Séance de VENDREDI 14/02/2020 à Servel

En cette St-Valentin, Parties Civiles célébrait l’amour, mais aussi la haine. Comme l’a remarqué un jour Bernard Pivot, M et N se suivent au dictionnaire, et dans cet ordre !

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Table 1, dite « Cassés et cigarettes » : en prison, les détenus n’ont qu’une obsession: s’évader. C’est le moteur de Dig out (your way), On y achète et vend, a cigarette fait monnaie d’échange, on y rencontre des gueules cassées, on se fait casser la sienne, on fabrique des objets qu’on revend, et on s’attache les faveurs de clan. Mais ils se passe aussi des choses imprévisibles, comme une rébellion, qui rebattent les cartes. C’est à la faveur d’un de ces événements que Tristan remporta avec chance cette bataille homérique où VHS, deux Olivier, François-René et Simon étaient impliqués.

Table 2, dite « Elfe haine » : à Pandemic : Le règne de Cthulhu ce fut une victoire du collectif, tandis que Cthulhu perdit.

Table 3, dite « Plaisir solitaire » : Deep Sea Adventure est un plaisir solitaire qu’il faut savoir ne pas prolonger trop longtemps. Alexandre, Paul et Mickaël s’y sont livrés avec retenue.

Table 4, dite « Lucas crâna » : à It’s a wonderful world, Lucas gagne comme attendu, mais Xel fait bonne figure, aux côtés de Elouann et Eric.

Table 5, dite « Toi + moi » : Dom succombe à Franck qui lui propose un parcours avec Ceux de ma tribu, prolongeant l’exploration de l’univers fertile de son compagnon du soir.

Table 6, dite « Un pour tous, tous pour un » : une magnifique partie de Les chevaliers de la table ronde, clôt cette soirée, qui se termine par une victoire collective sur le fil contre le mal, qu’incarnait en l’occurrence François-René.

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Séance de VENDREDI 17/01/2020 à Servel

En matière d’organisation sanitaire internationale, si une première « unification microbienne du monde » prend forme, selon l’analyse d’Emmanuel Le Roy Ladurie, dès les XIVe-XVIe siècles, ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que la conscience d’un risque commun et d’une vulnérabilité partagée conduit onze États européens et l’Empire ottoman à inaugurer la première conférence sanitaire internationale, qui s’ouvre à Paris en 1851. Cette coopération multilatérale pose les fondations d’un droit sanitaire international qui vise spécifiquement la peste, le choléra et la fièvre jaune et qui doit désormais permettre, selon l’expression de l’historienne Valeska Huber, une « unification du monde malgré la maladie ».
La convention sanitaire internationale signée à Paris le 17 janvier 1912 élargit les « dispositions générales », précédemment réservées à l’Europe, au continent panaméricain. Elle établit par défaut l’existence d’une vaste région sanitaire occidentale, au sein de laquelle « la mission civilisatrice » de la vieille Europe croise la « destinée manifeste » des États-Unis qui prennent la tête d’un « Nouveau-Monde ». La Grande Guerre éclatera avant que la convention de 1912 ne puisse être ratifiée.

108 ans après, à Parties Civiles, notre mission civilisatrice se poursuit. Notre destinée manifeste est toujours l’unification de Lannion et de sa région proche malgré la morosité.

Table 1, dite « Destinée manifeste » : un Illuminati à 6 (Nicolas II, Frank, RomJé, Frédéric, Benoît, VHS), c’est la promesse d’une longue soirée. Ce jeu, étonnamment moderne pour son temps – 1945, selon la notice, mais on peine à y croire (ce serait plutôt 1982 en fait) – offre deux possibilités de victoire: une commune, et une asymétrique, et c’est tout son charme. A la tête du triangle des Bermudes, je cherchai toute la partie une carte Gouvernementale, qui me permettait de réunir toutes les factions et de l’emporter. A la faveur d’une alliance avec Frank, et de débauches d’argent (issues de caisses noires et autres comptes en Suisse héritées fort à propos) j’étais en effet parvenu à réunir 9 des 10 familles, et cela sans la salvatrice Armée de libération des esprits, qui ne sortit jamais. Lors du dernier tour, Frédéric est sur le point de l’emporter mais il fait un jet de dès de 10 alors qu’il doit faire 9 ou moins ! A mon tour, je vois enfin, avec la carte New York, une manifestation de la destinée, et surtout une orientation Gouvernementale (la première après 4 heures de jeu), que je réussis à contrôler, ce qui me donne derechef une victoire inespérée.

Table 2, dite « Epidémie prochaine » : à On Mars on ne sait qui de Mickaël, Tristan, Elouann et Neox est sorti vainqueur. Seule certitude, le remplissement prochain des cabinets d’ophtalmologie, tellement le plateau de ce jeu a des couleurs qui piquent.

Table 3, dite « Par-delà les océans » : Cinq armateurs (Olive, Xel, Thomas, Eric et Dom) se lancent avec Container sur une mer un peu calmée après le coup de vent de mardi dernier. Seul Eric découvre. Thomas et Xel investissent lourdement dans leurs entrepôts, Olive fait dans la production « low cost » et Dom fait du cabotage (non non, pas du cabotinage). Mais ce dernier a un peu trop tendance à acheter ses propres cargaisons et finit la partie endetté au maximum, tout près de la saisie d’office de ses stocks. Arrivé le décompte final c’est Dom et Eric qui ont le plus de points pour leur containers livrés sur l’île « paradis fiscal » (86 et 88 respectivement). Mais une fois retranchées les dettes et ajoutés le stock circulant et la trésorerie dissimulée derrière les paravents (29 pour Thomas !), Eric se détache comme net gagnant avec 107 PV, devant Thomas 91, Olive et Dom (71 et 68) et Xel 44. La partie a été très différente de celle du printemps 2019, avec des enchères qui sont montées beaucoup moins haut et des scores nettement plus bas.

