Une séance du mardi à une douzaine, chaleureuse, automnale et doublement arrosée (à l’extérieur et dans nos gosiers, anniversaire aidant).
Table 1, dite « Frères d’armes » : Baptiste et Neox déballent Paladins du Royaume de l’Ouest en VO et en se léchant les babines. Le jeu, toujours illustré par le talentueux TheMico, se déroule en partie sur un plateau individuel et s’avère plus touffu que son petit frère Architectes. En toute confraternité, Nicolas l’emporte 69 à 49 PV.
Table 2, dite « Space Oddity » : Dom recrute deux autres astronautes, Thomas et Nicolas-2, pour embarquer dans Die Crew: Reist gemeinsam zum 9. Planeten. Un jeu à la mécanique originale puisque c’est un jeu de plis coopératif, à la communication limitée (à la Hanabi), où les joueurs doivent réaliser des « contrats » de plus en plus difficiles. Quatre couleurs plus un atout, il était aisé d’en bricoler un exemplaire avec des morceaux de DUC et de UNO. Bon, le thème de la mission spatiale est totalement artificiel et, si Thomas est visiblement un vétéran de la belote ou du tarot, Nicolas manquait un peu d’automatismes.
Nous sommes arrivés au terme de la mission n°16 (sur 50), seules les missions 5, 7, 10 et 16 ayant nécessité deux tentatives. Pas si mal mais l’équipage avait un peu le mal de l’espace et a commencé à réclamer son rapatriement sur terre en tambourinant sur les parois de son frêle vaisseau. Pourtant, souvenez-vous que c’est ici que vous avez entendu parler de ce jeu quand il sera nominé pour le Spiel des Jahres 2020 !
Ensuite, plongée dans Deep Sea Adventure. L’ivresse des profondeurs fait des victimes et le seul un peu raisonnable, Nicolas, l’emporte.
Table 3, dite « Jeunes pousses » : deux paires de nouvelles recrues, Lucas-Alice et Thibault-Justine, jouent d’abord à arroser et grignoter des bambous en téléguidant un panda vorace, limite obèse (Takenoko), avec (encore) une victoire de Lucas. Puis ils lancent de gros dés multicolores en faisant des combos de cartes (Seasons). Il y avait de l’expérience autour de la table, qui a sorti cette fois son épingle du jeu ?
Table 4, dite « Bling bling » : non ce n’était pas la tenue des participants (DocNico, François-René et Benjamin) mais l’objet de leurs attentions : Tapestry. La dernière production de Stegmaier Games aux méthodes marketing bien rodées. Le pitch ? un jeu de développement de civilisation en 2 heures et 4 pages de règles, avec 20 bâtiments uniques en plastique peints à la main par des petits nenfants asiatiques. Bon, apparemment ce n’était pas si simple que cela, cela dura et F-R l’emporta.
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Une petite séance à 4, à peine tourmentée par les prémisses de la tempête. En bref, Audrey a amené ses jeux, nous y avons joué, et VHS a gagné les trois parties. En football, on appelle cela « le coup du chapeau », en anglais, « hat trick », l’expression vient d’ailleurs du cricket à l’origine.
Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI, en fuite, était mis aux arrêts à Varennes. Parties de Paris la veille, les deux voitures de la famille royale sont immobilisées à 23h10 avant la voûte de l’église Saint-Gégoult qui enjambe la rue. Sous la pression des patriotes qui se trouvaient à l’estaminet du « Bras d’or », on oblige les voyageurs à descendre. Le tocsin sonne, la garde nationale est mise en alerte. Peu après minuit, le juge Destez, qui a vécu assez longtemps à Versailles, reconnaît formellement le roi. Les hussards de Lauzun, cantonnés au Couvent des Cordeliers, pactisent avec la foule. Le chirurgien Mangin monte à cheval pour porter la nouvelle à Paris.
Suivit ensuite, avec les mêmes (sauf Xel, qui occupa le rôle de banquière des bambous dans ce jeu à 4), une partie de Takenoko, jeu amené par Vincent, « qui y joue souvent avec ses enfants et ne gagne pas toujours ». Ce jeu consiste à nourrir le Panda de l’Empereur, qui possède un gros appétit. En tant que jardinier, vous devez aussi cultiver des parcelles et les irriguer pour y faire pousser de beaux bambous, tout en surveillant la météo. Et enfin, il faut concevoir le tout avec harmonie, pour que les parcelles prennent de belles figures géométriques. En bref, il y a donc trois sortes d’objectifs à réaliser, le jeu prenant fin lorsqu’un joueur rélaise 7 objectifs. De cette partie émaillée de fous-rires, on retiendra que Grégoire, qui accomplit le premier ses 7 objectifs, pensait avoir gagné, mais, comme à Fukenschlag, ce n’est pas forcément celui qui termine le jeu qui gagne. En effet, lorsque le septième objectif est accompli, les autres joueurs peuvent encore terminer leur tour. Ce qu’ils firent, et pour ma part, je réussis à en mener à bien deux nouveaux dans ce dernier tour, mon Panda croquant les deux bambous jaunes qui m’offrirent la victoire avec 28 points, devançant donc Grégoire, 26, François-René, 20, et Vincent avec 17. Un nouveau tour « Pandable » pour une soirée décidément chanceuse.