Séance de MARDI 26/12/2017 à St-Elivet

Le 26 décembre 1805, à Presbourg (aujourd’hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), l’empereur d’Autriche François 1er tire les conséquences de l’écrasement de son armée à Austerlitz. Il signe avec Napoléon 1er un traité de paix par lequel il renonce à la Vénétie, tandis que la Bavière, alliée de Napoléon, lui enlève le Tyrol. Par un article secret, François 1er renonce à son titre d’empereur du Saint Empire romain germanique, fondé par Otton 1er près de mille ans auparavant. Sa décision sera rendue officielle, dans l’indifférence générale, sept mois plus tard, le 6 août 1806.

212 ans après, à Lannion, le grand Est était en force, avec 5  de ses représentants contre 4 au grand Ouest, du fait d’un fort entrisme du corps franc alsacien sur le front du Ponant, comme une sorte de Saint Empire ephémère.

Table 1, dite « Blitz krieg» : en guise d’introduction, les 9 protagonistes s’assoient pour une partie de Time bomb – les artificiers, mal accordés, ne réussiront pas à la désamorcer.

Table 2, dite « Soleil voilé » : Dans l’Aiglon, Edmond de Rostand fait ce récit de la bataille d’Austerlitz:
« L’armée est une mer ; il attend le soleil ; Il le voit se lever du haut d’un promontoire ;Et, d’un sourire, il met ce soleil dans l’Histoire. »
Sur le champ de bataille de Descent, Xel, Neox, Doc Nico et votre humble serviteur n’ont pas eu cette hauteur de vue, et la mer de leur armée se révéla fort étale, dispersée aux quatre vents et finalement impuissante. Rien qui pouvait gêner, en face, la marche consulaire de François-René vers une victoire certaine.

Table 3, dite « Pas complètement à l’Ouest » : à cette table de 7 Wonders, l’Ouest s’impose (Vincent, 47), mais pas complètement car l’Est opposa une belle résistance (Charles-Edouard 43, Lisa 36, qui, bien toute amazone qu’elle était, partit avec un retard militaire fatal), tandis que Julien-3, 32, ferme la marche impériale.

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Table 4, dite « Voir St-Hélène et mourrir » : à Galerapagos les tables 2 et 3 se rejoignent et trois parties furent jouées, la réussite étant fortement corrélée au nombre de survivants laissés pour compte en chemin, voire dévorés en route…

Table 5, dite « Front de l’Est » : Les Poilus conclurent cette épopée militaire au large spectre, et à une heure fort peu chrétienne, ceci expliquant que votre chroniqueur, ayant regagné ses pénates, ne saurait relater cette table avec précision. Ne vous moquez pas, il travaillait le lendemain et paiera vos retraites.

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Séance de VENDREDI 08/09/2017 à Ti Koad

Alors que la plupart des adhérents sont rentrés de vacances et que d’autres partent en voyage, les présents à Ti-Koad en ont profité pour partir loin voire très loin sans quitter leur chaise.

Table 1, dite « Ailleurs/1 » : dès le début de la soirée, Nicolas-2, Paul, Axel et Thibault bientôt rejoints par Vincent s’attablent devant The Battle at Kemble’s Cascade, un jeu dans l’espace infini où, pilotes avides de gloire et de fortune, ils parcourent la galaxie et font le coup de feu sur aliens et petits copains. Absorbés par leurs missions, ils y ont passé la soirée sans même prendre le temps de venir au rapport. La discipline se perd chez les pilotes.

Table 2, dite « New York » : un solide groupe de vétérans de PC, Nourdine, François-René, Baptiste, Neox et Mickaël ressortent Le Parrain, déjà vu récemment avec ses abondantes figurines (alors que c’est un jeu de gestion/contrôle de territoire. Où sont les pions en carton d’antan ?). L’Hudson s’est remplie de cadavres et le tournant de la partie a été une extorsion réussie par Nourdine. Ce dernier finit 1 point devant un Neox outragé par tant de déloyauté envers sa famille.

