La première séance de Parties Civiles en 2010 était plutôt calme : Après que Marvin soit arrivé on était au complet de 5 personnes pour cette session. Le choix était crucial : faire 1 seule table – avec un compromis difficile d’un jeu à trouver et qui conviendrait à tout le monde – ou 2 tables. Au final, avec un peu de bonne persuasion quant à la configuration à adopter de la part de Votre Humble Serviteur nous avons décidé pour la configuration à 2 tables dont la plus grande était composée forcement de 3 personnes.
Table n°1 dite » laborieuse »
Avec un Agricola gaiement entamé par Marvin, Ania et Sylvain » le jeune « . C’est aussi dans cet ordre que la partie s’est achevée en terme de scores (37 / 34 / 15). Le commentaire de Sylvain :
« C’est chaud la première fois ».
Oui, toujours.
Table n°2 dite » humaniste »
Vincent et VHS ont décidé de batailler dans le sous-sol de Nouvelle Jérusalem autour du plateau de Claustrophobia . En résumé : il s’agit d’un jeu de confrontation asymétrique. Un des joueurs dirige une équipe – souvent hétérogène – de 3 à 5 humains à travers les couloirs de l’Enfer avec un objectif spécifique à une mission du livret des règles. L’autre jouer incarne les démons et doit empêcher les humains de remplir leur objectif… Lors d’une partie les humains sont » épuisables » : une fois morts ils sont… morts. Les démons sont en contrepartie » inépuisables » : bien qu’en quantité limitée ils peuvent revenir sur plateau après avoir été éliminé (hachés menus, écrasés, explosés, etc) par l’équipe humaine.
En ce qui concerne notre affrontement, la première partie fut une revanche ratée pour VHS : ayant subi dans le passé une cuisante défaite avec les humains qui n’ont jamais trouvé de sortie des Enfers, dans cette partie j’ai dirigé les démons… qui ont n’ont pas réussi à stopper les humains de Vincent. Puisque la partie a été rapide, nous en avons fait une deuxième, où cette fois-ci c’est VHS qui a dirigé des humains dans une mission suicide, consistant à faire sauter une partie des Enfers. Après un début laborieux, un coup de chance – notamment une survie miraculeuse d’un de mes coureurs – a permis à mon équipe de s’envoyer au Ciel avec un baril de poudre pour condamner la sortie et empêcher le déferlement des hordes démoniaques sur notre Sainte Terre !!! Heum… Bon, voilà.
Le bon a priori que je gardais envers ce jeu après une première partie a été confirmé. Si l’influence du hasard est très significative – moins à cause des jets de dès que par le fait de composer le plateau en tirant des tuiles au hasard – le jeu est très ludique, fluide, dense et suffisamment court pour pouvoir faire une revanche dans la foulée d’une partie. Je comparerais le plaisir ludique à celui d’un Battlelore.