Ensuite les mêmes plus Lucas sortent Deep Sea Adventure. A six joueurs, il y a intérêt à ne pas trop traîner au fond de l’eau et à se contenter de trésors en apparence minables. Première manche, personne ne parvient à rentrer au sous-marin (Lucas, qui a chopé un 2e trésor en remontant, paie sa gourmandise), on leur avait pourtant bien dit. A la deuxième, seul Dom garde la tête froide et revient avec un modeste trésor. A la troisième, de nouveau l’hécatombe y compris pour ceux qui ont plongé au fond récupérer d’alléchantes piles de 3 jetons. L’inoxydable Dom réintègre le sous-marin avec 2 jetons (dont l’un se révélera valoir 0 !) et ce sera l’unique rescapé. Avec 19 PV il finit donc seul sur le podium. Mentionnons l’aptitude remarquable d’Eric à faire du sur-place une fois qu’il est lesté de 2 trésors !

Table 4, dite « Mission civilisatrice » : le Doc, Sophie, F.-R. et Camille tentent de survivre à Deep madness sans qu’on sache ce qu’il advint de leur mission civilisatrice.

Table 5, dite « Un si petit monde » : trois victoires de plus pour Lucas à It’s a wonderful world ! sous les yeux de Paul, Alexandre et Anthony. Le monde est magnifique, mais surtout trop petit pour l’appétit de notre champion.

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Séance de MARDI 05/11/2019 à Servel

Une séance du mardi à une douzaine, chaleureuse, automnale et doublement arrosée (à l’extérieur et dans nos gosiers, anniversaire aidant).

Table 1, dite « Frères d’armes » : Baptiste et Neox déballent Paladins du Royaume de l’Ouest en VO et en se léchant les babines. Le jeu, toujours illustré par le talentueux TheMico, se déroule en partie sur un plateau individuel et s’avère plus touffu que son petit frère Architectes. En toute confraternité, Nicolas l’emporte 69 à 49 PV.

Table 2, dite « Space Oddity » : Dom recrute deux autres astronautes, Thomas et Nicolas-2, pour embarquer dans Die Crew: Reist gemeinsam zum 9. Planeten. Un jeu à la mécanique originale puisque c’est un jeu de plis coopératif, à la communication limitée (à la Hanabi), où les joueurs doivent réaliser des « contrats » de plus en plus difficiles. Quatre couleurs plus un atout, il était aisé d’en bricoler un exemplaire avec des morceaux de DUC et de UNO. Bon, le thème de la mission spatiale est totalement artificiel et, si Thomas est visiblement un vétéran de la belote ou du tarot, Nicolas manquait un peu d’automatismes.

Nous sommes arrivés au terme de la mission n°16 (sur 50), seules les missions 5, 7, 10 et 16 ayant nécessité deux tentatives. Pas si mal mais l’équipage avait un peu le mal de l’espace et a commencé à réclamer son rapatriement sur terre en tambourinant sur les parois de son frêle vaisseau. Pourtant, souvenez-vous que c’est ici que vous avez entendu parler de ce jeu quand il sera nominé pour le Spiel des Jahres 2020 !

Ensuite, plongée dans Deep Sea Adventure. L’ivresse des profondeurs fait des victimes et le seul un peu raisonnable, Nicolas, l’emporte.

Table 3, dite « Jeunes pousses » : deux paires de nouvelles recrues, Lucas-Alice et Thibault-Justine, jouent d’abord à arroser et grignoter des bambous en téléguidant un panda vorace, limite obèse (Takenoko), avec (encore) une victoire de Lucas. Puis ils lancent de gros dés multicolores en faisant des combos de cartes (Seasons). Il y avait de l’expérience autour de la table, qui a sorti cette fois son épingle du jeu ?

Table 4, dite « Bling bling » : non ce n’était pas la tenue des participants (DocNico, François-René et Benjamin) mais l’objet de leurs attentions : Tapestry. La dernière production de Stegmaier Games aux méthodes marketing bien rodées. Le pitch ? un jeu de développement de civilisation en 2 heures et 4 pages de règles, avec 20 bâtiments uniques en plastique peints à la main par des petits nenfants asiatiques. Bon, apparemment ce n’était pas si simple que cela, cela dura et F-R l’emporta.

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Séance de VENDREDI 30/08/2019 à Servel

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En ce 30 août, le milliardaire américain Warren Buffet entrait dans sa quatre-vingt dixième année. Lui qu’on surnomme l’oracle d’Omaha a prodigué nombre de conseils aux investisseurs, et qui pourraient aussi concerner les joueurs invétérés de Parties Civiles, comme on va le voir.

Table 1, dite « Patience et longueur de temps » : A l’orée de cette soirée, Dom n’a qu’une idée en tête: amener des joueurs à sa table de Grand Austria Hotel, un jeu de gestion dans l’univers de l’hôtellerie viennoise, très bien conçu mais qui comporte des pièges, on y reviendra. Si votre serviteur est d’emblée conquis, les autres chalands ne se bousculent pas, mais notre homme fait avec tant d’ardeur son numéro de réclame que la table se peuple finalement de deux joueurs supplémentaires: Pierre et Yannick. Ce dernier, réticent au départ, enchaîne les combinaisons gagnantes, et termine avec un score magnifique de 164, seulement coiffé par Dom qui réalise un historique 174, grâce à des artisans aux mains d’or qui multiplient vins, cafés et autres strudel. Pierre a été clairvoyant et aboutit à 92. Quant à votre narrateur, bien parti, et en tête à mi-parcours, il est foudroyé par un choix de chambres malheureux, misant à la fois sur les jaunes et les rouges. A courir deux lièvres, il n’arriva jamais à sécuriser leurs bonus, et mourut de famine d’argent et de prestige sur la piste de l’empereur. Les derniers tours lui furent un chemin de croix (pour un score final de 55) avec un tirage de dés catastrophiques qui l’incita à passer par deux fois, espérant un retour à meilleure fortune (un tirage de dés différent), si ses collègues faisaient de même. Mais ceci n’arriva pas, les tours s’effilochaient et la partie s’étira en une infinie langueur, chacun prenant le temps qu’il faut pour mesurer toutes ses options, car, comme le dit Warren Buffet, « On ne peut pas faire un bébé en un mois en mettant neuf femmes sur l’affaire « . Au dernier tour, votre narrateur perdit même une carte artisan, sur laquelle Yannick misait pour la copier, lui ôtant 18 points de bonus final et presque la victoire (mais, selon les calculs à chaud de Dom, il aurait perdu quand même de 1 point !).

