Racontée par François :
Une table, dite « sainte Russie »
Il y a 307 ans, le 6 août 1806, l’empereur François II proclama la fin du Saint-Empire romain germanique, mettant fin à des siècles de domination de ce qu’on appelait « le vieil Empire » sur l’Europe. Quel meilleur présage pour une table d’Impérial 2030, à nouveau déportée en ce mois d’août, et qui réunit Grégoire, Thomas, Jean-Baptiste, Xel et VHS ? Cette partie se noua autour de deux alliances: Europe et Brésil, détenues par Xel, puis Chine et Russie, menées successivement par Thomas, JiBee (Suisse au début, dans une stratégie opportuniste), et Grégoire. L’Inde dont j’avais le contrôle au début s’était répandue en Afrique, faisant la paix des braves avec la Chine en extrême-Orient (et avec le secret espoir de l’absorber un jour). Lorsque la puissance de Xel, qui développait l’Europe à tout va, en cohabitant avec le Brésil, fut manifeste, je décidai de m’emparer du Brésil et d’investir en Europe, puis Thomas prit le contrôle de l’Inde. Ce mouvement fit subrepticement basculer la partie, Thomas contrôlant l’Inde et la Chine scella par ce mouvement ce qui allait devenir une triple alliance. En effet, JiBee, qui contrôlait la Russie, amassait ses troupes sans les exposer, et participait au bloc sino-soviétique, étant créancier de l’Empire du milieu. Grégoire lança les USA dans un raid qui laissa le Brésil exsangue, puis prit le contrôle de la Russie, pour déployer enfin ses troupes dans une expédition planétaire bien au-delà de l’Atlantique et l’Oural. L’Europe sombra également sous le joug américain, avant de se saborder. La Chine, partie de loin, taxa à tout va, et tranquillement installée près de ses bases, termina à x4 sur l’échelle des valeurs, Grégoire en ayant perpétué l’alliance. L’Inde en fut la dupe, et sombra à son tour, cédant sous les coups de boutoirs russes. La Russie mit fin à la partie, Grégoire triomphant avec 137, devant JB, 104, Xel, 101, et Thomas et VHS, 85. Une fois de plus, sa tactique sacrificielle fit merveille, les USA s’étant épuisés à contrer le Brésil et l’Europe pour mieux laisser passer le bloc sino-russe, poussé par des intérêts convergents. Le Saint-Empire était bien Russe. Le vieil empire Européen, lui, avait souffert d’un long déclin, et fini par mourir. Cela ne manqua pas d’étonner, comme l’exprima la mère de Goethe, à l’abdication du Saint-Empire romain germanique: » Je suis d’ailleurs dans le même état d’esprit que lorsqu’un vieil ami est très malade. Les médecins le déclarent condamné, on est assuré qu’il va bientôt mourir et on est assurément bouleversé lorsque le courrier arrive nous annonçant qu’il est mort. »
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