Table 3, dite « Rome » : où l’on revoit apparaître un jeu qui ressemble à peu d’autres, La Gloire de Rome, avec son rythme particulier, son interaction constante et ses combos scandaleuses. Autour de la table, Frank, Bruno, Thomas, Tristan et VHN. Une partie où Thomas accumulera une belle collection de clients, où les Légionnaires de Dom ne lui feront pas que des amis et où le lot central de cartes sera particulièrement bien doté. Fin de partie par épuisement de la pioche, avec Tristan qui gagne son triomphe impérial avec 27 PV, 4 points devant VHN. A noter pour le prochaine fois, ne pas hésiter à vérifier dans le livret de règles la description complète du pouvoir des cartes.

Table 4, dite « Istanbul » : Tristan, VHN, Bruno et Thomas font ensuite une partie de … Istanbul, les deux derniers découvrant le jeu. VHN réussit par deux fois à vendre 5 marchandises au grand marché et dispose d’une cagnotte confortable. Il arrive le premier aux 5 rubis marquant sa victoire, devant Bruno (4) et Tristan & Thomas (3).

Table 5, dite « Londres » : F-R, VHN, Neox, Nourdine et Mickaël disputent 3 parties de Time Bomb. Un jeu où il faut savoir mentir et où le clan Moriarty triompha par 3 fois. Shocking !

Table 6, dite « Ailleurs/2 » : Bruno, Thomas et Tristan partent coloniser l’espace avec Tiny Epic Galaxies. C’est tout ce que nous savons.

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Séance de VENDREDI 07/04/2017 à St-Elivet

La première RFC, titrée « Host Software », a été publiée le 7 avril 1969. Les premières RFC concernaient le réseau ARPANET, utilisant le protocole de communication Network Control Protocol, et les financements publics de la DARPA. Symboliquement, cette date peut être conidérée comme la naissance d’Internet. En 1999 a été publiée la RFC 2555 titrée « 30 Years of RFCs », qui retrace cette histoire.

48 ans après, l’Internet a fait du chemin. Mais, au fin fond de la Bretagne, subsiste une catégorie d’irreductibles pousseurs de cubes en bois. Voici un nouveau chapitre de leur histoire.

Table 1, dite « 205 : Reset Content » : à Ashes, Nicolas II s’adjuge une victoire serrée à l’issue d’une longue bataille avec Jérôme.

Table 2, dite « 200 : OK » : à la table de Lemming mafia. Guillaume fait les meilleurs choix et s’impose face à Nourdine & nephew, Franck, et Wilfrid. Ils enchaînent ensuite avec Time bomb, et un Room 25 où Guillaume, gardien intraitable, a méthodiquement éliminé les prisonniers. C’était son soir !

Table 3, dite « 420 : Method Failure » : la fine équipe d’enquêteurs habituelle (FR, Dom, Thomas, VHS) se penche sur Le compte du Banquier, une enquête de Sherlock Holmes: Detective conseil. Une partie où, ce n’est pas si courant, les informations ont progressivement éclairci le pasage. Malheureusement, nous avons manqué une visite qui aurait fait la lumière sur une zone d’ombre qui, à l’heure des comptes, plombe le résultat, qui sera cependant positif: +5 !

Table 4, dite « 530 : Site is frozen » : Jack, Xel, Tristan et Jeff s’attaquent de nouveau à The Walking Dead : All-out War, un jeu de combat de figurines avec des décors toujours plus magnifiques . Les deux équipes ont subi des pertes, souvent cruelles.

Note de Jack : C’était la première fois qu’un scénario équipe versus équipe a été testé. Eh bien ça ajoute du piquant aux scénarios. Dans le principe il s’agit toujours de piller les ressources et de s’enfuir. Dans la pratique il faut être plus rapide que l’adversaire. En occurrence ici Xel et Tristan (qui découvrait le jeu) ont créé une alliance contre nature entre Negan et Michonne pour s’opposer à une équipe composée de 4 survivants bien moins costaud et courageux. Ces derniers ont réussi à transformer Negan en zombie et ont mis Michonne en fuite… pour finir en retour galère vers leur  camping-car. Au final une petite victoire (3 ressources collectées coté Jeff & Jack contre 2 ressources coté Xel & Tristan).