Table 2, dite « Sur le carreau » : trois joueurs en goguette pour une sympathique table de Azul, dans sa deuxième version où l’on construit à la fois en vitraux et céramiques. Maxime, Julien et Camille s’adjugent chacun une partie, tandis que Jack reste sur le carreau et repart bredouille, faute d’avoir respecté l’adage de Warren Buffet: “Les tournois sont gagnés par les gens qui se concentrent sur le jeu, pas sur le tableau des scores.”

Table 3, dite « Oeuvre utile » : dans cette aventure de Mythic battles, le petit Paul, associé à Mathieu, nous rapporte qu’ils ont « gagné comme des vieux », face à Axel et Mickaël. La sagesse n’attend pas le nombre des années, à l’instar de cette pensée de l’oracle d’Omaha au soir de sa vie: “Si je voulais, je pourrais engager 10 000 personnes pour ne faire rien d’autre que peindre mon portrait toute la journée pendant le reste de leur vie. Et le PIB du pays augmenterait. Mais l’utilité du produit fini serait de zéro, et j’empêcherais ces 10 000 personnes de se consacrer à la recherche contre le SIDA, la santé, ou l’éducation ».

Table 4, dite « Force de l’habitude » : La campagne continue pour Le seigneur des anneaux, où LN, Baptiste, Neox et F.-R. ont engrangé une victoire, pas totale cependant car il leur manquait des bonus. La force de l’habitude leur a manqué, mais cela viendra: selon Buffet, “Les chaines de l’habitude sont trop légères pour être senties jusqu’à ce qu’elles soient trop lourdes pour être brisées.”

Table 5, dite « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » : à Brass: Birmingham Thomas a roulé sur Xel et Tristan, culminant avec le score prodigieux de 203 ! Un score extraordinaire obtenu par une manière ordinaire, ce n’est pas une mauvaise méthode. “Pour que tout se passe bien, vous n’aurez à faire que peu de choses bien dans votre vie du moment que vous ne faites pas trop de choses mal. Il n’est pas nécessaire de faire les choses de manière extraordinaire pour obtenir des résultats extraordinaires.”

Table 6, dite « Métier à risque » : les deux Olivier, Frank et un quatrième s’essaient à Négociateur prise d’otages – un jeu coopératif qu’ils ont deux fois gagné, la première fois avec 50% de pertes humaines, la seconde en préservant tous les otages. La prise d’otages est un métier parfois lucratif, mais déconseillé pour l’investisseur car il ne répond pas aux critères énoncés par le sage américain: “J’essaie d’investir dans des sociétés d’une qualité telle qu’elles fonctionneraient même si un idiot les dirigeait. Car tôt ou tard cela arrive toujours.”

Table 7, dite « Futur incertain » : un Shards of Infinity rassemble les joueurs de la table 6, rejoints par Olivier-3. Un jeu où il faut bien anticiper les actions de ses adversaires, car, c’est clair, « Dans le monde des affaires, le rétroviseur est toujours plus clair que le pare-brise.« 

Table 8, dite « Maillot jaune » : à Deep sea adventures on plonge pour pêcher de lucratifs trésors, mais il faut savoir se retirer à temps. Thomas l’emporte, mettant à profit la célèbre maxime “C’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent sans maillot.”

Table 9, dite « Le sens de l’histoire » : à Kobayakawa une poignée de joueurs se retrouvent plongés dans le Moyen-âge japonais, où les clans samouraïs se battent pour la domination des terres de l’archipel. Mais être le plus fort ne suffit pas toujours car les alliances du puissant clan changent comme le vent, accordant parfois la victoire au plus faible. Un jeu tactique où il faut savoir misé avec un optimisme raisonné, car, tout bon investisseur le sait, « L’optimisme est l’ennemi de l’acheteur rationnel.”. François-René et votre serviteur ont su garder leurs nerfs et l’emportent de concert.

Table 10, dite « L’histoire sans fin » : encore un Mythic battles final en mode duel entre Axel (qui fait le plein avant de nous quitter pour d’autres rivages) et Mickaël. Le profit peut être au coin de la rue de l’ennui, nous apprend Buffet, qui exposa un jour sa méthode ainsi: “Notre approche est de tirer profit du manque de changement plutôt que du changement. Lorsque j’investis dans les chewing gums Wrigley, c’est le manque de changement qui m’intéresse.”

Table 11, dite « Mouvements de foule » : à Time bomb, il faut savoir observer ses adversaires. Comme le disait le milliardaire, “Vous devez séparer votre opinion de celle de la foule. Les comportements grégaires conduisent les cerveaux à la paralysie. » Un précepte mis à l’oeuvre avec succès par les terroristes qui s’adjugent deux parties, chaque fois avec François-René à la manœuvre.

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Séance de VENDREDI 16/08/2019 à Servel

Ce soir était la dernière séance pour Alice et Lucas qui, leurs vacances dans le Trégor terminées, repartaient le lendemain avec leurs caisses de jeux et leurs recettes de cookies. Mais chut ! on pourrait bien les revoir dans quelques mois.

