour de jeu est fluide, subtilement chaotique, mais cette partie découverte nous laisse sur notre faim, car nous avons oublié d’appliquer l’effet d’un personnage en début de partie. Or cet effet était décisif: cette figurine campée sur un cercle interdit tout simplement de s’emparer de l’artefact qu’il recèle. Xel fut donc la seule à pouvoir l’acquérir et sa victoire s’ensuivit sans coup férir (30 minutes chrono), d’où le titre de cette partie.

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Table 3 dite « Les grands ducs » : La table 2 enchaîne, toujours sur une proposition de Bruno: à Bruxelles 1893, nous parcourons la capitale de l’art nouveau pour acquérir et revendre toiles de maître. Voici un jeu où il existe de multiples manières de marquer des points. Il vaut donc mieux en choisir une, si possible lucrative, et s’y tenir, ce que je fis, assomant la concurrence avec 132, pendant que Xel (96) coiffait Nicolas (93) au poteau pour le premier accessit. Bruno, avec 60, se contente du César du meilleur décor.

bruxelles

Table 4 dite «  Coup de torchon » : François-René mystifie Nicolas II et Thierry dans un Dungeon raiders vite fait sur un coin de table.

Table 5 dite « Tous les matins du monde » : alors que je me retire, Xel, Bruno, François-René, Thierry et Nicolas II revisitent la grande guerre avec Les Poilus, petit jeu de cartes de fin de soirée. Ils furent dérangés par des appels intempestifs de votre serviteur victime d’une crevaison et en quête de chauffeur. Une excuse toute trouvée pour expliquer la perte de concentration qui causa leur déconfiture…

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 18/04

De nombreux joueurs, « comme d’habitude » pourrait-on dire !
Cette séance fut marquée par la générosité de David, qui reversa des « gains personnels » à l’association sous forme de « bonbons », « biscuits » et « boissons ».

Il s’ensuit au moins quatre tables.

Table n°1, dite « d’interaction modérément chaotique »…
… où Jack « NHS », Mks et moi-même « Marvin », (re)découvrâmes Arcana. C’est un jeu de carte que je qualifierais de « assez léger » et de « modérément chaotique », mais aussi de « néanmoins sympathique ».
Il s’agit de « builder » un « deck » en réalisant des « enchères ». L’originalité tient au fait que les cartes achetées deviennent ensuite la « monnaie » de ces « enchères ».
La partie se déroula au milieu d’un « chaos bruyant mais convivial » généré par la table n°2, et à ce jeu de nerfs, c’est Jack qui remporta la mise.

Table n°2, dite « chaos bruyant mais convivial »…
… où plein de joueurs ont joué. Je crois y avoir vu au moins Baptiste, Hélène, François-René, Gwen « barbu », Ulysse et Audrey (il me semble). Il est possible que j’oublie quelqu’un ou que je commette une erreur, auquel cas, « tant pis ».
J’ignore le jeu qui fut pratiqué, mais vu le bruit généré, ça devait être « marrant ».

Table n°3, dite « planquons nous dans la bibliothèque, personne ne nous fera chier »…
… narrée par David, dit « le bienfaiteur de la soirée » :

Xel, François, Jonathan, notre président (qui commençait à nous manquer) et VHN s’attablent pour une partie de Bruxelles 1893, un jeu qui évoque les architectes promoteurs de l’Art Nouveau tout juste naissant. Pour devenir le plus célèbre, création et vente d’œuvres, constructions, influence de personnages connus… à l’époque en Belgique, et par des gens possédant une culture suffisante aujourd’hui encore.

Le jeu s’articule autour de deux plateaux et repose essentiellement sur le placement d’ouvriers. Sur le plateau Art Nouveau, le placement est payant et s’accompagne d’enchères et d’un troisième effet kiss-cool. Sur le plateau bruxellois, le placement est gratuit et toujours disponible, mais son usage coûtera un ouvrier à celui qui en abuse le plus. Ajoutez à cela la gestion de ressources et la vente d’objets d’art à la façon du marché de Puerto Rico, un petit plateau personnel… Et vous comprendrez deux choses.

D’abord la longueur des explications de VHN, car il fut aussi narrateur des règles, puisqu’il s’agissait d’une partie inaugurale chez Parties Civiles. Ensuite, et que l’opprobre retombe sur la tête du même, l’innocente et ridicule petite bourde qui s’immisça dans cette lecture, aux conséquences pourtant si importantes dans le résultat final.

Jonathan qui s’arroge la première place, distançant de très loin ses poursuivants, profitera donc rapidement de son
succès avant que ses opposants ne se précipitent dans le forum pour prendre connaissance des détails erronés ayant permis cette victoire. (Le suspense est insoutenable.)

Corrolaire de François :

Une table, dite « art nouveau », réunit David, JiBee, Johnattan, Xel et VHS, autour de Bruxelles 1893, dont David, son possesseur, expose avec brio les règles subtiles. Plongés dans un décor art nouveau fin de siècle, nous explorons les multiples possibilités: acheter et vendre des oeuvres d’art, construire des immeubles, forcément art nouveau, avec des matériaux dont l’utilité évolue au gré d’une horloge manipulée par les constructeurs successifs, influencer des notables, ou encore retirer des valeurs en bourse. Pour cette partie découverte, chacun affûta une stratégie différente: NIP multiplia les étages de ses constructions, Jonhattan s’improvisa collectionneur d’art, je lorgnai sur les notables, David fit fortune en bourse, et Xel se focalisa sur son placement sur le marché qui lui octroyait des bonus lucratifs. A l’arrivée, la stratégie extrême de Jonhattan lui permit d’asseoir une écrasante hégémonie sur le marché de l’art et de triompher, laissant ses poursuivants à distance d’une bonne station de métro.

Table n°4, dite « de l’autre côté de la porte »…
… où Jeff, Dominique et Marie-Anne ont joué à un « cubes en bois » de Martin Wallace : First Train to Nuremberg. Le jeu – excellent au demeurant mais trop peu sorti de sa boite – se solda par la victoire de Dominique.

Table n°1+2=5, dite « neuf joueurs ça fait beaucoup »…
… où les « survivants » des tables 1 et 2 se sont réunis autour de Nosferatu. Nous étions neuf pour ce jeu qui se pratique au plus à huit, donc Hélène « abdiqua » et se contenta du rôle de « spectatrice ».
Passée l’explication de règles, qui comme on peut l’imaginer autour d’une table aussi « densément peuplée » fut plutôt « laborieuse », nous fîmes deux parties. Les deux parties virent Nosferatu, dit « le Vampire », et son « acolyte » l’emporter. Notons un coup de « bluff » brillant de François-René qui lui fit emporter la seconde partie d’un cheveu. Ce jeu est « sympathique », mais ce jugement « personnel » n’engage que moi.

Je pense pouvoir affirmer qu’il n’y a pas eu d’autre table, mais si c’est le cas, les intéressés se manifesteront.

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