Table 5, dite « 440 : Login time-out » : à Un monde sans fin nous retiendrons la victoire de Neox avec 40, devançant un surprenant trio d’ex-aequo à 36: Vincent, Mickael, et le trio Julien, Joan & son.

Table 6, dite « 523 : Origin is unreachable » : la soirée se finit avec Codenames pictures. Une partie oppose les rouges (Jérôme, Guillaume, Joan, FR, Dom) aux bleus (Nicolas II, Thomas, Ulrich, VHS). Les rouges s’imposent 3-1 dans une partie où l’assassin fut designé trois fois sur quatre, et où je surestimai la connaissance de mes partenaires du film Shining ;-(

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Séance de MARDI 04/04/2017 à St-Elivet

Le 4 avril 1873 est fondé en Angleterre le Kennel Club, la plus ancienne société cynologique du monde qui gère un livre de races canines de référence. 144 ans plus tard notre Boardgame Club se réunissait entre chien et loup à l’étage du centre de loisirs.

Table 1, dite « Spitz des Wisigoths » : le Spitz est un peu le low-rider des chiens, une sorte de berger allemand surbaissé. C’est une très ancienne race scandinave, quoi de mieux pour veiller sur la table de Blood Rage réunissant Baptiste, Neox et Nourdine qui découvrait. Le jeu ne manque pas d’affrontements, les différents clans vikings étant entre eux comme chien et chat. Comme souvent, les écarts de score sont importants et c’est Nourdine qui s’impose, les deux autres étant néanmoins ravis de la partie.

Table 2, dite « Terrier écossais » : c’est un petit chien ébouriffé, connu pour sa représentation dans l’emblème du whisky Black & White. Il a suivi Jean-Yves, Nicolas-2 et VHN dans leur expansion territoriale autour de l‘Isle of Skye. Au terme des 6 tours de jeu, les deux derniers ont eu un mal de chien à se départager : ils se retrouvent à égalité de score avec 94 points mais la fortune supérieure de Nick lui donne la victoire.

Table 3, dite « Jack Russell » : au tournant du XXe siècle, le peintre américain Coolidge a produit une étonnante série de 18 huiles représentant des chiens jouant au poker. Et c’est le Jack Russell la race la plus représentée à ces tables de jeu. Tout indiquée donc pour accompagner les compères de la Table 2 qui  se défient sur les tapis verts de Las Vegas. Ce petit jeu de dés procure toujours rebondissements et bons moments et ce soir c’est N2 qui ressort de son petit tour aux casinos avec le portefeuille le mieux garni. Mais Jean-Yves le regardera un peu en chien de faïence après que N2 lui a chipé au dernier moment un beau billet de 90000$.

Table 4, dite « Dogue allemand » : Jack, Xel, Guillaume, Ulrich, F-R jouent de nouveau à The Walking Dead : All-out War, un jeu de combat de figurines avec de magnifiques décors. Il est tiré de l’univers post-apocalyptique de la BD éponyme, qui a aussi donné lieu à une série de jeux vidéo. Dans la saison 2 de ces derniers, un dogue allemand appelé Sam accompagne brièvement le personnage de Clementine. Si le jeu est coopératif, les joueurs y mènent une vie de chien, tentant de survivre dans un monde franchement hostile. Mais ce soir cela c’est plutôt bien passé pour le petit groupe.

Table 5, dite « Berger allemand » : les bergers allemands et belges font d’excellents chiens démineurs. Autant dire qu’il était rassurant de les savoir là, couchés en chien de fusil, quand les joueurs restants (Neox, Nourdine, N2, Guillaume, Ulrich, Xel ?) décidèrent de sortir Time Bomb auquel ils jouèrent 3 fois. Ces 3 parties se sont terminées a chaque fois sur l’explosion de Big Ben (donc la victoire du clan Moriarty).