Le 16 août 1884 naissait à Bonnevoie (Luxembourg. Le 16 août 1845, c’est Gabriel Lippmann, prix Nobel de physique 1908, qui y naissait. Etonnant, non ?) Hugo Gernsback qui créa le terme de « science-fiction » et, à travers les magazines qu’il publia installé aux Etats-Unis, joua un rôle-clé dans le développement de cette forme de littérature. C’est en son honneur qu’est attribué chaque année le prix Hugo à un roman de SF en anglais.

Table 1, dite « La voix des morts, Orson Scott Card 1987″ : Frank, Olivier3, Nicolas2 et Eric jouent à Zombicide, je crois en version Black Plague. Le résultat est resté mystérieux.

Table 2, dite « Les dieux eux-mêmes, Isaac Asimov 1973″ : prenant leurs aises dans une salle dédiée, Mickaël, Elouan, Axel et Paul-Jr étalent Mythic Battles Pantheon (depuis la livraison de la v1.5, attendez-vous à revoir ce jeu apprécié). Ce soir pas de dieux mais des titans. Atlas qui est sorti sans sa petite laine dans la fraîcheur lannionnaise se fait sérieusement enrhumer par la paire Mickaël/Paul qui l’emporte avec facilité, selon les propose immodestes du jeune participant. Il se pourrait même qu’une seconde session ait été lancée.

Table 3, dite « Le serpent du rêve, Vonda McIntyre 1979″ : les visiteurs du soir accueillent Neox, Xel et un F-R réticent autour de Imaginarium, jeu de gestion poids-moyen dans un univers steampunk et onirique. Neox l’emporte sans faire de déclaration à la presse.

Table 4, dite « Mars la verte , Kim Stanley Robinson 1994″ : Thomas, Camille et Dom se lancent dans un Terraforming Mars, les deux premiers découvrant. Histoire d’accélérer le début de partie, l’extension Prélude est ajoutée. Partie équilibrée entre les cartes et les tuiles pour les trois joueurs. La fin de partie arrive d’un coup, les 3 critères de terraformation se trouvant atteints presque simultanément et le plateau étant finalement pas très rempli. Avec 2 objectifs et 1 récompense, Dom finit à 65 PV, détaché devant Thomas (55) et Camille (41).

Table 5, dite « Un cas de conscience, James Blish 1959″ : la fin de soirée débute avec un Time Bomb (Neox, N2, F-R, Xel, Thomas, VHN). Les Bleus déroulent avec aisance, coupant 1 à 2 fils par manche. Mais un malheureux cri « ne viens pas chez moi ! » de F-R donne des idées aux Rouges. Dom choisit la mauvaise carte parmi les 2 de Thomas qui n’a plus qu’à cueillir la victoire avec son acolyte Neox.

Table 6, dite « La grande porte, Frederik Pohl 1978″ : après le départ de Neox, c’est un Deep Sea Adventure à cinq. On se souviendra du pragmatisme hostile de F-R (je fais demi-tour tout de suite et me leste de trésors en remontant, tant pis si ceux qui suivent y restent) et le panache de Xel (jouant tout pour le tout dans la dernière manche, elle palme vers le fond. Las, Camille et Thomas lui chipent sous le tuba les 2 piles de trésors qu’elle convoitait). Thomas (16) et Dom (12) sont les dauphins du requin F-R (35 PV); les autres quittent la partie par la petite porte, noyés.

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Séance de VENDREDI 09/08/2019 à Servel

Le 9 août 1974, Richard Nixon, devançant un impeachment inéluctable, démissionnait de la présidence des Etats-Unis où il avait été triomphalement réélu deux ans plus tôt (face à un candidat démocrate qu’il présenta comme défendant l’« amnistie, l’avortement et l’acide »), suite au scandale du Watergate, terme qui a fini par regrouper un grand nombre d’activités clandestines et souvent illégales entreprises par les membres de son administration, des dirty tricks (« coups tordus ») : pose de micros dans les bureaux d’opposants politiques et de personnes jugées suspectes, harcèlement de groupes d’activistes et de personnalités politiques.

Ces activités furent révélées par l’arrestation de cinq hommes ayant pénétré par effraction dans les bureaux du parti démocrate dans le complexe du Watergate à Washington le 17 juin 1972. Le Washington Post s’empara de l’affaire et les journalistes Carl Bernstein et Bob Woodward s’appuyèrent sur les informations fournies par « Deep Throat » (« gorge profonde »), qui se révéla plus tard être le directeur adjoint du FBI, pour lier les cambrioleurs à l’administration Nixon.

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L’un des enregistrements des conversations internes à l’administration, réalisé peu après le cambriolage, démontra que Nixon avait été informé du lien entre la Maison-Blanche et les cambrioleurs peu après l’effraction et avait approuvé des plans pour entraver l’enquête. Dans le communiqué accompagnant la publication du Smoking Gun Tape (« enregistrement de l’arme du crime »), il assuma sa responsabilité pour avoir menti au pays sur le moment où on l’avait informé de la vérité sur le cambriolage du Watergate et déclara qu’il avait eu un trou de mémoire. Lorsqu’on lui dit que, même à la fin de sa carrière, la plupart des Américains ne pensaient pas bien le connaître, Nixon répondit : « Oui, c’est vrai. Et il n’est pas nécessaire pour eux de savoir ».

A Parties Civiles, 45 ans après, la soirée a failli ne pas commencer, le Président porteur des clés étant momentanément « empêché ». Mais après quelques instants de flottements, coups tordus, gorges profondes et trous de mémoire n’ont pas manqué, jugez plutôt.

