Session racontée par François :
Deux tables pour cette soirée pré-estivale, qui se tint le jour même du 75ème anniversaire du projet d’union franco-britannique.
À la suite de l’effondrement des armées franco-britanniques de 1940, l’idée d’une union franco-anglaise, lancée par Jean Monnet, fut suivie par Churchill. En ce 16 juin 1940, le Parlement du Royaume-Uni propose l’union des gouvernements du Royaume-Uni et de la République Française pour continuer « la défense commune de la justice et de la liberté ». Le jour-même, suivant cette délibération, Charles de Gualle téléphone à Paul Reynaud. Les premiers mots que De Gaulle prononce laissent présager un coup de théâtre : « Je viens de voir Churchill. Il y a quelque chose d’énorme en préparation au point de vue entité entre les deux pays. Churchill propose la constitution d’un gouvernement unique franco-britannique et vous, Monsieur le Président, pouvez être Président du cabinet de Guerre franco-britannique ». La note qui suit évoque une union fusionnelle des deux pays en une seule nation, avec la formation d’une armée et d’un parlement uniques, ainsi que la mise en commun des ressources naturelles. Mais le jour suivant, le Président du conseil démissionne de ses fonctions. Pétain le remplace le jour même, et entame aussitôt des négociations d’armistice, enterrant le projet d’union.
Table N°1, dite « anglaise »
Cette table réunit Xel, Thomas et VHS en expédition à Goa, remportée haut la main par le plus jeune des trois, qui, selon ses dires, gagne en appliquant à ce jeu toujours la même tactique (contrairement à ses opposants qui, eux, perdent en variant de stratégies). Puis on proposa le « petit Brass » qui s’imposait, deux boîtes de ce jeu étant présentes. Jeff fait alors défection de la table française, pour unir les forces rebelles opposées à Thomas 1er. Malgré une bataille homérique et un final étourdissant à Liverpool, nous nous inclinâmes d’extrême justesse et sur des scores vertigineux: Jeff à 112, Xel et VHS à 121 (un chantier naval chacun), Thomas à 123. God save the king.
Table N°2, dite « française »
Il y eut jusqu’à sept joueurs à cette table: Jérôme, Audrey et moult autres, qui se reconnaîtront. On y explora, entre autres, les charmes de la langue française, à Dixit.
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