Table 6, dite « Chien des Baskerville » : la Table 5 finit la soirée avec Not Alone. Nourdine, dans le rôle de la créature qui garde un chien de sa chienne aux aventuriers naufragés sur une planète lointaine, n’a pas réussi a empêcher ces valeureux aventuriers de rentrer chez eux.

Sans vouloir tomber dans l’anecdote ou la rubrique des chiens écrasés, figurez-vous que Microsoft propose une application permettant d’identifier une race de chien à partir d’une photo (essayez ici). Et justement Microsoft a été fondée le 4 avril 1974, soit il y a exactement 43 ans. Nom d’un chien !

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Séance de MARDI 27/12/2016 à St-Elivet

En ce 27 décembre, Louis Pasteur aurait fêté son 194ème printemps. C’est l’occasion de revenir sur une découverte qui le rendit célèbre: la vaccination contre la rage.

En 1880, en pleine possession de sa méthode expérimentale, il décide de l’appliquer à l’étude d’une maladie humaine. Il choisit la rage parce qu’elle affecte non seulement l’homme, mais aussi l’animal sur lequel il peut expérimenter. Il cherchera d’abord à isoler le virus de la rage, en vain. La résolution des microscopes de l’époque ne permettait pas de voir les virus. Il sera observé pour la première fois, près d’un siècle plus tard, en 1962, grâce à la mise au point de la microscopie électronique.

Puisque la rage est une maladie du système nerveux, Pasteur a alors l’idée d’inoculer directement dans le cerveau d’un chien une parcelle de cerveau d’un chien enragé. Le chien ainsi inoculé meurt. L’expérience est reproduite sur le lapin (qui présente moins de risque pour les expérimentateurs que le chien enragé). Après de nombreux passages de lapin à lapin, l’incubation de la rage est toujours de six jours : il a réussi à obtenir un virus doué d’une virulence stable. Il va tenter d’obtenir un vaccin en atténuant cette virulence. Il décide de suspendre des moelles de lapins rabiques dans des flacons où elles sont exposées à l’action de l’air, dans une atmosphère privée d’humidité. La virulence s’atténue peu à peu jusqu’à s’éteindre. Louis Pasteur injecte ces moelles de lapin vieillies à des chiens enragés, puis des moelles de plus en plus virulentes. La rage ne se déclare pas: il a établi un protocole permettant de lutter efficacement contre la maladie.

Cependant, malgré ces résultats satisfaisants, Pasteur redoute de passer aux essais sur l’homme. Le matin du 6 juillet 1885, un garçon de neuf ans, Joseph Meister, venu d’Alsace et mordu quatorze fois par un chien enragé, lui donne l’occasion de vaincre ses ultimes hésitations et de tester son traitement chez l’homme. En 10 jours, l’enfant reçoit au total treize injections de moelles rabiques de moins en moins atténuées. Cette première vaccination est un succès : Joseph Meister ne développera jamais la rage et deviendra le premier être humain vacciné.

Louis Pasteur restera très discret sur ce succès. Il en sera autrement pour son deuxième. En septembre 1885, Jean-Baptiste Jupille, un jeune berger de 15 ans, se présente au laboratoire de la rue d’Ulm, profondément mordu par un chien enragé qui avait attaqué six autres petits bergers. Lui s’était jeté sur l’animal pour couvrir la fuite de ses camarades. Louis Pasteur applique son traitement pour la seconde fois, avec le même succès, et s’assure de faire connaître cette histoire au monde entier. Bientôt, une multitude de « mordus » se présentent à l’École normale supérieure, de France et de l’étranger. Face à l’affluence, il décide de fonder un centre spécialement dédié à la vaccination contre la rage, qui soit également un centre de recherche et un centre d’enseignement. Trois ans plus tard, l’Institut Pasteur est inauguré.