Table 1, dite « Espionnage en masse » : exactement 18 mois après sa dernière apparition sur nos tables, l’excellent A study in Emerald fait son grand retour. Les restaurateurs (François et Thomas) sont dominés en nombre pas les loyalistes (Xel, Thomas et Eric). Une partie où Eric eut quelques trous de mémoires sur les règles et les appartenances des uns et des autres. Pourtant, pas besoin de poser de micros pour camper le décor: les deux attaques de monstre perpétrées par François laissaient peu de place au doute. Faisant la course en tête, votre vaillant narrateur s’en trouva pilonné par les agents loyalistes et une armée de zombies déployés par Eric, et, à un ou deux agents près, échoua de ce fait à acquérir la carte qui lui aurait à coup sûr accordé la victoire (carte qui, outre ses points, offrait un bonus en agents idéal pour chasser de nouveaux monstres). Les marrons furent tirés du feu par un sprint final de Tristan, qui, rushant la fin de partie, ponctua, à son profit, une course d’équipe.

Table 2, dite « Transferts d’informations » : Partie de Innovation en tête à tête pour Nicolas-2 (2e essai après son coup d’éclat initial) et Dom. Le tableau initial se développe plus vite chez Nicolas qui n’hésite pas à vider la main (avec Rames) et le tableau (avec Théologie) adverses. Il a rapidement les 5 couleurs avec des décalages intéressants tandis que Dom n’arrive à dominer que les icônes Usines. C’est pourtant dans cet interstice qu’il arrive à répéter la carte Emancipation (comptabilisez une carte de la main adverse) qui finira par le mener à une victoire 6-1.

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Yggdrasil

Table 3, dite « Ennemis corrompus » : Dom et Nicolas-2 étrennent ensuite Yggdrasil, un jeu coopératif dans la mythologie nordique où il faut faire reculer des ennemis qui progressent au rythme d’une pioche de cartes, si trop d’ennemis avancent trop on a perdu. Les combats sont réglés par des dés, des jetons défaussés permettant de moduler la probabilité de succès. La pioche des jetons, elle, utilise un mécanisme de bag-building mélangeant les jetons utiles et stériles dans 4 sac différents. Le jeu permet de moduler sa difficulté en jouant sur la composition de la pioche de cartes. Pour cette partie de découverte, il a été jugé presque trop facile (d’autant que la difficulté augmentant avec le nombre de joueurs, il aurait fallu s’infliger un handicap initial à deux) : les Dieux ont triomphé sans jamais s’être sentis en difficulté.

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Table 4, dite « Gorges profondes » : Une nouvelle fois, Alice et Lucas arrivent avec une préparation maison, en l’occurrence des muffins au chocolat et aux noix de pécan, qui tombent dans quelques gorges profondes. Mais aussi, un jeu, Black rose wars, de conspiration et destruction: combinaison idéale pour Neox qui l’emporte avec 38, devant Alice, 35, Olivier-L, 24, et Lucas, 23.

Table 5, dite « Les hommes du Président » : C’est la pleine saison de Mythic battles: le Président Mickaël (s’il y a un jeu où il mérite ce titre c’est bien celui-là) régale encore, et cette fois paie de sa personne: le duo qu’il compose avec Elouan s’impose sans coup férir devant Axel et Olivier-3.

Table 6, dite « Fric-frac » : également en pleine bourre, Deep sea adventure revient de nouveau en guise de trou normand. Xel y triomphe avec 47 trésors suite à un fructueux fric-frac en troisième manche, devant Tristan, 35, François, 23, Thomas, 18, et Eric, trois fois noyé pour avoir trop tardé à remonter.

Table 7, dite « Coups tordus » : réunis de nouveau pour un Flamme rouge, les protagonistes de la table 6 mènent une course haletante, ponctuée de quelques coups tordus, et que François lança avec ardeur. Ses poursuivants restèrent souvent bloqués dans le peloton quand ils ne chutaient pas, mais Xel sut s’en extraire au bon moment, et plaça à la fois son sprinter et son rouleur en tête, un exploit rare, d’autant qu’ils furent les seuls à franchir la ligne d’arrivée !

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Séance de MARDI 06/08/2019 à Servel

Le 6 août 1806, date de l’abandon par François II de sa qualité d’empereur des Romains, peut être considéré comme l’acte de décès légal du Saint-Empire romain, un regroupement politique de terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge, dirigé par l’empereur des Romains. Il se considérait comme le continuateur légitime de l’empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint est attesté en 1157 pour légitimer le pouvoir de manière divine.

L’étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l’Empire comprend presque tout le territoire de l’actuelle Europe centrale, des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse ainsi que des parties de la France et de l’Italie. Son histoire et sa civilisation sont donc un héritage partagé par de nombreux États européens actuels.

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L’époque moderne marque pour l’Empire l’impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d’étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L’Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre protection aux sujets contre l’arbitraire des seigneurs et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants, et par l’Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont intégrés comme États impériaux. L’Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire et auront raison de lui.

A Parties Civiles, 213 ans après, nous avons revisité l’histoire sous toutes ses formes réelles et imaginaires.

Table 1, dite « Deux ex machina » : Le seigneur des anneaux accueille Armand, Eric, Elouan, Olivier, Franck et le petit Paul, qui se font submerger par une centaine d’orques et de gobelins. Mais, deus ex machina, ils parviennent in extremis s’en dégager et remporter la victoire.

