Après « Valseuses » puis « chez les autres » (pas complètement fini celle-ci 😉 ) vient la période « St-Elivet ».
En effet grâce à l’aide de nos amis les danseurs bretons et néanmoins joueurs – Nolwenn et Jérémy – nous nous sommes mis en relation avec les très sympathiques coordinatrices du Centre St-Elivet : un centre d’accueil et de loisirs qui héberge des activités associatives. Une soirée de jeux commune puis quelques échanges de mails ont abouti dans la mise en oeuvre d’une collaboration : le centre met à notre disposition une salle pour pratiquer nos loisirs le jeudi soir, l’association s’engage en retour à participer à des événements organisés par les coordinateurs, en particulier à animer les séances de jeux en faisant découvrir au grand public (je devrais mettre les guillemets mais en fait non) les jeux qui sortent du périmètre de ceux qu’on trouve habituellement dans les grandes surfaces. Premier RDV du genre : le jeudi 12 mars ! En attendant, et depuis 2 jeudis consécutifs, on s’est réunit au centre St-Elivet avec au menu : Race for the Galaxy (Jeff a gagné sa première partie !!!), Dominion, Coloretto, Taluva (grosse déculottée pour votre humble serviteur = VHS), Neuroshima Hex (énorme déroute pour VHS face à un petit bleu insolent alias Sylvain, mais qu’est-ce qu’il est bien ce jeu !).
D’autres news ludiques : le bureau s’est réuni au complet (JiBee, Jeff, Marie-Anne et VHS) le dimanche dernier pour statuer sur la qualité des jeux suivants :
Dixit : un jeu d’ambiance, je n’ai aucune comparaison en tête en termes de mécaniques. Il s’agit de faire deviner aux autres – mais pas trop bien – une image d’une carte qu’on joue de sa main face cachée. Ce joueur « actif » propose un thème (en principe lié à l’image) puis les autres jouent une carte de leur main – face cachée également – on mélange le tout, on dévoile les cartes, et on essaye de deviner la carte proposée par le joueur actif. Si tout le monde devine juste, tout le monde – sauf le joueur actif – gagne des points, mais il suffit qu’un jouer se trompe et désigne la carte d’un autre joueur pour que le jouer actif marque plein pot et que le joueur qui a réussi à tromper un autre obtient un petit bonus. Beaucoup de subtilités pour un jeu dont la qualité est en partie assurée par le design magnifique des cartes. A sortir lors des soirées grand public – certainement, lors de « nos » soirées : certainement aussi !
Ensuite, dans l’euphorie du moment, à cause de l’absence de 60 pions de la boite de Caylus et dans l’insouciance joyeuse dûe à notre coté passionné qui nous fait ignorer le temps, nous nous sommes attaqués à un autre « gros morceau » ludique : Age of Steam. « Gros » n’est pas un mot innocent dans la formule, nous avons lu les règles ce qui nous a pris au moins 3/4 d’heure. En somme les règles sont simples, seules les subtilités de pose de voies peuvent soulever les questions – des questions très importantes cependant, car le positionnement est un des aspects majeurs du jeu : c’est un jeu de connexions (de trains quoi…). Autre aspect non négligeable : la gestion du capital en flux tendu (le jeu permet l’élimination d’un joueur suite à une erreur de gestion de sa trésorerie). Encore un autre : l’anticipation, les marchandises à transporter sont quasiment toutes connues pour la durée du jeu. Le mécanismes (hors la pose de voies – assez originale pour ce jeu car les croisements, redirections, modifications du réseau sont possibles) ont déjà été vus dans d’autres jeux : les enchères pour la première place, la réservation des rôles, la gestion des obligations etc. L’interaction est très présente dans le jeu – toujours par le biais des poses de voies qui peuvent conduire à des blocages, par le choix des rôles et aussi par la compétition pour le transport des marchandises. On louche ici de côté du « Panzer Bisounous », même si la notion de conflit n’est pas à proprement dit présente. Disons « bisounours trèèès farceur » – dire qu’on a vu Marie-Anne faire un coup tordu à Jeff est suffisant pour appuyer ce constat – vous avez compris VHS a bien aimé 🙂 (pour ne rien gâcher, mais en partie grâce à la chance, j’ai pu emporter la partie renforçant certainement mon coté « mythique »). Vivement la prochaine 😛