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En cette soirée froide de St-Elivet, si le manteau était de mise – même à l’intérieur – la rage de jouer n’était pas éteinte, bien au contraire: on compta ainsi pas moins de trois inaugurations de jeux jamais expérimentés auparavant au sein de Parties Civiles ! Les cobayes ont survécu, et certains en redemandent !

Table 1, dite « Génération spontanée » :  On vous a déjà parlé (ici) des productions de Splotter. Tristan est fan, et avait eu la bonne idée de commander, avec le déjà fameux Food Chain Magnate, la réédition d’une de leurs productions anciennes, The great Zimbabwe. Une autre production très aboutie de l’éditeur néerlandais, qui se passe dans l’univers mystique de la cité en ruines de l’ancien royaume du Zimbabwe (un site classé UNESCO et dont la construction s’est étalée sur 3 siècles à partir du onzième). Il s’agit bien ici de refaire l’histoire, en construisant, puis en surélevant des monuments, grâce à des artisans, que l’on paie avec du bétail. L’iconographie est riche et le jeu présente des mécanismes très originaux, à commencer par la condition de fin de partie, qui est que l’un des joueurs atteigne son objectif (VR ou Victory Requirement), fixé au départ à 20, mais qui se durcit au fur et à mesure que le joueur acquiert des technologies (poterie, artisanat, travail du bois ou du diamant), ou fait appel à un Dieu pour l’aider dans sa tâche ! Le plateau de jeu se couvre donc peu à peu d’artisans, de ressources, de rivières, de monuments, tout un petit monde qui pourrait faire croire à une génération spontanée (mais, Pasteur l’aurait dit, il n’en est rien bien sûr…).

Le cœur du jeu, ce qui fait gagner les fameux PV, est l’élévation des bâtiments, qui donne lieu à des calculs mentaux…….complexes ! Pour surélever un bâtiment, vous avez besoin d’autant d’objets culturels différents que le bâtiment a actuellement d’étages. Chaque pièce sur le plateau a une portée de 3 cases, portée qui peut être étendue de 3 cases par relais (hub) par lequel passe cette portée, à condition de payer ce relais.  Pour passer un bâtiment de 3 à 4 niveaux, le joueur a besoin de 3 objets culturels différents qu’il ne pourra se procurer que s’il est à portée des artisans produisant ces objets, que ces mêmes artisans sont eux-mêmes à portée de la matière première nécessaire pour construire l’objet, et que cette même matière première n’ait pas déjà été utilisée par un artisan à ce tour. De plus, il existe des artisans secondaires qui viennent compliquer l’affaire car, s’ils ont été construits, ils obligent les joueurs à se fournir chez eux plutôt qu’aux artisans primaires correspondants. Un mécanisme très original, mais également très hautement calculatoire: il faut bien compter ses bêtes avant de se lancer, et ce dès la phase d’enchères pour le tour de jeu !

Le grand vainqueur de cette longue partie (3 heures à quatre) fut Tristan (34 PV pour un VR de 32, donc +2). Paul fut deuxième, échouant à 9 PV de son VR, comme Xel, mais la devançant car son VR était moindre (31 contre 35). Je finis quatrième (20 PV, 13 de moins de que mon VR), victime de la préemption de mes artisans potiers en début de partie qui m’a privé de bétail. Heureusement, j’avais engagé le Dieu Atete, qui permet d’ignorer les utilisations antérieures de matières premières, et donc de plus ou moins négliger la phase d’enchères qui détermine l’ordre du tour (mais qui, en contrepartie, alourdit le VR de 5, on n’a rien sans rien).

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Table 2, dite « Pasteurisée » : Baptiste-plaqué-argent, Mickaël et Neox s’essaient à Barony (et son extension), et terminent dans cet ordre une partie insipide, à laquelle Mickaël mit fin à son corps défendant.