Table 2, dite « Saint-Nicolas des Chardonnets » : Nouvelle expédition dans la forêt « enchantée » de Root, cette fois avec Neox-Chat, F-R-Loutres, Nicolas2-Vagabond, Dom-Oiseaux et DocNico-AllianceSylvestre. On découvre le peuple de la rivière qui est animé d’un certain esprit d’entreprise puisqu’il vend ses services (cartes supplémentaires, guerriers mercenaires, déplacements par les rivières) aux autres factions en échange de guerriers qui lui servent à faire ses propres actions. Et il est libre de moduler les prix à chaque tour, à la Container. Alors que 5 joueurs cohabitaient sur le plateau, cette partie a vu moins de combats que la fois précédente à 4. Neox a ainsi pu largement se consolider sur une moitié de plateau devenue peu à peu imprenable, et à la fin ses 25 guerriers avaient été déployés. F-R a choisi en milieu de partie de partir sur une condition de victoire alternative (contrôle de 2 coins opposés), que les autres se sont ingéniés à lui refuser. Dom a eu du mal à construire un moteur efficace (on dira que c’est la faute à la pioche) et a pas mal subi les coups de force de l’Alliance qui s’est déployée dans la même zone. N2 (avec le Bricoleur) a pu se fabriquer des objets avec son marteau, le rendant assez peu dépendant des autres joueurs. La victoire s’est jouée entre les 3 Nicolas, et c’est Doc qui finit le premier à 30 points. Bon, il y a eu un oubli de règle, mais au moins il a fait mentir ceux qui avaient prédit la victoire du Vagabond.

Table 3, dite « Révolution de palais » : à Brass: Birmingham, nous retrouvons trois baroudeurs de ce Wallace historique, revisité ici dans va version kickstartée avec des changements de règles non négligeables, et ses célèbres et incontournables brasseries. La partie fut riche et dense, en attestent les scores: avec 139, votre serviteur repart bronzé, tandis qu’en haut du podium, c’est Xel, 163, qui coiffe l’empereur Thomas, 157, pour une petite révolution de palais.

Table 4, dite « In aqua veritas » : à Deep sea adventure la vérité (et ses trésors) se trouve au fond de l’eau, mais tout l’art consiste à remonter à la surface au bon moment et sans s’en être trop lesté. A cet exercice, c’est Thomas qui s’en sort le mieux (39), avec Sophie juste derrière (34). Xel et votre narrateur ont fini noyés trois fois de suite et échouent à 0.

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Séance de VENDREDI 02/08/2019 à Servel

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1914

Le dimanche 2 août 1914, à Joncherey, sur le territoire de Belfort, le caporal français Jules Peugeot, du 44e RI, et le sous-lieutenant allemand Albert Mayer, du 5e régiment de chasseurs à cheval, basé à Mulhouse, échangent des coups de feu.

Ils tombent l’un et l’autre avant même la déclaration du lendemain. Ce seront les premiers morts de la grande guerre. Les deux jeunes hommes avaient presque le même âge, 21 et 22 ans.

Monument de Joncherey
(bas-relief)

En 1922, l’ancien président Raymond Poincaré inaugurera devant 5 000 personnes à Joncherey le monument érigé au caporal Peugeot. Dans son discours, il explique qu’il a été « assassiné », car tué un jour avant la déclaration de guerre avec l’Empire allemand, argument développé sur le monument lui-même dans un grand bas-relief allégorique intitulé Violation du droit et représentant Germania, qui poignarde dans le dos une personnification du droit.

En juillet 1940, le monument de Joncherey sera détruit par l’occupant. Mais en 1959, reconstruit sous la forme d’un mur souvenir.

A Parties Civiles, 105 ans après, c’était une soirée de grandes batailles, où beaucoup sont tombés au feu. Mais, avant les combats, nous avons eu le temps de sympathiser avec Lucas et Alice, deux estivants de passage qu’on qualifiera sans hésitation de ludopathes fort sympathiques, en attestent les brownies qu’ils avaient confectionnés pour l’occasion. Enfin, il y a des jours comme ça où la claviste a autant à faire qu’aux belles années de Libération (repérez les NDLC) pour remettre les choses à l’endroit (c’est son travail après tout).

Table 1, dite « Avant la bataille » : Le seigneur des anneaux déploie son univers, une table coopérative où chacun s’entraide dans une quête fraternelle d’avant la bataille. Ce fut donc gagné à l’aise par l’armée des ombres, Armand, Eric, Elouan, Olivier (NDLC: mais lequel ?) et Franck, ce dernier, sous le masque de Legolas, s’en tirant même sans une égratignure.

Table 2, dite « Avant l’heure c’est pas l’heure » : exilé loin de son paternel, le petit Paul s’est vu vainqueur à cette partie homérique de Mythic battle – un poil trop tôt pour exulter, car, à l’issue d’un suspens terrible, Axel, lui aussi en vacances, lui inflige une défaite aussi cuisante que le coup de soleil qu’il ramenait de la plage. Mickaël, olympien dans la victoire comme dans la déroute, a joué l’arbitre des élégances: on retient surtout de sa prestation son magnifique travail d’orfèvre de la peinture des figurines !

Table 3, dite « Violation du droit » : Les mythes sont encore à l’honneur dans cette table de Mythotopia, jeu apporté par Thomas sur la suggestion légèrement appuyée de votre serviteur. Avec deux débutants à la table, Camille et Gilles, la bataille a été beaucoup plus serrée qu’on n’eût pu le croire. Elle restera malheureusement pour l’histoire entachée d’une indiscutable violation du droit, Gilles faisant usage par deux fois d’une propriété du diplomate qui n’est pas dans les règles (un diplomate peut en effet mettre fin à une bataille en deuxième action, mais uniquement en position de défenseur, pas d’attaquant !). La chose vérifiée, il était trop tard et votre narrateur spolié de deux territoires qu’il détenait. Habilement concentré sur une zone de montagnes, et équipé des attributs du ranger, je fis mieux que me défendre pour pallier à ce coup du sort, terminant à 37. C’est Thomas qui l’emporte avec 42, devant Gilles, 39, mais surtout grâce à Camille, 35, qui lui donna l’opportunité de mettre fin au jeu. Un sacrilège de plus pour cette partie: à ce jeu, le final doit se mener comme une partie d’échecs, et donner à une adversaire l’occasion de conclure sans raison valable est définitivement contre l’étiquette (NDLC: narrateur ou procureur ? Il se prend pour Poincaré !).

Table 4, dite « Portrait de groupe avec drame » : L’espace de Warhammer 40 000 se déploie toujours avec majesté, et, entre Benjamin, Julien, Steven et Romain, nous avions affaire à un beau portrait de groupe qui mériterait qu’on lui érige un monument. Le drame viendrait plus tard, car c’est la guerre après tout. Mais son issue est restée enveloppée par la nuit (NDLC: ne faudrait-il pas que les participants à ces tables nocturnes envoient un câble pour donner le résultat avant le bouclage ?).

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Divines figurines

Table 5, dite « Brun, Blanc, Jaune » : une interminable partie de Cthulhu Wars (NDLC: attention les rédacteurs, j’ai vu des tags de ce jeu mal orthographiés ! ) opposa nos deux visiteurs, Alice et Lucas, à Xel, F.-R., Neox, Olivier-L, Olivier-3 (NDLC: il y a trop d’Olivier dans cette soirée, on s’y perd). Une partie gagnée par François-René avec les jaunes, et, selon lui, c’est la première fois que ça arrive à ce jeu, car les jaunes passent normalement le plus clair de leur temps à se faire taper dessus (NDLC: un peu comme les gilets jaunes), sauf que là, personne ne m’a attaqué, et comme cette race (NDLC: ce mot est-il approprié ?) regagne du pouvoir à la fin, et que la partie a duré comme une nuit blanche, j’ai pu gagner, mais ce n’est pas vraiment pas facile avec les jaunes, heureusement que j’ai pu carburer aux brownies pour durer (NDLC: faut-il voir un message politique dans cette alliance des jaunes et des bruns ?).

Table 6, dite « Bleue horizon » : la table 3 se reconstitue pour une plongée dans le grand bleu de Deep sea adventure. Une partie où Thomas resta cruellement à la porte d’entrée, faisant un improbable double 1 en fin de deuxième manche ! Mais il se rattrapa magnifiquement dans la troisième et l’emporte avec 45 ! Gilles, 27, et Camille, 25, montent sur le podium. Quant à votre narrateur il poussa le role play (NDLC: il existe un équivalent français !) à saigner du nez comme victime d’un accident de décompression, et échoue à 19 !

Table 7, dite « Déjà trop tard » : réunis de nouveau pour un Mythic battle, Axel et Mickaël ont livré un duel inégal, le second massacrant le premier, qui déclara après coup « quand j’ai compris, il était trop tard » (NDLC: un peu comme son coup de soleil ?).

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Séance de MARDI 23/07/2019 à Servel

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En ce 23 juillet, nous fêtions Brigitte. Cette princesse suédoise du XIVe siècle quitta sa famille pour le monastère, se signala par des Révélations sur l’enfer… et s’associa à sainte Catherine de Sienne pour réclamer le retour du pape à Rome (du temps de l’exil à Avignon). Jean-Paul II a proclamé Brigitte de Suède sainte patronne de l’Europe, avec Catherine de Sienne et Edith Stein.

En cette soirée, à Lannion, Parties Civiles rendait hommage, à sa manière, aux Brigitte qui peuplent nos rèves.

Table 1, dite « Food beat » : Agricola revient sur nos tables et rajeunit avec la présence de Elouann et Yona, à une table où Vincent, leur papa, et Benjamin, l’invité de la famille, contribuent à élever la moyenne d’âge. A la fin de cette partie marquée des tempos mêlés de la nourriture et de la procréation, c’est l’invité qui a gagné, et tous les membres de la famille l’ont regardé interloqués: Dis-moi pourquoi, oui toi oui toi oui toi là-bas, tu t’appelles comme ça ?

Table 2, dite « La haie d’honneur » : C’était le grand retour de Root, fraîchement livré dans sa VF. Dom (qui hérite de l’Alliance) initie 3 nouveaux joueurs aux arcanes des particularités des peuples belliqueux de la forêt : Neox (Oiseaux), F-R (Vagabond) et Mickaël (Chats). Le début de partie voit une révolte organisée par l’Alliance qui lui donne une base d’opérations sans laquelle elle ne peut pas faire grand chose. Les Oiseaux en sont malheureusement la victime collatérale renvoyée à 0 PV sur la piste de score. Pendant que chacun observe la vigueur avec laquelle les Chats développent leur infrastructure économique et s’ingénie à leur rogner les ailes (pardon pour cette image osée), on oublie un peu le
Vagabond-Raton-Laveur qui fait ami-ami avec tout le monde, accumule les objets dans son sac à malice et empile les quêtes réalisées. Le temps de déciller, il a quasiment 10 PV d’avance. L’Alliance a beau le prendre à partie avec ses troupes, il se réfugie dans la profondeur de la forêt pour réparer son matériel. Neox prend alors un tournant habile en activant une carte de Domination qui change pour lui sa condition de victoire (au lieu de 30 PV, il fallait désormais qu’il contrôle 2 coins opposés de son plateau au début de son tour). Et en fait il n’en était pas loin. Dom et Mickaël se chargent de l’en empêcher, ce dont profite le 4e larron pour achever la 5e quête qui lui donne la victoire. Ses victimes lui ont fait la haie d’honneur, qu’il a sautée sans effort.

Table 3, dite « Trépidations de machines » : Table pleinement dans l’actualité, Flamme rouge (dans une nouvelle livrée, avec ses extensions) voit une victoire d’un boyau de Camille, devant Olivier-3, votre serviteur, et Xel, tous les quatre roue dans roue, et Thomas un peu plus loin, qui a fait souvent les bordures et s’est retrouvé bloqué derrière in Vaillant peloton. Une étape où, de pavés en bas-côtés, chacun a pu ressentir les trépidations de sa machine.