Table 3, dite « Enragée» : F-R, Guillaume, Julien et Camille ressortent collectivement sains et saufs d’un assaut enragé de V.Commandos. Une mission qui a commencé par deux morts, mais qui s’est finalement bien terminée, grâce à une intense protection de l’église.

Table 4, dite « Vaccinée » : la table 2 se reconfigure pour une partie de Not alone. C’est Neox qui sort vacciné contre la défaite (vaccin au stade expérimental et à durée de vie aléatoire, mais il restera cependant à tout jamais le premier vainqueur officiel à ce jeu).

Table 5, dite « Incubée » : à Time bomb, encore une première à PC, deux équipes s’affrontent.  Chacun possède un personnage caché, qui fait partie soit des « gentils » qui veulent désamorcer la bombe, soit des « méchants » voulant faire sauter Big Ben. L’aspect original du jeu est qu’il ne faut pas essayer de découvrir qui est qui, mais arriver à son but: désamorcer la bombe ou la faire exploser. Sherlock et Moriarty sont à la manœuvre dans les deux camps pour camper l’ambiance dans le fog londonien. Un jeu à ne pas confondre avec son homonyme japonais, qui semble inspiré des mêmes intentions… Trois parties furent jouées, qui virent triompher d’abord Sherlock (FR + Camille), puis, par deux fois, Moriarty (FR + Neox, puis Mickaël + Camille).

Timebomb : Sherlock vs. MoriartyRésultat de recherche d'images pour "time bomb moriarty"

Table 6, dite « Fermentée » : C’est en observant des cristaux de paratartrate que Louis Pasteur découvrit la dissymétrie moléculaire. En examinant une solution d’acide paratartrique, il s’était aperçu que sous l’effet d’une moisissure, cet acide avait fermenté et qu’il s’était dissocié : on ne trouvait plus dans le liquide fermenté que l’acide tartrique gauche. L’acide tartrique droit avait été décomposé,  » désassemblé « . Ainsi, une substance inactive sur la lumière polarisée (acide paratartrique) était devenue active (acide tartrique gauche) sous l’influence d’une fermentation. Jusqu’à ces résultats, il était admis universellement que la fermentation était une œuvre de mort, ainsi que le pensait le célèbre chimiste allemand, Justus von Liebig. Or, Louis Pasteur, au terme de ses expériences, prenait le contre-pied de ce dogme : puisque toute substance active provient de la nature vivante, la fermentation est une œuvre de vie: seule la vie est génératrice de substances actives sur la lumière polarisée.

C’est justement une partie de Codenames passablement fermentée par de multiples irrégularités qui conclut cette soirée. Les Rouges (Tristan, Guillaume, VHS) affrontaient les Bleus (Xel, FR, Paul) à la version commerciale du jeu. Baptisée sous les auspices de l’Immaculée Conception par un Marie 2 (une religieuse enceinte, bien sûr), la première manche se résuma à un match Chine / USA à deux voix et quatre mots: FR lança un brillant Patton (Amérique, Soldat, Front, Berlin) auquel je répliquai par Mao-Tsé-Toung (Chine, Chemise, Pied, Grain). Malheureusement, mes équipiers choisirent Lunettes, mot assassin ! 1-0 pour les Bleus. Égalisation des Rouges dans la deuxième manche, marquée par un mot Bleu selon moi totalement irrégulier (« La voix du Nord »), qui visait Bureau, Journal et…Champagne (!!) – et qui échoua totalement. La troisième manche fut marquée par une irrégularité encore plus flagrante, le maître-espion Rouge proposant le mot Livre qui figurait sur la grille ! Le tour fut donc perdu et alla derechef aux Bleus, qui déroulèrent Femelle en triptyque (Sirène, Princesse, Maîtresse). Les Rouges avaient les cartes en main, mais échouèrent désespérément à trouver Ninja et Boîte, qui se cachaient (vraiment très bien…) derrière un Village 2 !! Victoire 2-1 des Bleus sur un ultime mot en 1 résolu par élimination (Indemnisation pour Parachute).

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