Table 4, dite « Première dame » : en fin de soirée, grand frisson avec Deep sea adventures, un jeu où le risque paie, à condition de savoir jusqu’où aller (pas trop loin). Votre serviteur avait pris la bonne palanquée et se voyait vainqueur, mais Xel épuisa tant et si bien nos réserves d’oxygéne qu’il échoua à une encâblure du bateau alors qu’il était lesté de 39 trésors, malgré les avertissements répétés de Thomas ! Bien mal acquis profita à Camille, qui, avec 3 petits trésors seulement, remporte la partie, et s’impose définitivement comme la première dame de la soirée !

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Séance de VENDREDI 21/09/2018 à Servel

Une soirée « Guinness Book », avec à la fois des parties qui durent loooongtemps et 14 jeux dans 3 salles (ce qui complique la tâche du petit reporter, pardon pour les erreurs et les oublis). Le brassage de rentrée amène plein de nouvelles têtes : tel un chat de Cheshire, on vit le sourire du trésorier flotter dans les airs.

Table 1, dite « Rhum and Coca-Cola » : Tristan arrive enfin à faire jouer à Cuba Libre, du gros wargame asymétrique de chez GMT. Avec lui, Thibault, François-René et Maël. C’est Thibault, contrôlant les casinos avec des personnages peu recommandables, qui gagne. Cela valait la peine d’attendre, les quatre avaient l’air très contents de la partie.

Table 2, dite « Hear me roar » : les figurines de ASoIaF sont de retour avec Jack et Xof (on a aussi vu Vincent3 et Julien dans les parages. Ont-ils joué à autre chose ?). Les Lannister ont payé leurs dettes et renvoyé les Stark dans leur confins glacés, et l’ajout d’un pack de Bolton ne semble pas avoir changé les rapports de force.

Table 3, dite « Divinités malfaisantes » : le retour d’un classique, Chaos dans le vieux monde, avec Nicolas-2, Gabriel, Sébastien et Titouan. C’est Gabriel avec les Nurgle qui triomphe.

Table 4, dite « A bicycleeette » : 3 étapes de Flamme rouge sont disputées par Vincent2, Pierre, Thomas2 et Frédéric. Il y a eu 3 gagnants sur le podium.

Table 5, dite « Pour le meilleur et pour le pire » : une longue partie de Fief 1429 rassemble Neox, DocNico, Armand, Michal, Florian et Damien. Après une période où les alliances sont à 4:2, c’est finalement l’union Neox+Florian qui l’emporte, ayant tenu jusqu’au bout. Nous tairons l’identité du joueur qui a avoué « ne jamais avoir autant trahi » !

Table 6, dite « Manger ou être mangé » : 6 apprentis-Darwin (Xel, Thomas, Eymeric, Paul, OlivierL et VHN) se lancent dans Evolution Climate. La phrase d’explication de règles « C’est technique, faites-moi confiance » a eu beaucoup de succès ! Autant les éléments auront été plutôt cléments, avec un climat accueillant (malgré la persistance de certains à vouloir déclencher une glaciation) et profusion de nourriture dès le début, autant les carnivores (Paul et Eymeric) ne sont pas privés d’aller décimer les animaux des autres joueurs (avec des tentatives honteuses de ces derniers de convaincre les prédateurs d’aller boulotter ailleurs). Une soudaine famine au dernier tour éclaircit les rangs des herbivores juste avant le décompte final qui révèle une domination des dinosaures vegan de PC : VHN l’emporte (50) juste devant Thomas (49) et Xel (42), puis Paul (39) et Olivier et Eymeric (33).

Table 7, dite « Zodiacale » : Olive, Mickaël et Julien2 auraient joué à Saint Seiya, le jeu de deckbuilding. Un appel à témoins est lancé.

Table 8, dite « We all die in a yellow submarine, yellow submarine » : à la table 6, Eymeric prend le risque du rouleau à pâtisserie et reste avec les autres pour découvrir Deep Sea Adventure. Il n’est pas resté pour rien : seul à être revenu vivant au sous-marin 2 fois sur 3, il gagne avec 36 points contre 22 à Olivier… et 0 pour tous les autres aventuriers cupides. Un épisode mémorable à la seconde manche : Thomas remonte très vite, prend un trésor supplémentaire histoire de nuire et n’arrive à avancer que d’une tuile en 3 tours. Il finira à la porte du sous-marin, tapant au hublot derrière lequel il distingue le visage hilare et impuissant d’Olivier, et se noiera comme les autres.

Table 9, dite « Bienvenue dans ma modeste boutique » : la table 7 réduite à Olive et Mickaël joue à Traders of Osaka, avec une victoire du premier commerçant cité.

Table 10, dite « On n’est pas couchés » : minuit approchant, Tristan rameute Thibault, Maël et ?? pour jouer à Schwarzer Freitag qu’il remporte.

Table 11, dite « Bienvenue dans ma modeste demeure » : l’Auberge Sanglante (+ extension) accueille pour quelques nuits Mickaël, Olive, Thomas2 et Vincent2. Impossible de départager Mickaël et Olive, à égalité en points et en cadavres.

Table 12, dite « Fric-frac » : un petit casse avant la route avec Burgle Bros pour les malfaiteurs Thomas, Xel, François-René et VHN. Cela démarre plutôt bien avec une localisation rapide des coffres-forts et des escaliers. Mais cela finit bien tendu, avec des gardiens de plus en plus mobiles et une Xel qui réussit à s’échapper ric-rac sur le toit en perdant son dernier point de furtivité.

Table 13, dite « Space Marines versus Aliens » : N2 et Gabriel n’étant pas rassasiés, ils s’installent face à face pour un Space Hulk : Death Angel, jeu coopératif.

Table 14, dite « On n’est toujours pas couchés » : après avoir évoqué un Brass, Tristan entraîne la table 10 dans un Peloponnes au delà de la présence de votre reporter.

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